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Réflexions poétiques.
1927 Traduit du Polonais par l'auteur. Reproductions de sculptures de Chana ORLOFF. Paris, Éditions Sic, Imprimerie Deshayes, 1917, in-4, broché, couverture .
Édition originale illustrée de 12 planches hors-texte, en noir, dont trois bois gravés originaux à pleine page, trois dessins reproduits et six photographies de sculptures. Tirage limité à 316 exemplaires. Un des 300 exemplaires numérotés sur papier bouffant. Envoi daté de Chana ORLOFF sur la page de titre. En 1916, Chana Orloff (1888-1968) épousa -pour une courte durée- le poète Ary Justman avec lequel elle collabora à "Réflexions poétiques" en y insérant des reproductions de sculptures. Guillaume Apollinaire, à réception de cet ouvrage, dira : " ... merci de m'avoir envoyé vos belles réflexions poétiques avec les reproductions de sculptures ravissantes et très importantes... ". Ary Justman décédera des suites de la grippe Espagnole, en 1918, juste après la guerre, laissant Chana Orloff veuve et seule avec leur fils à peine âgé d'un an. Chana Orloff, portraitiste d'origine ukrainienne, proche des artistes de Montparnasse, dont les Russes de la Rotonde, fréquente aussi l'Académie Vassilieff véritable lieu de rencontres de l'avant-garde artistique. Cette sculptrice, de facture cubiste, recevra la nationalité française en 1925 et la Légion d'Honneur. Sociétaire du Salon d'Automne, elle exposa dans de nombreux musées Paris, Amsterdam, Oslo, Genève, New-York, Chicago, San Francisco, Tel Aviv ... Très légères usures à la couverture, en bordure et aux coins, pages légèrement jaunies, brochage fragile. Nous joignons un catalogue in-16, de la galerie Le Portique (vendredi 12 février au samedi 28 février 1925), réunissant les artistes Chana Orloff et Mariano Andreü. Ce catalogue présente, un dessin reproduit en noir, de Mariano Andreü et liste ses 52 dessins exposés à la galerie. In-fine une reproduction photographique, en noir, d'une sculpture de Chana Orloff ainsi que le listage des sept sculptures qu'elle y présenta. Infimes plis au catalogue et trace de rouille autour de l'agrafe.
Portrait de l'artiste.
Paris, E. – F. d’Alignan, 1919) Gravure sur bois imprimée en noir sur vélin blanc, signée et légendée en marge (55/37 cm). Premier autoportrait de Chana Orloff, réalisé peu après la disparition de son mari, le poète Ary Justman, emporté par la grippe espagnole en 1919.
Endeuillée, l’artiste se représentait sous un voile noir. L’œuvre avait été placée en clôture de l’album Bois gravés (tiré à 100 ex.), et devait compléter une galerie de dix portraits, dont celui de son fils (encore bébé) et de neuf amies, qui lui avaient toutes apporté leur soutien pendant cette période. Encouragée par le graveur Jean-Émile Laboureur, Chana Orloff avait également reçu le soutien de Gustave Kahn dans la revue les Feuillets d’art (Publications Lucien Vogel, juillet 1922). ttt
RIVIERE (Anne). CHAPPEY (Frédéric). CLAUDEL (Camille). HORN (Rebecca). ORLOFF (Chana). RICHIER (Germaine). BOURGEOIS (Louise). FRIEDMANN (Gloria). NIKI DE SAINT-PHALLE. BERTAUX (Hélène). POUPELET (Jane). BONHEUR (Rosa). KUSAMA (Yayoi). PAN (Marta). LALANE (Claude).
Reference : 45678
Sculpture'Elles. Les sculpteurs femmes du XVIIIème siècle à nos jours.
Catalogue de l'exposition présentée au musée des Années Trente de Boulogne-Billancourt du 12 mai au 2 octobre 2011. Un fort volume 22,8x31cm cartonné sous couverture illustrée en couleurs, 272 pages abondamment illustrées en noir et en couleurs dans et hors texte. Mors inférieur du premier plat accidenté sur 2cm sinon bel exemplaire.
