Précieux exemplaire relié en vélin ivoire vers 1660. Paris, Iamet Metayer 1600. Imprimeur ordinaire du Roi Henri IV. In-folio de (8) ff. dont 1 frontispice gravé, 1004 pp. et (10) ff. Plein vélin ivoire, dos à nerfs orné de fers proches de l’Atelier Pierre Rocolet-Antoine Padeloup, vers 1638-1662 selon Raphaël Esmérian. Exemplaire relié vers 1660.
Edition originale rare de «l’extrêmement remarquable Théâtre d’agriculture d’Olivier de Serres». (Pierre Larousse), le premier traité moderne d’agriculture mettant à l’honneur la langue française. Tchemerzine, V, p. 817; Pritzel 8630; Mortimer French Books, 494; Thiebaud 840; Schwerdt II-156/157; Kress 236; En français dans le texte 79. «La prose de Serres, dans le sillage de Montaigne et de Saint François de Sales, est claire et belle. Le titre du Théâtre d’Agriculture, composé de deux groupes de mots usuels unis de façon heureuse et inattendue, dénote une haute maîtrise de la langue. Plus de vingt éditions successives en attestent le succès.» (En Français dans le texte, B.n.F.). Gentilhomme protestant d'Ardèche, Olivier de Serres, dans sa jeunesse, milite dans les rangs des réformés et on le trouve encore, en 1573, au siège de Villeneuve-de-Berg, qui fut suivi d'affreux massacres. Il reprend ensuite, pour un quart de siècle environ, la culture de son domaine du Pradel, pratiquant méthodiquement l'assolement. Son intérêt s'étend à l'irrigation, à l'élevage, aux forêts, à la vigne. Le jardin médicinal ou bouquetier le requiert particulièrement. Il connaît le maïs et la betterave et, près de deux siècles avant Parmentier, la pomme de terre qu'il compare à la truffe et nomme cartoufle. Il s'intéresse à l'utilisation et à la conservation des produits de la terre et découvre d'ingénieuses recettes. Il étudie les ruches et les vers à soie et acquiert une grande maîtrise en matière de sériciculture. En 1599, il publie un petit volume de cent pages, aussitôt traduit en Angleterre et en Allemagne, sur la Cueillette de la soye par la nourriture des vers qui la font. Henri IV lui écrit et lui demande son aide pour l'une des grandes entreprises économiques du règne consistant à planter d'immenses quantités de mûriers. À soixante ans, l'agronome devient le conseiller royal. Il réunit dans son Théâtre d'Agriculture les fruits de son expérience et y prodigue un vaste enseignement inconnu jusqu'alors. Il s'agit là du premier grand traité français d'agronomie. Le livre est orné d'un titre frontispice gravé par Mallery et de figures sur bois dans le texte ; en tête de chacun des huit chapitres, un bandeau, également gravé sur bois, montre des scènes de la vie champêtre. ». (En Français dans le texte. B.n.F.) Son «Théâtre d'agriculture et Ménage des champs», où il consigne avec une simplicité savoureuse les résultats de 40 ans de recherches et de pratique, lui apporta une gloire qui ne s’éclipsera qu’à la fin du XVIIe siècle, devant la vogue, alors, de «La Maison rustique» de Ch. Estienne et Liébault. «Il est divisé en 8 « lieux » chacun illustré d'un bandeau gravé sur bois en rapport avec le titre : (1) connaissance et choix des terres, (2) labourage des terres à blé (pain et légumes), (3) culture de la vigne, (4) bétail à quatre pattes et pâturages, (5) poulailler, colombier, garenne, étang, rucher et ver à soie, (6) potager, verger, herbes condimentaires (dont safran), médicinales et tinctoriales (guède, garance), (7) eaux et bois dont coupes et entretiens, (8) usages des aliments dont recettes de divers pains, boissons (hypocras, malvoisie, hydromel, confitures, conserves de fruits ou viandes, sirops, choucroute, truffes, etc.), façon d'accommoder les maisons et les habits à la campagne, médecine des hommes et des bêtes et « de l'honneste comportement [à tenir] en la solitude de la campagne.» Mais pas un instant Olivier de Serres ne cessa de veiller sur sa propriété du Pradel, tout en employant ses dernières années à propager dans la région la culture de la soie. Il vint à un moment décisif de l'économie française, alors que la vie rurale reprenait son essor, que les pillages et les dévastations, suites de la guerre, permettaient un renouvellement des instruments et des méthodes de culture restés inchangés depuis le moyen âge. L’action d’Olivier de Serres, d’abord isolée, devint un symbole du relèvement économique qu’Henri IV s’efforça de susciter. « Il n'est pas besoin d'être un technicien de l'agronomie ni un historien pour trouver plaisir à lire Olivier de Serres : son livre, comme son action, marque bien le moment où la France retourne au calme, où elle retrouve un bon sens alerte, malicieux, la joie profonde d'être naturelle.» Dans son activité de propriétaire rural, Olivier de Serres ne perdait pas de vue l'intérêt national. Il désirait prêcher d'exemple et convaincre les gentilshommes de s'occuper eux-mêmes de leurs terres ; il lut les anciens traités d'agronomie, les trouva insuffisants et vieillis ; aussi, pendant 30 ans, consacra‑t-il ses loisirs à la composition d'un traité qui put rendre service de son temps. L’ouvrage est dédié à Henri IV, qui comprit aussitôt à quel point ce livre pouvait être un appui pour l’œuvre de pacification des esprits et de redressement économique qu’il entreprenait, aussi le roi ne lui ménagea-t-il pas ses éloges. L'utilité de cet ouvrage, la protection royale, son caractère d'actualité lui valurent un immense et durable succès, dont témoignent les nombreuses éditions qui en furent faites dans la première moitié du XVIIe siècle. Souvent l'expression est ingénieuse et raffinée ; il appelle le jardinier « l'orfèvre de la terre, parce qu'il surpasse d'autant plus le simple laboureur que l'orfèvre le commun forgeron ». Il y a parfois dans ce langage, qui n'a rien d'affecté, quelque chose de Montaigne et quelque chose de Saint François de Sales. Pendant plusieurs mois, Henri IV s’en faisait lire des passages, après chaque dîner, une demi-heure durant, et il y eut avant 1675, une vingtaine d'éditions. On l'a réimprimé en 1804. L’ouvrage est illustré d’un titre frontispice gravé par Mallery, de 16 figures sur bois de parterres dans le texte et de 8 bandeaux gravés sur bois en tête de chaque chapitre représentant des scènes de la vie champêtre. Les auteurs contemporains gardent le silence sur Olivier de Serres, excepté le président de Thou. «Deux frères, du nom de Serres dit cet historien, ont rendu ce nom très illustre dans le XVIe siècle: le premier était Jean de Serres, qui s'est fait une grande réputation dans les belles-lettres. L'autre était Olivier, qui a fait un écrit sur la cueillette des vers à soie, pour seconder le désir que le roi Henri IV « avait de propager en France les vers a soie et les mûriers.» Olivier de Serres s’exprime ainsi dans la préface de son Théâtre: « Mon inclination et l'estat de mes affaires m'ont retenu aux champs en ma maison, et faict passer une bonne partie de mes meilleurs ans durant les guerres civiles de ce royaume, cultivant ma terre par mes serviteurs, comme le temps l'a peu supporter. En quoi Dieu m'a tellement béni par sa sainte grâce, que m'ayant conservé parmi tant de calamités, dont j'ai senti ma bonne part, je me suis tellement comporté parmi les diverses humeurs de ma patrie, que ma maison ayant été plus logis de paix que de guerre, quand les occasions s'en sont présentées, j'ai rapporté le témoignage de mes voisins, qu'en me conservant avec eux, je me suis principalement adonné chez moi à faire mon mesnage. Parmentier, si zélé pour la propagation des produits de l'agriculture, profita de la publication d'un Mémoire sur les avantages que le Languedoc pouvait retirer de ses grains (1786) pour retracer le mérite d'Olivier, en faisant observer que plusieurs modernes l'avaient mis à contribution. Broussonnet saisissait toutes les occasions de rappeler au souvenir de la postérité le nom de De Serres. De plus, il fit le fonds d'un prix à l'académie de Montpellier pour le meilleur éloge de cet auteur ; et ce prix fut décerné en 1790, à un discours dans lequel Dorthès fit un bon extrait du Théâtre d’Agriculture. Faujas de St-Fond, toujours zélé pour les entreprises honorables, avait rassemblé des matériaux pour rendre à la mémoire d'Olivier le même service qu'il avait rendu à Bernard Palissy, en faisant une nouvelle édition de ses œuvres. Enfin les étrangers eux-mêmes concoururent à cette sorte de réparation, entre autres Arthur Young, qui comptait au nombre des circonstances les plus heureuses de son voyage agronomique en France d'avoir pu respirer l'air du Pradel, antique manoir d'Olivier. « Je contemplai, dit-il, la résidence du père de l'agriculture française (qui était sans doute un des premiers écrivains sur ce sujet qui eût encore paru dans le monde) avec cette espèce de vénération qui ne peut être sentie que par ceux qui se sont fortement adonnés à quelque recherche favorite, et qui se trouvent satisfaits de la manière la plus délicieuse. » Le voyageur anglais ne s'en est pas tenu à ces simples expressions : dès qu'il connut le projet d'élever, par souscription, un monument à la mémoire d'Olivier, sur la place de Villeneuve de Berg, il s'empressa de s'inscrire sur la liste. Ce n'est qu'en 1804 que ce monument a été exécuté, par les soins de Caffarelli, alors préfet de l'Ardèche. La société d'agriculture a fait aussi frapper une médaille à l'effigié de De Serres. Edition originale rare en reliure ancienne. Le 8 novembre 2006 la Librairie Sourget cataloguait et vendait 50000 € un exemplaire en reliure restaurée du XVIIIe siècle (Cat XXXIII n° 51). Le présent exemplaire nettoyé anciennement avec délicatesse, revêtu de son élégante reliure du XVIIe siècle, est en condition bibliophilique plus désirable. Le 21 mai 2003, il y a 21 ans, la même Librairie Sourget cataloguait et vendait 350000 € l’exemplaire relié en vélin de l’époque aux armes du roi Henri IV.
Première édition complète du premier grand traité français d’agronomie dédiée au roi Henri IV. Exemplaire relié en vélin doré du XVIIe siècle, au frontispice enluminé. Paris, Abr. Saugrain, 1603.In-4 de (16) pp. dont le frontispice gravé, 907 pp., (1) p.bl., (26), (2) pp.bl. Vélin doré à recouvrement, plats ornés d’un double encadrement de filets et motifs géométriques sur les plats avec fleurs-de-lys et fleurons aux angles, dos à nerfs, tranches dorées, feuillets blancs réglés reliés en tête et en fin de volume. Quelques restaurations au vélin. Reliure ancienne du milieu du XVIIe siècle. 246 x 178 mm.
Édition originale définitive du premier grand traité français d’agronomie. Tchemerzine, V, 817. « C’est la première complète, elle est augmentée de nombreuses additions dans divers livres. Cette seconde édition, qui est également fort belle, est au moins aussi rare que celle de 1600. » (Thiebaud, 840). « Édition fort rare ». « Ce livre célèbre fut maintes fois réimprimé pendant le XVIIe siècle, et copieusement pillé et démarqué au coure du XVIIIe, par Liger et autres. Le chapitre vii du lieu huictième traite « De la Chasse et autres honnestes exercices du Gentilhomme ». La première édition est la plus belle de toutes et la seule de format in-folio. Elle présente, toutefois, l’inconvénient de ne pas être aussi complète que les suivantes, Olivier de Serres ayant apporté de nombreuses augmentations à son œuvre dans l'édition de 1603 » (Thiébaud). « Il s’agit là du premier grand traité français d’agronomie. La prose de Serres, dans le sillage de Montaigne et de Saint François de Sales, est claire et belle. Le titre du Théâtre d’Agriculture, composé de deux groupes de mots usuels unis de façon heureuse et inattendue, dénote une haute maîtrise de la langue. Plus de vingt éditions successives en attestent le succès. » En français dans le texte, n° 79. Olivier de Serres, seigneur du Pradel (1539-1619) est un gentilhomme paysan, attaché à sa terre. Il peut s’y installer paisiblement à partir de 1573 et multiplie dès lors ses efforts pour en faire une exploitation modèle, pratiquant la culture du maïs et du mûrier, amenant l’eau par des canaux d’irrigation, implantant la pomme de terre dans le sol du Vivarais, utilisant même des prairies artificielles. Il fut appelé à Paris par Henri IV. Pour encourager l’industrie de la soie, il publia en 1599, sur la demande du roi, un traité de La Cueillette de la soie. C’était un traité de l’éducation des vers à soie, propice à favoriser le désir que témoignait le roi de propager cette branche de prospérité, de manière à fournir non-seulement aux besoins de son peuple, mais à l’exportation. Il était déjà devenu un chapitre de son ouvrage en 1600 ; mais cette addition ne put paraître que dans la seconde édition de 1603, qui fut précédée d’un morceau détaché, sous ce titre : la Seconde richesse du meurier blanc, qui se trouve en son escorce, pour en faire des toiles de toutes sortes, non moins utile que la soie provenant de la feuille d’icelui. Un an plus tard, en 1600, son Théâtre d’agriculture et ménage des champs, où il consigne avec une simplicité savoureuse les résultats de 40 ans de recherche et de pratiques, lui apporta une gloire qui ne s’éclipsera qu’à la fin du XVIIe siècle, devant la vogue, alors, de La Maison rustique de Ch. Estienne et Liébault. Il vint à un moment décisif de l’économie française, alors que la vie rurale reprenait son essor, que les pillages et les dévastations, suites de la guerre, permettaient un renouvellement des instruments et des méthodes de culture restés inchangés depuis le moyen-âge. L’action d’Olivier de Serres, d’abord isolée, devint un symbole du relèvement économique qu’Henri IV s’efforça de susciter. « Il n’est pas besoin d’être un technicien de l’agronomie ni un historien pour trouver plaisir à lire Olivier de Serres : son livre, comme son action, marque bien le moment où la France retourne au calme, où elle retrouve un bon sens alerte, malicieux, la joie profonde d’être naturelle. » L’ouvrage est dédié à Henri IV, qui comprit aussitôt à quel point ce livre pouvait être un appui pour l’œuvre de pacification des esprits et de redressement économique qu’il entreprenait, aussi le roi ne lui ménage-t-il pas ses éloges. Souvent l’expression est ingénieuse et raffinée ; il appelle le jardinier « l’orfèvre de la terre ». Pendant plusieurs mois, Henri IV s’en faisait lire des passages, après chaque diner, une demi-heure durant, et il y eut, avant 1675, une vingtaine d’éditions. Olivier de Serres rendit un service éminent à son pays, en renfermant dans son Théâtre d’agriculture, tout ce qu’une longue pratique et une vaste érudition avaient pu lui apprendre sur le premier des arts Le Théâtre d’agriculture et mesnage des champs d’Olivier de Serres, imprimé à Paris en 1600 par Jamet Mestayer, est sans contredit la plus belle édition de celles qui ont été publiées du vivant d’Olivier ; mais c’est la plus incomplète, à cause des augmentations nombreuses qu’il a faites à la seconde édition, « revue et augmentée par l’auteur. Ici est représenté tout ce qui est nécessaire pour bien dresser, gouverner, enrichir embellir sa maison rustique. » Paris, chez Saugrain, 1603, in-4, de 907 pages de texte et 21 feuillets pour les pièces préliminaires et la table. Il est dit, à la fin, que la première impression a été achevée le dernier jour de juillet ; et dans l’in-folio, il y a le 1er juillet. Il s’y trouve donc beaucoup d’augmentations, entre autres la seconde cueillette de la soie, qui fait le quinzième chapitre du cinquième livre. » L’ouvrage est illustré d’un beau titre-frontispice gravé sur cuivre par Mallery, ici enluminé, avec portrait d’Henri IV, et de 15 figures sur bois de parterres dans le texte ; entre les pp. 554-555, planche hors texte dépliante représentant le « Corps du iardin medecinal carré. » Bel et précieux exemplaire relié en vélin doré du XVIIe siècle, avec le frontispice enluminé. Provenance : « Constant dans l’inconstance...- C. Blyenburch 1656 » (ex-libris manuscrit sur une des gardes) ; « Fuit Jan Rietmaier anno 1675 in Febriwari... » (ex-libris manuscrit face au titre) ; « J. F Schmidt m.dcc.lv [1755] » (ex-libris en marge du titre) ; ex-libris G. I. H. Mingardi V. D. M. » (ex-libris imprimé et collé au verso du titre).
Genève, Pierre et Jacques Chouet, 1639. 1 fort volume in-4 de (32)-878 pp., (1) f. blanc, (16) pp., 1 planche dépliante, figures sur bois dans le texte, vélin blanc de l'époque.
Édition genevoise de ce fameux traité d’agronomie. La première édition date de 1600, et son succès fut si grand qu'il connut 19 éditions jusqu'en 1675. Le Livre VI, consacré aux jardins, est illustré de gravures sur bois dans le texte représentant des plans de jardins, et une belle planche dépliante représentant un jardin médicinal.Olivier de Serres est considéré comme le père de l'agronomie française, et fera de nombreuses expérimentations sur son domaine du Pradel, situé à Mirabel (Ardèche). Ce domaine avait appartenu à Jean Pastel dit Pradel ; il est constitué de 150 hectares de bonne terre d'un seul tenant, entre les ruisseaux du Gazel et de la Claduègne. Le domaine a souffert des guerres de religion et fut entièrement rasé le 7 mai 1628 par le chef catholique Montréal. La bibliothèque fut incendiée et toutes les notes d'Olivier de Serres disparurent.« Agronome et non gastronome, Olivier de Serres ne s'intéresse pas à l'apprêt culinaire lui-même, mais aux modes de conservation des aliments que tous les livres précédents de son Théâtre ont enseigné à mieux produire : techniques de salaison des différentes viandes d'une part, de l'autre procédés de mise en conserve des fruits (au sel, au vinaigre, au moût, au vin cuit, au sucre, au miel). Le second chapitre du livre VIII constitue ainsi un véritable traité de confiture, qui prolonge directement le livre VI, intitulé « Des jardinages » (Livres en bouche).Très bel exemplaire ; quelques rousseurs.J.B. Huzard, Notice bibliographique des différentes éditions du Théâtre d'agriculture d'Olivier de Serres, n°14 ; Thiébaud, p. 842 ; Vicaire, p. 789 ; Livres en bouche, 88 (pour l'édition originale) ; Pritzel, 8630.
En Angolesme, par l'Aucteur [Olivier de Minières], 1589. Petit in-8 (164 x 105 mm) de 15 pp., caractères italiques, veau fauve glacé, dos lisse orné de fleurons, titre doré en long, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (Koehler).
Édition originale. Satire en vers composée et imprimée par Olivier de Minières de l’illustre favori de Henri III, Jean-Louis de Nogaret de La Valette duc d'Épernon (1554-1642) qui, contraint de quitter la cour et de renoncer aux gouvernements de Provence, de Normandie, d'Aunis et de Saintonge, arriva comme gouverneur de l’Angoumois le 27 juillet 1588 à Angoulême, alors qu’il était accusé de vouloir pactiser avec les Protestants et interdit d’entrée dans la municipalité ligueuse.O Dieu, que t’ay-je faict, moy paouvre miserable / Quand aujourd’hui n’a lieu en le terte habitable (incipit).Fils de l'imprimeur-libraire d'Angoulême Jean de Minières, Olivier de Minières fut attesté imprimeur de la ville dès 1567, mais ne publia pas sous son propre nom avant août 1581 alors qu’il était associé à son père. Il est l’auteur de "Les Regretz, complaintes et confusions de Jean Vallette dit de Nogaret sur son despartement de la court”, pièce en vers publiée chez lui en 1589 ; il était toujours en activité en 1602 (BnF). « C’est l’année 1491 que, d’accord avec tous les bibliographes, nous faisons remonter l’imprimerie à Angoulême. Au XVIe siècle les Minières doivent être cités parmi les principaux imprimeurs d’Angoulême ; Jean de Minières est le chef de cette famille, et son fils Olivier à la fin du siècle, doit être remarqué entre tous » (Deschamps, 457).Le dernier feuillet contient au recto un huitain contre « D'O, Grillon et Biron, Espernon, La Valette ». Une édition de la même pièce mais intitulée différemment La Grande Diablerie de Jean Vallette parut la même année (1589) ornée un portrait avec une devise finale ; Les Regretz ne doivent contenir ni le portrait ni la devise.Bel exemplaire dans une reliure signée Koehler.Brunet, IV, 1189 ; Rothschild, III, 2222.
Auto-édition. Réalisé et imprimé en sérigraphie par Olivier Allemane. 1990. Dim: 20,7 x 14,7 cm, deux agrafes. 24 pages.
Très bel ouvrage entièrement sérigraphié par Olivier Allemane. Ont participé, Olivier Allemane, Catherine Dard "Croc", Jissé, Lolo Thomas et Bruno Richard.
Paris, Jehan Petit, 1521. Petit in-8 gothique à deux colonnes (106 x 165 mm) de CXVI-(5) ff. (sign. a-o8, p4, q5), demi-basane marbrée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure du XVIIIe siècle).
Édition posthume imprimée sur deux colonnes en caractères gothiques des 44 sermons pour l'Avent d'Olivier Maillard (1430-1502), frère mineur de l'Observance, l'un des plus grands prédicateurs franciscains de la fin du XVe siècle.Marque typographique (48 x 64 mm) de l'imprimeur parisien Jean Petit sur le titre. Le dernier feuillet blanc n'a pas été conservé.Notes manuscrites à l'encre sur le titre, les feuillets 81, 89, 102, 104 et le dernier feuillet de table. 2 petits trous de ver sur le feuillet de titre, infime galerie de ver marginale sur les 32 premiers feuillets, déchirure au bas des feuillets 91 et 92 avec perte de quelques lettres.Provenance : Alexandre Le Mareschal (1802-1875) magistrat, conseiller d'arrondissement, maire de Warluis dans l'Oise (ex-libris armorié).Brunet, III, 1316 ; Moreau, II, 1168 ; Renouard, Imprimeurs, III, n°174 ; La Borderie, Bibliographie Maillardine in Oeuvres françaises d'Olivier Maillard Nantes 1877 (éditions Jehan Petit), p. 138.
[Paris], François Regnault, [1509]. Petit in-8 gothique à deux colonnes (98 x 130 mm) de CXII ff. (sign. a-o8), maroquin rouge, dos lisse orné, pièces de titre dont une en pied en maroquin noir, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
Nouvelle édition posthume imprimée sur deux colonnes en caractères gothiques des sermons pour les fêtes des saints d'Olivier Maillard (1430-1502), l'un des plus grands prédicateurs franciscains de la fin du XVe siècle, confesseur de Charles VIII dont les sermons en latin portaient sur l’Avent, le Carême, les Dimanches et fêtes etc. Les Sermones de sanctis (pour les fêtes des saints) furent publiés une première fois en 1504. Colophon: Impressorum sumptibus honesti viri Francisci Regnault. Bibliopole almeuni versitatis parisiensis. Anno domini Millesimo quingentesimo ix die vero xvi Martii (16 mars 1509). Grande marque typographique (58 x 86 mm) de François Regnault sur la page de titre imprimée en rouge et noir. L'ultime feuillet CXII qui contient au recto la table et le colophon, blanc au verso, est doublé ; l'impression de quelques feuillets est très pâle, quelques rousseurs, petite taches brunes sur le plat inférieur.Exemplaire joliment relié au XVIIIe siècle. Brunet, III, 1316 ; Moreau, Inventaire, I, 134 ; inconnu à La Borderie, Bibliographie Maillardine in Oeuvres françaises d'Olivier Maillard Nantes 1877 (éditions Jehan Petit).
Daniel [-Olivier] Bonneau (1629-?), conseiller et médecin ordinaire du roi, maintenu dans sa noblesse en 1667 (noblesse du Poitou).
Reference : 013755
Daniel [-Olivier] Bonneau (1629-?), conseiller et médecin ordinaire du roi, maintenu dans sa noblesse en 1667 (noblesse du Poitou). P.S., 18 novembre 1675 (?), 1p in-8. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages, contresignée par un notaire. [279-2]
Olivier de Pompery (1865-ap.1900), membre du conseil héraldique de France.
Reference : 013004
Olivier de Pompery (1865-ap.1900), membre du conseil héraldique de France. L.A.S., Paris, 22 février 1896, 2p in-8. A la femme du chimiste et agronome Georges Ville (1824-1897) qui vient de perdre son époux, le jour-même. Jolie lette de condoléance dans laquelle on apprend que Ville fut le protecteur de Pompery pour son admission à la compagnie du gaz. [92-3]
Nicolas-Théodore Olivier (1794-1854), chanoine de Notre-Dame de Paris, évêque d'Evreux.
Reference : 013133
Nicolas-Théodore Olivier (1794-1854), chanoine de Notre-Dame de Paris, évêque d'Evreux. L.A.S., 1er novembre [après 1841], 1p in-8. Il demande l'hospitalité à un baron après des visites à Bacqueville, Houville et Charval, communes probablement voisines de la demeure du baron. [300-2]
Nicolas-Théodore Olivier (1794-1854), chanoine de Notre-Dame de Paris, évêque d'Evreux.
Reference : 013134
Nicolas-Théodore Olivier (1794-1854), chanoine de Notre-Dame de Paris, évêque d'Evreux. L.A.S. de prêtres du diocèse d'Evreux avec recommandation A.S. de l'évêque, 23 mars 1843, 2p in-folio. Demande à la reine Marie-Amélie, possédant des terres dans la paroisse, d'une subvention pour les travaux dans l'église de Bacqueville, travaux trop importants pour les pauvres habitants de la paroisse. [300-2]
Nicolas-Théodore Olivier (1794-1854), chanoine de Notre-Dame de Paris, évêque d'Evreux.
Reference : 013135
Nicolas-Théodore Olivier (1794-1854), chanoine de Notre-Dame de Paris, évêque d'Evreux. L.A.S., 27 mars [après 1841], 1p in-8. A Amand-Aimé d'Erard d'Hellenvilliers (1808-1876). Lettre de condoléances et de remerciements. [300-2]
Nicolas-Théodore Olivier (1794-1854), chanoine de Notre-Dame de Paris, évêque d'Evreux.
Reference : 013136
Nicolas-Théodore Olivier (1794-1854), chanoine de Notre-Dame de Paris, évêque d'Evreux. L.A.S., 26 novembre, 1p in-8. Il annonce une somme de 8000 francs pour un ouvroir à son correspondant qu'il charge de prévenir les religieuses. [300-2]
Nicolas-Théodore Olivier (1794-1854), chanoine de Notre-Dame de Paris, évêque d'Evreux.
Reference : 013137
Nicolas-Théodore Olivier (1794-1854), chanoine de Notre-Dame de Paris, évêque d'Evreux. L.A.S., 7 mai, 2p in-4. Longue lettre de remerciements à une personne lui ayant envoyé une belle lettre. Il exprime sa volonté de n'exercer que son ministère. Belle lettre. [300-2]
Impression en sérigraphie. 1989. Dim: 42 x 29,5 cm. Signée dans le dessin.
Affiche réalisée par PATALO alias Olivier Allemane. Concerts du 4 mai 1989 au GIBUS.
Charles Olivier René Bibard dit Charles-René (1863-1940), pianiste, compositeur, 2e second prix de Rome en 1883 et 1er second prix de Rome en 1884.
Reference : 008420
Charles Olivier René Bibard dit Charles-René (1863-1940), pianiste, compositeur, 2e second prix de Rome en 1883 et 1er second prix de Rome en 1884. L.A.S., 15 février 1899, 1p in-12. Carte postale à Cécile Guinand, épouse du poète Edouard Guinand. Il confirme à Mme Guinand un rendez-vous pour le samedi 18 à la mairie du 9e arrondissement rue Drouot, probablement pour son mariage. Notons que Guinand est l'auteur du texte de L'Enfant prodigue, l'ouvre qui permit à Charles-René d'obtenir son prix en 1884. Document plié plusieurs fois dans la longueur anciennement. [279]
Olivier de Gourcuff (1853-1938), bibliophile, écrivain, poète, secrétaire de la Société des Bibliophiles Bretons.
Reference : 008134
Olivier de Gourcuff (1853-1938), bibliophile, écrivain, poète, secrétaire de la Société des Bibliophiles Bretons. L.A.S., Nantes, 25 mai 1883, 1p in-12. Carte postale à Durel. Il lui reproche de ne pas avoir répondu à son dernier courrier pour commander un livre et commande deux autres livres de son dernier catalogue. [261]
Olivier de Gourcuff (1853-1938), bibliophile, écrivain, poète, secrétaire de la Société des Bibliophiles Bretons.
Reference : 008135
Olivier de Gourcuff (1853-1938), bibliophile, écrivain, poète, secrétaire de la Société des Bibliophiles Bretons. L.A.S., Nantes, 10 septembre 1885, 1p in-12. Carte postale à Durel. Il lui commande un ouvrage et lui signale ne plus recevoir ses catalogues. [261]
Olivier Costa de Beauregard (1872-1958), archéologue, numismate, ingénieur agronome.
Reference : 007974
Olivier Costa de Beauregard (1872-1958), archéologue, numismate, ingénieur agronome. L.A.S., 4 avril 1924, 2p in-8. Il exprime à son correspondant sa satisfaction pour le catalogue de porcelaines du comte H Costa de Beauregard. [180b]
Olivier Gouin, rédacteur en chef de l'Armée Territoriale. C.A., sd, 3 lignes. « Félicitation bien sincères et bien cordiales, quoique tardives.. mais j'arrive de la campagne ». Probablement pour la Légion d'Honneur de Scholl. [125]
Stéphane Halgan - Olivier de Gourcuff - Stéphane Halgan, le Comte de Saint-Jean - Olivier Pierre Charles comte de Gourcuff - René Pocard du Cosquer de Kerviler
Reference : 46549
(1884)
1884 Nantes, Société des bibliophiles bretons et de l'histoire de Bretagne, 1884 - Reliure 12 basane cerise - Dos à nerfs - Grand In-4, grandes marges, sur Vergé - EDITION ORIGINALE numérotée, tirage à 350 exemplaires, celui-ci N° 137 au nom de René de Saint-Pern - Couverture conservée (petite tache) - Frontispice , portrait de René Le Pays - Bandeau, Lettrines et Culs-de-lampe - XVI-283 pages + Table - Bel exemplaire
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La délirante | Paris 1975 | 15.50 x 24 cm | en feuilles
Edition originale, un des quelques exemplaires d'artiste sur Ingres d'Arches, seuls grands papiers avec 75 exemplaires numérotés sur Ingres d'Arches. Dos très légèrement insolé sans gravité. Ouvrage illustré de deux lithographies originales d'Olivier O. Olivier. Notre exemplaire, à l'instar des 15 premiers exemplaires sur Ingres d'Arches, comporte une suite des deux lithographies, non numérotées mais justifiées par Olivier O. Olivier et qu'il a signées. Envoi autographe signé d'Olivier O. Olivier à Nanie et Jörg (Ortner). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Editions Assouline, 2004. In folio en feuilles sous couverture rempliée, chemise cartonnée avec rubans et étui également illustré, 60 clichés hors-texte, IV feuillets de texte. Superbe album de photographies noir / blanc s’étalant de 1891 à 1999. Une ode aux corps et aux gestes d’athlètes