Paris, août, 1807 , 1 pp. in-4.
Pastoret s'entend avec son correspondant pour une prochaine réunion : "Je serai à vos ordres, le jour que vous voudrés, ou chez vous, ou chez moi, come cela vous conviendra davantage. Je vous observe seulement que M. de Montmorency étant souvent à la campagne, il serait bon de s'assurer d'avance qu'il sera à Paris ce jour-là ; nous pourrions nous réunir chez lui, si cela était plus commode. Quand à moi, je vous le répète, je suis à vos ordres, et crois pouvoir en dire autant de M. Parmentier et de M. Delege (…)."Condamné comme Clichyen, Pastoret (1755-1840) était revenu d'exil sous le Consulat, d'abord assigné à résidence à Dijon, puis nommé au Conseil général des hôpitaux, retrouvant sa place à l'Institut en 1804, devenant professeur au Collège de France et à la faculté. Comte d'Empire en 1810, entré au Sénat malgré la réticence de Napoléon, Pastoret ne votera pas la déchéance de l'Empereur. La Restauration le comblera d'honneur, fait pair de France en 1814, créé marquis en 1817, membre du Conseil privé en 1826, chancelier de France en 1829.
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(Paris), 9 mai 1812 , 2 pp. bi-feuillet in-4, adresse au verso.
Longue réponse à une recommandation pour faire entrer le protégé de son confrère de l'Université, à l'Hospice des Ménages ; "(…) Le nom de M. Beaugée ne peut qu'ajouter à l'intérêt qu'une recommandation de vous m'inspire naturellement. Mais je ne dois pas vous dissimuler que le succès de la demande est difficile à obtenir. L'Hospice des ménages est un hospice où l'on n'est admis d'ordinaire qu'en payant comme à celui de Montrouge et à la maison de Sainte-Périne. Pour les Ménages, la somme que nos réglemens ont fixée est de mille francs par personne, pour être fixée dans les dortoir, et de 1600 francs pour avoir une chambre à soi (…), et nombre des inscriptions pour entrer étant déjà considérable, et un passedroit étant sans exemple depuis dix ans que nous avons été apellés au conseil général de cette administration (…). Il parlera cependant du pétitionnaire au prochain Conseil d'administration de l'Hospice.Condamné comme Clichyen, Pastoret (1755-1840) était revenu d'exil sous le Consulat, d'abord assigné à résidence à Dijon, puis nommé au Conseil général des hôpitaux, retrouvant sa place à l'Institut en 1804, devenant professeur au Collège de France et à la faculté. Comte d'Empire en 1810, entré au Sénat malgré la réticence de Napoléon, Pastoret ne votera pas la déchéance de l'Empereur. La Restauration le comblera d'honneur, fait Pair de France en 1814, créé marquis en 1817, membre du Conseil privé en 1826, Chancelier de France en 1829.
S.l., 28 février, 1825 , 1 pp. bi feuillet in-8, apostille en coin.
Réponse du futur Chancelier de France à une recommandation :"J'ai bien peu de révélation, Madame, avec M. de La Rochefoucauld, mais je saisirai avec empressement la première occasion qui se présentera, de lui dire tout ce que je pense de vos talens et de vos travaux. Je serai heureux de pouvoir joindre mon faible suffrage à celui que vous doivent et vous accordent tous les amis des lettres (…)."Membre de l'Institut, sénateur d'Empire, Pastoret (1755-1840) accumulera les honneurs au retour des Bourbons ; fait pair de France dès 1814, il devint successivement marquis (1817), élu à l'Académie française (1820), vice-président de la Chambre des Pairs, grand-officier (1821) puis grand-croix de la Légion d'Honneur (1823), ministre d'Etat membre du Conseil privé (1826), Chancelier de France (1829). Refusant l'allégeance aux Orléans, Pastoret fut plus tard nommé tuteur des enfants du duc de Berry.
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