2 books for « paaw petrus »Edit

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‎PAAW, Petrus.‎

Reference : LCS-17639

‎Succenturiatus anatomicus. Continens commentaria in Hippocratem, de capitis Vulneribus. Additae in aliquot Capita libri VIII.C.Celsi Explicationes. [Et :] A. Cornelii Celsi De re Medica liber octavus. Edition originale de ce traité d’anatomie consacré au crâne humain.‎

‎Très séduisant exemplaire de cette rare édition originale, pur et grand de marges, conservé dans son vélin souple de l’époque à recouvrement, bien complet du frontispice dépliant qui manque souvent. Lugduni Batavorum [Leyde], Iodocum a Colster, 1616. 2 parties reliées en 1 volume in-4 de: I/ (12) ff. y compris le titre imprimé en rouge et noir et le portrait de l’auteur au verso, 270 pp., 1 frontispice dépliant et 34 gravures dans le texte; II/ (1) f. de titre, 128 pp., 2 planches dépliantes et 25 gravures dans le texte. Petit trou de vers dans les pp. 9 à 55 du second texte, 2 ex libris manuscrits sur le titre, note manuscrite ancienne dans la marge de la p. 177. Relié en plein vélin souple à recouvrement de l’époque, restes de liens de cuir, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 200 x 140 mm.‎


‎Rare édition originale des commentaires de paaw sur les travaux d’Hippocrate et de Celsus à propos des blessures à la tète. Graesse, Trésor de livres rares, V, p. 99 ; L’humanisme de la Renaissance est marqué par un soudain engouement pour l’anatomie. Les premiers anatomistes eurent à surmonter de grandes difficultés. Les amphithéâtres d’anatomie s’édifièrent lentement, à Padoue en 1490, à Bâle en 1588, à Paris en 1608. La dissection de cadavres humains exposait à de graves sanctions de la part des autorités civiles et religieuses. « Pierre Paaw, habile anatomiste, naquit à Amsterdam en 1564. En 1580, il alla étudier la médecine à Leyde. Au bout de quatre ans, il vint en France, où il demeura assez longtemps à Paris et à Orléans. Il passa ensuite en Danemarck. Il fut à Rostock en 1587, s’y fit recevoir docteur en médecine, et commença à enseigner l’anatomie. Peu après il fit un voyage en Italie pour aller entendre à Padoue les leçons de Fabrizio d’Aquapendente. La mort de son père l’obligea, au bout de trois mois, de rentrer dans sa patrie ; il revint à Leyde, où, pendant vingt-huit ans, il pratiqua l’art de guérir avec beaucoup de succès, et professa avec éclat l’anatomie et la botanique. C’est lui qui fit bâtir l’amphithéâtre public d’anatomie de Leyde. Paaw mourut en 1617. Ses ouvrages contiennent un assez grand nombre d’observations intéressantes. » (Dezeimeris, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, III, p. 659). L’ouvrage contient les commentaires de l’auteur sur les travaux d’Hippocrate et sur ceux de Celsus. Le premier texte est rédigé en grec et en latin. Né en 460 avant Jésus Christ, Hippocrate, considéré comme le plus grand savant de son temps, fonda la médecine. Il reposait sa pratique médicale sur l’observation qu’il effectuait du corps humain. L'ouvrage est richement illustré de 59 gravures sur cuivre dans le texte très finement exécutées représentant l’anatomie du crâne (avec les dents), des trépanations et des instruments chirurgicaux. L’illustration comporte en outre un portait de l'auteur et 2 planches dépliantes qui montrent un squelette humain entier et un crâne. Mais le présent ouvrage est avant tout célèbre pour son frontispice dépliant gravé par Andries Jacobsz Stock d’après Jacob de Gheyn (1565-1629) et qui représente la fameuse scène de la leçon de dissection donnée par Paaw dans l'amphithéâtre de Leyde qu’il avait lui-même fait bâtir. Très séduisant exemplaire de cette rare édition originale, pur et grand de marges, conservé dans son vélin souple de l’époque à recouvrement, bien complet du frontispice dépliant qui manque souvent. Provenance : de la Bibliotheca Celeberrimae Cadomensis Academiae avec ex libris gravé au contreplat de la reliure ; exemplaire du célèbre helléniste Jean-François Boissonade de Fontarabie (1774-1857) avec ex libris manuscrit sur le titre. Seul 1 exemplaire est répertorié sur l’ensemble du marché des ventes françaises et internationales depuis 1975, l’exemplaire relié en vélin avec le dos refait (« rebacked ») vendu par Sotheby’s Londres le 2 avril 1985 pour 1150 £ (lot 396).‎

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‎PAAW, Petrus.‎

Reference : LCS-186407

‎Recherches Philosophiques sur les Américains, ou Mémoires intéressants pour servir à l’Histoire de l’Espèce humaine. L’exemplaire en reliure de l’époque aux armes du Duc de La Rochefoucauld de Roye.‎

‎L'ouvrage a paru pour la première fois en 1768, suscitant une vive polémique. Berlin, 1772. Deux volumes in-12, I/ 12 pp.; 384 pp.; 15 ff. II/ 416 pp.; 16 ff. Plein veau havane marbré, dos à nerfs richement orné, armoiries frappées or en tête, étiquette de bibliothèque en queue, tranches marbrées. Reliure armoriée de l’époque. 163 x 95 mm.‎


‎L'ouvrage a paru pour la première fois en 1768, suscitant une vive polémique. Philosophe-hollandais, Cornélius de Pauw (1739-1799) suscita par ses diverses Recherches philosophiques des controverses importantes. Il soutient dans son ouvrage qui n'est autre qu'un essai d'ethnologie comparée, la thèse de la dégénérescence de toutes les espèces vivantes en Amérique, d'où la polémique avec Dom Pernetty qui croyait à l'existence de véritables géants. À propos de la thèse de Cornélius de Pauw, Carlos Quesada résume bien son ambiguïté et ses contradictions en écrivant que <>. Ayant en grande estime Pauw et son livre, Diderot et d'Alembert l'engagèrent à les seconder dans le Supplément de l'Encyclopédie qu'il enrichit de plusieurs articles. L'ouvrage est aussi fameux pour sa charge contre les écrivains voyageurs. De Pauw était d'avis (partagé avec d'autres scientifiques européens de l'époque) que les indigènes américains étaient inférieurs aux indigènes du nord et de l'ouest de l'Europe, et que cette infériorité était en partie due au climat et à la géographie américains. Quelques citations de ses œuvres : L'Américain [indigène], à proprement parler, n'est ni vertueux ni vicieux. Quel motif a-t-il à être? La timidité de son âme, la faiblesse de son intellect, la nécessité de pourvoir à sa subsistance, les pouvoirs de la superstition, les influences du climat, tout l'éloigne très loin de la possibilité de s'améliorer ; mais il ne s'en aperçoit pas ; son bonheur est de ne pas penser ; rester dans une parfaite inaction ; dormir beaucoup ; ne rien souhaiter, quand sa faim est apaisée ; et ne se préoccuper que des moyens de se procurer de la nourriture lorsque la faim le tourmente. Il ne construirait pas de cabane, ne se laisserait pas forcer par le froid et l'intempérie de l'atmosphère, et ne quitterait jamais cette cabane, ne l'expulserait pas nécessairement. Dans sa compréhension, il n'y a pas de gradation, il reste un enfant jusqu'à la dernière heure de sa vie. De nature paresseuse à l'extrême, il est vengeur par faiblesse et atroce dans sa vengeance... Les Européens qui passent en Amérique dégénèrent, ainsi que les animaux ; une preuve que le climat est défavorable à l'amélioration de l'homme ou de l'animal. Les Créoles, descendants d'Européens et nés en Amérique, quoique formés dans les universités de Mexico, de Lima et du Collège de Santa Fe, n'ont jamais produit un seul livre. Cette dégradation de l'humanité doit être imputée aux qualités viciées de l'air stagnant dans leurs immenses forêts, et corrompu par les vapeurs nocives des eaux stagnantes et des terrains incultes... Son travail a suscité une énorme controverse à son époque et a provoqué des réactions de la part des principaux citoyens américains. Une campagne « anti-dégénérescence » contre les affirmations de de Pauw et de ses collègues impliquait des notables tels que Thomas Jefferson et James Madison. Précieux exemplaire aux armes de La Rochefoucauld. « C'est une grande habilité que de savoir cacher son habileté ». (Maximes, 245). La famille Rochefoucauld était déjà l'une des plus anciennes et des plus illustres de la France, lorsque François VI, duc de la Rochefoucauld, publia au milieu du XVIIè siècle ses célèbres Maximes. Mais c'était à la suite de son mariage avec Jeanne-Charlotte du Plessis-Liancourt que la famille acquit les terres de Liancourt et de La Roche-Guyon, dans l'Angoumois. La bibliothèque a été marquée bien entendu par les goûts littéraires de François VI et de ses amis, dont les plus intimes furent successivement Madame de Chevreuse, duchesse de Longueville, et Madame de La Fayette. Ses successeurs ont augmenté la bibliothèque d'ouvrages sur l'exploration et les voyages, dont ils étaient évidemment fascinés malgré le fait qu'ils étaient obligés de rester près du roi dans les offices de grand veneur ou de grand-maître de la garde-robe. Les ouvrages sur l'histoire de France, la noblesse et ses ordres de chevalerie sont donc nombreux. La descendance masculine s'éteignit à la mort d'Alexandre en 1762. Le titre de La Rochefoucauld fut alors adopté par une branche collatérale, Jean‑Baptiste‑Louis‑Frédéric duc de La Rochefoucauld de Roye, lieutenant-général des galères et duc d'Anville, qui augmenta la bibliothèque de plusieurs ouvrages sur la philosophie et le commerce. Parmi ses intimes furent Lafayette et Benjamin Franklin, et c'était en collaboration avec ce dernier qu'il rédigea pour la première fois une traduction entière de la constitution des Etats-Unis. Dans les états-généraux il fut un des premiers membres de la noblesse qui se réunirent au tiers état. Le 27 juin 1789 il mit à l'ordre du jour la question de la liberté des noirs. En 1792 il fut néanmoins massacré à coups de pierres sous les yeux de sa mère et de sa femme. Son neveu François-Alexandre-Frédéric de LaRochefoucauld-Liancourt, avait déjà fui la France et séjournait en Angleterre chez l'agronome Arthur Young. Ce fut le début d'un exil qui dura sept ans, qu'il évoqua dans le récit de ses voyages en Amérique du nord, publié en français et en anglais en 1799. Il avait visité l'Angleterre pour la première fois en 1769 pour y étudier les améliorations industrielles et agricoles, ce qui l'amena à établir une ferme-modèle à Liancourt. Il fonda aussi une école d'arts et métiers, qui devint plus tard l'École des Enfants de la Patrie. Élu aux états-généraux de 1789, il défendit à la fois la royauté et les libertés publiques. Le 12 juillet, il rendit compte à Louis XVI de l'agitation qui régnait à Paris. « C'est donc une révolte ? » demanda le roi, « Non sire, répondit le duc, c’est une Révolution.» Le 18 juillet il fut investi de la présidence de l’Assemblée nationale, et essaya de persuader au roi de fuir en Normandie. Après son retour en France le duc encouragea les améliorations dans l’agriculture, la médecine (surtout pour ce qui concerne l’inoculation), les prisons et les hôpitaux.‎

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