BUTOR (Michel). Peverelli, Zanartu, Franck, Hoeboer, Staritsky, Hérold, Benrath, Membrini.
Reference : 24822
Braine-le-Comte [Belgique], Éditions Lettera amorosa, 1974-1975. In-4 (26 x 19,2 cm), 7 fascicules, en feuilles, sous couvertures aux couleurs arc-en-ciel, sous étui de toile noire.Édition originale. Collection complète des 7 fascicules composant cette oeuvre particulière de Michel Butor.1. Sur la plaque tournante de J. Richer accompagné d'une eau-forte originale numérotée et signée au crayon de Peverelli, d'un montage de Butor signé, et d'un monotype signé au crayon de Membrini ; 2. Que l'enciellement spermanent rêvéalise de Roger Meyere, avec une eau-forte originale datée, numérotée et signée au crayon de Enrique Zanartu, la photogravure du dessin de Roger Meyere, un montage graphique de l'éditeur, et un monotype signé au crayon de Membrini ; 3. Les cartes postales de Michel Butor de Gaston Puel, avec une eau-forte originale numérotée et signée au crayon de Paul Franck, un montage à toucher d'Yseult, et un monotype signé au crayon de Membrini ; 4. La Reine, les Boules, le Répertorieur de Michel Vachey, avec une eau-forte originale numérotée et signée au crayon de Wout Hoeboer, un montage graphique signé au marqueur noir de Michel Vachey, et un monotype signé au crayon de Membrini ; 5. Relation complète de Jean Starobinski, avec une eau-forte originale numérotée et signée au crayon d'Ania Staritsky, un montage d'une partition musicale d'Henri Pousseur, et un monotype signé au crayon de Membrini ; 6. Les Miroirs de Borgès et les Mondes de Leibniz de Jean Roudaut, avec une eau-forte originale numérotée et signée au crayon de Jacques Hérold, un montage signé de Michel Butor, et un monotype signé au crayon de Membrini ; 7. Bibliographie Butorienne d'A.-V. Aelberts et J.-J. Auquier, avec une eau-forte originale numérotée et signée au crayon de FrédéricBenrath, un montage/pliage signé de Michel Butor, et monotype signé au crayon de Membrini.Tirage unique à 64 exemplaires numérotés. 1/10 exemplaires «Complices» sur vélin de Lana (celui-ci n°7). Chaque gravure et oeuvre originale est signée par son artiste.
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« Cet ouvrage qui a eu un grand succès, comme le prouvent ses éditions en anglais et en allemand, reste encore aujourd’hui un grand classique de l’Histoire naturelle. » Paris, Claude-Jean-Baptiste Bauche, 1757.In-4 de (8) pp., 190 pp., (1) f., xcvi pp., 275 pp., 1 grande carte dépliante et 19 planches dépliantes. Veau marbré, triple filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, double filet or sur les coupes, tranches marbrées. Reliure de l’époque.255 x 185 mm.
Rare édition originale de ce récit de voyage au Sénégal par le naturaliste Michel Adanson.« En 1757, Michel Adanson, jeune naturaliste de trente ans, élève de Réaumur et de Jussieu, publie son ‘Histoire naturelle du Sénégal’, livre dans lequel il apporte, après un séjour de cinq ans en Afrique, de très nombreuses nouvelles observations botaniques, zoologiques et ethnographiques. Cet ouvrage comporte une seconde partie intitulée ‘Histoire des coquillages’ qui contient, après une préface de 96 pages, 275 pages consacrées aux coquillages locaux, d’eau de mer ou d’eau douce, 19 planches de magnifiques dessins ainsi qu’une grande carte du Sénégal. Cet ouvrage qui a eu un grand succès, comme le prouvent ses éditions en anglais et en allemand, reste encore aujourd’hui un grand classique de l’Histoire naturelle. » (Bulletin de la Société pharmaceutique de Bordeaux).« ‘L’Histoire naturelle du Sénégal’, premier ouvrage de Michel Adanson (1787-1806), rassemble les observations faites au Sénégal pendant le séjour de cinq années qu’y fit ce jeune naturaliste élève de Réaumur et de Jussieu. Dans la première partie, Adanson donne une présentation complète des nouvelles plantes et des nouveaux animaux qu’il a découverts ; il rapporte également les caractères, modes de vie, mœurs et coutumes des habitants du pays. La deuxième partie, plus importante, est consacrée aux mollusques locaux et à leurs coquilles dont la description est précédée d’un chapitre proposant une nouvelle taxonomie…La mémoire de ce savant remarquable a été maintenant définitivement tirée de l’oubli et le monde scientifique s’attache à reconnaitre l’importance de l’œuvre de ce travailleur acharné que fut Michel Adanson, l’illustre auteur des ‘Familles des plantes’ et du ‘Voyage au Sénégal, à l’isle de Gorée et au fleuve Gambie’ ». (Guy Devaux, Revue d’Histoire de la Pharmacie)L’ouvrage est orné en premier tirage d’une grande carte dépliante du Sénégal et de 19 planches gravées dépliantes de mollusques et coquillages.Précieux exemplaire d’une grande fraicheur conservé dans sa reliure de l’époque parfaitement conservée.
Paris, René Drouin, 1948, in-4 broché, 127-(2) p., couverture rempliée illustrée. Edition originale. 91 photos en noir montrant Picasso et ses oeuvres par Michel Sima, accompagnées de textes de Paul Eluard. La fragile jaquette de papier cristal avec impression en rouge est bien présente.
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Catalogue de l’exposition à l’Abbaye de Sénanque, à Gordes (Vaucluse) du 22 mai au 3 septembre 1984. P., Editions Galilée, collection Renault Art et Industrie, 1984, in-4, br., couv. illustrée rempl., 126 p. Nombreuses reproductions en couleurs et en noir, textes de Butor et Sicard.
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7 p. in-4, Paris, 11 juin - 20 août (1955). Concernent l'édition de la grande anthologie William Faulkner au C.F.L. qui paraîtra en 1956 sous le titre : William Faulkner Jefferson, Mississippi. La lettre du 11 juin (5 pages) donne un plan très détaillé du projet, à partir de l'anthologie américaine publiée par Malcolm Cowley… L'autre lettre concerne notamment l'édition au C.F.L. du Vieil homme et la mer d'Hemingway (préfacé par Michel Mohrt). Michel Mohrt a choisi l'iconographie de l'Album Faulkner dans la collection de la Pléiade.
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Le volume contient une carte générale et 18 cartes des routes, portant, en marge, une légende des distances, des heures de départ et d’arrivée. A Paris, Rue St Jacques, à l’Enseigne du Globe, 1765. In-8 : titre gravé par Aubin, dédicace à Cassini de Thury gravée d'après Baisiez, 19 cartes gravées, et aquarellées : traits surlignés, villes pointées de rouge, océans et fleuves en vert. 1. carte générale de la France ; 2.Banlieues de Pans avec les "grandes routes branchées sur Paris" et la minéralogie de la région parisienne (chiffré 1) ; 3. De Paris à Nantes, (ch. 2) ; 4. De Paris à Bordeaux et Toulouse, carte dépliante (ch. 3) ; 5. De Paris à Lyon par la Bourgogne et le Bourbonnais (ch. 4) ; 6. De Paris à Strasbourg (ch.5); 7. Routes de Champagne, Lorraine… (ch. 6) ; 8. Troisième route de Paris à Strasbourg [par Soissons] (ch. 7) ; 9. Troisième route de Paris à Strasbourg... [par]... Langres (ch 8); 10. Routes des Provinces de Picardie (ch. 9) ; 11. Route de Paris à Londres..., carte dépliante (ch. 10) ; 12. Route d'Amsterdam à Marseille (ch. 11) ; 13. Seconde partie de la Route d'Amsterdam à Marseille... , carte dépliante (ch. 12); 14. Grande route de Strasbourg à Vienne (n. ch.), carte dépliante ; 15. Routes et chemins de Bretagne (ch. 14), l'océan n'est que légèrement teinté ; 16. Routes et chemins... compris entre les 4 grandes routes de Paris à Nantes, Rennes, Toulouse, Bordeaux (ch. 15) ; 17. Continuation des routes occidentales et méridionales (ch. 16) ; 18. Routes et chemins... compris entre les deux grandes routes de Pans à Toulouse (ch. 17) ; 19. Continuations des routes orientales et méridionales de Pans à Marseille (ch. 18), la mer est teintée de vert ; Prospectus du Guide des Voyageurs pour les Routes Royales (2 pp.) ; Catalogue alphabétique du Supplément (10 pp.). Veau marbré, roulette à froid autour des plats, dos à nerfs orné. Reliure de l’époque. 210 x 113 mm.
Edition originale. «Nous reproduisons le N.B. qui se trouve au bas du titre et qui indique quel soin a présidé à la confection de cet ouvrage: ‘Personne ne doit ignorer Combien cet Ouvrage a coûté de Peines et de soins pendant plusieurs Années pour le rendre digne du Public. Le Sr. Michel persuadé de l’Avantage que l’Indicateur Fidèle ou Guide des Voyageurs peut procurer aux Commerçants, Navigateurs, Voyageurs et à tous ceux qui seront Curieux de s’instruire de la Distance d’un lieu à un autre, Se Flatte de l’avoir rendu si Complet que les Amateurs y trouveront tout ce qu’on peut désirer dans un Ouvrage où l’on n’a rien épargné pour le porter à la Perfection dont il Était susceptible.’ Le titre est suivi d’un très beau frontispice contenant la dédicace: ‘A Monsieur Cassini de Thury…’. En tête, les armes de M. Cassini de Thury; à la partie inférieure, un coche par eau trainé par des chevaux, une diligence, monuments et paysages dans le fond; le tout encadré d’arbres et de rochers. Le volume contient une carte générale et 18 cartes des routes, portant, en marge, une légende des distances, des heures de départ et d’arrivée. Il se termine par le Prospectus ou Guide des voyageurs, et le catalogue alphabétique des routes royales et particulières.» (Bulletin de le Société archéologique…, vol. 2, 1905). «Il n’est pas de voyageur un peu curieux de sa route qui ne s’avise d’aller, avant de s’aventurer, acheter un Joanne, un Badeker, ou, à tout le moins, un Indicateur Chaix. La précaution est sage, si sage même que nos pères, qui n’étaient pas plus mal avisés que nous, avaient aussi leurs Guides; et ces Guides fournissaient abondance de renseignements utiles. Nous avons trouvé l’Atlas dont suit le titre en respectant scrupuleusement la rédaction: ‘L’Indicateur fidèle ou Guide des Voyageurs, qui enseigne Toutes les Routes Royales…, Paris, 1765’. Ce titre est long, mais combien il est suggestif! L’Indicateur Fidèle est remarquablement gravé; c’est un travail consciencieux et artistique. Le pittoresque s’y joint à l’exactitude. Bois, rivières, côtes, sont rehaussés d’une teinte verte, bleue, bistre. Il est vrai qu’il avait son prix; car l’exemplaire in-4 se vendait 15 livres; et chaque route détachée, sur feuille particulière, valait 15 sous.» (Le Magasin pittoresque, vol. 61, p. 206). Le réseau français se trouvait dans un piteux état au début du règne de Louis XV. Tous les témoignages du temps sont unanimes sur ce point, et le pénible voyage de Marie Leczinska à travers les provinces de l'Est pour rejoindre Paris en 1725 en fut la meilleure illustration. Avec le développement régulier des transports terrestres, l'entretien des routes se présentait de plus en plus comme une entreprise insoluble, une sorte de rapiéçage sans fin qu'on pratiquait toujours à la dernière extrémité et qui craquait à nouveau presque aussitôt. Cette situation de sauvetage chronique, qui faisait des routes du royaume le pire des goulots d'étranglement pour l'administration et pour une économie en pleine expansion, ne pouvait se prolonger indéfiniment. Tout en ordonnant la réfection progressive de tous les grands axes routiers du royaume et d'abord de ceux qu'empruntait la poste, le contrôleur général Orry, et avec lui l'intendant Trudaine, décidèrent de créer des voies entièrement nouvelles partout où les nécessités politiques et économiques du temps l'exigeaient. C'était donc, envisager, en plein XVIIIème siècle, la mise en chantier de ce que nous pourrions appeler maintenant un réseau d’«hipporoutes », et décider que ce réseau devrait être capable de supporter un trafic régulier de voitures au galop. On se souvient des décisions qui furent à l'origine de cette patiente mais très profonde transformation des grandes routes françaises : la corvée des chemins, rendue obligatoire dans tout le royaume par l'Instruction du 13 juin 1738 du contrôleur général Orry, constituait le préalable à toute l'opération puisqu'elle devait procurer aux ingénieurs des Ponts et Chaussées de chaque province l'énorme, sinon très efficace, main-d'œuvre qui leur était nécessaire. La même instruction chargeait les ingénieurs, en accord avec les intendants des provinces, de commencer les ouvrages et de dresser les plans des routes à ouvrir ou à aligner. Leur plus grand effort, que l'on espérait cette fois-ci définitif, devait porter bien entendu sur les grands itinéraires partant de la capitale : il fallait avant tout qu'à travers ce très vaste royaume de France les ordres du gouvernement puissent parvenir plus rapidement et plus sûrement jusqu'aux provinces éloignées. Hors de cette priorité absolue pour un grand réseau centralisé, chaque ingénieur chercherait à améliorer les roules s'éloignant du chef-lieu de sa généralité, et particulièrement celles qui menaient aux chefs-lieux des généralités voisines. Enfin, on travaillerait également sur quelques routes de traverse présentant un grand intérêt économique ou stratégique. Daniel-Charles Trudaine, nommé à la Direction des Ponts et Chaussées en 1743, allait donner une impulsion vigoureuse à toute l'entreprise. Suivi plus tard par son fils, il coordonna avec autorité l'action des ingénieurs et veilla à élever leur niveau de recrutement et d'instruction. Son premier soin fut de créer à Paris en 1744 un bureau de dessinateurs, celui du géographe Mariaval, pour assurer la mise au net des plans de routes dressés par les ingénieurs. Le 14 février 1747, il confie la direction du bureau à Jean-Rodolphe Perronet qu'il a fait venir de la Généralité d'Alençon, et lui donne mission de former les futurs sous-ingénieurs. En 1750 enfin, au moment où les premiers élèves commencent à sortir de ce qui deviendra plus tard l’École des Ponts et Chaussées, Trudaine réorganise le corps des ingénieurs. Tout était alors en place pour le départ du plus large programme de travaux publics jamais entrepris jusqu'à ce jour en France. Cet Indicateur fidèle ou Guide du voyageur, véritable succès de librairie, offre un regard attrayant sur la France du XVIIIème siècle. Ses routes sont organisées; le pays est administré. Les grands travaux de construction d'un réseau routier moderne ont ici porté leur fruit. De la bibliothèque Maurice Lecomte.
P., N.R.F., 1939, in-12, br., 178 p Edition originale. Exemplaire du service de presse (pas de tirage sur grand papier). Envoi autographe signé à Alfred MÉTRAUX. C'est en 1935 que Leiris a rencontré Alfred Métraux (1902-1963), ethnologue, ancien condisciple de Georges Bataille à l'École des Chartes, avec qui il correspondait depuis la publication des premiers numéros de la revue Documents. Leiris et Métraux devaient non seulement nouer des liens d'amitié qui ne se sont jamais distendus, mais s'intéresser tous deux, dans le cadre de leur profession d'ethnographes, aux phénomènes de possession (le culte des zâr pour l'un, du vaudou pour l'autre). Après la seconde guerre mondiale, Métraux, alors conseiller aux Nations-Unies, confia à Leiris une mission aux Antilles qui allait donner lieu à l'importante étude de celui-ci: Contacts de civilisations en Martinique et en Guadeloupe (publiée en 1951). Leiris reprit la direction en 1948 de la collection L'espèce humaine chez Gallimard, collection fondée par Métraux avant la guerre avec Paul Rivet et Georges Henri Rivière. C'est Métraux qui, coordonnant le programme interdisciplinaire lancé en 1950 par l'Unesco sur le "Racisme devant la science", demanda à Leiris d'écrire Race et civilisation, texte qui sera repris dans Cinq études d'ethnologie (1988). Dans ce volume, Leiris reprend également l'allocution qu'il prononça le 17 juin 1963 au cours de l'hommage rendu à Alfred Métraux, quelques semaines après qu'il se soit donné la mort. Belle provenance, de grandes similitudes de caractère rapprochaient les deux ethnologues. - Voir Aliette Armel, Michel Leiris, Fayard, 1997, p. 381 et 469-70.
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P., Le Terrain Vague, 1960, grand in-8, br., couv. ill. rempl., t.2 br., couv. rempl., 158 p. Réédition intégrale de la revue publiée de 1917 à 1924 et présentée par Michel Sanouillet.
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2 pleines pages à l'encre noire. Revoil Beni-Ounif, 22 février 1940.Ayant fait son service militaire comme chimiste Michel Leiris est affecté, lors de la mobilisation, dans une unité d'artillerie qui part en Algérie, dans le sud saharien, pour expérimenter secrètement des armes nouvelles. Il restera à Revoil Beni-Ounif jusqu'en mars 1940.Très belle lettre, fort détaillée, sur ses conditions de vie et son état d'esprit de circonstance (Leiris ne tient pas son Journal durant cette période). Il est question, entres autres choses, de ses camarades du Musée de l'Homme lesquels auront une fin tragique (Anatole Lewitzky, Deborah Lifchitz) et les lecteurs de La Règle du Jeu pourront trouver dans l'avant-dernier paragraphe de cette lettre (à lire entres les lignes, comme seuls les libraires savent le faire!) une allusion à sa relation avec la belle Khadidja, la jeune prostituée qui deviendra l'héroïne du dernier chapitre de Fourbis : " Vois ! déjà l'ange "." Cette tendance toute militaire à l'inertie, que tu dois bien connaître, me fait répondre avec environ un mois de retard à tes deux lettres. Je compte sur ta propre condition militaire pour être compris et excusé...Du Sahara, je n'aurai vu que la bordure et, des évènements actuels, qu'un minime à-coté. Moi aussi, il me semble être au dépotoir ou - plus exactement - prisonnier d'un énorme VACUMM CLEA NER, dans lequel j'aurais été absorbé par mégarde avec quelques tonnes de poussière.En fait d'existence de bled, la Mission Dakar-Djibouti était de la petite bière à coté de ce que j'ai connu depuis que je suis ici. Il me semble que j'accomplis en ce moment mon premier véritable voyage et que rien, pour les amateurs d'exotisme, ne se peut comparer au seul passage de la vie civile à la vie militaire " (...)" Des nouvelles de Paris, j'en ai eu régulièrement par Zette et, de temps à autre, par notre Marcel Moré. Je n'en augure rien de bon et me prépare courageusement à subir le choc du retour.Je suis très heureux d'apprendre que tu es entré en contact avec Lewitzky, type de valeur à tous points de vue et camarade tout à fait agréable. J'apprends - par une lettre reçue aujourd'hui de Deborah Lifchitz - qu'il a obtenu de son chef de corps l'autorisation de faire des conférences sur l'ethnologie. Te dirais-je qu'en ce qui me concerne les gens ont ouvert de grands yeux et ont eu l'air de se demander si je ne me foutais pas d'eux quand j'ai décliné ma qualité d'ethnologue ? " Ça ne doit pas vous rapporter beaucoup, votre métier ! " m'a dit le robuste polytechnicien qu'est l'un d'entre eux. A quoi j'ai répondu que cela rapportait, du moins, l'intérêt qu'on pouvait y porter ".Il s'est attaché parmi les sous-offs ou " humbles non gradés " quelques types sympathiques, consciencieux dans les tâches qui leur étaient confiés : " on peut comprendre que certains aient grand espoir de " rénover ". Le Malheur est que ces types là ont bien l'air d'être une infime minorité et que ce sont souvent les plus pétris de préjugés. Leur force repose justement, en grande partie, sur les dits préjugés...Je ne me sens pour ma part, quant à moi, pas très d'attaque pour rénover. Au fond, je ne suis guère sorti de ma position d'observateur, ou mieux, peut-être : de touriste, voire même de flâneur. Ce qui me séduit toujours, c'est un contact (pour parler le jargon socio-sacrologique : une communion) - fût-ce d'un instant - avec quelqu'un, - le sentiment qu'il peut exister entre nous quelques affinités. De cela, je n'aspire pas à me " dégager ", bien que je me méfie de plus en plus du pouvoir d'attraction qu'ont sur moi certains éléments de pur pittoresque... "" J'espère que, bientôt, nous nous rencontrerons à Paris, et que nous pourrrons parler longuement de tout cela... "
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P., Mesures, 15 janvier 1936, in-8 agrafé. Edition originale. Tirage à part de la revue Mesures à 100 exemplaires sur Alfa Navarre (I à L et 1 à 50). Exemplaire n° 36 comportant un extraordinaire envoi a.s. pleine page à Janine et Raymond QUENEAU: “Néréide”, par continuation, égale “ides de mars” ; “mars”, par connexion, égale “avril” (qui est mon mois) ; “avril”, par zodiacification, égale “taureau” (qui est mon signe) ; “taureau”, par rotation (passage à ce qui est le revers de sa médaille), égale “matador”. Il s’agit maintenant, par une opération du “matador”, de retrouver la “néréide”. Mais je m’arrête là, ne pouvant exposer avec la décence voulue ce que le matador fait à la néréide. Très affectueusement Michel”.
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In Les Temps Modernes, n° 8, 1er mai 1946, in-8, br. Pré-originale du texte de Michel Leiris. Également Sartre “Fragment d'un portrait de Baudelaire”, Frénaud “La noce noire”.
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2 pages, signée “M. Boudon”, format 27 X 21 cm, daté 26 janvier 1962.Une excellente lettre au sujet d’un projet d’anthologie érotique avec Chambrillon. Projet qui restera sans lendemain. La lettre est signée de son vrai nom : Michel Boudon. “J’ai déjà un petit dossier pour l’Anthologie. Des passages que j’ai relevés dans mes lectures, de taule, sana, hosto. Je vois ça, bien sûr, classique et moderne.L’interêt justement c’est que les classiques voilaient la Chose. Ils s’y prenaient de différentes façons. Pour Flaubert nous avons le fiacre de Madame Bovary. Chez Maupassant dans “Une partie de campagne”, le coït ponctué par le chant du rossignol. Une héroïne d’Anatole France se fait tringler debout contre un arbre... etc... Il faut chercher la meilleure page, la mieux amenée, la plus originale.Chez les Modernes, c’est du gâteau. Ils en rajoutent. Oui, j’ai un truc de Nimier dans “Les enfants tristes”. Tout cela est chez moi et comme Gisèle vient de s’installer à l’Haÿ-les-proses (sic), il faudra que je fouille mes paperasses lorsque je monterais en perme. (fin mars, début avril). En attendant cherche de ton côté.On peut signer le truc ensemble, mais ça va peut-être me créer des difficultés chez Plon. J’ai un contrat pour trois bouquins, plus l’obligation de leur donner les trois suivants en priorité. Tu connais la sauce. Pour l’instant je fignole “les Cloportes” qui doivent sortir en Mai et je continue “La Cerise”, ça me fait pas mal de boulot sur la planche.Dictionnaire de la Chose ?... non, ça nous mène trop loin, on n’y arriverait pas. L’anthologie demande surtout un travail de recherche et qques pages de présentation (introduction, ici le mot s’impose). tu te charges de ça et je continue à piquer à droite à gauche dans mes lectures (1).J’ai déjà (de mémoire) Stendhal, Flaubert, Zola, Maupassant, Dostoievski, Laclos, Montherlant, Tolstoï, Marcel Aymé, Giono, Céline, Cendrars, A. France, Daudet, Vallès, Drieu, Nimier, Simenon, Paraz, Mauriac, Fantômas, etc...Tu as une bibliothèque à ta pogne pour chercher les autres. On fera un tri. Tout est là.Avec les hommages du voyou à la dame et la bise au greffier. Bien ton pote. M. Boudon(1) Tu introduis et je pique, chacun son vice.
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P., Arthaud, 1957 in-8, relié toile éditeur, sous jaquette illustrée par Jean Cocteau, 174 p. 40 photographies contrecollées en noir de Michel Cot et 40 autoportraits hors texte. Portraits et autoportraits de Jean-Louis Barrault, Sidney Bechet, Bernard Blier, Alain Bombard, Georges Braque, Pierre Brasseur, Bernard Buffet, Leslie Caron, Maria Casarès, Blaise Cendrars, Marc Chagall, Maurice Chevalier, Jean Cocteau, Colette, Jean Giono, Fernand Ledoux, Fernand Léger, Serge Lifar, Pierre Mac Orlan, Jean Marais, Marcel Marceau, André Maurois, Paul Meurisse, Yves Montand, Jeanne Moreau, Michèle Morgan, Niedzielski, François Périer, Gérard Philippe, Pablo Picasso, Jacques Pévert, Jean Renoir, Jean Rostand, Raymond Rouleau, Françoise Sagan, Jean-Paul Sartre, Georges Simenon, Maurice Utrillo, Boris Vian, Maurice de Vlaminck.
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Stuttgart, W. Kohlhammer, 1954, in-8, br., couv. rempl. Textes de Michel Seuphor (en français) et Will Grohmann. Biographie. Illustrations en n&b et 4 en couleurs.
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27 x 21, Paris, sans date (1969). Belle lettre. “Je n’ai cessé d’admirer le sérieux, l’attentive perspicacité avec lesquels vous considérez l’insondable des problèmes de l’esprit (...) Peu de livres consacrés à des poètes, me plaisent autant que vos Poètes Vivants, où tout est dit, avec une grande économie de mots et une élégance cartésienne (...) Je vous tiens, cher Marissel pour le premier critique de votre génération, le seul à percevoir les vraies dimensions de l’immense portée de la poésie. De tout coeur”. 1 page 27 x 21, (1969) d’André Marissel à Michel Manoll. ll le remercie de sa lettre et de l’envoi d’Incarnada (paru chez Seghers en 1968) dédicacé.
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Bordeaux, Architypographies, 1975, in-4, br., couv. ill. rempl., 38 p. Edition originale. 1/500 ex. sur Dauphine beige. Bel envoi a.s. à Hubert Juin. Prospectus (en manière de prière d’insérer) de 4 pages joint enrichi d’un autre envoi a.s. de l’auteur à Hubert Juin dont l’amitié autoriserait une critique. Et une belle lettre autographe signée à Jean-Jacques Brochier, rédacteur au Magazine Littéraire, datée 9 fév. 1976, 1 page format 27 x 21. Il lui adresse son livre “Alors, seulement, ce texte - premier coup de pioche public à ma coquille, et autrement violent de ce que trois écritures n’y dénoncent que des saillies explicites du discours”. Il lui demande une réponse ou une critique et de bien vouloir aider son éditeur... Jean-Paul Michel (“jeune homme aventureux qui, dès ce 1er volume, risque la ruine”!).
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Paris, N.R.F., 1948, 1955, 1966, 1976, complet en 4 volumes in-8, brochés, 278-239-292-399 p. Edition originale complète de la Règle du jeu sur en grand papier, vélin pur fil (vélin d’Arches pour le dernier volume), I, Biffures, 1/18, II, Fourbis, 1/21, III, Fibrilles, 1/35, et enfin IV, Frêle bruit, 1/35. Rare complet en grand papier.
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Montpellier, Fata Morgana, Explorations, 1980, in-8, br., couv. rempl., 114 p. Edition originale. 1/40 exemplaires sur vergé pur fil d'Arches. Textes sur Francis Bacon, Alberto Giacometti, André Masson, Pablo Picasso. Non coupé.
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P., Le Soleil Noir, Série Club, 1969, in-12, br., n.c., couv. rempl. illustrée par Isabelle WALDBERG, 92 p. Edition originale sur offset sirène. Bel envoi a.s. “bataillien” de l’auteur à Hubert Juin: “l’expérience intérieure tient peut-être de la dépense et de l’informulé...”
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P., Editions Vrille, 1948, in-8, broché, 140 p. Edition originale. Bel ENVOI autographe signé.
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Paris, Fayard, août 2005, in-8, broché, couverture illustrée, 485 p. Edition originale. Premier tirage après 179 numéroté. Très bel exemplaire.
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P., Galerie de Seine, 1972, grand in-8, br., couverture à rabats, 47 p. Edition originale. 1/75 exemplaires signés par l'auteur et l'artiste, et comprenant une eau-forte originale justifiée et signée de Hérold. Nombreuses planches en noir et en couleurs contrecollées. 1er plat de couverture un peu terni, sinon bel exemplaire.
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P., N.R.F., 1975, in-8, br., 544 p. Edition originale. S.P. (seulement 35 ex. en grand papier).
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Paris, Gallimard, "Collection Poésie", 1972, in-8, en feuilles, quelques pages imprimées sur papier Auvergne sous couverture à rabats et logés dans un coffret en plexiglas de l’éditeur, 192 p. Un des 70 exemplaires de l'édition originale tirés à par pour Robert Altmann et les éditions Brunidor, illustré d'une eau-forte en couleur de Jacques HEROLD tirée chez Lacourrière et Frélaut, logés dans un coffret conçu par l'illustrateur, signés par l'auteur et l'artiste (le nôtre n°47). Le coffret présente dans l'un de ses deux compartiments une fleur séchée et un cristal de roche. Beau livre-objet peu fréquent. Signé par l’auteur et le peintre à la justification.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
Paris, Gallimard, "Collection Poésie", 1972, in-8, en feuilles, quelques pages imprimées sur papier Auvergne sous couverture à rabats et logés dans un coffret en Plexiglas de l’éditeur, 192 p. 1/70 exemplaires de l'édition originale tirés à par pour Robert Altmann et les éditions Brunidor, illustré d'une eau-forte en couleur de Jacques HEROLD tirée chez Lacourrière et Frélaut, logés dans un coffret conçu par l'illustrateur, signés par l'auteur et l'artiste (le nôtre n°47). Le coffret présente dans l'un de ses deux compartiments une fleur séchée et un cristal de roche. Beau livre-objet peu fréquent. Signé par l’auteur et le peintre à la justification.
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