Editions des Femmes, 1984. In-12 broché, couverture illustrée, accompagné d'un bloc-notes "Féminaire", réunis sous coffret cartonné. Bande de lancement conservée. Menus défauts à l'étui, le livre est à l'état de neuf.
"Mary Shelley est la fille d'une féministe célèbre - Mary Wollstonecraft - et d'un philosophe réputé - William Godwin -; elle est aussi la femme du plus romantique des poètes anglais - Percy B. Shelley - qui l'enlève en 1814, pour l'entraîner dans un périple non moins romantique jusqu'en Italie. Si l'on mentionne ici les familiers de Mary Shelley, ce n'est pas pour lui attribuer une identité dérivée des seuls noms de son père et de son mari, mais pour évoquer une configuration littéraire qui ne pouvait que marquer sa production romanesque. Avec Frankenstein, Mary Shelley avait inventé un créateur, une créature et un mode de création monstrueux, dans la tradition du roman noir dont il est un des sommets. Mathilda est encore un roman de l'inhumain, où les passions elles-mêmes sont "gothiques" : elles réclament l'ombre de la nuit pour éclore, la tempête pour être châtiées et la tristesse d'une lande déserte pour être expiées. Comment lire aujourd'hui ce roman romantique ? Comme le conte ironique des regrets de l'auteur pour avoir laissé ce qu'elle aime en Angleterre ? Comme l'écran a une angoisse plus profonde de celle qui fut l'unique enfant d'une femme morte en couche, et mère elle-même plusieurs fois d'enfants disparus peu après leur naissance ? Ou comme l'expression, peut-être, des thèmes désespérés que lui assignait la fréquentation des romantiques ?"
Collectif - Ann Radcliffe, Mary Shelley, John Sheridan, Bram Stoker, Gustav Meyrink:
Reference : 16985
(1989)
Robert Laffont, collection Bouquins, 1989. Fort volume in-8 broché (1139 pages !), couverture décorée. Tout petit choc au bord inférieur, léger pli de lecture au dos.
Le plus sûr ennemi de la peur - la peur du surnaturel - n'est pas le héros que l'homme, en ses rêves, délègue pour l'affronter ; c'est la connaissance, dont la marche ininterrompue repousse toujours plus loin les frontières de l'inexplicable. Alors que, de siècle en siècle, l'homme perd sa capacité de s'effrayer de l'inexplicable, la peur elle aussi se civilise et les auteurs qui la manipulent en renouvellent les artifices. Ann Radcliffe soumet le cortège des événements terrifiants des Mystères du château d'Udolphe (1794) à l'usage de ce qu'on appelle aujourd'hui le suspense. En déchaînant le monstre créé par Frankenstein (1818), Mary Shelley remplace le surnaturel par la science dévoyée. Cannilla (1871) et Dracula (1897) concilient classicisme et modernisme en introduisant un redoutable passager clandestin, le vampire, dans les fissures de la mythologie chrétienne. Inspiré à Gustav Meyrink par une légende effrayante du ghetto juif de Prague, Le Golem (1915) introduit ou renouvelle, sous le signe de la connaissance interdite, les thèmes du double et du transfert de personnalité. En mettant les puissances infinies de l'ésotérisme au service de la peur, ce roman génial clôture par un véritable feu d'artifice la série d'explosions culturelles que ces cinq chefs-d'oeuvre ont provoquées dans les arsenaux vétustes de l'épouvante.
Editions 2024, 2010. In-4 de 64 pages, cartonnage illustré avec petit dinosaure doré. Bords et coins frottés.
Illustré de gravures sur bois de Donatien Mary. Beau, drôle et pour tous les âges.
Editions NiL, 2009. In-8 broché, couverture couleurs. En belle condition.
"Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement de la guerre, Juliet, jeune écrivain, cherche un sujet pour son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fi l de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre un monde insoupçonné, délicieusement excentrique ; celui d'un club de lecture au nom étrange inventé pour tromper l'occupant allemand : le "Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates". De lettre en lettre, Juliet découvre l'histoire d'une petite communauté débordante de charme, d'humour, d'humanité. Et puis vient le jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey..."
Le Chant Du Monde – LDX 74485, série Spécial instrumental, 1973. Disque vinyle 33 tours, pochette illustrée dépliante. Trace d'étiquette et auréole au dos, pour le reste en belle condition.
(on a une pensée émue pour Chanson plus bifluorée - pour les bienheureux qui connaissent...)
Editions Papillons, 2003. In-4 broché, couverture illustrée. Illustrations en noir.
Avedon Richard, Livingston Jane, Gopnik Adam, Shanahan Mary:
Reference : 19896
(1994)
New York, Random House, 1994. In-folio, cartonnage photographique sous jaquette imprimée. Jaquette très légèrement jaunie en bords, pour le reste en belle condition.
Lausanne, la Guilde du livre, 1948. In-8, reliure pleine soie avec titre doré. En belle condition.
Tirage limité à 10'330 exemplaires, celui-ci un des 30 réservés aux animateurs de la Guilde du livre, numérotés en romain (XIV).
Genève, Editions Zoé, 1997. In-8 broché, couverture illustrée. A l'état de neuf.
"L'amour à 16 ans, à 30 ans, à 60 ans... Dans l'extase ou dans la terreur, avec ou sans contraception. Souvent sans pouvoir se confier. Quelque chose a-t-il changé dans la vie des femmes au cours de ce siècle ? Trente-huit femmes de Suisse romande, âgées de 19 à 80 ans, ont accepté de raconter comment cela s'est passé pour elles. Déprimées ou sereines, toujours émouvantes, elles livrent ici leur vécu intime et singulier. Aucune de ces histoires ne ressemble à une autre, pourtant, dans leur ensemble, elles forment une saisissante chronique de l'époque. On assiste ainsi à la généralisation d'une contraception fiable, à la disparition de l'avortement clandestin, à la transformation des premières relations sexuelles, à l'angoissante irruption du sida dans la vie des couples. Plus subtilement, ces récits permettent aussi de déchiffrer les changements profonds survenus dans la manière dont les femmes elles-mêmes perçoivent leur corps, leur fertilité et, bien sûr, leurs amours."
Vevey, Editions Bertil Galland, Collection Jaune Soufre, 1981. In-8 broché, couverture imprimée. Très léger pli de lecture au dos, pour le reste en belle condition.
Flammarion, Père Castor, 1991. In-4 à l'italienne, cartonnage couleurs. Infime frottement au coin supérieur, pour le reste en belle condition. Admirablement illustré, un bien beau livre.
PAF, collection Résille Noire, 2004. Minuscule pastiche de la Série Noire de Gallimard, au format de 5 x 7 cm, c'est dire… Parfaite imitation du cartonnage comme de la jaquette, portrait du soi-disant auteur au rabat. Belle condition.
Tirage limité à 1000 exemplaires numérotés et signés par Exem au justificatif.
Lausanne et Paris, La Bibliothèque des Arts, 1964. In-12 broché, couverture rempliée. Petite trace de scotch à un rabat, plis au dos, nom de possesseur au faux-titre (E. Naville).
Illustré de hors-texte en noir et en couleurs.
Webb Mary - Traduction de Jacques de la Crételle et Madeleine T. Gueritte:
Reference : 11227
(1941)
Lausanne, la Guilde du livre, 1941. In-8, pleine toile décorée. Frontispice de Marguerite Bournoud-Schorp.
Tirage limité à 5030 exemplaires numérotés, celui-ci numéro 2945.
Lausanne la Guilde du livre, collection des Classiques, 1961. In-12, pleine buflette bleue décorée, gardes rouges et or.
Lausanne, La Guilde du livre, sans date. Fort volume in-8, pleine toile façon soie avec titre doré.
2e édition à la Guilde, plus élégante (de gustibus...) que la première en bordeaux. Traduit de l'anglais par Jacques de Lacretelle et Madeleine T. Gueritte. Histoire assez sombre d'une jeune fille affligée d'un bec de lièvre, qui se déroule dans le Shropshire pendant les guerres napoléoniennes.
Lausanne, la Guilde du livre, 1948. In-8, pleine toile bordeaux, vignette argentée au premier plat.
Tirage limité à 10030 exemplaires numérotés, celui-ci numéro 9237.
Lausanne, la Guilde du livre, collection des classiques français, 1961. In-12, plein skyvertex bleu décoré, gardes de papier gouaché.
Exemplaire hors-commerce, sur vélin, réservé aux membres de la Guilde du livre.
Constant Rosalie de, Mary Colville et Alice Daulte (notes):
Reference : 11699
(1964)
Lausanne et Paris, La Bibliothèque des Arts, 1964. In-12 broché, couverture rempliée. En très belle condition, non coupé. Illustré de hors-texte en noir et en couleurs.
Crow Dog Mary, Dominique Péju (trad.), Joëlle Rostkowski (préf.):
Reference : 734
(1992)
Albin Michel, coll. Terre indienne, 1992. In-8 broché de 324 pages, couverture photo couleurs. A l'état de neuf, jamais lu.
Cahiers de photographies hors-texte en noir.
London Mary Vint 1810 Première édition. Le Say's sunday Reporter était un journal hebdomadaire publié de 1799 à au moins 1810. Dans ce numéro, il était publié par Mary Vint - anciennement Mary Say de Londres. Le journal comprend des résumés des nouvelles militaires de la London Gazette, d'autres nouvelles londoniennes. On y trouve également un compte rendu de la prise de la Guadeloupe, tiré de la London Gazette Extraordinary du 15 mars. (il s'agit d'un long compte rendu de deux pages entières). Les nouvelles du dimanche comprenaient un compte rendu de la remise d'un drapeau de trêve par le général français Buonaparté. Les nouvelles des conflits européens sont également résumées. Des nouvelles des incendies à Londres, des mouvements de navires, etc. Un compte rendu des renseignements parlementaires résume les délibérations de la Chambre des lords et de la Chambre des communes. Cela inclut un compte-rendu de la conduite des ministres. Il y a également un compte rendu d'une mutinerie en Inde (qui s'est produite en septembre 1809). Le journal se termine par des listes d'officiers devant être traduits devant la cour martiale et des listes de décès et de mariages. Et bien sûr, une publicité pour les pilules anti-vénériennes du docteur Harvery ! Un résumé fascinant de la vie en Angleterre en 1810. 8 pages. Propre et bien rangé, avec juste quelques petites entailles sur les bords des pages, et quelques légères rousseurs. Petit timbre fiscal sur la couverture avant - n'affecte pas le texte. En excellent état pour son âge. Mary Vint / Say est un personnage fascinant. Elle a épousé l'éditeur Charles Green Say, qui produisait trois journaux réguliers. Lorsqu'il mourut en 1775, elle continua à publier seule. Elle s'est ensuite remariée, devenant Mary Vint, mais a continué à être une femme propriétaire de journal ! Elle a été poursuivie plusieurs fois pour diffamation et, en 1781, condamnée à six mois de prison pour avoir diffamé l'ambassadeur de Russie. À la suite de diffamations de William Pitt en 1788, des débats ont eu lieu au parlement et elle a été à nouveau poursuivie. Malgré cela, elle continue à publier et meurt en 1832. 355 x 240 mm
First Edition. Say's Sunday Reporter was a weekly newspaper published from 1799 until at least 1810. By this issue, it was published by Mary Vint - formerly Mary Say of London. The newspaper includes summaries of military news from the London Gazette, other London news. There was also an account of the capture of Guadaloupe from the London Gazette Extraordinary of March 15th. (this is a lengthy account of two full pages). The Sunday news, included an account of a flag of Truce being delivered from General Buonaparté of France. News of European conflicts was also summarised. News of fires in London, movement of ships etc. An account of Parliamentary Intelligence give summaries of proceedings in the House of Lords and the House of Commons. This includes and account of the conduct of ministers. There is also an account of a mutiny in India (which had happened in September 1809). The paper ends with lists of officers to be cour martialled, and lists of deaths and marriages. And of course, an advert for Doctor Harvery's anti venereal pills! A fascinating summary of life in England in 1810. 8 pages. Clean and tidy, with just a tiny amount of nicking to the page edges, and a couple of light foxing spots. Small tax paid stamp to the front cover - not affecting text. In excellent condition for age. Mary Vint / Say is a fascinating character. She married the publisher Charles Green Say, who produced three regular newspapers. When he died in 1775 she continued to publish alone. She later remarried becoming Mary Vint, but continued as a female newspaper proprietor! She was prosecuted for libel several times and in 1781 sentenced to six months in prison for libelling the Russian ambassador. Following libels of William Pitt in 1788, there were debates in parliament and she was prosecuted once more. Despite this, she continued publishing, eventually dying in 1832. 355 by 240mm (14 by 9œ inches). .
Paris, éd. Attila, 2011, EDITION ORIGINALE, in-8, cartonnage souple à rabats, couv. ill. en rouge, noir et blanc de Donatien Mary, 248 pp., très nb. dessins en coul. de Donatien Mary, table des matières, nous ajoutons 4 cartes 1/16 avec des dessins en coul. de Mary, Etonnant livres de "palabres" (discussions !) avec de très beaux dessins en rouge et noir de Donatien Mary. Très bon état
Jean Dullis Editeur, 1975, gr. in-8°, 215 pp, lettre-préface de Jean Rostand, 32 pl. de photos et fac-similés hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Second volume des souvenirs de l'actrice Mary Marquet (1895-1979) qui fut la maîtresse de Firmin Gémier, l'égérie d'André Tardieu, l'amante de Serge Lifar, etc. Sa carrière, de plus de soixante ans, débutée dans les années 1910, se termine peu avant la fin de sa vie dans les années 1970 : elle est présente au cinéma, à la télévision à partir des années 1960, et surtout au théâtre où elle a notamment été sociétaire de la Comédie-Française pendant dix-sept ans, de 1928 à 1945. — "Avec le quatre-vingtième mille de “Ce que j’ose dire”, Mary Marquet fête ses quatre-vingts ans. Elle a osé dire ce qui se tait le plus souvent. Elle vous livre le second tome de ses mémoires : “Ce que je n’ai pas dit”. Sa franchise lui a conquis tous les cœurs. Aujourd’hui, elle pousse plus loin encore ses aveux. Sans y être forcée, par un souci constant de vérité, elle nous dit ses erreurs et ses faiblesses, ses audaces et ses doutes. Le dernier chapitre est consacré à son fils, François. Le drame pressenti dans son premier tome, éclate dans le second. Mais “Ce que je n’ai pas dit”, c’est aussi le reflet d’une vie exceptionnelle, où le rire fuse et atténue les rigueurs du destin. Il ne se tait que face à la douleur, et cette douleur elle-même s’estompe devant « l’explication finale », où la vie d’une âme rayonne." (4e de couverture) — Durant cinquante ans, Mary Marquer a été l'une des figures de proue de la scène française, passant avec un égal bonheur de Rostand à Géraldy, de Claudel à Giraudoux. Son premier livre de souvenirs, “Ce que j'ose dire”, a dépassé les 80.000 exemplaires. Si franche et hardie que l'on se veuille, quand on parle de soi-même pour la première fois, on garde certains silences, on laisse planer des ombres... En ce second volume. Mary Marquet ose tout dire : le plus piquant, le plus fou, le plus intime, le plus grave... Au fil d'un demi-siècle, la grande comédienne nous entraîne dans le tourbillon de sa carrière, de sa vie – riche en liaisons plus ou moins dangereuses, en amitiés fidèles... Apparaissent ainsi, dans la chaude lumière du souvenir, Gémier, le président Tardieu, Victor Francen – le mari des Années folles –, Anna de Noailles, Courteline, Mermoz... Le livre s'achève sur les images d'un fils, tendre et héroïque, trop tôt disparu. La voix puissante et gaie n'est plus alors qu'un douloureux murmure...
Au verso du portrait, Mary Marquet a noté ...Pour toi, Germaine digne s?ur de cet Exemple vivant que fut Jeanne Delvair : parfaite expression d'Art, de Noblesse, de Souffrance et d'Amour !...Vingt-cinq ans plus tard, Mary Marquet approuve l'offre du portrait à Marcelle Lubeigt, son auteur ...Je suis heureuse que Germaine vous ait laissé ce que je lui avais donné. Je suis votre amie de toute mon âme. Courage...