L’illustration de la présente édition, superbe, se compose d’un frontispice en double-état et de 23 figures gravées par Elluin d’après Borel non signées. Londres, s.d. [Paris, Cazin, 1782]. 4 parties en 2 volumes in-16 de: I/ (2) ff., 1 frontispice grave en double-état, 159 pp., (2) ff., pp. 160 à 352, 13 planches hors-texte; II/ (2) ff., 204 pp., (2) ff., pp. 205 à 396, 10 planches hors-texte. Chagrin bordeaux, encadrements de triple filets dorés sur les plats avec fleurons d’angles, dos à nerfs ornés, filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle. 124 x 80 mm.
Superbe édition illustrée de ce très important roman érotique d’André de Nerciat qui n’était autre que son premier livre, «l’une des plus charmantes productions du siècle» (Gay). B.N., Enfer, 442-445; Cohen 749; Galitzin 645: «Les 24 figures libres, gravées par Eluin, d’après Borel, sont très brillantes, voir sur ce charmant ouvrage érotique l’analyse chaleureuse qu’en a donné Monselet dans ses Galanteries du XVIIIe siècle»; Gay, II, 267; Pia 248; Sander 1428. La plupart des ouvrages que Nerciat a publiés sont écrits d’une façon très libre, on peut en juger par l’aveu suivant qu’il fait dans une de ses Préfaces: «L’intention de l’auteur, dit-il, est d’engager les femmes à n’être pas si timides et à trancher les difficultés; les maris à ne pas se scandaliser aisément et à savoir prendre leur parti; les jeunes gens à ne point faire ridiculement les céladons, et les ecclésiastiques à aimer les femmes malgré leur habit, et à s’arranger avec elles sans se compromettre dans l’esprit des honnêtes gens.» « Du chevalier André-Robert Andréa de Nerciat, aventurier cosmopolite et mondain, diplomate et agent secret, bibliothécaire comme Casanova et auteur fameux d'ouvrages pornographiques, on ne sait toujours, à quelques détails près, que ce qu'en disait Guillaume Apollinaire en 1911 dans son importante édition des ‘Œuvres’. Il est pourtant de ceux dont la carrière et les écrits mériteraient de plus amples investigations.» (Raymond Trousson, Romans libertins du XVIIIe siècle). Nerciat n'a pas cessé d'écrire pendant les années troublées de la Révolution, et ses romans, d'abord lestes, se font de plus en plus corsés. Le Diable au corps, qu'il disait composé en 1776, ne paraîtra qu'en 1803. Les aventures de Felicia passeront pour innocentes en regard des exploits d’une marquise et de sa coterie rapportés dans un roman dialogué riche en obscénités, jusqu'à la zoophilie. En 1792, Mon noviciat raconte les débuts de la libertine Lolotte et les expériences de sa mère et de leur servante Félicité. Tous les tabous – inceste, sodomie, saphisme – y sont allégrement bousculés, mais Nerciat, avec une prudence imposée par les circonstances, prétend donner à ses gravelures une portée politique. Il s'agit en effet de peindre « au naturel la dépravation de mœurs de ces vilains nobles [...] que nous avons si sagement chassés pour jamais de notre France ». Le propos sera patriotique et édifiant: « Je me suis donc déterminé civiquement à faire les frais de cette édition, trop heureux […] si la vue de tant d'images licencieuses, de nature à soulever le cœur de tout bon démocrate, peut envenimer encore la patriotique haine que nous devons, en francs nationaux, à ces vrais pourceaux d'Epicure.» La même année, Monrose est une suite de Félicia, où le héros, après quatre volumes d'aventures se marie et conclut : « Disons donc du libertinage, bien mieux encore que de la guerre : C'est une belle chose quand on en est revenu. » Nerciat, lui, n'en revenait pas puisqu'il publia encore, en 1793, Les Aphrodites, où il décrit, en scènes dialoguées, les pratiques d'une société secrète de débauche régentée par Mme Durut robuste ogresse, et l'insatiable comtesse de Mottenfeu qui a pris ses quatre mille neuf cent cinquante-neuf amants dans toutes les classes aussi bien que parmi ses parents et ses domestiques. Les noms seuls des personnages- Fièremotte, Confourbu, Cognefort ou Durengin - en disent assez sur les extravagances d'un libertinage qui prend des proportions épiques. Ici encore, Mme Durut encourage à une lecture antiaristocratique parfois contredite, il est vrai, par des sous-entendus ironiques. On ne sera pas surpris de voir Sabatier de Castres noter en 1797 que Nerciat est « l'auteur de quelques romans orduriers très mal écrits ». Pourtant, si Nerciat est un pornographe, il ne l'est pas à la manière de la Vénus dans le cloître ou du Portier des Chartreux. Chez lui, l'érotisme procède d'une philosophie de la vie, selon laquelle la satisfaction sexuelle est l'un des éléments essentiels du bonheur et de l'épanouissement de l'individu. Son univers ne connaît aucun prolongement métaphysique et ses personnages songent moins que jamais à l'au-delà ou aux récompenses futures. Pas de place non plus pour le sentiment, l'érotisme se bornant à la recherche effrénée de la jouissance et fondant une morale du plaisir. Seul compte le physique, appelé toujours à se surpasser, mais cet érotisme, complémentaire de celui de Sade, ne comporte jamais ni contrainte ni cruauté. Ses romans mêlent toutes les classes dans la seule égalité qui lui semble réelle, ce plaisir demeure celui d'une élite qui récuse la morale bourgeoise et les tabous du vulgaire. Par l'excès même de ses débordements joyeux, ce monde est une sorte d'utopie sexuelle, où hommes et femmes se rencontrent dans un parfait équilibre de l'offre et de la demande. Pour en montrer le fonctionnement, Nerciat a su aussi inventer une langue à lui, créer un nouveau langage du plaisir et faire preuve d'une étonnante invention verbale. Le jeune Stendhal qui lisait en même temps La Nouvelle Héloïse et aimait à se croire « à la fois un Saint-Preux et un Valmont » - s'enchanta de ces petits volumes de Nerciat dérobés dans la bibliothèque de son grand-père Gagnon : « Je deviens fou absolument ; la possession d'une maîtresse réelle, alors l'objet de tous mes vœux, ne m'eût pas plongé dans un tel torrent de volupté » Si Nerciat professe une philosophie, ses héroïnes l’incarnent : la libido est le moteur de tous les actes et rien ne doit lui être interdit. De là, impitoyable, la critique de la morale religieuse qui en interdit l'essor : scandale de « l'éducation superstitieuse » des couvents qui brime hypocritement la nature mais nourrit le vice et encourage l’homosexualité, haine du bigot Caffardot, du directeur de conscience Béatin, le « corrupteur spirituel », le « suborneur de pénitentes». La nature et le code social se contredisent : «J'ai satisfait hier un désir immense en me livrant au plus aimable des hommes : je viens de goûter des vrais plaisirs avec un autre qui n'est pas sans agréments. La nature a trouvé son compte à ce partage, que condamnent à la vérité les préjugés et le code rigoureux de la délicatesse sentimentale. Il y a donc nécessairement un vice dans la rédaction des lois peu naturelles dont ce code ridicule est composé». (Raymond Trousson, Romans libertins du XVIIIe siècle). L’illustration de la présente édition, superbe, se compose d’un frontispice en double-état et de 23 figures gravées par Elluin d’après Borel non signées. Précieux exemplaire conservé dans ses reliures uniformes en chagrin rouge du XIXe siècle finement décoré.
Superbe exemplaire conservé dans ses reliures uniformes de l’époque en maroquin rouge à grain long finement décoré. Londres, 1812 [Bruxelles]. 4 vol. in-16, avec 24 figures d'après Borel. I/ (2) ff., 1 frontispice, 100 pp., 7 figures hors texte. II/ (2) ff., 130 pp., (1) f., 6 figures hors texte. III/ (2) ff., 112 pp., 6 figures. IV/ (2) ff., 108 pp., 4 figures. Plein maroquin rouge à grain long, roulette florale dorée encadrant les plats, dos lisses ornés de motifs dorés et de filets dorés formant faux-nerfs, filets dorés aux pointillés sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 128 x 74 mm.
Superbe édition illustrée de ce très important roman érotique d’André de Nerciat qui n’était autre que son premier livre. La plupart des ouvrages que Nerciat a publiés sont écrits d’une façon très libre, on peut en juger par l’aveu suivant qu’il fait dans une de ses Préfaces: «L’intention de l’auteur, dit-il, est d’engager les femmes à n’être pas si timides et à trancher les difficultés; les maris à ne pas se scandaliser aisément et à savoir prendre leur parti; les jeunes gens à ne point faire ridiculement les céladons, et les ecclésiastiques à aimer les femmes malgré leur habit, et à s’arranger avec elles sans se compromettre dans l’esprit des honnêtes gens.» « Du chevalier André-Robert Andréa de Nerciat, aventurier cosmopolite et mondain, diplomate et agent secret, bibliothécaire comme Casanova et auteur fameux d'ouvrages pornographiques, on ne sait toujours, à quelques détails près, que ce qu'en disait Guillaume Apollinaire en 1911 dans son importante édition des ‘Œuvres’. Il est pourtant de ceux dont la carrière et les écrits mériteraient de plus amples investigations.» (Raymond Trousson, Romans libertins du XVIIIe siècle). Nerciat n'a pas cessé d'écrire pendant les années troublées de la Révolution, et ses romans, d'abord lestes, se font de plus en plus corsés. Le Diable au corps, qu'il disait composé en 1776, ne paraîtra qu'en 1803. Les aventures de Felicia passeront pour innocentes en regard des exploits d’une marquise et de sa coterie rapportés dans un roman dialogué riche en obscénités, jusqu'à la zoophilie. En 1792, Mon noviciat raconte les débuts de la libertine Lolotte et les expériences de sa mère et de leur servante Félicité. Tous les tabous – inceste, sodomie, saphisme – y sont allégrement bousculés, mais Nerciat, avec une prudence imposée par les circonstances, prétend donner à ses gravelures une portée politique. Il s'agit en effet de peindre « au naturel la dépravation de mœurs de ces vilains nobles [...] que nous avons si sagement chassés pour jamais de notre France ». Le propos sera patriotique et édifiant: « Je me suis donc déterminé civiquement à faire les frais de cette édition, trop heureux […] si la vue de tant d'images licencieuses, de nature à soulever le cœur de tout bon démocrate, peut envenimer encore la patriotique haine que nous devons, en francs nationaux, à ces vrais pourceaux d'Epicure.» La même année, Monrose est une suite de Félicia, où le héros, après quatre volumes d'aventures se marie et conclut : « Disons donc du libertinage, bien mieux encore que de la guerre : C'est une belle chose quand on en est revenu. » Nerciat, lui, n'en revenait pas puisqu'il publia encore, en 1793, Les Aphrodites, où il décrit, en scènes dialoguées, les pratiques d'une société secrète de débauche régentée par Mme Durut robuste ogresse, et l'insatiable comtesse de Mottenfeu qui a pris ses quatre mille neuf cent cinquante-neuf amants dans toutes les classes aussi bien que parmi ses parents et ses domestiques. Les noms seuls des personnages- Fièremotte, Confourbu, Cognefort ou Durengin - en disent assez sur les extravagances d'un libertinage qui prend des proportions épiques. Ici encore, Mme Durut encourage à une lecture antiaristocratique parfois contredite, il est vrai, par des sous-entendus ironiques. On ne sera pas surpris de voir Sabatier de Castres noter en 1797 que Nerciat est « l'auteur de quelques romans orduriers très mal écrits ». Pourtant, si Nerciat est un pornographe, il ne l'est pas à la manière de la Vénus dans le cloître ou du Portier des Chartreux. Chez lui, l'érotisme procède d'une philosophie de la vie, selon laquelle la satisfaction sexuelle est l'un des éléments essentiels du bonheur et de l'épanouissement de l'individu. Son univers ne connaît aucun prolongement métaphysique et ses personnages songent moins que jamais à l'au-delà ou aux récompenses futures. Pas de place non plus pour le sentiment, l'érotisme se bornant à la recherche effrénée de la jouissance et fondant une morale du plaisir. Seul compte le physique, appelé toujours à se surpasser, mais cet érotisme, complémentaire de celui de Sade, ne comporte jamais ni contrainte ni cruauté. Ses romans mêlent toutes les classes dans la seule égalité qui lui semble réelle, ce plaisir demeure celui d'une élite qui récuse la morale bourgeoise et les tabous du vulgaire. Par l'excès même de ses débordements joyeux, ce monde est une sorte d'utopie sexuelle, où hommes et femmes se rencontrent dans un parfait équilibre de l'offre et de la demande. Pour en montrer le fonctionnement, Nerciat a su aussi inventer une langue à lui, créer un nouveau langage du plaisir et faire preuve d'une étonnante invention verbale. Le jeune Stendhal qui lisait en même temps La Nouvelle Héloïse et aimait à se croire « à la fois un Saint-Preux et un Valmont » - s'enchanta de ces petits volumes de Nerciat dérobés dans la bibliothèque de son grand-père Gagnon : « Je deviens fou absolument ; la possession d'une maîtresse réelle, alors l'objet de tous mes vœux, ne m'eût pas plongé dans un tel torrent de volupté » Si Nerciat professe une philosophie, ses héroïnes l’incarnent : la libido est le moteur de tous les actes et rien ne doit lui être interdit. De là, impitoyable, la critique de la morale religieuse qui en interdit l'essor : scandale de « l'éducation superstitieuse » des couvents qui brime hypocritement la nature mais nourrit le vice et encourage l’homosexualité, haine du bigot Caffardot, du directeur de conscience Béatin, le « corrupteur spirituel », le « suborneur de pénitentes». La nature et le code social se contredisent : «J'ai satisfait hier un désir immense en me livrant au plus aimable des hommes : je viens de goûter des vrais plaisirs avec un autre qui n'est pas sans agréments. La nature a trouvé son compte à ce partage, que condamnent à la vérité les préjugés et le code rigoureux de la délicatesse sentimentale. Il y a donc nécessairement un vice dans la rédaction des lois peu naturelles dont ce code ridicule est composé». (Raymond Trousson, Romans libertins du XVIIIe siècle). L’illustration de la présente édition, superbe, se compose d’un frontispice et de 23 figures gravées par Elluin d’après Borel. Les figures sont ici retournées, sauf le frontispice, et la huitième figure est couverte. Superbe exemplaire conservé dans ses reliures uniformes de l’époque en maroquin rouge à grain long finement décoré.
Tchou (Curiosa) 1981 XX-300 pages in8. 1981. Relié. XX-300 pages.
Très Bon Etat
A Amsterdam, , 1780. 4 parties en 1 vol. in-12 de 1 frontispice gravé, (4)-208-(4)-231-(1) pp., basane marbrée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition dite d'Amsterdam, publiée sans figure, ornée d'un titre gravé.Cet ouvrage, très souvent réimprimé, au ton très "fôlatre", n'exclut pas les sentiments et les réflexions philosophiques. L'intention de l'auteur, dit-il lui-même « est d'engager les femmes à n'être pas si timide et à trancher les difficultés ; les maris à ne pas se scandaliser aisément, et à savoir prendre leur parti ; les jeunes gens à ne point faire les céladons ». Huitain au verso de la page de titre (tome I) : Voici, mon très-cher Ouvrage, / Tout ce qui t'arrivera : / Tu ne vaux rien, c'est dommage ; / N'importe, on t'achètera. / Jusqu'au bout avec courage on te lira ; / La plus Catin, c'est l'usage, / Au feu te condamnera ; / Mais la plus sage, rira.Très bon exemplaire. Petits accidents sur le plat supérieur. Gay II, p.267 ; Pia 486.
La Tradition Couverture rempliée Paris 1935 Ed. numérotée
Très bon Grand in-8. 125 pages. Sous chemise rigide. Exemplaire no. 167/450/565. Complet des 18 gravures dont 6 hors-texte. (Monod, 260).
Deux-Rives En cahiers sous chemise titrée Paris 1952 Ed. numérotée
Très bon In-8. 348 pages. Exemplaire no. 205/900/1034. Complet des 19 illustrations : 18 hors-texte + couverture.
Maurice Duflou, éditeur Couverture souple Paris 1932 Ed. limitée
Bon In-8. 316 pages. Dos et couverture arrière refaits. Illustrations d'après Jean-Adrien Mercier. Contient 11 des 12 illustrations couleurs hors-texte. Tiré à 400 exemplaires. (Dutel, 2008; Pia, 947).
Deux-Rives Demi-cuir à bandeaux Paris 1952 Ed. numérotée
Très bon In-8. 348 pages. Légère usure à la reliure. Reliure art déco à bandeaux, tranche supérieure dorées, couvertures conservées. Exemplaire sur Vélin no. 44/75/1034. Complet de la pointe sèche et des 19 illustrations : 18 hors-texte + couverture. Reliure soignée.
[Jean Lepauvre] - Nerciat, Andréa de (Notice par Helpey, bibliographe poitevin)
Reference : 26675
(1928)
Imprimerie particulière du Landgrave (Maurice Duflou éditeur Couverture rempliée Cassel 1928 Ed. numérotée
Très bon Grand in-8. 111 pages. Non coupé. Exemplaire sur Vergé blanc, no. 117/300/310. Complet des dix illustrations hors-texte. (Monod, 258).
Avant-propos de Pierre Josserand. P., L’Or du temps, La Bibliothèque Privée, 1969, in-12, rel. éditeur, 328 p. Ex. num.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
A Versailles pour les amis du bon vieux temps, s.d. [Circa 1928]. In-8 br. Texte d'Andréa de Nerciat. dessins de Marcel Jeanjean d'après Jean-Gilles Legendre. 8 illustrations en couleurs hors texte et 81 dessins au trait dans les marges rehaussés en couleurs au pochoir. Ex. num. sur vergé de Rives.
1954 1954. Andréa de Nerciat - Félicia ou mes Fredaines / Arcanes 1954
Borderie Obliques 1979 Editions Borderie, Images Obliques, 1979, 142 p., cartonnage éditeur, bon état.
Recueil d'illustrations érotiques. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Ed. De l’Ibis, 1956, in8,broche,Compositions couleurs par Klem. Tirage à 1800 exemplaires, un des exemplaire sur Vélin.
bon etat Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
P., Bibliothèque des Curieux, « Les maîtres de l’amour », 1911. in-8, rel. demi-chagrin moderne, dos à nerfs titré, plats peignés, gardes marbrés, couverture d'origine conservée, 321pp., frontispice de Félicia, repris de l'édition "Cazin".
Très bel ex. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Bibliothèque des curieux, Paris 1927, in-8 broché, 242pp avec introduction, analyses et notes de Guillaume Apollinaire et un portait en frontispice; collection les maîtres de l’amour; couverture défraîchie sinon bon état
1956 Paris, Editions de l'Ibis, 1956, 15,5 x 22,5 cm, 117 pp, broché, recouvert de papier cristal, en très bon état,
Illustrations de Klem, avec une suite en couleurs de 6 planches libres. N°1471 des 1400 exemplaires imprimés sur Vélin et numérotés de 401 à 1800.
Images Obliques - Editions Borderie Paris 1979 In-8 ( 215 X 140 mm ) de 125 pages, pleine toile bleue à la bradel. Impression sur papier bleu pour illustrer Le Diable au corps, Félicia ou mes fredaines, Monrose ou suite de Félicia, Le Doctorat impromptu, Caroline et Saint Hilaire,... Collection dirigée par Roger Borderie et Michel Camus. Très bel exemplaire.
Amsterdam 1793 in 16 (13,5x8,5) 1 volume reliure pleine basane fauve del'époque, dos lisse, pièce de titre et de tomaison de cuir vert, 157 pages. Andréa de Nerciat, 1739-1800. Tome second seul. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
1 Broché, sous couv. verte muette d'éd., contre-plats et gardes volantes de papier brun chocolat, 2 fig. lib. h.-t. In-12°, 17 x 11,5 cm, [4]-iii-[i]-98pp-[2]. Londres [Bruxelles], S.n.e. [Poulet-Malassis], 1788-1866.
Édition bruxelloise, due à Poulet-Malassis, tirée à petit nombre sans mention de tirage ni justification, avec la page de titre en 2 couleurs. Rare édition clandestine due à Poulet-Malassis lors de son établissement à Bruxelles. Elle est ici en condition proche de l'état originel, bien complète des 2 figures libres (p. 46 et p. 93) imprimées sur papier vélin - le volume est lui imprimé sur vergé - dont Pia signale qu'elles ne font pas partie de tous les exemplaires. Quelques rousseurs, également sur les planches libres. Le brochage de couv. est lâche, avec fentes et quelques (rares) pertes de papier au dos. Etat convenable
1780 veau brun (le dos est de mar. rouge, étiquettes vertes) 2 vol. in-16, frontispice, 224pp. et frontispice, 240pp., A Amsterdam (s.d.) ca. 1780,
A. Clairval :"Il prolonge les idées de La Mettrie dans l'homme-machine en créant une femme-machine-à plaisir ramenant tous les plaisirs de l'amour au niveau de leur substance physique".
Phone number : 33 (0)6 77 77 12 33
Zulma / Champs erotiques 2002 368 pages 14 0cm x 21 0cm x 2 5cm. 2002. broché. 368 pages. Le plus connu et le plus réédité des romans de Nerciat concentre l'essence du romanesque libertin en un dosage subtil d'humour d'évasion et d'élan passionnel. En dépit de sa dimension parodique Félicia n'en est pas moins un vrai roman avec ses mystères ses épisodes palpitants ses improbables coïncidences et hasards merveilleux... Nerciat éprouve un authentique plaisir de conter de bâtir des châteaux en Espagne de merveilleux décors telle la demeure de Sir Sidney où l'on peut circuler invisible de pièce en pièce d'entresols en couloirs secrets... Jean-Christophe Abramovici en donne enfin une édition digne de ce nom
French édition - Le livre présente des marques de stockage et/ou de lecture sur la couverture et/ou les pourtours mais reste en très bon état d'ensemble. Expédition soignée sous blister dans une enveloppe a bulles