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‎Le Cloitre. Avec hors-texte et bandeaux de Constant MONTALD.‎

‎ 1920 Paris, "La Connaissance", 1920, in 4° relié pleine peau de vélin à rabats, dos lisse, auteur et titre calligraphiés et accompagnés d'un décors "gothique" au dos et au centre du plat supérieur, triple encadrement sur les plats (noir et rouge), tête dorée, couverture illustrée et dos conservés (Creuzevault Relieur), ex-libris gravé sur la première garde blanche, 85 pages. ‎

‎Tirage limité à 115 exemplaires numérotés, celui-ci un des 12 premiers sur Japon impérial (N°3), avec une suite des gravures sur Chine. BEL EXEMPLAIRE, dans une agréable reliure signée Creuzevault, de cette édition illustrée de 7 hors-texte et 7 bandeaux, dont 2 en couleurs, par Constant MONTALD, reproduits en héliogravure. On joint une lettre autographe signée de l'artiste adressée à l'éditeur, sur papier à en-tête de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, concernant cet ouvrage. ...................... Photos sur demande ..........................‎

‎Le Cloître.‎

‎ Paris, La Connaissance, 1920. Un vol. in-4 (332 x 258 mm) de 80 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.‎

‎ Première édition illustrée. Tirage unique à 125 exemplaires seulement. Celui-ci, un des 113 exemplaires numérotés du tirage sur vélin teinté d'Arches. L'ouvrage s'orne de compositions in et hors-texte en noir et couleurs de Constant Montald. ''Natif de Bruxelles, il obtint une bourse de sa ville natale qui lui permit de venir s'établir à Paris? En 1886, il remporte le prix de Rome. Pendant une période, Montald semble avoir subi l'influence d'Eugène Grasset, qu'il combine avec celles des préraphaélites, élaborant un symbolisme précieux et un peu maniéré''. (in Osterwalder). ''Ce peintre avait fait partie en 1890 du cercle ''Pour l'Art'', animé par Delville, et destiné à régénérer l'art monumental. Dès 1896, il a participé aux Salons de ''L'Art idéaliste''. (in Bénézit). Le colophon stipule : ''Cette édition a été commencée en 1914 par les soins de l'éditeur d'art Deman de Bruxelles. Les originaux ont été dessinés par Constant Montald sur les indications du poète. Lors des événements tragiques qui ensanglantèrent la Belgique et la France, les cuivres furent cachés par des mains pieuses et soustraits à la réquisition allemande par le courageux éditeur, qui, épuisé, ne put parachever l'oeuvre chère à Verhaeren. La maison d'édition La Connaissance qui avait résolu d'éditer Le Cloître par respect pour la mémoire du chantre des Flandres, accepta le devis primitif de Deman, approuvé par le poète, et a réalisé l'oeuvre entreprise''. ''Drame - aux accents lyriques - de pensée, d'humanité, de psychologie, l'ouvrage de propose d'évoquer un couvent, image de la société, où luttent les forces héréditaires et les instincts nouveaux; entre mysticisme et science. En filigrane, Balthazar, espoir du très noble prieur, représentant dernier d'une haute lignée, que le remords a jeté dans le cloître, et que le remords y poursuit car Balthazar a jadis tué son père.'' (Ghéon, Notes sur le drame poétique). Osterwalder II, Dictionnaire des illustrateurs, p. 814 (citant la présente contribution de l'artiste) - Bénézit VII, Dictionnaire des peintres, p. 495. Plats à l'éclat légèrement altéré. Du reste, très belle condition. Rare. ‎

‎Le Cloitre. Exemplaire unique aquarellé à la main. ‎

‎EXEMPLAIRE UNIQUE BELLE PROVENANCE Émile Verhaeren, Le Cloitre, 7 hors-texte et 7 bandeaux de Constant Montald, Paris, La Connaissance, 1920, 80 p., In-4 relié. Première édition illustrée. Reliure pleine peau de vélin à rabats, avec lacets, signée à la main [Louis] Creuzevault (1879-1956), dos lisse, auteur et titre calligraphiés et accompagnés d'un décor "gothique" avec gargouilles au dos et au centre du plat supérieur, triple encadrement sur les plats (noir et rouge), couverture illustrée et dos conservés. Tirage limité à 125 Exemplaires numérotés à la presse : 12 sur Japon Impérial et 113 vergé teinté d'Arches à la forme. Le nôtre porte le n°22. Exemplaire unique qui, au lieu de contenir l'ensemble des gravures en bistre + 2 en couleurs, comme dans tous les exemplaires connus, est entièrement aquarellé à la main. Le grand bibliophile belge Carlo de Poortere mentionne également dans l'inventaire de sa prestigieuse bibliothèque un exemplaire, sans doute similaire, "dont toutes les illustrations ont été aquarellées par Henri Creuzevault" (Bibliothèque Carlo de Poorter / Verhaeren / Maeterlinck / Rodenbach, 1985, p. 72). Henri Creuzevault (1905-1971) n'a que 15 ans lors de la parution de cette première édition illustrée du Cloître et ne reprend l'atelier de son père qu'en 1930. Il y a donc fort à parier que cette mise en couleurs, à la main, est le fruit du travail de Louis Creuzevault, voire de Constant Montald (1862-1944). Les aquarelles n'ayant pas été protégées sous serpente, elles ont toutes déchargées sur les pages opposées. Il faut noter que cette édition du drame d'Émile Verhaeren a été commencée en 1914 par les soins de l'éditeur Edmond Deman, à Bruxelles. Les originaux ont été dessinés par Constant Montald sur les indications du poète et traités à l'héliogravure. Lors des événements tragiques qui ensanglantèrent la Belgique et la France, les cuivres furent cachés par des mains pieuses et soustraits à la réquisition allemande par le courageux éditeur qui, épuisé, ne put parachever l'oeuvre si chère à son auteur. La maison d'édition à l'enseigne La Connaissance, à Paris, édita Le Cloître par respect pour la mémoire du chantre des Flandres et accepta le devis primitif de l'éditeur Deman, approuvé par le poète et réalisa l'oeuvre entreprise. Les cuivres ont été tirés par Sagnelonge et le texte imprimé par la société générale d'imprimerie et d'édition Levé. Belle provenance : ex-libris gravé de la cinéaste Marie-Anne Colson (1893-1971) sur lequel figure le cheval ailé Pégase avec surimposition d’une constellation d’étoiles. Elle épousa d’abord M. Malville, propriétaire et directeur du cinéma parisien "Le Colisée". Après son veuvage, elle rencontra et partagea sa vie avec la réalisatrice Germaine Dulac (1882-1942), féministe et pionnière de l’avant-garde cinématographique française des années 1920-1930. Elle épousera ensuite Georges Colson. A la mort de Germaine Dulac, Maria-Anne Colson fonda sa propre société de production cinématographique : "Les productions Markab", où elle produisit une quinzaine de courts métrages en tant que réalisatrice ou comme productrice. A la suite de la première femme de Georges Colson, elle complètera et réunira une bibliothèque de qualité. Son ex-libris, sur lequel figure Pégase, fait directement référence à sa société Markab, dont le nom est celui de l’une des étoiles les plus brillantes de la constellation de Pégase. Exemplaire tout à fait exceptionnel, bien conservé, malgré quelques décharges des illustrations et rousseurs.‎

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