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- author : monsieur plessis ami de louis admyrauld negociant armateur negrier a la rochelle paris
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Paris (3)
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MONSIEUR PLESSIS (AMI DE LOUIS ADMYRAULD NÉGOCIANT ARMATEUR NÉGRIER A LA ROCHELLE ) PARIS
Reference : 28422
(1815)
LETTRE DE MONSIEUR PLESSIS A PARIS ADRESSÉE A SON AMI LOUIS ADMYRAULT NÉGOCIANT ARMATEUR NÉGRIER A BEAULIEU PAR MAUZÉ (CHARENTE-INFÉRIEURE), PARIS LE 29 JUIN 1815
Paris mauzé 1815 une lettre ORIGINALE de 4 pages manuscrites à l'encre brune , sur papier crème, format : 18,5 centimètres de large x 24,2 centimètres de haut, adressée à Mr JEAN-LOUIS ADMYRAULT NÉGOCIANT ARMATEUR NÉGRIER A BEAULIEU PAR MAUZÉ (CHARENTE-INFÉRIEURE), PARIS LE 29 JUIN 1815,
TENEUR DE LA LETTRE : "....Paris 29 Juin 1815...Je ne veux pas que ce courrier parte, Monsieur, sans vous porter quelques lignes de moi dans ces terribles circonstances. Une armée victorieuse d'Anglais et de Prussiens est aux portes de Paris [APRÉS LA DEFAITE DE WATERLOO, L'AVANT GARDE DE BLÜCHER ATTEINT ENFIN LA PÉRIPHERIE DE PARIS , LE 29 JUIN]. Les débris de la notre occupent les hauteurs fortifiées dans les mêmes positions ou fut livrée la dernière bataille l'année dernière. Peut être dans une heure, les boulets, les bombes, les obus pleuvront sur nous et chacun, dans cet immense cloaque de la Capitale va a ses affaires ou à ses plaisirs, comme si le théatre de la guerre etait à cent lieues. Il y a seulement dans les rues un peu plus de monde parce que la curiosité amène les oisifs, mais ce sentiment même est aussi calme que tous les autres. Pas la moindre apparence d'Esprit Public, d'Intérêt à la Chose Publique, pas même à la sienne propre. On ne conçoit pas qu'un Peuple qui a fait de si grandes choses puisse descendre à ce degré de dégradation et c'est ce que je trouve de plus affligeant, ou de plus déplorable dans le debordement de malheurs qui fondent sur nous. Paris a été déclaré hier en état de siège, sans que cette déclaration ait apporté le moindre changement dans notre situation. On négocie. Hier bien tard, il n'y avait point encore de résultats connus. Les personnes qui ont passé chez moi ce matin, car je ne suis pas encore sorti, n'ont pu me dire si on avait su quelque chose dans la matinée. Les uns m'ont dit l'Empereur parti dans la nuit pour Calais ou Boulogne, d'autres qu'il était encore à Malmaison. On dit dans le Peuple qu'il est avec les troupes sur la butte du sieur Chaumont au milieu des dispositions belliqueuses des chambres et du gouvernement. Je persiste à croire que l'on s'arrangera d'une manière ou ou d'autre et que l'on ne se battra plus au moins dans les environs de Paris. Ainsi n'ayez pas plus d'inquiétude sur mon compte que je n'en ai moi-même et au pis aller quand il y aurait véritablement du danger, qui est-ce qui peut tenir à la vie dans des temps comme ceux ou nous sommes......" ..... lettre ORIGINALE RARE ............ en trés bon état (very good condition). en trés bon état
MONSIEUR PLESSIS (AMI DE LOUIS ADMYRAULD NÉGOCIANT ARMATEUR NÉGRIER A LA ROCHELLE ) PARIS
Reference : 28423
(1815)
2 LETTRES DE MONSIEUR PLESSIS A PARIS ADRESSÉE A SON AMI LOUIS ADMYRAULT NÉGOCIANT ARMATEUR NÉGRIER A BEAULIEU PAR MAUZÉ (CHARENTE-INFÉRIEURE), PARIS LE 18 ET LE 29 JUILLET 1815
Paris mauzé 1815 2 lettres ORIGINALES de 4 pages manuscrites à l'encre brune , sur papier crème, format : 18,5 centimètres de large x 24,2 centimètres de haut, adressée à Mr LOUIS ADMYRAULT NÉGOCIANT ARMATEUR NÉGRIER A BEAULIEU PAR MAUZÉ (CHARENTE-INFÉRIEURE), PARIS LE 18 ET LE 29 JUILLET 1815,
TENEUR DE LA 1ERE LETTRE : "....Paris, le 29 Juillet 1815..........Notre déplorable situation s'est un peu adoucie depuis quelques jours. Vous avez vu la note remise par les représentants des hautes puissances. Vous verrez celle de Lord Castlereagh. Il a fallu pour obtenir ces amendements que le Roi ecrivit aux souverains qu'il allait sortir de France et se retirer en espagne, si dans un court délai on ne mettait pas un terme à des violences et à des vexations dont il ne pouvait plus longtemps être le témoin, sans se dégrader aux yeux de ses sujets réduits au désespoir....les négociations sont commencées et il y a quelques points importants convenus, celui par exemple que les Alliés consentent à ce que les places fortes se rendent au Roi et ne leurs soient pas toutes livrées. Mais ils ne se sont point encore du tout expliqués sur leurs intentions définitives. Les Anglais et les Russes sont les plus favorablement disposés. Les Prussiens sont intraitables. Les Autrichiens, tout en y mettant plus de mesure, n'ont pas de meilleures intentions. Tout cel est bien triste, mais était à peu près inévitable. Nous sommes débarassés de nos Fédérés, dont le désarmement s'effectue assez doucement. On renvoie chez eux les fameux Demi_Solde......" .TENEUR DE LA 2EME LETTRE : ".....Paris, le 18 Juillet 1815 ....Nous avons reçu hier au soir la grande nouvelle que Napoleon était à bord d'un batiment Anglais, cet évènement est de la plus haute importance dans notre situation. Il passait pour constant hier au soir que Mr le Duc de Richelieu refusais le Ministère de la Maison du Roi. Ce serait bien facheux, car il y est emminemment propre et il sera difficile de trouver un autre homme aussi en état, par l'ensemble de ses réalités, de nettoyer et de mettre sur un bon pied, cette étable d'Augias. J'espère que vous ne vous endormez pas sur les elections. Il faut que les honnettes gens soient en force dans la prochaine assemblée, tout serait perdu sans cela...." .... 2 lettres ORIGINALES RARES ............ en trés bon état (very good condition). en trés bon état
MONSIEUR PLESSIS (AMI DE LOUIS ADMYRAULD NÉGOCIANT ARMATEUR NÉGRIER A LA ROCHELLE ) PARIS
Reference : 28424
(1815)
LETTRE DE MONSIEUR PLESSIS A PARIS ADRESSÉE A SON AMI LOUIS ADMYRAULT NÉGOCIANT ARMATEUR NÉGRIER A BEAULIEU PAR MAUZÉ (CHARENTE-INFÉRIEURE), PARIS LE 9 AOUT 1815
Paris mauzé 1815 une lettre ORIGINALE de 4 pages manuscrites à l'encre brune , sur papier crème, format : 18,5 centimètres de large x 24,2 centimètres de haut, adressée à Mr JEAN-LOUIS ADMYRAULT NÉGOCIANT ARMATEUR NÉGRIER A BEAULIEU PAR MAUZÉ (CHARENTE-INFÉRIEURE), PARIS LE 9 AOUT 1815,
TENEUR DE LA LETTRE : "....Paris 9 AOUT 1815... Il n'y a pas de jours ou ils ne soient menacés d'être arrêtés et envoyés dans une forteresse en allemagne. On est depuis 24 heures à l'espérance de ce que les Alliés ont renonçé à toute idée de démembrement de la France. L'Empereur de Russie s'est prononçé fortement pour son intégrité . L'Angleterre qu'on avait dit séduite pour la réunion des places de Flandres au royaume des Pays-Bas a déclaré qu'elle n'y tenait pas et que le Royaume des Pays-Bas pouvait s'en passer. L'Autriche a fait la même chose pour l'Alsace dont on voulait faire sa part et les Prussiens qui étaient les plus ardents ont été forcés par la réunion des autres puissances à renonçer à leur projet sur la Lorraine...... J'ai diné avec LORD WELLINGTON et une partie de la diplomatie étrangère...Mais vous pensez bien que ce n'est pas là que j'ai su ces nouvelles..." ..... lettre ORIGINALE RARE ............ en trés bon état (very good condition). en trés bon état
