Yuzankaku, Tokyo, 1967. Deux volumes reliés (15,5 x 22 cm) de 565 et 492 pages. Reliures pleine toile d'éditeur sous étui. Exemplaires en très bon état abondamment illustrés. Textes en japonais.
Sur une arme japonaise, et notamment les katana, la garde s'appelle tsuba. Son rôle est de protéger la main et de l'empêcher de glisser de la poignée (tsuka) sur le tranchant de la lame, d'en assurer l'équilibre par contrepoids, et enfin de parfaire les techniques de défense d'un tant . À partir de l'époque d'Edo (1600-1868), on commença à forger des tsuba à l'esthétique bien plus travaillée. Il devient objet décoratif montrant le niveau social de son possesseur. Au XVIIe siècle se développe une nouvelle technique de forge destinée à la fabrication des tsuba : le mokume-gane. Parmi les facteurs de tsuba les plus célèbres, il faut citer l'école de Got , fondée par Got Y j (1453-1512) dont les tsuba étaient utilisés essentiellement pour les sabres de cérémonies. A Bruxelles, Emile Tassel et Horta étaient de grands collectionneurs de tsuba.