S.l. ( Paris), Les Éditions Émile Chamontin - se trouvent chez Flammarion, M.CM.XLIV (1944). In-4°, en ff., chemise 1/2 toile grise, emboîtage, couverture à rabats illustrée.
Tirage à 1055 exemplaires sur vélin pur chiffon de Lana, 1 des 50 ex. de tête, dont 20 ex. h.c., avec une suite des lithographies sur Auvergne du Moulin Richard de Bas, celui-ci n°23. Couverture illustrée, frontispice, 14 en-tête à mi-page et un cul-de-lampe en noir de Roland OUDOT. À noter que la vignette de la couverture est la même que le cul-de-lampe en fin d'ouvrage. Superbe exemplaire à l'état neuf !
Paris, Hatier, S.d., in-12, cartonnage toilé rouge éd., titre doré sur dos et première de couv., éd., 240 pp;, 2 pp. de bibliographie en début de livre, Bon état
Paris, Lecou, 1855. In-12 (181 x 116 mm), 359 pp. Demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs orné de cadres de filets à froid et de fleurons dorés, auteur, titre et date dorés, tête dorée, non rogné, couvertures conservées (Devauchelle).
Édition originale d'Aurélia, que beaucoup considèrent comme le chef d'œuvre de Nerval (Claude Pichois et Michel Brix, Dictionnaire Nerval, pp. 43-46 et 412). Donné quelques mois après la mort de l'écrivain, ce recueil “assez rare et fort recherché” (Clouzot) fut préparé par ses amis Arsène Houssaye et Théophile Gautier, lequel a signé un magnifique éloge qui tient lieu ici de préface. Très bel exemplaire.
Paris, André Delpeuch, 1926-1927 ; deux tomes in-8 (228 et 208 x 174 mm), brochés, coffret de toile verte, pièce de titre noire au dos ; 264 pp., [1] f. bl. ; 203, [1 bl.], [1] p. de table, [2] pp. de catalogue, [1] p. nom d'imprimeur, [1] f. bl., couvertures vertes imprimées en vert.
Un des 25 exemplaires sur vergé d'Arches (N°23) avec les grands témoins, seul grand papier ; ex-libris imprimé de Georges Corriez, célèbre relieur associé à Georges Canape. L'édition originale de cet ouvrage a été publié en 1852 par Lecou et il est relativement rare. Bas du dos du tome 1er, le plus grand, restauré au papier japon, sinon bel exemplaire sur beau papier. Pour compenser la différence de taille des deux volumes, l'intérieur du coffret a été aménagé.
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Paris, Tériade, 1960. In-folio (330 x 251 mm), 2 ff. blancs, 2 ff. non chiffrés, 127 pp., 2 ff. non chiffrés, 2 ff. blancs. En feuilles, couverture rempliée, titre imprimé sur le premier plat, chemise et étui de l'éditeur.
‹‹ Une alliance heureuse, celle de Nerval et de Beaudin dans Sylvie ›› (Chapon). Cet ouvrage est illustré de 34 lithographies originales en couleurs d'André Beaudin dont 20 hors-texte. ‹‹ Toute la grâce allusive du récit se reflète dans la transparence de Beaudin, dans le dépouillement d'un art sans sécheresse. Formes distraites de tout accident où se dessinent les archétypes du Valois et des Filles du feu, tonalités procurant une certitude à l'œil qui les confronte à l'idée d'un visage ou d'un paysage. ›› Cet ouvrage fut tiré à 180 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches, plus 20 hors commerce, tous signés par l'artiste. Celui-ci est un des 60 premiers exemplaires. Il comporte une suite à part des 20 lithographies hors-texte tirée sur Japon nacré. L'éditeur Tériade fut un des plus importants éditeurs d'art de l'après guerre. Originaire de l’île grecque de Lesbos, Tériade (1889-1983) se fit connaître à Paris comme critique et fondateur de la revue d’art Verve avant de se lancer dans l’édition de livres d’artistes. Diverstissement de Rouault, Jazz de Matisse, Chant des morts de Picasso, L’Enfance d’Ubu de Miró… au total vingt-sept livres de peintres sont nés de ces collaborations. Exemplaire à l'état neuf. Chapon, Le Peintre et le livre, p. 234. Monod, Manuel de l’amateur de livres illustrés modernes 1875-1975, II, n°8683.
Paris, Ferdinand Sartorius, 1848. In-8 (222 x 134 mm), 2 ff. n. ch., XXXI pp., 352 pp. Demi-basane blonde à petits coins, dos lisse à faux nerfs ornés de filets à froid, auteur, titre et date dorés, tête dorée, non rogné, couvertures conservées, quelques rousseurs (Alix).
Édition originale, “très rare et très recherchée” (Clouzot, p. 223), de la première version et d’une partie de ce qui forme le Voyage en Orient. Ce récit d'un voyage entrepris par Nerval en 1842 parut à partir de 1846 dans la Revue des Deux Mondes. Mis en vente juste avant la Révolution de 1848, l'ouvrage fut éclipsé par les évènements politiques et fut un cuisant échec commercial. Il sera suivi la même année, publié par Sartorius juste après les évènements mais avec le même insuccès, par Les Femmes du Liban. L’éditeur Souverain remit en vente ensemble les deux volumes, “avec nouveaux titres et nouvelles couvertures à l’adresse à l’adresse et au nom de Souverain, à la date de 1850 ou de 1851. C’est là l’état le plus habituel. Il n’empêche qu’ils en sont fortement dépréciés.” Cet exemplaire porte la date de 1848 sur le titre et la couverture, qui sont le plus souvent à la date de 1849. Exemplaire de la rarissime première émission.