1896 1 Imprimerie A. Siffer, Gand, 1896.Une plaquette (14,5 x 23 cm) brochée de 51 pages. Couverture légèrement abimée et salie avec une déchirure au dos. Intérieur en bon état.
Maurice Dullaert est né en 1865 à Bruges. Après une carrière d'avocat dans sa ville natale, il entra au ministère de la Justice où il occupa des postes importants, au point d'accompagner le gouvernement belge, replié au Havre en 1914. Il mourut en septembre 1940. Maurice Dullaert mena, parallèlement, une activité de poète et, surtout, de critique littéraire mais se contenta, par modestie, de ne publier ses essais que dans la presse. On lui doit d'avoir, notamment, fait connaître en Belgique, Barbey d'Aurevilly, Villiers de l'Isle-Adam, Heredia, Mallarmé (« le Prince de l'abscons » !) et, bien sûr, Verlaine. Si, en général, il proposait de longues études inspirées sur ses auteurs de prédilection, il se dévoua particulièrement à Verlaine dont la personnalité complexe et l'oeuvre, qui ne l'est pas moins, l'intriguaient et le touchaient. Tout autant que sa conversion en prison. Au point de lui consacrer, après la plaquette que nous vous proposons - Verlaine, Gand, 1896 -, l'étonnante Affaire Verlaine où l'écrivain, le lecteur admiratif et le juriste précis conjuguent leurs perspicacités ! Ce volume parut en 1930, chez Albert Messein, à Paris. S'appuyant sur de récents travaux de Marcel Coulon, dont Au coeur de Verlaine et de Rimbaud avait paru en 1925, Maurice Dullaert poursuit l'enquête avec la minutie d'un juge d'instruction ; mais il a l'intelligence d'examiner le contexte du petit drame qui éclatera le 10 juillet 1873, à Bruxelles, - les fameux coups de revolver dont l'une des balles atteint Rimbaud au poignet. Maurice Dullaert trace ainsi au long de son essai, l'étayant par la correspondance, un portrait psychologique de Verlaine (et de son entourage) d'une belle lucidité. Et il ne masque pas, au contraire, l'homosexualité des deux protagonistes, n'hésitant pas à donner les éléments qui confirment « les habitudes pédérastiques ». Cette « Affaire » devient soudain un cas juridique bien particulier puisqu'il met sur la place publique « une liaison d'une étrange nature » entre deux hommes - pour reprendre la formule extraite d'un rapport de police parisien. En effet, avant que Maurice Dullaert ne sonde l'intimité des poètes, la Préfecture de police de Paris s'intéressa de près (dès avril 1873) aux deux hommes, alors à Londres et suspectés d'être Communards. Elle dépêche un enquêteur en Angleterre puis à Bruxelles dès l'annonce du coup de feu ! De la capitale belge, le policier envoie un rapport précisant que « L'enquête vient de faire connaître que la cause doit en être attribuée à des relations immorales, existant entre ces deux individus ». Verlaine condamné puis devenu peu à peu célèbre, Rimbaud évanoui, la Préfecture de Police clôt l'enquête en 1882.
1896 1 Imprimerie A. Siffer, Gand, 1896. Une plaquette (14,5 x 23 cm) brochée de 51 pages. Couverture en partie décolorée, dos abîmé avec manques. Intérieur en bon état.Édition originale. Envoi autographe signé de l'auteur à Edmond de Bruyn. On joint une lettre de remerciements a.s. de l'auteur à Edmond de Bruyn qui avait envoyé ses condoléances pour le décès de la mère de l'auteur.
Maurice Dullaert est né en 1865 à Bruges. Après une carrière d'avocat dans sa ville natale, il entra au ministère de la Justice où il occupa des postes importants, au point d'accompagner le gouvernement belge, replié au Havre en 1914. Il mourut en septembre 1940. Maurice Dullaert mena, parallèlement, une activité de poète et, surtout, de critique littéraire mais se contenta, par modestie, de ne publier ses essais que dans la presse. On lui doit d'avoir, notamment, fait connaître en Belgique, Barbey d'Aurevilly, Villiers de l'Isle-Adam, Heredia, Mallarmé (« le Prince de l'abscons » !) et, bien sûr, Verlaine. Si, en général, il proposait de longues études inspirées sur ses auteurs de prédilection, il se dévoua particulièrement à Verlaine dont la personnalité complexe et l'oeuvre, qui ne l'est pas moins, l'intriguaient et le touchaient. Tout autant que sa conversion en prison. Au point de lui consacrer, après la plaquette que nous vous proposons - Verlaine, Gand, 1896 -, l'étonnante Affaire Verlaine où l'écrivain, le lecteur admiratif et le juriste précis conjuguent leurs perspicacités ! Ce volume parut en 1930, chez Albert Messein, à Paris. S'appuyant sur de récents travaux de Marcel Coulon, dont Au coeur de Verlaine et de Rimbaud avait paru en 1925, Maurice Dullaert poursuit l'enquête avec la minutie d'un juge d'instruction ; mais il a l'intelligence d'examiner le contexte du petit drame qui éclatera le 10 juillet 1873, à Bruxelles, - les fameux coups de revolver dont l'une des balles atteint Rimbaud au poignet. Maurice Dullaert trace ainsi au long de son essai, l'étayant par la correspondance, un portrait psychologique de Verlaine (et de son entourage) d'une belle lucidité. Et il ne masque pas, au contraire, l'homosexualité des deux protagonistes, n'hésitant pas à donner les éléments qui confirment « les habitudes pédérastiques ». Cette « Affaire » devient soudain un cas juridique bien particulier puisqu'il met sur la place publique « une liaison d'une étrange nature » entre deux hommes - pour reprendre la formule extraite d'un rapport de police parisien. En effet, avant que Maurice Dullaert ne sonde l'intimité des poètes, la Préfecture de police de Paris s'intéressa de près (dès avril 1873) aux deux hommes, alors à Londres et suspectés d'être Communards. Elle dépêche un enquêteur en Angleterre puis à Bruxelles dès l'annonce du coup de feu ! De la capitale belge, le policier envoie un rapport précisant que « L'enquête vient de faire connaître que la cause doit en être attribuée à des relations immorales, existant entre ces deux individus ». Verlaine condamné puis devenu peu à peu célèbre, Rimbaud évanoui, la Préfecture de Police clôt l'enquête en 1882.
FRISON Maurice, HERBO Léon, WOUTERS Adolphe, TITZ Louis, MICHAUX Alphonse.
Reference : 5706
1883-1896. 21,5 x 15 cm, relié, cuir estampé. Album d'environ 200 ff. dont 12 dessins ou manuscrits, les autres sont restés vierges. Joint un tirage photographique volant, de Maurice Frison (?). - 1 dessin à l'encre signé de Léon Herbo (1850-1907). "Croquis de mon tableau Pifferaro acquis par le roi des Belges."Léon Herbo, né à Templeuve le 8 octobre 1850 et mort à Ixelles le 19 juin 1907, est un peintre belge. Portraitiste de renom, sa réputation fut telle que souvent l'on s'adressait à lui pour des portraits après décès. Herbo sest beaucoup intéressé au thème dOthello ou le Maure de Venise figurant Othello et Desdémone à plusieurs reprises. Herbo est d'ailleurs l'auteur d'un beau portrait, probablement post-mortem, du célèbre acteur afro-américain abolitionniste Ira Aldridge figuré en amateur d'art et vendu chez Christie's à New-York en 2021 pour le prix record de 137.500 dollars. Herbo s'était fait notamment une spécialité des portraits jubiliaires de corporations : officiers, magistrats, comédiens, professeurs, etc., groupés à l'occasion d'un anniversaire. - 1 poème ms. signé [?] daté 1883. - 1 partition ms. de Mazurka signée du compositeur Adolphe Wouters (1849-1924), datée 1884. Adolphe-François Wouters (né à Bruxelles le 28 mai 1849 et décédé à Ixelles le 16 avril 1924) est un compositeur belge. Ses compositions couvrent à peu près tous les genres. La musique d'église y tient une place importante, comme la célèbre Messe de Sainte-Cécile ou le Te Deum pour chur et grand orchestre exécuté le 21 juillet 1880 dans la cathédrale Saint-Michel pour le 50e anniversaire de l'Indépendance de la Belgique. - 1 dessin à l'encre signé de Louis Titz (1859-1932), daté 1883. Louis Benoît Joseph Titz, né à Bruges le 24 juin 1859 et mort à Etterbeek le 8 octobre 1932, est un artiste-peintre, dessinateur, aquarelliste, graveur et lithographe belge. - 1 poème ms. signé de Paul Berlier daté 1883. - 1 dessin à la gouache signé Adrienne. - 1 dessin au crayon et à l'encre signé "Th. Hannon" [Théodore Hannon?] daté 1884. - 1 dessin à l'encre signé P. de Coster et daté [18]84. - 1 dessin signé [?] aux sanguines. - 1 dessin au crayon signé A. Michaux. Projet de médaille. Très sûrement Alphonse Michaux (1860-1928) médailleur et sculpteur belge, qui travailla au service de la Monnaie royale de Belgique. Remarquable artiste aussi bien que technicien, il conçoit en 1901 la nouvelle série de petites monnaies complémentaires, les 5, 10 et 25 centimes de francs belges en cupronickel et trouées en leur centre. Le « type Michaux » sera en circulation jusque dans les années 1930. Durant la Première Guerre mondiale, il est chargé de la gravure des monnaies de zinc frappées pour pallier la pénurie des pièces de 5, 10, 25 et 50 centimes. Il crée de nouveaux types monétaires pour la Perse (1900), la Roumanie (1905, 1906), l'État indépendant du Congo (1906), la Colombie (1907) le Siam (1908), le Grand-Duché de Luxembourg (1908, 1916), le Congo Belge (1909). Outre ses créations destinées au royaume de Belgique, Michaux travailla également en tant que médailleur commémoratif, notamment pour l'Exposition universelle de Liège de 1905 et pour Haïti. - 1 dessin à l'encre signé [?], daté 1896. - 1 aquarelle signée [?] datée 1896 également. Et une photographie de Maurice Frison, né le 8 mars 1863 et mort le 8 octobre 1938, qui était avocat de la cour, socialiste, président du Conseil Général des Hospices et Secours (ancêtre du CPAS), membre du Parti Ouvrier belge, également membre du Grand Orient. Il est fait membre de la légion d'honneur sous Léopold II, il sera également avocat de l'ambassade de France en Belgique. Il fit construire l'Hôtel Frison un bâtiment de style « Art nouveau » conçu par l'architecte Victor Horta au numéro 37 de la rue Lebeau dans le quartier du Sablon, seule maison dans le centre historique, au cur de Bruxelles. C'est en 1894 que Victor Horta dessina cet hôtel de maître pour son ami l'avocat Maurice Frison. La maison est construite sur le site de l'ancien site du Palais de Justice de Bruxelles, détruit au XIXe siècle. C'est la deuxième maison bâtie Art nouveau de Victor Horta à Bruxelles, dont la construction s'acheva en 1895.
Paris, Ernest Flammation [Imprimerie Hemmerlé], s.d. (1897) in-12, VIII pp., 260 pp., avec 32 illustrations de Steinlen dans le texte, broché sous couverture illustrée.
Édition originale de ce chansonnier très réussi, dû à la collaboration de trois étoiles du genre. Quand il commettait des recueils de chansons, Charles-Maurice Couyba (1866-1931), par ailleurs respectable député puis sénateur de la Haute-Saône de 1897 à 1920, les signait sous l'anagramme transparent de Boukay. Il est inutile de présenter le chansonnier Legay ou Steinlen, et leurs thèmes respectifs. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Caudebec-en-Caux, L. Lemoine, s.d. (1933) in-8, XVII pp., [3] ff. n. ch., 298 pp., avec 8 planches hors texte, manque le feuillet volant d'imprimatur, comme souvent, toile verte, pièce de titre brique, dans emboîtage cartonné (reliure moderne).
Les deux frères Maurice étaient prêtres du diocèse de Rouen : Adalbert (1898-1962) comme curé de Fresquiennes.Thiébaud 643. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Vanier, 1889. 19,9 x 15,1 cm, faux-titre, frontispice, 97 pp.-[5]. Bradel plein maroquin vert bouteille à grains écrasés, doslisse, titre doré en long, date en pied, contreplats bordés de même et ornés dune guirlande dorée, têtedorée, doubles filets dorés sur les coupes et les coiffes, couvertures conservées, sous étui bordé (reliuresignée L. Claessens). Exemplaire en superbe état, quelques notes marginales au crayon graphite (correctiondes coquilles notamment) agrémentent le volume. Édition originale. Il s'agit du premier recueil de l'auteur, orné d'un frontispice et de six bois gravés deGeorge Minne. Publié chez l'éditeur de Paul Verlaine, Léon Vanier, l'ouvrage est imprimé à Gand par VanMelle, à très petit nombre. Seuls 155 exemplaires numérotés sur vergé de Hollande van Gelder vontparaître à cette date, celui-ci, le « n°116 ». Magnifique petit volume, tout en sensibilité. Nous citons volontiers quelques phrases glanées danslouvrage LUnivers de George Minne & Maurice Maeterlinck : « La relation qui unit Minne à Maeterlinckdépasse lanecdote biographique et va au-delà du travail dillustration par lequel lartiste témoigne parailleurs son immersion dans lunivers poétique de Maeterlinck. Cette relation est représentative dunfonctionnement reposant sur le principe du duo, issu du modèle formé par Stéphane Mallarmé et ÉdouardManet. Entre les textes de Maeterlinck et les sculptures de Minne, un lien souterrain se tisse que la critiquedépoque à repérer immédiatement. » Réf. : M. Lecat, Bibliographie de Maurice Maeterlinck, Castaigne, 1939, pp. 7 et 9 ; A. Grisay,Bibliographie des éditions originales de quarante écrivains belges de langue française, p. 59 ; LUnivers deGeorge Minne & Maurice Maeterlinck, pp.60-61 et pp. 70-76.
Paris, Mme Vve Louis Janet [Imprimerie Bonaventure et Ducessois], s.d. (1848) in-8, XXIV pp., 510 pp., un f. n. ch., quelques surcharges manuscrites au crayon de bois, demi-chagrin bleu, dos à nerfs orné de filets à froid, double filet à froid sur les plats, coins en vélin vert, tête rouge (reliure de l'époque). Dos uniformément insolé et passé, importantes mouillures claires.
Unique édition de cet instrument des plus pratiques, rédigé sous la direction du journaliste touche-à-tout Maurice Alhoy (1802-1856) ; parmi les collaborateurs (dont les noms figurent au début de l'ouvrage), on remarquera Napoléon Junot d'Abrantès (1807-1851), fils aîné de Junot.Exemplaire de J. Rousseau, avec nom poussé en lettres dorées en queue du dos.Vignettes ex-libris A.-G. Du Plessis et P. de La Morandière. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Société des Editions Denoël, 1947 in-12, 576 pp., broché.
Maurice Hubert Cartuyvels, dit Maurice de Waleffe (1874-1946) était un journaliste, chroniqueur mondain et écrivain français d'origine belge. Il dirigea le quotidien Paris-Midi et fonda en 1920 "La plus belle femme de France", premier nom du concours de Miss France. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (1944) in-4, titre, avec un tirage photographique (11,5 x 10 cm), 16 pp. dactylographiées, en feuilles, agrafé, sous couverture de papier bleuté.
Rarissime compte-rendu des opérations d'un maquis nivernais de juillet à septembre 1944, non signé, mais très probablement rédigé par celui qui était alors le commandant du groupe, le libraire Maurice Magis, Belge alors établi rue Guénégaud à Paris, mais réfugié avec son fils Jean-Jacques dans la région de Dun-les-Places, pour échapper aux arrestations. Le maquis était établi au sud de Corbigny (arrondissement de Clamecy).Ce fut cependant Georges Le Bournot [= Morgan] qui avait commencé dès 1943 à constituer le groupe de résistance. Au début, ils n’étaient qu’une poignée, tous fuyant Paris et ses délations continuelles. A la fin, ils seront plus de 160. Quand Lise Le Bournot, femme de Georges [Elisa Palacios, 1918-2005], donna naissance à un fils en mars 1944, le groupe décida de donner son nom au maquis : Daniel. Et c'est pourquoi la photographie qui orne le titre de notre tapuscrit représente ce poupon espiègle, jouant dans son berceau, image peu guerrière s'il en fut, mais fort symbolique. Notre texte est très sobre : il liste les opérations engagées depuis le début juillet 1944 et l'organisation du camp dans le Bois de Vaux (il comptait alors 61 combattants) jusqu'au 10 septembre suivant, qui vit un défilé devant le monument aux morts de Nevers avec l'ensemble des troupes régulières qui y étaient cantonnées. À partir du 15 septembre, "le colonel prononce l'éloge funèbre du maquis et nous informe qu'il y a lieu de constituer des unités militaires régulières après la démobilisation des éléments désireux de rentrer dans leurs foyers". C'est ce qui survint pour nombre de combattants : une partie de leurs effectifs fut enrôlée dans l’armée française reconstituée qui poursuivit la Wehrmacht avec les Alliés. D'ailleurs, les Magis, père et fils, furent envoyés avec leur unité sur la frontière suisse, pour intercepter les Allemands et les miliciens qui cherchaient à passer chez les neutres (Confédération helvétique). Les premières actions du maquis Daniel furent des réquisitions de carburant et de matériel, ce qui ne contribua pas à le rendre populaire dans la région. De surcroît, le plus grand nombre des combattants, très peu armés venaientt de la ville, ouvriers qui avaient fui dans le Morvan le service du travail obligatoire imposé par les Allemands. Autour de Daniel, il y avait une série d’autres maquis : Julien, Mariaux, Camille, Bernard, Socrate, etc., certains liés au Parti communiste (FTP, Francs-tireurs et partisans), d’autres aux gaullistes (FFI, Forces françaises de l’intérieur). Daniel occupait une position singulière : affilié aux FFI, il était dirigé par des communistes.Puis ce furent des embuscades ; l'une d’entre elles, le 8 août, coûte la vie à 27 soldats allemands. Cette fois, la Wehrmacht engagea des centaines d’hommes (1500 semble t-il) dans une opération de ratissage autour de Crux-la-Ville, où étaient implantés Julien, Mariaux et Daniel. La bataille dura quatre jours. Les maquisards tinrent jusqu'au 16, puis reculèrent dans les bois de Vaux.Aucun exemplaire au CCF.Envoi autographe de Maurice Magis "pour Achille, en témoignage de fraternelle amitié". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Dauvin et Fontaine, 1846 gr. in-8, 288 pp., carte dépl., bradel toile verte (Lavaux).
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris et Strasbourg, Istra, 1924 in-8, XII-293 pp., avec un portrait-frontispice, broché, couverture un peu défraîchie.
Edition originale posthume, tirée à 1000 exemplaires. Maurice Lange (1872-1923), d'une famille alsacienne, avait été nommé professeur à l'Université nouvelle de Strasbourg (re)fondée par la France après le retour de la province en 1919. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (1914-1915) carnet in-16, [30] ff. n. ch., intégralement couverts d'une écriture fine difficilement lisible, au crayon de bois (42 lignes par pages, lesquelles sont réglées), broché sous couverture de carton souple noir. Manque le dos, première couverture se détachant.
Émouvant carnet d'un soldat de Loos-lès-Lille (Nord), mobilisé dans le premier régiment d'artillerie lourde, qui multiplia les cantonnements de la Belgique (début des opérations) à Provins, La Fère-Tardenaise, Château-Thierry. Il a été spécialement rédigé à l'intention de sa femme Jeanne, dont le nom revient de façon obsessionnelle sous la forme rituelle "ma chère petite femme", répétée sur un mode incantatoire. La liberté de ton que l'on constate à plusieurs reprises sur la vanité de certaines activités semble exclure qu'il s'agisse de brouillons de lettres rédigées à l'intention de Jeanne au cours des campagnes de 1914 à fin 1915 ; il s'agit plutôt d'un texte continu destiné à lui être remis tel quel : en tout cas, commencé le 3 août 1914, c'est-à-dire le jour de la mobilisation de Maurice, il se termine par un paragraphe correspondant à la semaine du 26 au 31 décembre 1915. La rédaction (qui couvre aussi les deux gardes du carnet) n'offre aucun espace ni division, ce qui rend sa lecture particulièrement laborieuse. L'essentiel de l'information concerne les conditions de vie : logement, nourriture, cantonnement, sommeil, etc. ; et évidemment, tout est en quantité insuffisante, pour les hommes comme pour les chevaux. Les détails sur les opérations militaires proprement dites sont restreints, conformément aux consignes imposées aux textes des soldats en temps de guerre, mais d'intéressants détails sont cependant à glaner, comme les pillages par les soldats français de maisons et de commerces abandonnés (f. 2r), les travaux de terrassement des tranchées, l'absurdité de certaines manoeuvres, etc.ON JOINT : un tirage photographique des époux Maurice et Jeanne Vandeweghe (14 x 10 cm), réalisé à Lille par Vandorpe (actif depuis 1884), et contrecollé sur papier fort ; trois cartes photographiques réalisées par les établissements Louis à Loos, et représentant Jeanne Vandeweghe, un peu plus âgée, dans trois costumes différents. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
L'Édition d'Art H. Piazza & Cie, 1909. Un volume relié (21 x 28,5 cm) de 213 pages. Reliure cartonnage pleine percaline d'éditeur illustré, Avec figures en couleurs hors texte contrecollées sous serpentes. Toile très légèrement usée sinon bel exemplaire de cette édition illustrée par Maurice Lalau, dans son cartonnage d'éditeur.
1 Relié, cartonnage et jaquette illustrée de l'éditeur (lég. frottée). In-4°, 30 x 22 cm, [4]-28pp n.ch.-[4] et 27 illustrations hors-texte en noir reproduisant des oeuvres de l'artiste Nicolas Eekman. Mons, J. Bais, 1961. Edition originale
Intéressante monographie sur le peintre et illustrateur belge Nicolas Eekman, tirée à 1275 exemplaires dont 60 de luxe, les seuls à comporter une pointe-sèche originale justifiée et signée par l'artiste avec les 15 de tête, notés exemplaires d'artistes [sic] hors série. Celui-ci, le n° 4 hors série, signé à la justification par Eekman, comporte la pointe-sèche annoncée, justifiée hors série 4 et signée. Il comporte en outre un envoi autographe de l'artiste signé et daté (Mons, sept[embre] [19]61) à son confrère peintre et graveur Hebbelinck. Il est également enrichi d'un très beau dessin original à la plume et au brou de noix signé et noté croquis n° 4, représentant un pêcheur à la ligne. Textes de Maurice Bedel, R. Beauzemont, Dr. J. B. de la Faille, Paul Fierens, Maur. Fombeure, A. Jacquemotte, Emmanuel Looten. Sont joints une carte de voeux autographe signée par Eekman et son épouse (1971) et un carton d'invitation pour une exposition posthume (1991). Très bon état
1 En feuillets, sous chemise et étui en toile fuchsia de l'éditeur. 39,5 x 30 cm, 112-[8] p. Paris, Denoël, 1967. Edition originale
Édition originale, tirage limité à 230 exemplaires numérotés, celui-ci est un des 130 sur vélin d'Arches, complet de la lithographie originale en couleurs justifiée et signée par l'artiste. Préface de Maurice Nadeau suivie de planches en noir et en couleurs. Très bon état
Paris, O. Lorenz, 1863-'64. 24,5 x 15,5 cm, vi-1176 pp. et 1140 pp. Deux volumes reliés demi basane, dos à nerfs, pièces de titre. reliures légèrement usées sinon bons exemplaires.Un dictionnaire politique, couvrant des sujets tels que : les systèmes gouvernementaux, les Etats et l'art de l'Etat, les constitutions, les systèmes juridiques, les parlements, les impôts et les revenus, etc., auquel ont contribué d'importants théoriciens politiques contemporains tels que le marquis d'Audiffret, H. Baudrillart, E.H. von Baumhauer, J.C. Bluntschli, V. Bohmert, M. Chevalier, J. Garnier, F. Guizot, E. Renan et W. Roscher. Maurice Block, né à Berlin le 18 juillet 1816 et mort à Paris le 8 janvier 1901, est un statisticien et économiste dorigine prussienne, naturalisé français en 1848.
(Début du XVIIIème siècle) 43 x 55 cm (à vue) - 58.5 x 70 cm (cadre), encadrement en bois et stuc doré moderne Déchirures. Petits manques. A recentrer au passe-partout.
Belle gravure rehaussée à l'aquarelle par Maurice Baquoy (1680-1747) d'après Ferdinand de la Monce (1678-1753). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Québec, Typographie de C. Darveau, 1880 in-16, 208 pp., percaline verte, encadrements à froid sur les plats (reliure de l'éditeur).
La première édition est de 1879.Narcisse-Henri-Édouard Faucher de Saint-Maurice (1844-1897), ancien capitaine des francs-tireurs dans l'armée de l'Empereur Maximilien du Mexique, revint au Canada en 1866 pour parcourir une carrière de journaliste et d'historien. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Gabriel Roux [Imprimerie de Boniface], Lyon, Charavay frères, 1849 in-12, [2] ff. n. ch., 55 pp., typographie en petit corps, broché sans couverture.
Unique édition de cette relation très détaillée des événements politiques à Lyon au début de la Seconde République. Maurice Treillard était membre du Comité préfectoral du Rhône au lendemain de la Révolution de février 1848, et aussi ancien rédacteur au Censeur de Lyon, à La Réforme et au Vote universel. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Alexis Eymery et Corréard, 1819 in-12, titre, iv pp., 415 pp., sans le frontispice, demi-chagrin vert, dos lisse orné de guirlandes dorées et de filets à froid (reliure moderne).
Second volume seul (le premier regroupait les années 1816 et 1817). Le texte est constitué en grande partie d'extraits du Journal de Paris. Eustachie-Thérèse-Maurice Ourry (1776-1843) est surtout connu comme dramaturge à succès. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Manheim, chez Jean Drieux, 1757 pet. in-4 carré, 2 ff. n. ch. (fx-titre et titre), XV-80 pp. et 2 ff. n. ch. (fx-titre et titre), II-86 pp., 2 vignettes gravées, XL pl. h. t., demi-vélin ivoire à coins, tranches mouchetées de rouge (rel. de l'époque). Mque de cuir en pied et sur les plats.
Édition "portative" publiée un an après l'édition originale.Ex-libris Antoine d'Orléans. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, E. Plon, Nourrit, s.d. (1887) in-8 carré, [6]-338-[3] pp., avec de nombreuses illustrations en noir et en couleurs dans le texte, demi-maroquin bordeaux à coins, dos à nerfs, caissons de filets à froid, monogramme en pied, couverture illustrée conservée (Petit). Qqs rousseurs.
Unique édition de ce compte-rendu très agréablement et abondamment illustré de la mission hydrographique de 1884-1885. Maurice Rollet de L'Isle (1859-1943), ingénieur hydrographe, fut plus tard un des observateurs de l'éruption de la Montagne Pelée ; il était également un propagandiste de l'espéranto.Cordier, Indosinica, 2434-2435.Bel exemplaire.Exemplaire de l'explorateur et naturaliste Philippe Milon, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Librairie du travail, s.d. (mars 1924) in-12, XXII pp., 218 pp., broché.
Édition originale de cet ouvrage composé à la demande du militant communiste Marcel Martinet après les défaites syndicales de 1920. La publication fut de 5000 exemplaires, et se vendit plutôt bien, sans doute grâce à la préface de Trotsky (lors de la liquidation de la Librairie du Travail en 1937, il en restait seulement 397 en stock).C. Talès est le pseudonyme de Jean-Baptiste-Maurice Lacoste (1887-1979), professeur d'histoire à Nancy de 1919 à 1950 : il partagea avec Martinet le refus de la bolchévisation du Parti communiste français (après 1924). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1 Paris, Éditions du Reflet, 1955. 33 x 25,5 cm, 136-[8]-2f.b. En feuillets, sous couverture imprimée à rabats en papier incrusté de fleurs séchées, sous emboîtage. L'exemplaire est en très bel état, seul l'emboîtage est légèrement usé. Édition illustrée de gravures originales au burin de Tavy Notton, tirage limité à 201 exemplaires plus 20 h.-c. tirés en outre, réservés à l'artiste et aux collaborateurs. Le nôtre un des 14 ex. num. sur Auvergne à la main (après 22 ex. sur Japon) comprenant une suite sur Rives blans, une suite sur vélin teinté, une suite bistre sur Rives teinté et un tirage sur soie de 6 planches doubles.
Paris, Renouard, 1919 in-8, [2] ff. n. ch., 236 pp., [2] ff. n. ch., avec 96 planches hors texte "in fine", percaline azur, plat supérieur décoré d'une vignette représentant la cathédrale environnée de flammes et d'une couronne d'épines, tête dorée (reliure de l'éditeur).
Édition originale de ce livre commémoratif du martyre de la cathédrale de Reims bombardée, et rédigé au moment de l'attaque. Maurice Landrieux (1857-1926) était lors de sa publication évêque de Dijon depuis 1916, mais de 1912 à 1916, il avait rempli les fonctions de curé-doyen de la cathédrale, - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT