S.l., s.n., s.d. ; 2ff. (faux-titre et titre gravé)-170pp. Veau brun marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, filets dorés sur les coupes, tranches marbrées. Deux coiffes arasées, coins frottés. Intérieur très frais cependant.
Contrefaçon de la première édition de "L'art d'aimer" de Bernard publiée par Lejan à Paris en 1775. Cohen donne celle-ci de deux ou trois ans postérieure avec le titre contrefait par Lud. Dreppe, augmentée de Phrosine et Mélidore (déjà paru en 1772), mais sans les trois gravures présentes dans l'édition parisienne. On trouve au verso du faux-titre l'épigramme de Voltaire : "Les trois Bernard" dans laquelle il nomme l'auteur "Gentil-Bernard, enfant de Phébus / Dont la muse féconde / Doit faire encore les délices du monde / Quand des premiers on ne parlera plus". (Cohen, 132). Bernard travailla trente ans à ce long poème licencieux dont il divulgait des passages dans les salons entretenant ainsi sa réputation. Mais lorsqu'il paru peu avant sa mort en 1775, il ne reçu pas le même accueil. Voltaire aurait écrit : "Ce pauvre Bernard était bien sage de ne pas publier son poème. Cest un mélange de sable et de brins de paille, avec quelques diamants bien taillés."
, [circa 1790], , 1 f, , Eau-forte d'après le dessin de Jean-Joseph Bernard, dit Bernard de Paris. Rare. Dimensions de la cuvette: 33.3 x 21.1 cm; de la planche : 41.1 x 27.2 cm. Petites taches. Couverture rigide
Bon 1 f.
, [circa 1790], , 1 f, , Eau-forte d'après le portrait calligraphié de Jean-Joseph Bernard, dit Bernard de Paris. Rare. Dimensions de la cuvette: 34 x 22.5 cm; de la planche : 41.5 x 27 cm. Petites taches. Couverture rigide
Bon 1 f.
, [circa 1790], , 1 f, , Eau-forte d'après le portrait calligraphié de Jean-Joseph Bernard, dit Bernard de Paris, gravée par Louis Jacques Petit (signé par lui dans la planche). Rare. Dimensions de la cuvette: 33.2 x 23.2 cm; de la planche : 41.3 x 27.5 cm. Petites taches. Couverture rigide
Bon 1 f.
Paris, Robert Foüet, 1636. 2 parties en un vol. in-8 (161 x 100 mm) de (16)-255-(1) pp. (la dernière chiffrée par erreur 255, saut de pagination 128 à 179 sans manque) 1 f. blanc ; (16)-526 pp. (sans l'ultime feuillet blanc Kk8), veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
Première édition collective et posthume des oeuvres palisséennes en deux parties : Maniere veritable (publié en 1563 sous le titre “Recepte véritable") et Discours admirables (1580) réunis en 1636 sous le titre attrayant Le Moyen de devenir riche par le libraire parisien Robert Foüet alors que Bernard Palissy était tombé dans l’oubli.Bernard Palissy (v. 1510-1589), céramiste renommé à la cour de Catherine de Médicis et inventeur des "rustiques figulines", se distingue également comme philosophe, écrivain et pionnier de la géologie. Protestants convaincu, il fut ministre à Saintes avant de devenir émailleur du Roi à Paris, où il enseigna l’histoire naturelle. Ses convictions religieuses lui valurent d’être arrêté à près de 80 ans ; il échappa au bûcher mais mourut emprisonné à la Bastille.Ses écrits reflètent son esprit novateur. La Recepte véritable, composée de quatre traités, propose des réflexions sur la gestion des ressources, la philosophie naturelle, la conception de jardins et l’architecture militaire. Dans ses Discours admirables de la nature des eaux et fontaines, il rejette les doctrines alchimiques, critique l'or potable de Paracelse, et explique les phénomènes des eaux minérales et de cristallisation, posant ainsi les bases d’une cristallographie scientifique.Visionnaire, Palissy incarne l’alliance entre art, science et foi à une époque de bouleversements religieux et intellectuels.Provenance : bibliothèque de Louis-Léon-Félicité de Brancas de Lauraguais (1733-1824) avec son ex-libris armorié aux initiales BCDL gravées dans les angles, sur le premier contreplat (ne figure pas au Catalogue d’une collection de livres choisis, provenans du cabinet de M *** (Paris Guillaume De Bure, fils aîné, 1770). Plus connu sous le nom de comte de Lauraguais, il compte parmi les grands bibliophiles du XVIIIe siècle. Membre de l'Académie des Sciences, il fit construire atelier et four à céramique dans son hôtel de Lassay et fut le premier en France, avec l'aide de Darcet, à expérimenter la fabrication de la porcelaine dure (faite avec du kaolin) dont le Japon et la Saxe avaient jusqu'alors gardé jalousement le secret et que Sèvres développera avec succès quelques années plus tard. Il dut se défaire de sa bibliothèque en 1770 pour faire face à une situation financière dramatique (Olivier-Hermal-Roton, 740). Cachet “Amblard avocat” sur le titre.Très bon exemplaire. Traces de frottement, habile restauration dans la marge intérieure du titre, sans perte de lettres, faite au moment de la reliure au XVIIIe siècle ; petites taches, rousseurs, renforts sans gravité. Petite fente au bas de la charnière du premier plat.Brunet, IV, 319 ; Dorbon, n°3450 ; inconnu à Caillet (édition 1777) ; Duveen, p. 446 ; Debure, n°1503 « ouvrage singulier et recherché, dont les exemplaires se trouvent peu communément » ; voir : Juliette Ferdinand, Bernard Palissy Artisan des réformes entre art, science et foi, 2019.
Ai Dioni (Dijon), Abran Lyron de Modene, 1720. In-12 de (8)-416 pp. veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Deuxième tirage de l'édition 1720 avec les fautes corrigées (416 pages) ; on compte neuf tirages du même millésime qui tous portent la mention "quatrième édition".Recueil de noëls patois accompagnés d'un important glossaire bourguignon-français établi par le poète, philologue et critique Bernard de La Monnoye, publié une première fois en 1701 sous le pseudonyme "Gui Barôzai" - hommage de l'auteur aux dijonnais parfois appelés "Bareuzais" - et imprimée par ses soins sous l'anagramme "Abran Lyron de Modene" qui servit aux impressions dijonnaises de ses noëls patois. Bernard de la Monnoye né à Dijon en 1641, avocat au Parlement de Dijon, membre de l'Académie française dès 1713, fut ruiné par le système de Law en 1720 et mourut en 1728.Table des matières et présentation en français. 1ère partie : les noëls en langue bourguignonne 2ème partie : glossaire alphabétique. Petit trou dans le feuillet F avec perte de quelques lettres, mors du plat supérieur fendu en tête. Très bon exemplaire en reliure d'époque.Brunet III, 797 ; Nodier, Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, XVII, p. 148 ; Gabriel Peignot, Nouvelles recherches littéraires, chronologiques sur la vie et les ouvrages de Bernard de La Monnoye, Dijon, 1832, pp. 69-70.
Paris, J.B. Baillière et fils, 1865, in-8, 400 pp, 48 pp. de catalogue éditeur, Demi-chagrin vert sombre, dos à faux nerfs, Première édition et premier tirage, issu des presses de Crété. Ouvrage fondamental dans lequel Claude Bernard met au point les grandes règles de la méthode expérimentale appliquées à la médecine. Il a été conçu comme "un simple préliminaire d'un grand ouvrage jamais achevé. Concis et d'une clarté lumineuse, associant une aventure personnelle aux grandes questions philosophiques et scientifiques, ce livre marque un tournant dans l'histoire des sciences" (En français dans le texte). Bergson décrit la Médecine expérimentale comme le "discours de la méthode" du XIXe siècle. "Here Bernard presented his own personal analysis of scientific method in a manner which earned him commendation from the philosophers of science : he was an ardent but by no means an uncritical devotee of experiment, while remaining keenly appreciative of the role of hypothesis" (Printing and the Mind of Man). Ex-libris de Jean Rouché. Bon exemplaire ; bel état de la reliure et intérieur très frais, en dépit de petites rousseurs éparses. DSB, II, p. 26. En français dans le texte, n° 288. Garrison & Morton, n° 1766-501. Heirs of Hippocrates n° 974. Norman n° 206. PMM n° 353. Couverture rigide
Bon 400 pp., 48 pp. de catalogue
Paris, Dumoulin et Bordier, 1848, in-16, 128 pp, Broché, couverture de l'éditeur, Édition originale, très peu courante. Elle est illustrée d'un bois gravé en frontispice, représentant la statue de Gutenberg inaugurée à l'Imprimerie nationale le 1er janvier 1843. Exemplaire enrichi d'un envoi signé de l'auteur sur la couverture. Auguste Bernard (1811-1868) était le frère de l'ouvrier typographe et député Martin Bernard. Mouillure claire en pied des feuillets, rousseurs. Petits manques au 2e plat de couverture. Couverture rigide
Bon 128 pp.
Lyon, Association lyonnaise des cinquante "La Belle Cordelière", 1932. Grand in-4, 86 pp., maroquin aubergine d'Huser, encadrement intérieur de même peau orné d'un filet doré, dos à nerfs, doublure de maroquin blanc, garde de soie moirée beige, tranches dorées, couvertures conservées, chemise de demi-maroquin à bandes aubergine doublée de basane ocre, étui bordé de même.
Édition illustrée des aquarelles de Bernard Joseph gravées sur bois par Jacques Beltrand. Un des 50 exemplaires réservés aux bibliophiles de l'Association lyonnaise des cinquante, celui-ci l'exemplaire nominatif de René Tissot. L'exemplaire a été enrichi de deux aquarelles originales signées de Bernard et de suites des illustrations en 4 ou 5 états décomposant les couleurs. Il comprend le menu du dîner de lancement de la publication. Superbe reliure de maroquin doublé signée Huser. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Éditions Dana / Théo 2002 grand in-8. 2002. broché. première édition. Exemplaire numéroté 7/30 sur vélin d'arches 160g comportant une photographie originale de Bernard Cornu numérotée et signée par le photographe
Bon Etat
Paris, I. Bernard-Tricon, s.d (vers 1920) ), in-4, 23 pp, Broché, couverture bleue illustrée en noir, Catalogue illustré en noir des sièges et autres meubles de la société I. Bernard-Tricon. Bon état malgré quelques petites plis et taches éparses, très légère décoloration marginale de la couverture. Couverture rigide
Bon 23 pp.
Paris, J. B. Baillière et Fils, 1865, in-8, 400 pp, Demi-chagrin brun de l'époque, dos à faux nerf, Première édition et premier tirage, issu des presses de Crété (mention au verso du faux-titre et en pied de la page 400). Ouvrage fondamental dans lequel Claude Bernard met au point les grandes règles de la méthode expérimentale appliquées à la médecine. Il a été conçu comme "un simple préliminaire d'un grand ouvrage jamais achevé. Concis et d'une clarté lumineuse, associant une aventure personnelle aux grandes questions philosophiques et scientifiques, ce livre marque un tournant dans l'histoire des sciences" (En français dans le texte). Bergson décrit la Médecine expérimentale comme le "discours de la méthode" du XIXe siècle. "Here Bernard presented his own personal analysis of scientific method in a manner which earned him commendation from the philosophers of science : he was an ardent but by no means an uncritical devotee of experiment, while remaining keenly appreciative of the role of hypothesis" (Printing and the Mind of Man). Bon exemplaire. DSB, II, p. 26. En français dans le texte, n° 288. Garrison & Morton, n° 1766-501. Heirs of Hippocrates n° 974. Norman n° 206. PMM n° 353. Couverture rigide
Bon 400 pp.
Paris, J.-B. Baillière et Fils, 1879, in-8, XVI-614 pp, [2] pp. de cat. éd, Demi-chagrin noir, dos à faux nerfs, Figures sur bois dans le texte. Première édition, posthume, de cet ouvrage qui constitue le dernier travail de Claude Bernard (1813-1878). Les 20 premières leçons ont été recueillies et publiées par Mathias Duval; les 9 suivantes ont été publiées en premier en anglais par Benjamin Ball et traduites en français par Gaston Decaisine. L'auteur s'est montré le maître incontestable de la technique de la procédure expérimentale" "In this, his last work, Bernard showed himself the unapproachable master in the technique of experimental procedure" (Garrison & Morton). L'ouvrage est divisé en quatre parties : la physiologie opératoire et les vivisections en général, la préhension et contention des animaux, la physiologie opératoire de l'appareil circulatoire sanguin et lymphatique, puis celle de l'appareil digestif. Nombreuses rousseurs. Garrison & Morton, n° 634. Osler n° 1518. Waller n° 955. Couverture rigide
Bon XVI-614 pp., [2] pp. de cat.
Paris, librairie J.-B. Baillère et fils, 1880, in-8, [1] feuil.; 604 pp.; cat. éd. in fine, Demi-chagrin vert, dos à nerfs fleuronné, Seconde édition revue par Claude Bernard lui-même. Cet ouvrage est le recueil par Benjamin Ball des leçons professées au Collège de France par Claude Bernard en 1859-1860. Il débute sur un intéressant avant-propos du physiologiste, qui revient sur la genèse de son oeuvre et sur les prémices qui l'ont conduit à rédiger la fameuse Introduction à l'étude de la médecine expérimentale. Légers frottements sur le dos. Bon état intérieur. Couverture rigide
Bon [1] feuil.; 604 pp.; cat.
Paris, librairie J.-B. Baillère et fils, 1879, in-8, XVI-624 pp, cat. éd. in fine, Demi-maroquin, dos à nerfs fleuronné, auteur et titre indiqués en tête de dos, 116 figures dans le texte, quelques-unes rehaussées. Remise en vente de l'édition originale (avec insertion d'un catalogue éditeur d'avril 1881 en fin de volume). Cet ouvrage posthume constitue le dernier travail de Claude Bernard (1813-1878). Les 20 premières leçons ont été recueillies et publiées par Mathias Duval; les 9 suivantes ont été publiées en premier en anglais par Benjamin Ball et traduites en français par Gaston Decaisine. L'ouvrage est divisé en quatre parties : la physiologie opératoire et les vivisections en général, la préhension et contention des animaux, la physiologie opératoire de l'appareil circulatoire sanguin et lymphatique, puis celle de l'appareil digestif. L'auteur s'est montré le maître incontestable de la technique de la procédure expérimentale ("In this, his last work, Bernard showed himself the unapproachable master in the technique of experimental procedure". Garrison & Morton). Bon exemplaire. Garrison & Morton, n° 634. Osler n° 1518. Waller n° 955. Couverture rigide
Bon XVI-624 pp., cat. éd. in fine
Paris, Ambroise Vollard, 1928. In-4, 412 pp., maroquin doublé rouge Bourgogne de Jean Lambert, dos long orné du titre doré, doublure bord-à-bord de basane bordeaux ornée d'un filet doré en encadrement sur les contreplats, garde de soie côtelée lie-de-vin, garde supplémentaire de papier granité doré et argenté, tranches dorées, couverture conservée, étui bordé (frottements à l'étui, dos légèrement éclairci, pâles décharges).
Édition illustrée de 300 bois gravés en noir et rouge d'Émile Bernard. Un des 300 exemplaires tirés sur vergé d'Arches, seul papier annoncé. Outre les bois à pleine page, l'ouvrage est orné de lettrines et culs-de-lampe en rouge du même artiste. Belle édition illustrée par Émile Bernard dans une imposante reliure de maroquin doublé signée Jean Lambert. Carteret, Livres illustrés, IV, 172 : "Belle édition recherchée et cotée ." Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
L'arche 1974 in12. 1974. Broché. Bernard Shaw - Théâtre complet 2 Pièces plaisantes - L'Homme et les armes - Candida - L'Homme du destin - On ne peut jamais dire - textes français de : Lucette Andrieu Marie Dubost Anne Villelaur
couverture défraîchie tachée de mouillure qques rousseurs sur tranche intérieur propre
Genève, , 1771. Petit in-8 de 494-(2) pp.CLEMENT (Jean-Marie-Bernard). Nouvelles observations critiques sur différens sujets de littérature. Par M. Clément. A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Moutard, 1772. Petit in-8 de (4)-497-(2) pp.2 vol. in-8, veau havane marbré glacé, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. « Jean-Marie-Bernard Clément, né à Dijon, le 25 décembre 1742, fut d'abord destiné au barreau; mais il montra tant d'aversion pour cette carrière, que ses parents lui permirent de se livrer tout entier à l'étude des belles-lettres. Il obtint encore très jeune une chaire au collège de Dijon, qu'il quitta bientôt par suite d'un démêlé avec ses chefs, à qui il écrivit même une lettre aussi vive qu'imprudente; car ces messieurs. se trouvant offensés, provoquèrent contre lui un arrêt du parlement; mais Clément avait su le prévoir, et il était déjà en sûreté à Paris. Ce littérateur avait un caractère franc, mais brusque, avec un goût sévère et un penchant à la critique; il ne pardonnait jamais, en matière de littérature, les fautes de ses ennemis ou de ses amis, quelle que fût leur réputation littéraire. Clément avait été d'abord grand admirateur de Voltaire, et quoique depuis son admiration se fût bien ralentie, il n'aurait pas pensé à diriger contre lui sa critique sans une circonstance particulière. Saint-Lambert avait proclamé le vieillard de Ferney Vainqueur des deux rivaux qui couronnent la scène.Clément vit dans ce vers un outrage fait à la mémoire de Racine et de Corneille. Il réclama contre la sentence de l'auteur des Saisons; et de la critique d'un seul vers naquit une dispute aussi longue qu'opiniâtre. Voltaire s'en vengea à sa manière, il l'accabla d'un torrent d'injures, et lui donna le nom d'Inclément que tout le monde a retenu. Saint-Lambert fut encore moins indulgent, car il parvint à faire renfermer au Fort-l'Evêque celui qui avait osé critiquer son poème. J.-J. Rousseau, indigné d'une tyrannie qui mettait aux fers un écrivain dont le seul crime était d'avoir trouvé des vers mauvais, et d'avoir osé le dire, employa son crédit en sa faveur, et le fit sortir trois jours après. Clément obtint même la permission de publier la Critique contre le poème des Saisons. Cette aventure ne l'empêcha pas d'écrire avec la même ardeur; il eut dans la suite de vifs démêlés avec La Harpe; mais ils se réconcilièrent après la révolution, et ils devinrent amis. Clément avait commencé la célébrité de Lebrun, en faisant connaître le mérite de quelques-unes de ses poésies; mais il cessa de le voir dès que ce poète fut devenu le Pindare de la révolution, et fit même contre lui une épigramme qui éteignit tout à fait leur amitié. Clément mourut à Paris le 3 février 1812 » (A. Henry, Histoire de l'éloquence avec des jugements critiques sur les plus célèbres, 1858).Bel exemplaire.
Paris, L'Illustration, 1910-1937. 11 vol. in-4, broché, couverture originale imprimée, chemise et étui cartonnés modernes (quelques minuscules déchirures et frottements, déchirures à la pièce de titre, quelques taches).
Réunion de 10 numéros de L'Illustration théâtrale et de La Petite Illustration (le changement de titre s'opère entre 1913) consacrés à Tristan Bernard. Cette revue accompagnait L'Illustration et publiait des pièces de théâtre en intégralité. 1- Numéro 149 du 14 mai 1910 comprenant Le Danseur inconnu. 2- Numéro 214 du 18 mai 1912 comprenant Le Petit Café. 3- Numéro 90 du 25 mars 1922 comprenant My Love... "mon amour"! 4- Numéro 290 du 19 juin 1926 comprenant Le Perdreau de l'année (numéro en double). 5- Numéro 505 du 29 novembre 1930 comprenant Langrevin père et fils. 6- Numéro 559 du 9 janvier 1932 comprenant Le Sauvage. 7- Numéro 598 du 22 octobre 1932 comprenant Le Sexe fort. 8- Numéro 567 du 5 mars 1932 comprenant La Crise ministérielle (mais également Le Voyageur et l'Amour de Paul Morand et La Rente viagère de Gabriel d'Hervilliez). 9- Numéro 612 du 4 février 1933 comprenant Le Prince charmant et l'École du piston. 10- Numéro 840 du 25 septembre 1937 comprenant La Partie de bridge (ainsi que Le Bureau central des Idées d'Alfred Gehri et Certain général Bonaparte de Maxime-Léry). Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Bernard barroche 2001 85 pages in4. 2001. Broché. 85 pages.
comme neuf dédicace auteur
Paris, J.B. Baillière [typ. et stér. de Crété], 1855-1856 (i.e. 1865 [1870]), in-8, 520 pp, 48 pp. de cat. éd. + VIII-510 pp, [2] pp. de cat. éd, Brochés, couvertures imprimées de l'éditeur, étui moderne, Figures sur bois dans le texte. Remise en vente du second tirage, procuré par Crété en 1865 : les pages de titre ont conservé la date de l'édition originale de 1855-1856 (imprimerie de Martinet) ; en regard du titre du premier tome se trouve la liste des ouvrages de Claude Bernard jusqu'en 1859 et, à la fin du premier tome a été placé le catalogue des parutions de Baillière pour mars 1870. Ces leçons données par Claude Bernard au Collège de France marquèrent l'application de la méthode expérimentale à la physiologie. On y trouve d'importantes recherches sur les fonctions du foie, du pancréas et des glandes gastriques. Le premier tome couvre les leçons données au cours du semestre d'hivers 1854-1855 ; le second celles du semestre d'été 1855. Bel exemplaire, non coupé, sous couvertures d'origine. Garison & Morton, 615. Hirsch I, 487. Norman I, 201. Waller I, n° 954. Couverture rigide
Bon 520 pp., 48 pp. de cat. éd.
Gorbatchev Mikhaïl Guetta Bernard Raimond Jean-Bernard Streiff Gérard
Reference : 100083647
(1992)
ISBN : 2080661361
Flammarion 1992 374 pages 14x21x3cm. 1992. Broché. 4 volume(s). 374 pages.
Bon état tranches un peu ternies intérieurs propres
Paris, J.B. Baillière [typographie et stéréotypie de Crété], 1865, in-8, 400 pages, Demi-chagrin noir, dos à faux nerfs, Première édition et premier tirage, issu des presses de Crété. Ouvrage fondamental dans lequel Claude Bernard (1813-1878) met au point les grandes règles de la méthode expérimentale appliquées à la médecine. Il a été conçu comme "un simple préliminaire d'un grand ouvrage jamais achevé. Concis et d'une clarté lumineuse, associant une aventure personnelle aux grandes questions philosophiques et scientifiques, ce livre marque un tournant dans l'histoire des sciences" (En français dans le texte). Bergson décrit la Médecine expérimentale comme le "discours de la méthode" du XIXe siècle. Claude Bernard fut un fervent adepte de l'expérimentation, mais en aucun cas un inconditionnel, tout en appréciant vivement le rôle de l'hypothèse (Printing and the Mind of Man). Bel exemplaire. Faibles rousseurs sur les premiers et derniers feuillets. DSB II, pp. 26. Garrison & Morton, 1766-501. En français dans le texte n° 288. Heirs of Hippocrates, n° 974. Norman n° 206. Printing and the Mind of Man, n° 353. Couverture rigide
Bon 400 pages
Paris, J.B. Baillière [typographie et stéréotypie de Crété], 1865, in-8, 400 pages, Demi-basane cerise de l'époque, dos lisse, couvertures conservées, Première édition et premier tirage, issu des presses de Crété. Ouvrage fondamental dans lequel Claude Bernard (1813-1878) met au point les grandes règles de la méthode expérimentale appliquées à la médecine. Il a été conçu comme "un simple préliminaire d'un grand ouvrage jamais achevé. Concis et d'une clarté lumineuse, associant une aventure personnelle aux grandes questions philosophiques et scientifiques, ce livre marque un tournant dans l'histoire des sciences" (En français dans le texte). Bergson décrit la Médecine expérimentale comme le "discours de la méthode" du XIXe siècle. Claude Bernard fut un fervent adepte de l'expérimentation, mais en aucun cas un inconditionnel, tout en appréciant vivement le rôle de l'hypothèse (Printing and the Mind of Man). Bel exemplaire. Petites épidermures, léger accroc en tête du dos. Intérieur très frais. DSB II, pp. 26. Garrison & Morton, 1766-501. En français dans le texte n° 288. Heirs of Hippocrates, n° 974. Norman n° 206. Printing and the Mind of Man, n° 353. Couverture rigide
Bon 400 pages
Albin michel 1998 593 pages in8. 1998. broché jaquette. 593 pages. Charles Lambert est une force de la nature.Il a l'âme droite le c?ur vaillant et comme les chênes de sa forêt natale du Jura il ne plie jamais. Orphelin quand naît le siècle il n'a pour trésor que les souvenirs de sa grand-mère et pour avenir son engagement dans l'armée de métier. C'est là au milieu de ses compagnons de mauvaise fortune au travers des conflits effroyables qui jalonnent notre époque qu'il sera totalement lui-même : courageux jusqu'à l'aveuglement opiniâtre jusqu'à la mort impitoyable pour tous et pour lui-même afin d'exorciser ses terreurs d'enfant.Figure anonyme et pourtant emblématique du petit peuple de France il a la noblesse et la générosité de ceux qui sans faire de bruit défendent des valeurs immémoriales. Il fallait le talent puissant et singulier de Bernard Clavel grand écrivain de ce siècle pour chanter cette gloire des humbles qu'il a fréquentés de si près. Clavel le passionné l'insoumis et l'homme de c?ur qui sous ce Soleil des morts nous fait crier aux horreurs de la guerre respirer l'air pur des rives de la Loue sourire au bonheur simple de l'amour comme de l'amitié et traverser cinquante ans de notre histoire avec un authentique et fraternel compagnon.Un livre d'homme tout entier illuminé par un merveilleux visage de femme : celui de Pauline la compagne d'une longue existence que Bernard Clavel en faisant revivre le souvenir intime vibrant et en même universel de celui qui fut son oncle a rendue inoubliable. Le Soleil des morts est le plus personnel et le plus poignant de ses livres. Sans doute son chef-d'?uvre
Très Bon Etat-tranches légèrement salies