Le plus précieux exemplaire passé sur le marché depuis un demi-siècle riche de 75 estampes de Larmessin et 682 planches (au total) de personnages, costumes et métiers du règne de Louis XIV. [Paris], s.n., circa 1700. [Les costumes grotesques et les métiers (= Habits des métiers et professions)]. Dans [recueil de modes du règne de louis xiv]. Paris, 1680-1696. 2 volumes in-folio rassemblant 682 planches gravées à l'eau-forte et au burin, dont 7 coloriées et rehaussées d'argent. Trois estampes restaurées. Plein veau brun moucheté, dos à nerfs ornés, titré doré, armes au centre des plats, coupes décorées. Reliures armoriées de l’époque. 375 x 255 mm.
[video width="1408" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2025/05/copy_DB5C0E83-4557-4947-B2B3-5C43F8B4D7E21.mp4"][/video] Le plus complet recueil de costumes grotesques et de modes du règne de Louis XIV avec celui de la B.N.F (voir ci-après). Exceptionnel recueil, constitué à la fin du XVIIe siècle par Louis 1er de la Tour du Pin de la Charce (1655-1714) et relié à ses armes. Filleul de Louis XIV, issu d’une des plus anciennes familles de France, Louis 1er de La Tour du Pin fut capitaine de cavalerie, chevalier de Saint Louis, membre des États de Bourgogne et premier gentilhomme du prince de Condé. Il portait, entre autres, les titres de marquis de la Charce, comte de Montmorin et d'Oulle et, par son mariage, de marquis de Fontaine-Française et prince souverain de Chaume, figurant autour de ses armoiries. (Richard-Edouard Gascon, Histoire de Fontaine-Françoise, Paris, 1892, pp. 314-315). Ces deux volumes offrent une spectaculaire revue de personnages, costumes et métiers du siècle de Louis XIV. Les « portraits en mode » y sont particulièrement bien représentés, gravés par plusieurs membres de la dynastie Bonnart - Henri II, le plus célèbre, ses frères Nicolas 1er et Robert -, représentant les célébrités de l'époque sous l'aspect de jeunes mannequins attrayants, à commencer par le roi, Madame de Maintenon, la famille royale, la Cour. D'Henri Bonnart figurent également plusieurs estampes de la série de ses allégories mises en mode. Les autres gravures de mode contenues dans ces volumes sont dues à Jean Dieu de Saint-Jean, aujourd'hui considéré comme l'inventeur du genre, et à ses suiveurs parisiens Claude-Auguste Berey, Nicolas Arnoult, ou encore Antoine Trouvain. On y trouve enfin un très important ensemble (75planches) de « costumes grotesques » de Nicolas de Larmessin, fascinante suite de portraits allégoriques composés à partir des outils et produits de leur métier. «Rare suite of 75 folio-size engravings from the printmaker Nicholas II de Larmessin’s (c. 1645-1725) famous series of Grotesque Costumes, first conceived by the artist’s father, Nicholas I, in the 1690s and gradually expanded to include some 100 unique designs issued separately or in various groupings with contents depending on a client’s choice of subjects, a printseller’s pre-selected choix or some combination of the two. Issued without a title page and variously called the Habits des métiers et professions or Les costumes grotesques et les métiers, these folio-size prints depict contemporary tradesmen (and women) wearing costumes composed of the tools, instruments, accessories, and wares used in the exercise of their professions. The project represents an ingenious melding of two well-known genres: the fanciful composite portraits painted by Giuseppe Arcimboldo (1526-93) and the popular prints known as “Cries,” in which readily recognizable street hawkers, peddlers, and local types of various reputation were delineated in a purportedly documentary manner. Recent research suggests that Larmessin was likely also influenced by the ballet costumes designed by Henry de Gissey (c. 1621-73) and Jean Berain (1637-1711), which were published by Jacques Lepautre (c. 1653-84) in the early 1680s (Préaud, p. 244). Here we have, for example, a costume of the printer (Imprimeur en letters) as an unwieldy press fully enclosing the body of the craftsman who skillfully manipulates the letter case, ink ball, tympan, bar, and frisket of his own clothing. The fisherman (Pescheur) is a proud aristocrat with a net for a cape, a crab trap for a scepter, lobsters for greaves, a flounder and perch for a breastplate, and an eel for a belt. Whether more closely related to Ancien Régime stagecraft, to Arcimboldesque capricci, to the exotic costume books of such artists as Jost Amman (1539-91) and Nicolas de Nicolay (1517-83), or to the social realism of such publications as Marcellus Laroon’s (1653-1702) Cryes of the City of London Drawne after the Life (1687), the Grotesque Costumes of Larmessin have long intrigued both casual viewers attuned to the comic charms of these prints and cultural critics in search of a fuller historical context to help explain their eccentricity. Roland Barthes (1915-80), while aware of the simple pleasures of these works, also sees Larmessin’s project as a “superlative case” of a “vestimentary lexicon” that links clothing “either to anthropological states (sex, age, marital status) or to social ones (bourgeoise, nobility, peasantry, etc.).” The work is not as lighthearted as it at first seems, but is the product of “a society which was starkly hierarchical, in which fashion was part of a real social ritual.” Barthes recognizes in Larmessin, “a creation which is both poetic and intelligible, in which the profession is represented by its imaginary essence [;] in this fantasy, clothing ends up absorbing Man completely, the worker is anatomically assimilated to the respective instruments and in the end it is an alienation which here is described poetically: Larmessin’s workers are robots avant la lettre” (Barthes, The Language of Fashion, p. 20). Because of the fragmentary nature in which Larmessin's plates have come down to the present day, the publication history of the Larmessin oeuvre is yet to be fully documented. Examples of complete sets of any issue or state of Larmessin are unknown: The B.n.F. houses a suite of 76 plates, the Metropolitan Museum has a suite of 41, and OCLC locates two U.S. Libraries with Larmessin engravings included as part of larger costume sammelbands, (Brown, Clark Art Institute). Lipperheide cites a volume with 38 plates; but even individual engravings are rare both in institutional collections and on the market. Références : Lipperheide, vol. 2, p. 118, no. 1971 lists a suite of 38 prints; R. Colas, Bibliographie générale du costume et de la mode, no. 1779; Inventaires du fonds français, XVIIe siècle (1973), vol. 6 (Nicolas II de Lermessin), nos. 12-86; IFF XVII (1993), vol. 11, nos. 23-8 (Jacques Lepautre); Maxime Préaud, catalogue entry in P. Fuhring et al., eds., A Kingdom of Images: French Prints in the Age of Louis XIV, 1660-1715, p. 224, no. 86; G. Valck, Fantastic Costumes of Trades and Professions; S. Benni, ed., L’Archimboldo dei mestieri: Visioni fantastiche e costumi grotteschi nelle stampe; Roland Barthes, The Language of Fashion, A. Stafford, trans., (Oxford: Berg, 2006). Pascale Cugy, «La fabrique du corps désirable: la gravure de mode parisienne sous le règne de Louis XIV», Histoire de l’art, n° 66, 2010, pp. 83-93. Le plus précieux, le plus complet et le seul exemplaire en reliure de l’époque armorié passé sur le marché depuis un demi-siècle.
Précieux exemplaire conservé dans son vélin de l’époque. Litterae Societatis Iesu e regno sinarum Annorum MDCX & XI... Augsburg, Christoph Mangius, 1615. - [Relié avec]: Rei Christianae apudiaponios commentaries Ex litteris annuis Societatis Iesu annorum 1609, 1610, 1611, 1612… Augsburg, Christoph Mangius, 1615. In-12 de: I/ (4) ff., 294 pp., (1) f.bl., 1 plan dépliant; II/ (6) ff., (2) ff. bl., 298 pp. mal chiffrées 296, (1) f., cachet de bibliothèque au verso du titre. Vélin rigide, restes de lanières, dos lisse avec le titre manuscrit, tranches bleutées. Reliure de l’époque. 155 x 94 mm.
I/ Rare seconde édition latine des «Deux Lettres de la Chine de 1610 et 1611» par le missionnaire Nicolas Trigault (1557-1628) sur son voyage en Chine, complément indispensable à son «De Christiana expeditione apud Sinus» dont l’édition originale parut à Augsbourg cette même année 1615. Cordier BS 808; Löwendahl 56; Morrisson, II, 466; Sommervogel VIII, col. 238. L’édition originale avait paru en italien en 1615, et la première latine en 1615 à Anvers (avec une approbation datée Anvers, 2 mai 1615). Cette dernière fut suivie de très près par la seconde édition latine, qui porte une approbation du 25 juillet 1615. Ce dernier livre constitue l’une des premières descriptions approfondies de la Chine dont toute la première partie est consacrée à la géographie, l’organisation politique, l’éducation, au commerce, etc. Les quatre autres parties sont dévolues, chacune, aux différentes villes. Cet ouvrage capital connut un succès remarquable suscitant rééditions et traductions: il donna une impulsion décisive aux études sinologiques. “The appearance of Trigault's book in 1615 took Europe by surprise. It reopened the door to China, which was first opened by Marco Polo, three centuries before (...), opened a new era of Chinese-European relations and gave us one of the greatest, if not the greatest, missionary document in the world (...). It probably had more effect on the literary and scientific, the philosophical and the religious phases of life in Europe than any other historical volume of the seventeenth century. It introduced Confucius to Europe and Euclid to China. It opened a new world.” (Louis J. Gallagner. préface à China in the Sixteenth Century: The Journal of Matthew Ricci, New-York, 1953). Trigault rejoignit la mission jésuite en Chine en 1610. A son retour en Europe en 1613, il fit publier ces deux lettres «della Cina del 1610 e del 1611». Ecrites à la demande de son supérieur, ces deux lettres décrivent “the need to respect Chinese ways of dealing with foreigners, the contrast between the peace and order in China and the turbulence in Japan, and the desirability of making China into an independent province of the Society” (Lach). Nicolas Trigault naquit à Douai en 1577 et se disposa, par l’étude des sciences et des langues orientales, à la carrière des missions. Il se rendit en 1606, à Lisbonne, et en attendant le départ du bâtiment qui devait le transporter aux Indes, il traça le portrait du parfait missionnaire dans la vie du P. Gasp. Barzis, l’un des compagnons de Saint François Xavier. S’étant embarquéle 5 février 1607, il arriva le 10 octobre suivant à Goa. La délicatesse de sa santé, que la mer avait encore affaiblie, l’obligea de s’arrêter dans cette ville. Il n’en partit qu’en 1610 pour Macao, d’où il aborda enfin la Chine. Chaque jour les missionnaires faisaient de nouveaux progrès dans ce vaste empire. Le désir d’étendre de plus en plus leurs conquêtes les avait conduits dans les provinces les plus éloignées, où ils comptaient de nombreux prosélytes: aussi devenait-il indispensable d’augmenter le nombre de ces ouvriers évangéliques. Le P. Trigault fut choisi pour revenir en Europe y rendre compte de l’état et des besoins des missions de la Chine. Arrivé dans l’Inde il jugea convenable de poursuivre son voyage par terre et, chargé d’un sac de cuir qui renfermait ses provisions, il traversa, non sans courir de grands dangers, la Perse, l’Arabie Déserte et une partie de l’Egypte. Un bâtiment marchand le transporta du Caire à Otrente, d’où il se rendit à Rome. Ses supérieurs le présentèrent au Pape Paul V, qui l’accueillit avec intérêt et accepta la dédicace de l’Histoire de l’établissement des missions chrétiennes à la Chine, qu’il avait rédigée sur les mémoires du P. Ricci. Le succès mérité qu’obtint cet ouvrage, le premier dans lequel on ait trouvé des notions exactes sur la Chine, contribua sans doute à lui faire atteindre le but de son voyage. Il repartit de Lisbonne en 1618, avec quarante-quatre missionnaires, qui tous avaient demandé, comme une faveur, la permission de le suivre. Plusieurs moururent dans la traversée: il tomba malade lui-même à Goa, et sa vie fut longtemps en danger; mais enfin il se rétablit, et s’étant embarqué le 20 mai 1620, au bout de deux mois d’une navigation périlleuse, il atteignit Macao, d’où il rentra dans la Chine, sept ans après en être sorti. Chargé de l’administration spirituelle de trois vastes provinces, il se livra sans relâche aux fonctions de son ministère, et cependant il sut trouver le loisir de s’instruire dans l’histoire et la littérature des Chinois. Epuisé de fatigues, il y succomba le 14 novembre 1628, à Nankin. Trigault had joined the Jesuit mission in China in 1610 and returned to Europe in 1613: 'After arriving at Rome in 1614, Trigault arranged to have published in one substantial volume the Annual Letters from China of 1610 and 1611. Written at [the mission superior] Longobardo's command after the death of [Matteo] Ricci [in 1610], these letters stress the importance of keeping Peking at the center of the missionary effort in China, the need to respect Chinese ways of dealing with foreigners, the contrast between the peace and order in China and the turbulence in Japan, and the desirability of making China into an independent province of the Society and of sending more missionaries into the waiting harvest' (D.F. Lach, Asia in the Making of Europe, Chicago, IL and London: University of Chicago Press, 1993, III, p.372). The first letter gives details of the political state of China and the progress of the Jesuit Missions and Christianity, including reports on the residencies of Beijing and Nanjing (pp.1-84). The second letter similarly provides a general account, together with special reports from the residences of Beijing, Nanjing, etc., and is illustrated with an engraved folding plate of the ground plan of the royal palace in Beijing (pp.85-294). Le présent ouvrage est orné d’un plan dépliant du palais de Pékin converti en chapelle par les jésuites et montrant la tombe de Ricci: “Palatii Suburbani ichnographia a rege Sinarum Soc:Iesu attributi Pequini anno 1610”. II/ First edition of Trigault’s rare account of the Jesuit missions in Japan. BL German 1601-1700 T-714; Cordier Japonica col. 272; Sommervogel VIII, col. 239. Trigault had joined the Jesuit mission in China in 1610 and returned to Europe in 1613 with the journals of Matteo Ricci, which he edited as De christiana expeditione apud Sinas (Augsburg: Christoph Mang, 1615), and, in the same year he also wrote this work on the Jesuit missions in Japan, which is based on the letters of the Portuguese Jesuit missionary João Rodrigues Girão (1558-1633). Girão began working as a missionary in Japan in 1583; through his intense study of Japanese he soon mastered the language and became known as one of the leading European experts upon it, writing a comprehensive Japanese grammar Arte da lingoa de Japam, published at the missionary press in Nagasaki between 1604 and 1608. Rei christianae apud Japonios commentarius is arranged thematically, with chapters dedicated to the various missions and fields of missionary activity in Japan; each chapter narrates the history of its subject with chronologically-arranged extracts from Girão's letters. In 1618 Trigault returned to China, where he compiled an account of the resumed persecution of Christians - both missionary and neophyte - in Japan between 1613 and 1620, De christianis apud Japonios triumphis (Munich: 1623); he died in Nanking five years later. Nicolas Trigault, who had just spent close to two years in China, returned to Europe in December 1614 to launch a (hugely successful) propaganda campaign for the China mission, and was in Rome to attend the general congregation of the Jesuits that met from November 5, 1615, to January 26, 1616. He brought these letters with him specifically for the advancement of this mission, in order to obtain new funding and new missionaries in Europe for both China and Japan. The work is dedicated to the Emperor Matthias. The letters cover a pivotal moment in the Japanese history of the Jesuits, who were desperately trying to avert conflict with Japan's new ruler, the Tokugawa shogun. The Jesuits were also looking for exclusivity in Japan, as the Franciscans were creating difficulties by preaching openly, something that antagonised the new Japanese regime, and would in part lead to the severe and violent persecution of all Christians in Japan in 1614. The annual letters, apart from their political and religious information, also constitute the only up-to-date first-hand account of Japan, its cities, economy, industries, armed forces, geography, climate and people that was then available in Western Europe. They were of the most vital interest to all those considering embarking on the great gamble of the Far Eastern trade. Joao Rodrigues Girao, as a fluent Japanese speaker, was involved at the highest level of the interaction between the Japanese and Jesuits, and provides extraordinary insight into trade negotiations, the shifting political situation, and the delicate balancing act required to ensure the safety of the mission. Rare: only one other copy of the work is recorded by ABPC since 1975. Précieux exemplaire conservé dans son vélin de l’époque.
Précieux volume d’une insigne rareté dont la bibliographie de Chadenat consacrée aux voyages anciens (7210 livres décrits) ignore l’existence. Roma, Bartolomeo Zannetti, 1615. In-8 de 263 pp. Cartonnage brun marbré ancien, tranches marbrées. 155 x 103 mm.
Edition originale rarissime des « Due Lettere annue della Cina del 1610 e del 1611 » par le missionnaire Nicolas Trigault (1557-1628) sur son voyage en Chine totalisant 263 pages, complément indispensable à son « De Christiana expeditione apud Sinus » dont l’édition originale parut à Augsbourg cette même année 1615. Auverman & Payne 223 ; Lach III p.372 ; Löwendahl 55 ; De Backer, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, v. 8/9, 238. Inconnu de Chadenat. Ce dernier livre constitue l’une des premières descriptions approfondies de la Chine dont toute la première partie est consacrée à la géographie, l’organisation politique, l’éducation, au commerce, etc. Les quatre autres parties sont dévolues, chacune, aux différentes villes. Cette édition originale a été traduite et remaniée d'après le manuscrit italien, et publiée par Nicolas Trigault. Cet ouvrage capital connut un succès remarquable suscitant rééditions et traductions : il donna une impulsion décisive aux études sinologiques. “The appearance of Trigault's book in 1615 took Europe by surprise. It reopened the door to China, which was first opened by Marco Polo, three centuries before (...), opened a new era of Chinese-European relations and gave us one of the greatest, if not the greatest, missionary document in the world (...). It probably had more effect on the literary and scientific, the philosophical and the religious phases of life in Europe than any other historical volume of the seventeenth century. It introduced Confucius to Europe and Euclid to China. It opened a new world.” (Louis J. Gallagner. préface à China in the Sixteenth Century: The Journal of Matthew Ricci, New-York, 1953). Trigault rejoignit la mission jésuite en Chine en 1610. A son retour en Europe en 1613, il fit publier ces deux lettres « della Cina del 1610 e del 1611 ». Ecrites à la demande de son supérieur, ces deux lettres décrivent “the need to respect Chinese ways of dealing with foreigners, the contrast between the peace and order in China and the turbulence in Japan, and the desirability of making China into an independent province of the Society” (Lach). Nicolas Trigault naquit à Douai en 1577 et se disposa, par l’étude des sciences et des langues orientales, à la carrière des missions. Il se rendit en 1606, à Lisbonne, et en attendant le départ du bâtiment qui devait le transporter aux Indes, il traça le portrait du parfait missionnaire dans la vie du P. Gasp. Barzis, l’un des compagnons de Saint François Xavier. S’étant embarqué le 5 février 1607, il arriva le 10 octobre suivant à Goa. La délicatesse de sa santé, que la mer avait encore affaiblie, l’obligea de s’arrêter dans cette ville. Il n’en partit qu’en 1610 pour Macao, d’où il aborda enfin la Chine. Chaque jour les missionnaires faisaient de nouveaux progrès dans ce vaste empire. Le désir d’étendre de plus en plus leurs conquêtes les avait conduits dans les provinces les plus éloignées, où ils comptaient de nombreux prosélytes : aussi devenait-il indispensable d’augmenter le nombre de ces ouvriers évangéliques. Le P. Trigault fut choisi pour revenir en Europe y rendre compte de l’état et des besoins des missions de la Chine. Arrivé dans l’Inde il jugea convenable de poursuivre son voyage par terre et, chargé d’un sac de cuir qui renfermait ses provisions, il traversa, non sans courir de grands dangers, la Perse, l’Arabie Déserte et une partie de l’Egypte. Un bâtiment marchand le transporta du Caire à Otrente, d’où il se rendit à Rome. Ses supérieurs le présentèrent au Pape Paul V, qui l’accueillit avec intérêt et accepta la dédicace de l’Histoire de l’établissement des missions chrétiennes à la Chine, qu’il avait rédigée sur les mémoires du P. Ricci. Le succès mérité qu’obtint cet ouvrage, le premier dans lequel on ait trouvé des notions exactes sur la Chine, contribua sans doute à lui faire atteindre le but de son voyage. Il repartit de Lisbonne en 1618, avec quarante-quatre missionnaires, qui tous avaient demandé, comme une faveur, la permission de le suivre. Plusieurs moururent dans la traversée : il tomba malade lui-même à Goa, et sa vie fut longtemps en danger ; mais enfin il se rétablit, et s’étant embarqué le 20 mai 1620, au bout de deux mois d’une navigation périlleuse, il atteignit Macao, d’où il rentra dans la Chine, sept ans après en être sorti. Chargé de l’administration spirituelle de trois vastes provinces, il se livra sans relâche aux fonctions de son ministère, et cependant il sut trouver le loisir de s’instruire dans l’histoire et la littérature des Chinois. Epuisé de fatigues, il y succomba le 14 novembre 1628, à Nankin. Précieux volume d’une insigne rareté dont la bibliographie de Chadenat consacrée aux voyages anciens (7210 livres décrits) ignore l’existence.
A Grenoble chez Iean Nicolas, Marchand Libraire, 1669, 1 volume in-16 de 145x85 mm environ, 1 feuillet blanc, (18) ff. (titre, epistre, au lecteur, table approbation et privilège), 542 pages, pleine basane fauve, dos à nerfs portant titres dorés, orné de caissons à motifs dorés, tranches mouchetées. Quelques rousseurs, 2 coins émoussés, une mouillures petites taches et frottements sur le cuir, manque la dernière garde blanche, sinon bon état.
Nicolas Chorier (1er septembre 1612 à Vienne (Isère) - 14 août 1692 à Grenoble) est un avocat, écrivain et historien français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Paris, chez l’auteur, 1774. 8 volumes in-folio de : I/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et une introduction à la botanique, 3 planches en couleurs numérotées hors texte, 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite. Soit un total de 63 pl. en couleurs pour le tome 1. II/ (1) f. de titre en couleurs non relié et plié, (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; III/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; IV/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; V/ (2) ff. dont 1p. de titre en couleurs et 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 55 planches en couleurs, 55 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) f. de table ; VI/ (2) ff. dont 1 p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire et 1p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VII/ (1) p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VIII/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et un avertissement, 54 planches en couleurs, 54 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) p. de table, 12 pp. de table des maladies. Soit un total de 6 titres en couleurs et de 472 planches à pleine page coloriées. Relié en plein vélin vert, petites étiquettes sur la partie centrale des plats portant les numéros de tomes manuscrits à l’encre, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges. Qq. restaurations. Reliure de l’époque. 485 x 360 cm.
Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Blunt & Stearn, p.171 ; Johnston 517 ; Dunthorne 256 ; Great Flower Books (1990), p.131 ; Nissen BBI 1600 ; Pritzel 7475 ; Stafleu & Cowan 8810 ; Soultrait, 18th century 118. Blunt écrivait de ce livre : « Perhaps the most impressive French botanical book of the period is Francois Regnault’s La Botanique with nearly five hundred hand-coloured etchings. Many of these plates are the work of Genevieve de Nangis Regnault. The book deals with useful and decorative plants, and the author engagingly described the potato ‘as possibly the only good thing that ever came out of America’». Peintre, dessinateur, et graveur, Nicolas-François Regnault composa La Botanique avec l’aide de sa femme, Geneviève, qui dessina, grava et coloria la très grande majorité des planches. « Mme Regnault pose avec délicatesse les couleurs comme en témoignent les planches consacrées à des fleurs aux fins coloris comme le chèvrefeuille, qui orne aussi la guirlande de la page de titre, ou le laurier-rose » (Pinault Sorensen, Le Livre de botanique, 2008, p.70). « Les planches de cette collection continuent de se distribuer depuis deux ans avec la plus grande exactitude, & à la satisfaction de tous ceux qui veulent prendre une connaissance utile, commode & précise des plantes en usage dans la Médecine & dans les Arts. Les soins que se donnent M. Regnault pour présenter ces plantes avec leurs couleurs, leurs ramifications, leurs développemens ne peuvent que contribuer à nous familiariser avec ces plantes, & à nous les faire reconnaitre au premier aspect. Des notices rédigées avec clarté & puisées dans les meilleures sources accompagnent chaque plante & nous instruisent des qualités physiques que le dessin ou la couleur ne peut rendre, telles que l’odeur, la faveur, les propriétés ou les vertus de la plante. La fidélité avec laquelle M. Regnault s’est acquitté de ses engagemens envers ses premiers souscripteurs, doit lui mériter la confiance du public, & l’accueil le plus favorable pour une collection qui devient de jour en jour plus riche, plus précieuse & plus utile. Il parait tous les mois cinq plantes nouvelles. Le prix de chaque planche est de 1 liv. 4 f. pour les souscripteurs. On peut s’abonner pour une année entière, moyennant 72 liv. aux adresses ci-dessus indiquées ». Outre la liste des plantes à usage médicinal, l’ouvrage répertorie également les plantes destinées à la gastronomie ou à la pratique des arts. Ce travail considérable demanda 12 années de travail au couple pour achever l’ouvrage. L’objectif de ses auteurs était de produire un traité de botanique à usage pratique, d’où l’inclusion d’un « Tableau des maladies » expliquant comment chaque plante devrait être utilisée contre chaque maladie, qu’il s’agisse de la migraine, de l’insomnie, du vertige, de l’apoplexie ou même de l’ivresse. Superbe exemplaire très grand de marges de ce magnifique ouvrage de sciences naturelles, bien complet de ses 472 estampes aquarellées, conservé dans sa reliure uniforme en vélin vert de l’époque.
DRANSY (1883-1945), Paul IRIBE (1883-1935), NICOLAS (établissement)
Reference : 025595
(1930)
Charenton-le-pont établissements NICOLAS - imprimerie DRAEGER 1930 un volume in-8° (240 x 180mm), reliure spirale en métal, couverture illustrée, non paginé (22 pp). (couvertures défraîchies : traces d'humidité, frottis et marques de pliure angulaire, présence de rares rousseurs situées pour la plupart sur le premier et le dernier feuillet, présence de traces d'humidité sur les hors-textes, il manque le feuillet volant " Un repas bien conçu est comme une symphonie bien ordonnée "). Catalogue des grands vins de Nicolas pour l'année 1930, sous couverture cartonnée estampée à froid réalisée par DRANSY, comportant 2 hors-texte contre collés (montage photo - dessin ) de Paul IRIBE ainsi que 8 dessins en rouge de ce même maître de l'Art Déco. Un feuillet volant ( " Appellations d'origine des grands vins de Bourgogne " ). RARE
Edition originale
A Paris, Chez la Veuve Jean d'Houry, et Laurent d'Houry, 1688, 1 volume in-12 de 160x95 mm environ, 1 fb., 12 ff. (titre, epistre, avertissement, approbations, privilège), 297 pages, 19 ff. (table), 1fb., plein veau granité brun, dos à 5 nerfs portant titres dorés, orné de caissons à motifs dorés, coupes dorées. Avec une grande planche dépliante. Notes anciennes sur le premier contreplat et la garde blanche, notes masquées sur la page de titre, coins émoussés, un mors en partie fendu (structure solide), feuillets un peu jaunies, petites mouillures sur un mors interne.
Nicolas de Blégny, né en 1652 et mort en 1722, est un essayiste, historien et chirurgien français. Ayant débuté comme simple bandagiste-herniaire, Nicolas de Blégny fait une fulgurante ascension sociale. Il fut nommé chirurgien de la reine en 1678, puis médecin du roi en 1682. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
desbordes 1692 Amsterdam, Henri Desbordes, 1692, 2 volumes reliés en 1 tome in-16 de 150x90 mm environ, 1f.blanc, 15 ff. (titre, avis, du traducteur, lettre de Nicolas Machiavel, tables), 664 pages, 1f.blanc, pleine reliure en cuir brun, restaurée, dos à nerfs portant titres dorés, orné de caissons à motifs dorés, tranches mouchetées de brun et rouge. Page de titre restaurée, des rousseurs fortes par endroits et petites mouillures marginales.
Nicolas Machiavel (en italien : Niccolò di Bernardo dei Machiavelli) est un penseur humaniste italien de la Renaissance, né le 3 mai 1469 à Florence, en Italie, ville où il meurt le 21 juin 1527. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
En Français dans le texte. B.N.F. n° 98. Paris, chez l’autheur, 1652. In-4 de (1) f. de titre, (50) ff. de texte, (1) f. de table, (1) f. de privilège, 17 cartes sur double-page aux contours rehaussés en couleurs, cachet chinois à l’encre rouge en marge inf. du titre et de 10 cartes. Vélin souple de l’époque, mention «17 Cartes» écrites à l’encre sur le plat supérieur, dos lisse avec une pièce de titre de maroquin rouge. Reliure de l’époque. 253 x 183 mm.
Edition originale précieuse et très recherchée du fameux Atlas français consacré à l’Asie, de NicolasSanson (1600-1667) imprimé pour la première fois en 1652 et analysé dans «En Français dans le texte. B.N.F.» n° 98. Pastoureau, Sanson III A. Faisant suite à l'Europe, l'atlas d'Asie est le second des quatre traités in-4 que Nicolas Sanson, après avoir œuvré pour Melchior Tavernier, se chargea d'éditer pour son propre compte. Les quatre ouvrages (Europe, Asie, Afrique, Amérique) seront plus tard réunis et publiés par l'éditeur hollandais François Halma pour former la Description de tout l'Univers (Amsterdam, 1700). En raison de la zone géographique représentée, il offre la particularité de renfermer un certain nombre de cartes insulaires : Japon, Philippines, Moluques, Maldives, Sumatra, Ceylan. Le texte qui offre un commentaire géographique et non cartographique est puisé chez les auteurs anciens tels que Ptolémée, mais également dans les récits de voyageurs modernes, en particulier ceux des jésuites qui séjournèrent en Chine et au Japon. Les cartes comprennent une carte générale de l’Asie, une de la Turquie, l’Anatolie, Sorie et Diarbeck, Turcomanie Georgie, l’Arabie Petrée, l’Empire de Sophy des Perses, l’Empire du Grand Mogol, Presqu’Isle de l’Inde deça le Gange, Presqu’Isle de l’Inde au delà du Gange, Royaume de la Chine, la Grande Tartarie, les Isles du Japon, les Isles Philippines, les Isles Molucques, les Isles de la Sonde, Ceylan et les Maldives. Les délimitations des 17 cartes ont été coloriées à l’époque. Très bel exemplaire d’une parfaite fraicheur conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.
Fort joli volume conservé dans sa première reliure en vélin de l’époque, condition fort rare. Venette, Nicolas. Traité du rossignol, qui enseigne la manière de les connaître & de les élever; leurs inclinations, leurs maladies, & les remèdes qu’il faut observer pour les guérir. A Paris, chez Charles de Sercy, au Palais, au sixième pillier de la Grand’Sale, vis-à-vis la Montée de la cour des Aides, à la Bonne-Foi couronnée, [1697]. Avec privilège du roy. [Précédé de]: Mancini. Instruction pour élever, nourrir, dresser, instruire & panser toutes sortes de petits Oiseaux de Volière que l’on tient en Cage pour entendre chanter. Avec un petit Traité pour les Maladies des Chiens […] Paris, Charles de Sercy, 1697. 2 parties en 1 volume in-12 de (12)-84, (8)-82-(2) pp. et une planche dépliante. Plein vélin ivoire, dos lisse. Reliure de l’époque. 151 x 87 mm.
Edition originale du Traité du Rossignol de Venette qui découvre ainsi, à un âge avancé, les charmes du Rossignol: «C’est une merveille de la nature, que le Rossignol étant un oiseau si petit, il ait une voix si forte, & qu’il la pousse si longtemps sans perdre haleine. Il n’y a point de musique si parfaite, ni d’instruments si doux & si harmonieux, que les hommes aient inventez, que cet oiseaux n’imite par sa petite gorge.» Thiébaud 630; Schwerdt I-262; pas dans Barbier, Nissen, ZBI et Die illustrierten vogelbücher, Anker. Nicolas Venette était un docteur en médecine et professeur d’anatomie et de chirurgie à la Rochelle, né en cette ville vers 1632 et mort en 1698. «Les personnes âgées qui ont de la peine à sortir de la chambre, ne demandent que des divertissements innocents pour calmer les incommoditez de leur âge: & souvent ils n’en trouvent point de plus agréables que ceux qui satisfont le sens de l’ouïe par le chant harmonieux des oiseaux; au moins c’est ce qui a esté mon faible, & qui l’est encore aujourd’hui, s’il faut appeler de la sorte l’inclination que j’ai pour le Rossignol sur la fin de ma vie. Mon état sédentaire m’a fait considérer cet oiseau avec une telle exactitude, que je ne crois pas qu’aucune personne en ait parlé de la sorte, & qui l’ait connu comme moi dans toutes ses manières d’agir; parce que je l’ai examiné à fonds, & que mes incommoditez m’ont donné le loisir d’en découvrir toutes les inclinations, & tout ce que j’ai remarqué de plus particulier touchant cet oiseau dans le Traité que j’en fais.» Le premier traité porte sur les linottes chardonnerets, pinsons, canaris, alouettes, etc. et plus particulièrement sur les rossignols. Le «Traité sur les chiens» traite de diverses questions dont: «Pour rendre l’odorat aux chiens», «pour connaître si les chiens deviendront mouchetez», «Pour guérir les chiens mordus par le renard, ou par un chien enragé.» «L’auteur s’attache à apprendre à ceux qui aiment cet innocent divertissement, comment il les faut mettre dans la Cage, & les y tenir proprement, de quoi il les faut nourrir. Le Traité des maladies des Chiens est fort curieux; & montre à les guérir. Quand ils ont perdu l’odorat ou pour être devenus trop gras, ou pour quelque autre accident, de sorte qu’ils ne sentent plus les voyes, come ils avaient acoutumé, il faut les purger avec deux gros d’Agaric, & d’un sel mineral broyez, & pulvérisez ensemble. L’experience a fait voir, que cela leur rend l’odorat, come ils l’avaient auparavant». (Le Journal des Savants, 1698, p. 108). Very rare early work on raising and training birds, as well as treating illnesses in dogs. First published in 1671 with the title La méthode d'élever, nourrir et guérir toute sorte d'oseaux de ramage, composée en italien par Cesar ManciniRomain, et traduite nouvellement en français par A.S.D.L.P.M.D.C.E.S. 1671, but this first edition was without the tract on dogs. Fort joli volume conservé dans sa première reliure en vélin de l’époque, condition fort rare.
L’exemplaire du roi Louis XIV relié en maroquin à ses armes et pièces d’armes. Paris, Laurent d’Houry, 1698. In-4 de (8) ff., 838 pp., (31) pp. Maroquin rouge, guirlande de fleurs de lys autour des plats, armes au centre, dos à nerfs orné de grosses fleurs de lys dorées, lettres RBC en pied, roulette intérieure et tranches dorées. Reliure de l'époque. 254 x 185 mm.
Edition originale de l’un des livres les plus importants pour la connaissance des plantes et de leurs vertus thérapeutiques. Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 505. Il fut, avec l'Histoire des drogues de Pomet, la référence dans ce domaine pendant près de cent ans. Lémery publia une première édition du Cours de chymie en 1675 qui fut constamment rééditée durant toute sa vie et même après sa mort jusqu'en 1757, ainsi que traduit en anglais, allemand, italien, espagnol et latin. Habile expérimentateur, il présente sur près de mille pages dans les dernières rééditions, tout le savoir empirique de la chimie de la fin du XVIIe siècle. Le Cours de chymie est l'aboutissement d'un genre littéraire, dit des « cours de chimie », qui s'est développé en France à partir du succès du Tyrocinium chymicum de Jean Béguin au début du siècle. Lémery contourna les insuffisances de l'analyse chimique, en proposant un modèle corpusculaire et mécaniste dit de pointes et pores, d'application certes très restreinte mais qui, allié à des pesées précises des réactifs, permettait de se faire une représentation plus précise d'une réaction chimique, concept en cours de formation mais pas encore complètement abouti. Si son Cours de Chymie a fait autorité pendant un siècle, ses autres publications n'en ont pas moins connu au siècle des Lumières un réel succès. Lémery donnait dans son laboratoire (d'abord installé dans l'hôtel du Prince de Condé, dans le quartier de l'Odéon), des démonstrations très courues des savants et des gens du monde. Le Grand Condé lui-même, Bourdelot, futur médecin de Christine de Suède, y assistaient. Selon Fontenelle, les dames-mêmes, entraînées par la mode, s'y pressaient. Lemery était protestant et la Révocation de l'Edit de Nantes (1685) l'obligea à vendre toutes ses charges, lui interdisant l'enseignement et l'exercice de la chimie, de la médecine et de la pharmacie. Acculé à la ruine, il finit par abjurer. Louis XIV reconnaissant ses talents et voulant en faire un exemple éclatant de retour au catholicisme lui accorda de nouvelles lettres patentes et imposa leur acceptation à ses confrères. « Nicolas Lémery (1645-1715) était ‘ le premier chimiste raisonnable’ au jugement de Voltaire […] ‘M. Lémery fut le premier qui dissipa les ténèbres naturelles ou affectées de la chimie, qui la réduisit à des idées plus nettes et plus simples, qui abolit la barbarie inutile de son langage, qui ne promit de sa part que ce qu’elle pouvait et ce qu’il la connaissait capable d’exécuter, et de là vint le grand succès. En 1675 il fit paraitre son ‘Cours de chimie’. Les éditions se succédèrent pour ainsi dire d’année en année ; il fut traduit en latin, en allemand, en anglais, en espagnol. L’auteur fut appelé le ‘Grand Lémery’. Tant de services rendus à la science ne le mirent pourtant point à l’abri des persécutions. L’an 1681, la vie de Lémery commença à être fort troublée à cause de sa religion. Il reçut ordre de se défaire de sa charge dans un temps marqué […]’. Tel est le récit de Fontenelle. Il crut être plus tranquille à l’abri de la qualité de docteur en médecine. Sur la fin de 1683, il prit le bonnet dans l’université de Caen. Mais l’édit de Nantes ayant été révoqué en 1685, l’exercice de la médecine fut interdit aux prétendus réformés. Lémery demeura sans fonction et sans ressource. Il fut poussé à se convertir en août 1686 et reprit de plein droit l’exercice de la médecine […] ‘Presque toute l’Europe, dit Fontenelle, a appris de lui la chimie, et la plupart des grands chimistes, françois et étrangers, lui ont rendu hommage de leur savoir’. Le ‘Traité des drogues’ montre, selon M. Dumas, un observateur d’une habileté consommée ». (La France protestante, VI, p. 543) Précieux exemplaire de Louis XIV relié en maroquin rouge à ses armes et parfaitement conservé. Au bas du dos, initiales du relieur de la bibliothèque du roi. Il a ensuite appartenu à Pierre Perrinet de Faugnes (1715-1773; ex-libris héraldique), financier très prospère issu d'une importante famille de financiers et fermiers-généraux. Sa fille épousera en 1775 le fils de Mme d'Houdetot, née Lalive (autre lignée de fermiers-généraux) - pour laquelle Rousseau éprouvera un amour passionné mais sans retour ("Nous étions ivres d'amour l'un et l'autre, elle pour son amant -Saint-Lambert-, moi pour elle" note-t-il dans les Confessions).
Les ballets, métiers, costumes du siècle de Louis XIV. 120 superbes estampes de Bonnart et Berain. Paris, vers 1700.In-folio de 120 planches montées à onglets (infimes déchirures restaurées sans manques). Vélin. 340 x 260 mm.
Un important et rare recueil de costumes du XVIIe siècle, d’un intérêt manifeste pour la connaissance des modes et du costume sous le règne de Louis XIV. Ce recueil comprend 120 belles eaux-fortes de grand format (270 x 185 mm) sur papier fort, la plupart gravées par Nicolas Bonnart (père) ou Robert Bonnart et éditées par Nicolas Bonnart fils. Sont décrits sous ce nom de «recueils Bonnart» quelques rares recueils d’estampes publiées dans le dernier quart du XVIIe siècle par une famille de graveurs marchands d’estampes, les Bonnart. Ces estampes étaient publiées à l’époque, soit à l’unité, soit par séries. Il est donc impossible d’en donner une nomenclature exacte. «Les Bonnart éditeurs d’estampes de modes, dont ils étaient au besoin les graveurs, étaient quatre frères, fils de Henry mort vers 1682. On ne sait pas si ces frères furent concurrents, mais la manière et le format des gravures publiées par eux ont de grandes analogies qui permirent leur réunion pour former des recueils plus ou moins importants composées d’estampes portant les signatures: Bonnart, R.B. dol (Robert Bonnart), H.B. (Henry Bonnart), I.B.F. (Jean-Baptiste Bonnart)». En plus des frères Bonnart, figurent dans le présent recueil des estampes dessinées par Berain et gravées par Lepautre. «Ces réunions d’estampes ont un intérêt considérable pour la connaissance des modes sous Louis XIV. Certains sont de vraies estampes de modes et peuvent êtres citées comme les prototypes des magnifiques suites publiées au XVIIIe siècle». Colas. Bibliographie générale du costume et de la mode. Ces recueils hautement convoités depuis trois siècles par les marchands d’estampes pour être disséquées et vendus à la planche, sont devenus introuvables. Les estampes sur les métiers traités avec burlesque et les costumes de théâtre et d’opéra dessinés par Berain témoignent d’une grande fantaisie et évoquent les mascarades et mises en scène spectaculaires présentées au Roi Soleil. Jean Berain (1640-1709) qui signe ces estampes était dessinateur du roi et ornemaniste; il dessinait des costumes et préparait des mascarades pour Louis XIV. «Il collaborait régulièrement à la décoration, à la machinerie de l’opéra; il ordonnait des fêtes, des feux d’artifice et des carrousels.» Benezit, I, 638. Cette belle réunion de 120 eaux-fortes comprend diverses séries et se compose ainsi: Les Saisons: 2 suites de 4. Les Mois: 12 gravures. Les 4 parties du Monde: 4. Les points cardinaux: 4. Apollon: 1. Les sens: 5. Les 3 parties du jour. Les Impératrices romaines: 12. Les Muses: 9. Les Parques: 3. Costumes de théâtre et d’opéra: 10. Suite de Métiers: orfèvre, berger, jardinier, architecte, sculpteur, peintre. Costumes féminins étrangers: 12 dont 3 suisses, 2 allemandes, 2 turques, 2 grecques, 1 perse. Costumes d’Amazones: 4. Costumes masculins étrangers: 8 dont le portrait de «Celebi Mehemet Effendi». Personnages de comédies: 10 don Arlequin, Crispin, Scaramouche (1pl. coupée au sujet). Divers caractères: 8. Précieuse suite, rare, d’eaux-fortes de grande beauté, très évocatrices du siècle de Louis XIV.
3 textes en 1 volume in-12 de 100 x 155 mm environ : 1768, 266 p., (3) ff. (table, errata, avis de l'éditeur) [suivi de] Aix, Jean-Baptiste Girard, 1733, 76 p. [suivi de] Sans lieu, ni éditeur, 1753, viij (titre, avertissement), 98 pages. Plein veau marbré d'époque, dos à cinq nerfs portant titre doré sur pièce de cuir rouge, caissons ornés, plats encadrés d'un simple filet à froid, roulette sur les coupes, tranches mouchetées, gardes marbrées à la coquille. Coiffe de tête manquante, début de fente sur chacun des mors, ex-libris sur le premier contreplat, page en regard de celle de titre annotée à l'encre, mouillures sur les 15 derniers feuillets de la Harangue de JOUIN, ainsi que sur les derniers feuillets des Principes sur l'essence .
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A Paris, chez Jean-Baptiste Coignard, Imprimeur du Roy Et chez De Bure, l'aîné, Libraire, Quay des Augustins, 1746, 2 parties reliées en 1 volume in-4 de 260x200x30 mm environ, 1f.blanc, xxj-1f.(privilège, fautes à corriger)-220-188 pages, 1f.blanc, pleine basane marbrée fauve, dos à nerfs portant titres dorés sur pièce de titre en maroquin bordeaux, orné de caissons à fleurons et motifs dorés, coupes dorées, tranches rouges. Avec un tableau dépliant dans la première partie. Cuir épidermé, coiffes ébréchées, coins dénudés, quelques rousseurs et pages brunies. Edition originale.
Nicolas-François Dupré de Saint-Maur, né en 1695 à Paris où il est mort le 30 novembre 1774, est un économiste et statisticien français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
A Amsterdam, 1765, 1 volume in-8 de 200x125 mm environ, viij-135 pages, pleine basane marbrée cognac, titres dorés sur dos lisse orné de caissons à motifs et fleurons dorés, tranches rouges. Des notes manuscrites anciennes sur les pages de garde et la page de titre, mouillure claire sur les marges dans tout le volume, manque de cuir sur les coins coupes et coiffes, épidermures auréoles et frottements sur le cuir. Edition originale.
Claude-Nicolas Le Cat est un naturaliste et chirurgien français, né à Blérancourt le 6 septembre 1700 et mort à Rouen le 20 août 1768. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Lyon, chez Perisse Frères, Libraires, 1817, 1 volume in-12 de 172x105 mm environ, 1f. blanc, 3 ff. (faux-titre, titre, avertissement), 312 pages, 2 ff. (table, errata), 1 f. blanc, demi basane havane, titres dorés sur dos lisse, tranches finement mouchetées. Notes sur les pages de garde et p. 18, un tampon sur la page de titre, quelques rousseurs, taches sur le premier contreplat et la première garde, couverture frottée avec début de fente sur les mors.
Nicolas-François Cochard (1763-1834). Avocat - Conseiller de préfecture, chargé des archives départementales - Membre de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
in Venetia, 1699, per Gio : Giacomo Hertz, 1 volume in-12 de 165x105 mm environ, 1 fb, (11) ff. (titre, prefatione, tavola, 2 planches avec explications en regard, 512 pages, (8) ff. (tavola), 1 fb, parchemin crème brunie, titres manuscrits sur le dos. Notes manuscrites anciennes sur la première garde et la page de titre, petits manque de matière sur le dos et les coupes, dernière garde fendillée avec manque de papier, des mouillures et traces d'humidité, quelques taches éparses, erreur de pagination en fin de volume (448 suivi de 489, erreur poursuivie jusqu'à la fin).
Nicolas Lémery (ou Lemery dans sa forme internationale), né à Rouen le 17 novembre 1645 et mort à Paris le 19 juin 1715, est un chimiste apothicaire français, contemporain du règne du roi Louis XIV (qui va de 1643 à 1715). Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
A l'Imprimerie du Cercle Social, et les principaux Libraires du Royaume, 1791, 1 volume in-8 de 210x135 mm environ, 140 pages, broché sous couverture papier (exemplaire à relier), feuillets non rognés, tranches salies, dos insolé et fendillé,
François Thurot, né à Nuits-Saint-Georges le 21 juillet 1727 et mort au large de l'île de Man le 28 février 1760, est un corsaire français.Nicolas-Joseph Marey, Vie du capitaine Thurot (1791) Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Le Livre Contemporain, 1950, 1 volume de 260x330 mm environ, 225 pages, en feuillets libres sous chemise rempliée et emboîtage de l'éditeur. Exemplaire nominatif, N° 100/130, illustré de 40 pointes sèchess originales par Nicolas Eekman. Emboîtage abimé, chemise insolée, intérieur bon état.
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Première édition italienne illustrée de 67 planches gravées sur cuivre à pleine page représentant des costumes de la Turquie, de l’Arabie et de la Grèce dont sept paraissent ici pour la première fois. Venise, Francesco Ziletti, 1580. In-folio de (8) ff., (4) ff., 192 pp. ornées de 67 planches gravées sur cuivre à pleine page. Petit cachet humide partiellement effacé sur le titre, infime déchirure en marge du titre, déchirure restaurée au coin des pp. 53, 137, 139, 185 et en marge de la p. 183, pte tache d’encre p. 110. Veau rouge, double filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs, titre doré, roulette intérieure dorée. Reliure moderne. 303 x 202 mm.
Première édition italienne au format in-folio, en partie originale, contenant sept gravures de costumes orientaux à pleine page de plus que les éditions précédentes. Pour ce motif et pour son format, cette édition, devenue rare, est l’une des plus recherchées. Il s’agit en outre de la première édition à contenir des gravures sur cuivre pour illustrer le texte, beaucoup plus fines et détaillées que les gravures sur bois employées dans les éditions précédentes. Brunet, IV, 67; Adams n°253 ; Cicognara 1731 ; Colas 2204; Mortimer, II, 319. Rare édition vénitienne en partie originale «renfermant 7 planches de plus que l’édition française de 1568». La première édition parut à Lyon en 1567. Cette édition vénitienne présente 67 planches gravées sur cuivre tirées à pleine page, soit 7 planches de plus que l’édition française de 1568. Ces superbes gravures sont une source inestimable de renseignements sur les peuples de l’Empire ottoman du XVIe siècle. «Voici la liste de ces gravures supplémentaires: 1 planche paginée 154 sans légende représentant 3 personnages. 1 planche paginée 182: Capitano d’Arabie. 1 planche paginée 184: Donna turca standi in casa 1 planche paginée 186: Sposa di Constantinopoli 1 planche paginée 188: Patriarca di Costantinopoli 1 planche paginée 190: Calidesquer a piedi 1 planche paginée 192 sans légende portant 4 costumes de femmes.» (Colas, 2204) Nicolas de Nicolay est né à La Grave d’Oisans (Isère) en 1517 et mort à Paris en 1583. Après avoir pris part au siège de Perpignan (1542), il parcourut la plus grande partie de l’Europe, servant dans les armées de la plupart des pays qu’il visitait, étudiant les langues qu’il entendait parler et prenant des croquis, dont il forma une collection. De retour en France au bout de seize ans, il devint valet de chambre et géographe de Henri II. En 1551, il accompagna à Constantinople l’ambassadeur d’Aramon, puis visita l’archipel grec, les côtes septentrionales de l’Afrique et devint commissaire d’artillerie. A propos de l’édition de 1567, Colas écrit: «Ces gravures représentent des costumes masculins et féminins de la Turquie, de l’Arabie et de la Grèce; c’est la première série de documents sérieux sur les habillements du proche Orient, aussi a-t-elle été copiée par la plupart des dessinateurs d’habits du XVIe siècle; ces gravures sont attribuées à Louis Danet par la plupart des bibliographes, 42 portent le monogramme L. D. Cependant l’exemplaire du Cabinet des estampes porte en note manuscrite que ces planches sont gravées par Léonard Thiry dit Léonard Daven et le catalogue de la vente Destailleur (1893, n° 1325) confirme cette dernière attribution. Ni Bartsch, ni Passavant ne mentionnent cette suite dans l’œuvre de Thiry ». Après avoir décrit les mœurs d’Alger, de Tripoli, de Barbarie et de Scio, où il aborda en allant à Constantinople, Nicolay (1517-1583), voyageur dauphinois, s’arrête plus longtemps à ce qui concerne les Turcs, les Grecs et les autres habitants de l’empire ottoman. Ses remarques sont instructives pour le temps où elles ont paru et offrent même encore des détails curieux. Mais Nicolay interrompt tout à coup sa relation à la fin du troisième livre; il parle des habitants de la Perse et de l’Arabie, pays qu’il n’a pas visités, et a recours pour remplir son texte, ainsi que ce qui regarde les Grecs, les Arméniens et les Juifs, aux auteurs anciens et modernes qui ont écrit sur ces peuples et sur les pays qu’ils habitent. Exemplaire à bonnes marges portant l’ex-libris «Gonnelli Firenze 1875».
DUSAULX, Jean-Joseph - LINGUET, Simon-Nicolas-Henri - JULLIEN, Marc-Antoine.
Reference : 90759
(1790)
1790 A Paris, chez Debure l'aîné, 1790 (Edition originale)/ Londres de l'Imprimerie de T. Spilsbury, 1783 / A Paris, chez Leger, Libraire, Frimaire An VIII, 3 textes reliés en 1 volume in-8 de 122x197 mm environ, xiv-269-(1)-174-(2)-74 pages, (2) ff. Pleine basane racinée fauve, dos lisse portant titres dorés sur pièce de titre rouge, orné de filets et fleurons dorés, gardes marbrées, coupes dorées. Manquent les pages XV et XVI du premier texte et le frontispice du deuxième texte, des rousseurs, petits trous de ver sur le dos, coiffes mors et coins frottés, plis et ors ternis sur le dos, sinon bon état.
Jean-Joseph Dussaulx, dit aussi Jean Dusaulx, né à Chartres le 28 décembre 1728 et mort à Paris le 16 mars 1799, est un homme de lettres et homme politique français. Membre de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres, traducteur de Juvénal et disciple de Rousseau, il fut en politique un révolutionnaire modéré.Simon-Nicolas-Henri Linguet, né le 14 juillet 1736 à Reims et guillotiné le 27 juin 1794 à Paris, est un avocat homme de lettres et propriétaire terrien, à la fois opposé aux philosophes, aux jansénistes, et surtout au libéralisme économique mis en place par la Révolution dont il dénonça avec virulence les conséquences pour les classes laborieusesMarc-Antoine Jullien, dit Jullien fils ou Jullien de Paris, est un révolutionnaire et homme de lettres français, né le 10 mars 1775 à Paris où il est mort le 4 avril 1848. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
A Nancy, chez Valleyre pere, 1763, ensemble de textes reliés dans 1 volume in-8 de 125x200 mm environ, (1) f., 15, 43, 8, 16, 32, 32, 56 pages, (1) f. Reliure plein veau marbré fauve, dos à 5 nerfs portant titres dorés sur pièces de titre en maroquin bordeaux, orné de caissons à fleurons et motifs dorés, coupes dorées, gardes marbrées, tranches rouges, un ex-libris sur le premier contreplat. Quelques rousseurs et pages brunies, coins émoussés, petit manque de cuir sur un mors, sinon bon état.
[BERMINGHAM, Michel], auteur de : La Manière de bien élever les enfans, la Traduction des Statuts des Médecins, &.En 1763 la publication du texte La richesse de l'Etat, par Roussel de La Tour, suscite un important débat d'idées autour de la question fiscale, ce recueil factice comprend à la fois des pièces publicistes et des pamphlets contre l'idée physciocratique de l'impôt unique. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Sans lieu , une des Editions dites " Alla Testina", imprimée à Genève, la pagination de notre exemplaire le désigne comme étant la troisième, quatrième ou cinquième Edition 'alla testina' entre 1628-1670, avec 5 textes reliés en un volume in-8 de 230x170x55 mm environ : I. Libro primo Delle Historiae di Nicolo Machiavelli Cittadino et Secretation Fiorentino (p.11 à 320), il manque les 10 première pages y compris le titre et 1 feuillet (p. 201-202), - 2. Discorsi di Nicolo Machiavlli Cittadino et Secretario Fiorentino sopra la pime Deca di T. Livio à Zonobi Buondelmonti et a Cosimo Rucellai, 8ff. (titre avec portrait, epître), 280 pages, - 3. I Sette Libre dell'arte della guerra, 152 pages, avec 9 planches dont une double, - 4. Il Principe. La Vita di Castruccio Castracani da Lucca. Il Modo che tene il Duca Valentino. I Ritratti delle cose della Francia et della Alamagna, 2ff. (titre avec vignette -portrait), 102 pages, 1f.blanc, il manque 1 feuillet (p. 103-104) - 5. L'Asino d'oro. manque la page de titre suivi de : Capitolo dell' occasione. Capitolo di fortuna. Capitolo della ingratitvdine. Capitolo dell' ambitione. Decennale, cioè compendio delle coste fatte in X. anni in Italia. Novella piacevolissima. Mandragola, Comedia. Clitia Comedia (manquent les p. 135 à 140 et p. 151 à 158), p. 3 à 150, texte en italien, plein veau brun, dos à nerfs portant titres dorés, orné de caissons à riches motifs dorés. Des rousseurs, cernes et pages brunies, des notes anciennes manuscrites à l'encre et au crayon à papier, des ratures par endroits.
Nicolas Machiavel (en italien : Niccolò di Bernardo dei Machiavelli) est un humaniste florentin de la Renaissance, né le 3 mai 1469 à Florence, et mort dans cette même ville le 21 juin 1527. Théoricien de la politique, de l'histoire et de la guerre, mais aussi poète et dramaturge, il a été pendant quatorze ans fonctionnaire de la République florentine pour laquelle il a effectué plusieurs missions diplomatiques, notamment auprès de la papauté et de la cour de France. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
[RESTIF DE LA BRETONNE, Nicolas Edme Restif dit Restif de la Bretonne].
Reference : 110659
A Neufchâtel et se trouve à Paris, chés Guillot, libraire de Monsieur, rue Saint-Jacques, vis-àvis celles des Mathurins, 1786, 4 volumes in-12 de 180x105 mm environ, Tome 1 : Les Filles, 272 pages, Tome 2 : Les Femmes, 312, Tome 3 : Les Epouses, 312 pages, Tome 4 : Les Mères, 324 pages, demi-chagrin à coins bleu nuit, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à motifs dorés, date dorée en queue, cuir souligné d'un filet doré sur les plats, tranches dorées sur témoins, gardes marbrées. Edition originale rare, sans les feuillets de table et bibliographie in-fine du tome IV (c'est souvent le cas), complète des 34 hors-texte. Des déchirures dans les marges avec parfois de légers manques de papier, et des restaurations anciennes, quelques mouillures claires, des taches d'encre anciennes éparses, infime manque de texte au centre d'une page du tome I, quelques frottements légers sur les reliures, papier fragile, sinon bon état pour une série rare.
Nicolas Edme Restif, dit Restif de La Bretonne, également épelé Rétif et de La Bretone, est un écrivain français né le 23 octobre 1734 à Sacy et mort le 3 février 1806 (à 71 ans) à Paris. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Lyon, Charles Savy, Libraire-Editeur, 14 Place Bellecour, / Paris, Librairie Agricole de la Maison Rustique, 26 Rue Jacob, 1849, 3 volumes in-8 de 220x140 mm environ, Tome 1 : xxxij (faux-titre, titre, introduction, table, abréviations), 605 pages, avec 11 planches hors texte. Tome 2 : xij (faux-titre,titre, table des familles et des genres), 588 pages, 1f. (errata), avec 11 planches hors-texte, - Tome 3 : xij (faux-titre, titre, table des familles et des genres), 635 pages, avec 9 planches hors texte dont une coloriée. Cuir frotté et épidermé, des rousseurs cernes et mouillures par endroits, tache bleue dans la marge des p. 365 à 370, 423 à 426 . Complet des 31 planches dont une coloriée, annoncées dans les tables.
Nicolas Charles Seringe est un botaniste français, né le 3 décembre 1776 à Longjumeau et mort le 29 septembre 1858 à Lyon 3éme. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.