Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (1798-1870), Duchesse de Berry.
Reference : 017263
Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (1798-1870), Duchesse de Berry. L.A.S., Brunsée, 12 octobre 1843, 1p 1/2 in-8. A Charlotte de Bourbon (1808-1886), princesse de Lucinge, fille naturelle de son défunt mari. « Ma chère Charlotte, Je suis très inquiète et peinée de n'avoir pas de vos nouvelles depuis 18 mois. Je vous ai écrit cette année 2 fois à Gènes et Turin poste restante. Je crains que vous ou quelque uns de vos enfants ne soyez malades car vous ne douter de toute ma tendresse pour vous et les vôtres. Comment se trouve Margo de son couvent. Les petites l'embrassent de tout leur coeur. Vous devriez bien venir nous voir, nous passerons notre hiver à Venise et je serai charmée de faire connaissance avec René. Est-il aussi diable que Henri. Ici nous sommes grâce à Dieu bien. Le comte de Lucchesi vous dit mille amitiés. Ainsi qu'au Prince que je sais être à Paris. Donnez-moi de vos nouvelles de ce que vous faites ainsi que vos enfants que j'embrasse. Quant à vous, croyez à ma tendre amitié en vous embrassant. Caroline ». Beau cachet de cire avec la devise : « L'asile le plus sûr est le sein d'une mère » (Fables de Florian, La Mère, l'enfant et les sarigues, Livre II, fable I). Provenance : Pierre Bergé & associés, 25 juin 2015, n°56. Sympathique lettre. [133]
Naples, 10 mai 1850. Très belle lettre écrite sur un petit bi-folium, agrémenté en marge d’une grande composition à l’or et de trois aquarelles dans le style troubadour : Un personnage en prière devant une église, un ange et une sainte femme (pochoir et aquarelle). Une charmante lettre adressée à sa « chère Grum », le climat de Naples n’est pas clément, « Le Roi a ete bon pour eux il a permis a Adinolphe de porter l’uniforme de Husard de la garde vous pensez sa joie », suivent quelques nouvelles domestiques. Très beau document dans l’esprit néo gothique cher à la Duchesse.