Paris, Albin Michel, 1964. In-8, broché, 220 pp.
Edition originale numérotée sur Alfa. Photos sur demande.
Paris. Albin Michel. 1964. In-12. Br. 220 p. Ex. N° 1291 sur papier Alfa Français. BE.
Albin Michel. 1964. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 220 pages. Bandeau d'éditeur conservé.. . . . Classification Dewey : 94.4-Editions numérotées
"Exemplaire n°302/1875 sur ""Alfa français"" des papeteries d'Avignon. Avant-propos et traduction de Marcel Pobé. Classification Dewey : 94.4-Editions numérotées"
Paris, Albin Michel 1964, 200x130mm, 220pages, broché. Un des 1875 exemplaires sur Alfa français, numérotés, n° 509. Bel exemplaire.
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Paris, Albin Michel, 1964; grand in-12, 220 pp., broché. Exemplaire sur alfa français - exemplaire n°1546 - avant propos et traduction de Marcel Pobé.
Exemplaire sur alfa français - exemplaire n°1546 - avant propos et traduction de Marcel Pobé.
Nevar, Elya Maria (Avant-propos et traduction de Marcel Pobé)
Reference : 19142
(1964)
Albin Michel In-8 Couverture souple Paris 1964 Ed. numérotée
Très bon 220 pages. Exemplaire sur Alfa, en partie non coupé. Bandeau de l'éditeur.
Albin Michel, Paris 1964, in-8° broché. EO, 1/125 ex réservés à la presse, num SP1 à SP125 sur alfa. Non coupé.
[Munich] Sonntag [dimanche] (3 novembre 1918) | 14.40 x 18.50 cm | 2 pages et demi sur un bifeuillet, enveloppe jointe
Lettre autographe signée de Rainer Maria Rilke adressée à lactrice Else Hotop, quil nomme par son nom de scène?: Elya Maria Nevar. 2 pages et demi à lencre noire sur un bifeuillet filigrané «?Sackleinen?», enveloppe autographe jointe, adressée à Else Hotop portant des cachets postaux en date du 3 novembre 1918. Publiée dans les lettres quelle fit paraître sous le titre Freundschaft Mit Rainer Maria Rilke, 1946, p. 35. Précieuse pièce de la correspondance du poète Rainer Maria Rilke, qui reflète les délices dun après-midi enchanté avec la comédienne Elya Nevar, lune de ses plus ferventes admiratrices, loin du grondement de la guerre qui faisait rage. * «?La période vraiment active et créatrice de lattachement quéprouvèrent lun pour lautre la jeune Elya et Rainer-Maria, cest le début de leur amitié, avec la découverte de linconnue, la surprise des affinités qui se révèlent, et, enfin, ce qui est si important dans lamitié comme dans lamour, cette intimité qui débute dans un automne bavarois, tandis que le tumulte de la guerre gronde au loin?» (Marcel Brion). Cette lettre appartient bien aux débuts de sa relation avec la jeune Elya Nevar, «?gardienne de sa solitude?» pendant la période munichoise du poète, dont linspiration sest tarie entre Malte et les Élégies. Nous sommes à quelques jours de lArmistice, qui tourne définitivement la page du monde dhier. Après de brèves rencontres lannée passée, Rilke avait redécouvert Elya de son vrai nom Else Hotop pendant lété 1918, sur la scène du théâtre. Il vint admirer tous les soirs lactrice de dix-neuf ans sa cadette, qui tenait le rôle dune princesse médiévale dans une pièce inspirée dune chanson de geste du XVè siècle. Elle emprunta à son personnage son nom de scène, Elya, par lequel Rilke sadresse à elle. Leur correspondance commence quelques semaines plus tôt, après une déclaration enflammée dElya, véritable adoratrice de son Livre dHeures?: elle «?le considère comme LE poète, indétrônable, admirable, et accepte tout de lui, y compris son indifférence?» (Rilke, Catherine Sauvat). Romantique et cérébral, le poète se fait en effet pardonner ses absences et son besoin de solitude par une belle déclaration daffection dans cette lettre?: «?Même si jai été repoussé par beaucoup de choses de lintention de técrire tout de suite à ta première lettre, mon attention a été près de toi à beaucoup dinstants et elle lest à chaque fois que tu penses avoir besoin delle, chère enfant.?» Malgré cela, ils passeront ensemble des moments de grâce, qui apaisent Rilke, affligé par une crise créative profonde et meurtri par les années de guerre. «?Je taurais demandé de menvoyer le livre avec tes notes mais regarde?: quand je suis rentré chez moi, tard dans la nuit, il était sur ma table... Et comme tu es déjà familière avec la langue des sceaux dans nos échanges?: toi qui es sincèrement attentive.?» Sa mention delangue des sceaux fait allusion à lune de leurs rituelles rencontres du mercredi après-midi chez Rilke?; le poète avait fait cadeau à Elya dun sceau à cacheter, qui avait la particularité dêtre amovible et pouvait accueillir dix cachets à double face, gravés de représentations symboliques accompagnées dune légende écrite?: «?Nous avons passé une après-midi à jouer comme des enfants, à graver les vingt sceaux sur une feuille de dessin et Rainer Maria a écrit le texte en dessous de sa délicate écriture. Le livre avec mes notes [mentionné par Rilke ci-dessus] était scellé dun sceau figurant un masque ancien avec linscription «?levez-le donc?!?» racontera-t-elle. Fidèle à son art, la comédienne avait choisi le masque dacteur comme symbole. Rilke avait une fascination pour les sceaux?; il scellait sa correspondance avec les armes de ses ancêtres?; et, affaibli dans son château valaisan de Muzot, il souhaitera que ces mêmes armes figurent sur sa tombe et laccompagnent dans léternité. Le poète sera reconnaissant pour cette activité délicieusement
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