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De Templo et coenobio sanctorum Bonifacii et Alexii historica monumenta.
Rome, Heredes Jo. Laur. Barbiellini, 1752 In-4 de XXXI, (1), 600 pp., (6) ff., vélin ivoire, dos à nerfs, titre à la plume, tranches nues (reliure de l'époque).
Édition originale de cette monographie de la basilique dei Santi Bonifacio e Alessio à Rome. Elle est illustrée de 13 planches hors texte, dont plusieurs dépliantes, et notamment la fameuse image de Notre-Dame d'Édesse. Titre en rouge et noir, vignette, lettrines, bandeaux et culs-de-lampe. Membre de l'ordre des Hiéronymites, dont il a été abbé général pour l'Italie, Felice Maria Nerini (1705-1787) est aussi un érudit, collectionneur et antiquaire. En 1752, alors que l'architecte Tommaso De Marchis (1693-1759) est chargé de reconstruire la basilique de l'Aventin, il publie cette somme érudite sur son histoire. L'origine du monument remonte au IVe siècle, quand un premier sanctuaire est édifié par Aglaé, une riche matrone romaine, sur la tombe de son ancien intendant et néo-martyr chrétien saint Boniface. Ces derniers vivaient dans le péché quand ils furent touchés par la grâce. Boniface décida alors de partir en Orient pour rapporter des reliques de chrétiens et partagea finalement le sort tragique de ses coreligionnaires à Tarse. Son corps ramené à Rome fut enseveli par les soins d'Aglaé qui se retira du monde et fut plus tard elle-même enterrée aux côtés de son ancien amant. En 977, l'église est confiée à un moine grec, Serge de Damas, que l'on a longtemps considéré comme l'importateur du culte de saint Alexis en occident, alors que celui-ci était déjà présent plus tôt en Espagne. Selon les textes hagiographiques, au Ve siècle, Innocent Ier fait porter aux côtés des reliques de saint Boniface, le corps de saint Alexis. Celui-ci, fils d'un sénateur romain se consacre dès sa jeunesse à une vie chrétienne. Après avoir vécu à Édesse, il revient à Rome et s'installe comme un pauvre mendiant sous l'escalier du palais paternel où il demeure pendant 17 ans, ne se faisant reconnaître qu'après sa mort. En 1216 Honorius III ordonne la reconstruction de l'église. L'actuelle basilique des Saints Boniface et Alexis est un édifice composite, comprenant des parties romanes - clocher, colonnes de l'abside, crypte ornée de fresques -, d'autres datant du XVIe siècle et une façade du XVIIIe siècle. L'ouvrage de Nerini détaille l'histoire de l'église, liste des abbés, etc., et présente les œuvres, pierres tombales, peintures et reliques qui y sont conservées, tel l'escalier en bois sous lequel saint Alexis est censé avoir vécu, ou l'icône miraculeuse de la Vierge qu'il aurait rapportée d'Orient. Très bel exemplaire en vélin ivoire de l'époque.
De templo et coenobio sanctorum Bonifacii et Alexii historica moumenta
Auod Jo. Laurenti Barbiellini, Romae 1752, In-4 (19,5x26cm), XXXI (1) 600pp. (12), relié.
Edition originaleillustrée de 13 planches hors texte (pièces archéologiques, vues, plans et perpectives), dont plusieurs dépliantes, et notamment la fameuse image de Notre-Dame d'Édesse. Page de titre en rouge et noir, avec une vignette aux armes du cardinal Quirini. Reliure en plein velin souple d'époque. Dos lisse. Pièce de titre de vélin doré. 2 coins émoussés et dénudés. Tampon bleu de bibliothèque sur les pages de garde et sur le titre : Couvent de Saint Maximin. Monographie de la basilique de Saint Boniface et Alexis à Rome, sur le mont Aventin. Au moment où l'architecte Tommasso de Marchis est chargé de reconstruire l'église, Nerini compose cet ouvrage sur ses origines et son histoire. L'origine de la basilique remonte au 4e siècle, quand un premier sanctuaire est édifié sur la tombe de Saint Boniface. En 977, l'église sera confié à Serge de Damas, qu'on considère comme l'intriducteur du culte d'Alexis. Comme en témoigne l'introdcution, Nerini prévoyait d'écrire un second volume sur l'histoire moderne du bâtiment, mais ce dernier ne vit jamais le jour. Le volume commence par un poème néo-latin de Fabio Devoti écrit en hommage à Nerini et au Cardinal Quirini. - Photos sur www.Edition-originale.com -
