Paris, Achille Faure, 1867; in-12, bradel percaline crème, non rog., couv. verte impr. (Rel. fin XIX e s.) 4 ff.,IV pp., 184 pp. EDITION ORIGINALE TRES RARE du premier livre de G. Maroteau. Né à Chartres en 1849 il débuta avec ce recueil de vers. Peu après il entra à la rédaction de La Rue où il s'attacha à imiter le style de Vallès. Il fonda plusieurs feuilles éphémères, Le Faubourien et Les Misérables dans lesquelles il attaquait vivement l'Empire et qui lui valurent 8 mois de prison. Echappé de Sainte-Pélagie il se réfugia en Belgique, ne revint qu'en 1870 et fut incorporé dans la garde mobile. Il écrivit dans La Patrie en danger de Blanqui. Sous la Commune, il publia la Montagne qui devint l'organe des idées de l'Internationale, et le Salut Public, journal qui appelait à la Résistance à outrance. Arrêté et condamné à mort, sa peine fut commuée en travaux forcés. En 1872 il fut envoyé au bagne de Nouvelle Calédonie où il mourut en 18755. Louise Michel raconta sa fin. Il agonisa le 18 mars, jour anniversaire de l'insurrection. Pilotell l'avait déclaré: "" Peut-être le seul libertaire de la Commune, et le plus calomnié, par conséquent"". Voir B. Noël. Dict. de la Commune p. 250. - Vicaire v, 542. - Maitron VII, 264"
Les débuts poétiques d’un futur communard