Presses de la Cité, 1964, in-8°, 251 pp, 12 pl. de photos hors texte, cartes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
La destruction du Scharnhorst le 26 décembre 1943. — Par crainte de voir les Alliés débarquer en Norvège, Hitler concentra au nord de ce pays ses navires de surface. Mais, bientôt il ne resta plus que le cuirassé Tirpitz et le croiseur de bataille Scharnhorst. Des sous-marins nains britanniques mirent le premier hors de combat ; cependant, la seule présence du second constituait une grave menace pour les importants convois que l’Angleterre faisait passer en Russie. Pour y parer, des forces relativement puissantes durent être maintenues dans le nord par les Britanniques. Le 25 décembre 1943, le Scharnhorst prit la mer pour attaquer un de ces convois qu’il croyait faiblement défendu. Une série de coïncidences favorables aux Britanniques et des fautes commises par l’amiral allemand permirent au cuirassé-amiral de la Home Fleet, le Duke of York, de le rejoindre et de l’écraser sous son feu. Le croiseur de bataille allemand était si résistant qu’il fallut onze torpilles et un nombre considérable d’obus pour le couler. Sa disparition transforma radicalement la situation stratégique dans les eaux nordiques. Ce récit, loin d’être purement technique, est extrêmement vivant, l’auteur ayant pris contact avec la plupart des acteurs du drame. Il est, de plus, fort intéressant, car il se rapporte à ce qui restera probablement le dernier des engagements classiques entre navires de surface.