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‎[Contes de fées]. [CAYLUS, Anne-Claude-Philippe de Tubières, comte de].‎

Reference : LCS-18020

‎Féeries nouvelles. Edition originale des 14 contes de fées du Comte de Caylus, inspirateur vraisemblable d’Andersen.‎

‎Rarissime exemplaire relié en élégant maroquin ancien.De la bibliothèque Cécile Eluard. A La Haye, 1741.2 tomes en 2 volumes in-12 de : (3) ff., 346 pp.; (1) f., 390 pp., (1) f. de table. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses ornés, coupes et bordures intérieures décorées, tranches dorées. Reliure du XVIII' siècle.158 x 90 mm.‎


‎Edition originale de quatorze délicieux contes de fées, d’une insigne rareté en maroquin ancien : « Le Prince Courtebotte et la princesse Zibeline ; Rosanie; Le Prince Muguet et la princesse Zaza ; Tourlou et Rirette ; La princesse Pimprenelle et le prince Romarin ; Les Dons ; Nonchalante & Papillon ; Le Palais des Idées ; Lumineuse ; Bleuette & Coquelicot ; Mignonnette; L'Enchantement impossible ; Minutie ; Hermine. »Leur réimpression dans le Cabinet des fées suscita des réserves de la part de l'éditeur qui les estimait un peu trop licencieux.(Les Contes de fées, B.n.F., 2001, n° 32 ; Gumuchian, n° 1519: "Édition originale rare.").Barchilon (Le conte merveilleux français, 1690-1790, pp. 125-128) - qui fait un éloge dithyrambique de Caylus et de ses contes - a montré que Le Prince Courtebotte pouvait être une des sources d'Andersen pour La Reine des Neiges.« Caylus est l'ami des écrivains modernes, il est le mentor des fameux dîners du-bout-du-banc chez Mlle Quinault ; société où la libre-pensée et le goût des plaisirs réunissent des écrivains comme Crébillon fils, Voisenon, Moncrif, Duclos et quelquefois Maurepas ou Montesquieu. C'est là que naissent 1'« Académie de ces dames et de ces Messieurs » et l’« Académie des colporteurs », productrices collectives d'œuvres facétieuses et satiriques ; c'est là également que s'élaborent dans une sorte d'atelier d'écriture avant la lettre, toutes sortes d'œuvres brèves dans tous les genres, dont nous restent par exemple, le recueil des Étrennes de la Saint-Jean, certains textes attribués à Crébillon, ou encore la Reine Fantasque de Rousseau. Le style « poissard » qu'on aimait y pratiquer après Vadé, trouvait en Caylus un amateur doublé d'un collecteur, qui finit par rédiger en 1740 tout un roman dans ce style : Histoire de Guillaume (1740), sans compter de nombreuses parades. Ces fréquentations et ces amitiés ne lièrent pas pour autant le comte au milieu encyclopédiste dont il méprisait le sectarisme ; cet hôte habituel de Mme Geoffrin n'aimait ni Voltaire, ni d'Alembert et détestait Diderot. Concernant la production féérique de Caylus, Julie Boch défend une thèse originale : celle de la cohérence d'une esthétique qui s'actualise autant dans la production savante du comte que dans l'œuvre contée. Traducteur du fameux Tyran le Blanc (1737), auteur d'un essai : Sur l'origine de la chevalerie et des anciens romans (1756), cet ami du comte de Tressan doit être compté comme une figure à réévaluer dans la cohorte des théoriciens « classiques » et « modernes » du genre romanesque (et de sa composante merveilleuse), en compagnie de Chapelain, Huet, Perrault, Addison, etc., mais aussi de certains adversaires relativement intéressants du genre sur des bases moralisantes, de l'abbé de Villiers jusqu'à Moncrif. Concernant le conte et la féerie, Caylus est l'auteur de deux mémoires produits dans le cadre de l'Académie des Inscriptions, l'un Sur les fabliaux (1753), l'autre Sur la féerie des anciens comparée à celle des modernes (1756) : « ces deux essais théoriques postérieurs à la rédaction de trois des quatre recueils de contes, écrit Julie Boch, éclairent de façon rétrospective la conception à la fois historique et esthétique que Caylus se fait du genre qu'il pratique ». On y trouve un retour à l'esthétique de la 'ligne claire' exemplifiée par Perrault : élégance, naïveté, brièveté, simplicité ; mais surtout un recentrage sur la dimension axiologique qui oppose Caylus à la tendance satirique et libertine qui prévaut depuis 1730. Génériquement, Caylus travaille le conte dans une perspective large, comme un élément du muthos (apologues, récits fabuleux divers, paraboles bibliques) ; il situe le conte merveilleux dans la filiation du roman médiéval, pose des jalons pour la transmission de certains éléments depuis l'Antiquité, et remonte encore en arrière vers l'Inde (serait-il l'un des premiers porteurs de la théorie indianiste?) ; contrairement à Huet, il insiste sur la continuité d'une transmission depuis la culture arabe jusqu'à La Fontaine. Julie Boch montre bien comment cette réflexion vient s'inscrire en fiction dans certains de ses contes. Elle montre aussi la précision de sa culture relativement à l'histoire moderne du genre, notamment par rapport aux grandes conteuses du XVIIe siècle, qu'il cite ou dont il reprend onomastique ou situations. Elle confirme après J. Barchilon et R. Robert, que «l'entreprise littéraire de Caylus se présente doublement comme un retour aux sources », soulignant sur ce plan ce qu'il partage avec le conte éducatif à la façon de Fénelon.La partie consacrée aux Féeries nouvelles, concerne le double jeu de Caylus entre « convention et parodie » dans ses contes de fées. Julie Boch épingle formules et procédés, accessoires et métamorphoses magiques, contes étiologiques et contes à gageures, contrastes et parallélismes plus ou moins sophistiqués, pour montrer que Caylus tente de renouveler le genre en finesse. Quant à sa forme de parodie, elle recourt aux compétences supposées des amateurs pour couper court, susciter le burlesque, inscrire une intertextualité affichée, démythifier rois et fées, les premiers faisant les frais d'une intention satirique qui signe bien l'époque où ces contes s'écrivent. Touchant l'édition des textes eux-mêmes, il faut souligner la pertinence et la qualité de l'annotation littéraire : rapports citationnels ou intertextuels avec les conteuses antérieures (Aulnoy, Lhéritier, Murat, de la Force, Lintot), avec Perrault, Fénelon, Galland, Bignon, Hamilton, Crébillon, le Montesquieu des Troglodytes (La Belle Hermine et le prince Colibri), avec le roman baroque, le roman arthurien et les Amadis, la poésie de salon, le monde de la pastorale, les moralistes classiques, etc., ou encore la filiation fo1klorique à travers certains contes-types. On vérifie ainsi tout ce que gagne le conte merveilleux d'auteur à être lu comme texte de part en part littéraire.Dans les Contes de fées de Caylus ressortent au plan moral : critique politique (relativement délimitée mais féroce à l'égard des rois ou des collecteurs d'impôts), satire de mœurs (très prononcée, dans la lignée de La Bruyère et Montesquieu), rejet des valeurs liées au matérialisme et au libertinage ainsi qu'à une certaine approche « bourgeoise » du monde ; construction morale des personnages à l'épreuve de l'expérience, dans un contexte où le personnel féerique perd de sa toute puissance au profit d'une plus grande humanité. Au plan esthétique : retour à l'idée classique du naturel, rejet des éléments baroques du genre : « tout le fracas devenu si commun dans les histoires de féerie » (Rosanie), réévaluation du genre pastoral, mais aussi « contamination du genre féerique par une esthétique réaliste » que Julie Boch rattache selon sa thèse de la cohérence de l'ensemble du projet caylusien, au goût du détail concret, des usages ordinaires, de la couleur locale caractéristiques de l'érudit et de l'amateur d'art.Délicieux et rarissime exemplaire de l’édition originale relié en élégant maroquin ancien.De la bibliothèque Cécile Eluard.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR5,900.00 (€5,900.00 )

‎LALLY-TOLLENDAL (Trophime Gérard, comte de).‎

Reference : 9559

‎Mémoire Produit au Conseil d'État du Roi, par Trophime-Gérard, Comte de Lally-Tolendal, Capitaine de Cavalerie au Régiment des Cuirassiers, dans l'Instance en cassation de l'Arrêt du 6 Mai 1766, qui a condamné à mort le feu Comte de Lally son père, Lieutenant Général des Armées du Roi, &c. Et signifié pour Défense A Monsieur le Procureur Général du Parlement de Normandie, dans l'Instance renvoyée en cette Cour par l'Arrêt du Conseil, qui a prononcé la cassation ; à la requête dudit Comte de Lally-Tolendal, nommé Curateur à la mémoire de son Père, par l'Arrêt de la Cour du 21 Décembre 1778.‎

‎ Rouen, Veuve Besongne & Fils, 1779 ; in-4. 1f.-343pp.-6pp. (explications des plans)-3 grands plans dépliants coloriés- 2ff. (table des matières, manuscrite). Plein veau fauve, dos à nerfs orné, pièces de titre et de tomaison rouges, encadrement de filets dorés sur les plats, avec au centre les armes épiscopales d'Arthur-Richard DILLON, évêque d'Evreux, puis de Toulouse, et de Narbonne en 1762 (d'argent au lion léopardé de gueules accompagné de 3 croissants de même. O. H. R., pl 1913). Filets dorés sur les coupes, roulettes dorées sur les chasses, tranches dorées. Des frottements sur les plats et les coins, charnière du plat sup. fendue sur 10 cm. ‎


‎Première partie seule, (tomée 1 au dos), avec les beaux plans entièrement coloriés de Fort Saint-David et de ses attaques, de Madras, et de Pondichéry et de ses environs (en 1758-1760). Thomas Arthur, baron de Tollendal, comte de Lally, glorieux militaire et protégé de Madame de Pompadour, se voit nommé, en 1756, Commissaire du roi, syndic de la compagnie des Indes et commandant général de tous les établissements français aux Indes orientales, en remplacement de Dupleix. Mais Lally-Tollendal n'était pas un diplomate aguerri, et ne possédait aucune connaissance sur l'Inde. Malgré une farouche résistance contre les Anglais (bien que manquant de moyens humains et pécuniers) il capitule à Pondichéry en 1761. Arrêté, il est envoyé en Angleterre et obtient de rentrer en France pour se défendre des accusations de lâcheté, de trahison et de corruption formulées à son encontre. Son extrême autoritarisme, les relations difficiles qu'il entretenait avec ses subalternes et le besoin de la monarchie de trouver un bouc émissaire à la déconfiture des colonies indiennes, le firent condamner par le Parlement de Paris, sans qu'il soit entendu, à être décapité. Il eut la tête tranchée en place de Grève le 3 mais 1766. Son fils légitimé, Gérard de Lally-Tollendal, soutenu par Voltaire, entreprit de faire réhabiliter son père ; il obtint du roi la cassation du jugement du Parlement et le renvoi de l'affaire devant les Parlements de Rouen et de Dijon. Il est lavé du crime de haute trahison, mais le procès s'arrête avec la dissolution du Parlement à la Révolution. Ce mémoire comporte 3 parties ; la première présentée ici est la plus intéressante, car Gérard de Lally-Tollendal expose les faits depuis le départ de France de son père, jusqu'à son retour à Paris après sa captivité à Londres : "Mon père n'a pas été coupable" : Abrégé des services de son père en Europe - La guerre de l'Inde, la mission et les projets de son père, le départ de France et l'arrivée à Pondichéry - Les expéditions de Goudelour, Saint-David et Divicottey - Le projet d'expédition sur Madras, l'opposition de l'escadre, l'expédition sur Tanjaour - Nouveau refus de l'escadre d'une expédition sur Madras. L'expédition d'Arcate - Abus, prévarications, désordres dans Pondichéry. Inimitiés, cabales, refus de tous secours - Siège de Mzulipatam par les Anglais - Traités infructueux, trahison et détresse. - Les nouveaux ordres de la cour. Déchainement universel contre son père. - Sédition, disettes, intrigues des jésuites. - Le blocus des Anglais, la révolte dans Pondichéry. - La reddition de Pondichéry, la cruauté des Anglais envers son père - Son retour en Europe, son arrivée en France et les manuvres de ses ennemis. Les vraies causes de la perte de l'Inde. Les deux parties suivantes concernent le procès. ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎DE CIRCOURT, Comte Adolphe ; VALAORITIS, Aristote ; [ VALAORITY, Aristote ]‎

Reference : 44697

(1836)

‎[ Recueil d'articles de Critique littéraires, tirés-à-part, et compte-rendus divers par le Comte Adolphe de Circourt, avec une L.A.S. d'Aristote Valaoritis ] Recension de : Noticia Intorno, etc. Notice sur les travaux historiques d'Ibnu-Khaldin, par le Chev. Graberg de Hemso, Florence, 1834 [ Suivi de : ] Recension de :Chronique d'Abou-Djafar-Mohammed Tabari par Louis Dubeur [ Suivi de : ] Recension de : Les PSaumes d'après l'Hébreu par F. de La Jugie [ Suivi de : ] Recension de : Island, Hvitramannaland, Groenland, und Vinland, von Karl Wilhelmi, Heidelberg, 1842. Chroniques Scandinaves, Episode de Björn et Thurid [ Suivi de : ] La Saga de Viga Glum, par Adolphe de Circourt [ Suivi de : ] Recension de : Poèmes Populaires des Persans, des Tourkmans, des Tatares d'Astrakhan et des Kalmouks par Alexandre Chodzko [ Suivi de : ] Recension de : Poésies populaires de l'Italie. Agrumi. Egeria. Saggio di Canti Populari [ Suivi de : ] Chronique : Littérature Populaire de l'Espagne. [ Suivi de : ] Recension de : Le Comte Lucanor. Apologues et fabliaux du Quatorzième siècle, traduits pour la première fois de l'Espagnol par M. Adolphe de Puibusque [ Suivi de : ] Chronique : Le Brésil Littéraire. Recension de Histoire de la Littérature brésilienne par Ferdinand Wolf [ Suivi de : ] De Braziliaansche letterkunde door A. de Circourt [ Suivi de : ] Appréciations des Poëmes d'Aristote Valaoritis par M. le Comte A. de Circourt [ Avec une L.A.S. d'Aristote Valaoritis ] [ Suivi de : ] Recension : Literarische Bilder aus Russland. Tableaux de la Littérature Russe, par M. Koenig [ Suivi de : ] Compte-Rendu de : Boris Godounoff, Drame historique par Alexandre Pouchkine [ Suivi de : ] Recension : Rimes inédites ou dispersés de Torquato Tasso, par le Professeur Rosini [ Suivi de : ] Recension : Torquato Tasso, par le Professeur Rosini [ Suivi de : ] Recension : Luisa Strozzi, histoire du seizième siècle, par Giovanni Rosini [ Suivi de : ] Recension : Poètes allemands contemporains. Poésies par Ernest baron de Feuchtersleben [ Suivi de : ] Recension : Poésies de Ferdinand Freiligrath [ Suivi de : ] Recension : Poésies Allemanniques de Hebel [ Suivi de : ] Recension de : Poèmes Populaires des Persans, des Tourkmans, des Tatares d'Astrakhan et des Kalmouks par Alexandre Chodzko [ Suivi de : ] Recension de : Poésies lyrique d'Auguste, Comte de Platen [ Suivi de : ] Recension de : Yarrow revisited and other poems, by William Wordsworth. Nouveaux Poëmes de Wordworth [ Suivi de : ] Recension de : Athéanis ou la Première Croisade par William Stigand [ Suivi de : ] Recension de : Poems etc. Poésies de William Cullen Bryant, Philadelphie 1847 [ Suivi de : ] Recension de : La Littérature Française à l'Etranger pendant le dix-huitième siècle [ Suivi de : ] Recension de : Histoire de la Littérature française sous la Restauration et Histoire de la Littérature française sous le Gouvernement de Juillet [ Suivi de : ] Recension de : Historic Devices, Badges and War Cries by Mrs Bury Palliser [ Suivi de : ] Recension de : Origine et Histoire de la Langue Anglaise. The origin and history of the English language and of the early literature it embodies‎

‎1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, tomaison marquée : "7 - Critique, Littérature" : Recension de : Noticia Intorno, etc. Notice sur les travaux historiques d'Ibnu-Khaldin, par le Chev. Graberg de Hemso, Florence, Tiré de la Bibliothèque Universelle, 1834, 6 pp. et 1 f. [ Suivi de : ] Recension de :Chronique d'Abou-Djafar-Mohammed Tabari par Louis Dubeur, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Novembre 1836, 12 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Les Psaumes d'après l'Hébreu par F. de La Jugie, Revue Critique, pp . 242-426 [ Suivi de : ] Recension de : Island, Hvitramannaland, Groenland, und Vinland, von Karl Wilhelmi, Heidelberg, 1842. Chroniques Scandinaves, Episode de Björn et Thurid, s.n., pp. 469-479 [ Suivi de : ] La Saga de Viga Glum, par Adolphe de Circourt, Aux Bureaux de la Revue Britannique, 1867, 15 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Poèmes Populaires des Persans, des Tourkmans, des Tatares d'Astrakhan et des Kalmouks par Alexandre Chodzko, Tiré de la Bibliothèque de Genève, Juin 1844, 18 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Poésies populaires de l'Italie. Agrumi. Egeria. Saggio di Canti Populari, Etudes Provinciales, pp. 57-75 [ Suivi de : ] Chronique : Littérature Populaire de l'Espagne, Novembre 1860, pp. 534-554 [ Suivi de : ] Recension de : Le Comte Lucanor. Apologues et fabliaux du Quatorzième siècle, traduits pour la première fois de l'Espagnol par M. Adolphe de Puibusque, Tiré de la Bibliothèque de Genève, Juin 1854, 12 pp. [ Suivi de : ] Chronique : Le Brésil Littéraire. Recension de Histoire de la Littérature brésilienne par Ferdinand Wolf, pp.91-115 [ Suivi de : ] De Braziliaansche letterkunde door A. de Circourt, De Globe, 1866, pp. 40-61 [ Suivi de : ] Appréciations des Poëmes d'Aristote Valaoritis par M. le Comte A. de Circourt, Imprimerie Wiesener, Lutier et Compagnie, Paris, 1869, Extrait de ka Revue Moderne, Livraison du 25 Septembre 1869, 15 pp. [ Avec une L.A.S. d'Aristote Valaoritis ] [ Suivi de : ] Recension : Literarische Bilder aus Russland. Tableaux de la Littérature Russe, par M. Koenig, Extrait de la Revue Française et Etrangère, 36 pp. [ Suivi de : ] Compte-Rendu de : Boris Godounoff, Drame historique par Alexandre Pouchkine, pp. 352-393 [ Suivi de : ] Recension : Rimes inédites ou dispersés de Torquato Tasso, par le Professeur Rosini, Tiré de la Bibliothèque, Août 1832, 39 pp. [ Suivi de : ] Recension : Torquato Tasso, par le Professeur Rosini, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Octobre 1832, 27 pp. [ Suivi de : ] Recension : Luisa Strozzi, histoire du seizième siècle, par Giovanni Rosini, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Avril 1834, 25 pp. [ Suivi de : ] Recension : Poètes allemands contemporains. Poésies par Ernest baron de Feuchtersleben, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Janvier 1841, 20 pp. [ Suivi de : ] Recension : Poésies de Ferdinand Freiligrath, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Août 1842, 27 pp. [ Suivi de : ] Recension : Poésies Allemanniques de Hebel, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Juin 1844, 21 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Poèmes Populaires des Persans, des Tourkmans, des Tatares d'Astrakhan et des Kalmouks par Alexandre Chodzko, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, Juin 1844, 17 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Poésies lyrique d'Auguste, Comte de Platen, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, Mars et Avril 1843, 52 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Yarrow revisited and other poems, by William Wordsworth. Nouveaux Poëmes de Wordworth, pp. 427-443 [ Suivi de : ] Recension de : Athéanis ou la Première Croisade par William Stigand, pp. 259-312 [ Suivi de : ] Recension de : Poems etc. Poésies de William Cullen Bryant, Philadelphie 1847, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 12 pp. [ Suivi de : ] Recension de : La Littérature Française à l'Etranger pendant le dix-huitième siècle, 32 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Histoire de la Littérature française sous la Restauration et Histoire de la Littérature française sous le Gouvernement de Juillet, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 1856, 38 et 35 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Historic Devices, Badges and War Cries by Mrs Bury Palliser, pp. 373-378 [ Suivi de : ] Recension de : Origine et Histoire de la Langue Anglaise. The origin and history of the English language and of the early literature it embodies, pp. 461-483‎


‎Recueil original d'articles (le plus souvent en tirés-à-part originaux) du Comte Adolphe de Circourt, dont plusieurs avec sa signature autographe et ses annotations. Une lettre autographe signée du poète grecque Aristote Valaoritis a été insérée en tête de l'article qui lui a été consacré par le Comte de Circourt : "Sainte Maure, 25 Juin 1870. Monsieur le Comte. J'ai lu dans l'Annuaire de l'Association pour l'Enseignement des Etudes Grecques le charmant article sur mes deux derniers poèmes Athanase Diakos et Astropagiannos. Ce n'est pas la première fois, Monsieur le Comte, que vous m'honorez de votre précieuse sympathie. Mais dans un temps où la pauvre Grèce est devenu le but de tant d'injures et de calomnies, permettez-moi de vous dire que votre bonté pour moi a été ma seule consolationet que c'est à elle que je dois l'adoucissement de toutes les douleurs morales que nous avons endurées après le massacre d'Oropès". Le salon d'Anastasie de Circourt et de son mari le Comte Adolphe de Circourt fut l'un des plus célèbres du XIXe siècle. Comme l'écrit Sainte-Beuve, "aucune prévention, aucun préjugé n’arrêtait cette personne, si pieuse d’ailleurs et si ferme dans ses croyances, dès qu’elle sentait qu’elle avait affaire à un esprit de valeur et à un homme de talent". Correspondant de Tocqueville, le Comte collabora à de nombreuses revues (Revue Britannique, Revue Contemporaine, Revue Britannique, etc...). . Etat très satisfaisant (mq. de papier au second plat, ex-libris Bibliothèque des Bruyères, très bon état par ailleurs) pour cet recueil établi par l'auteur, le Comte de Circourt et provenant de sa bibliothèque des Bruyères, à La Celle-Saint-Cloud.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR450.00 (€450.00 )

‎SANOIS (Jean-François-Joseph de La Motte-Geffrard, comte de).‎

Reference : 11680

(1786)

‎Journal du Comte de Sanois, depuis le 4e . may 1785. jusqu’au 25 janvier 1786. Mémoire dicté à Besançon la nuit du samedy 7. au dimanche 8 de may 1785. en continuant le dimanche 8. à deux bas officiers prisonniers comme lui dans les prisons militaires de cette ville Nota. Ce mémoire a été remis par le captif à M. Gilbert président de la Chambre de vacation à Charenton le 21. 7bre 1785 et retiré du greffe de Me Fremin Greffier où cette pièce était demeurée, après l'élargissement du prisonnier.‎

‎, , 1786. Manuscrit in-folio réglé (22 x 32,5 cm) de (2)-162 pp., quelques feuillets laissés vierges, vélin sur ais de bois (reliure de l’époque). Titre manuscrit sur le plat supérieur à l'encre du temps : Journal du Comte de Sanois sortant de la Maison de force de Charenton où il a été détenu au secret depuis le 4. may 1785 jusqu'au 25 janvier 1786. Premier cahier. Mémoire dicté à Besançon (suivi sur le dos, en long :) Journal manuscrit du comte de Sanois May 1786 7bre 1787. ‎


‎Mémoire autographe du comte de Sanois resté manuscrit déposé une première fois en captivité à Charenton au mois de septembre 1785 - revu et corrigé par ses soins l'année suivante, suite à son élargissement. Précieux exemplaire de travail, biffé, raturé et complété du comte de Sanois qui entreprit de relater toute l'affaire sous le titre Journal du Comte de Sanois.Jean François Joseph de La Motte-Geffrard, comte de Sanois (1723-1799), était aide-major des Gardes françaises et chevalier de l’ordre de Saint-Louis. Accusé de dilapidation et de banqueroute frauduleuse, il fut interné à Charenton en vertu d'une lettre de cachet demandée par sa famille. Libéré au mois de janvier 1786, il engage une procédure après avoir muri sa défense en détention. Son avocat, Pierre-Louis de Lacretelle, publia en 1786 un Mémoire pour le comte de Sanois sortant de Charenton, où il a été détenu pendant neuf mois, contre ses accusateurs - et dénonce l'usage fait de la lettre de cachet.C'est sa première justification dans cette affaire qui va bientôt enflammer l'opinion publique, dictée deux jours durant en captivité au mois de mai 1785 qu'il titre plus tard Relation de mes malheurs ou m’a (sic) confession générale et découpe en chapitres : Accusations. Audite alteram partem. Repliques aux accusations. Refus de legs dans des testaments. Conduite de ma fille à mon égard. Conduite de ma fille dans la circonstance de son mariage. Lettre écrite par Mr. De Sanois à Madame de G*** des H*** la douairière le 9 juin 1785. Ma bienfaisance envers mes frères cadets paiée d'ingratitude par deux de ces frères. Procès de moine René Rivière et du Sieur de Ponty. Caractère de ma femme. Conduite de Madame de Sanois en certaines circonstances. Détails concernant mon mariage. Ma retraite du service. Habitation au Château de la Houssaye près Chaumont en Vexin. Superbe trait de bienfaisance d'humanité et générosité de Mad. de Sanois. Autre belle action de Mad. de Sanois. Procès de M. le Président du Mazy. Vente de la terre du Boiscornillé en Bretagne. Mont de Piété. Avances exigées des fermiers. Nouvelles calomnies dont j'ai été informé par les Sr Des Brugnières. Argent pris chez les Régisseurs de Sanois. Emprunts divers. Acquisition des Terres d'Isle et de Vignely, évêché de Meaux. Mariage du Comte de Courcy. Mariage de Mr le vicomte de Goyon. Démarche pour travailler à ramener ma femme. Frais de la saisie de ma personne et de ma translation. Inquiétudes sur la longueur de ma captivité. Tableau de ma situation au 4e may 1785 jour que j'ai été arresté à Lausanne. Réserve et protestation de mes pouvoirs en temps et lieu contre les auteurs fauteurs et complices de ma détention illégale.« Le 21 7bre 1785 à Charenton j'ai remis ce mémoire à M. Gilbert-Devoisin président de la Chambre des Vacations du Parlement de Paris dans le paquet couvert en toile grise - adressé à M de P*** conseiller au Parlement. A Charenton 21 7bre 1785. De Sanois. » Lacretelle : « Que les choses étaient en cet état (sans que le Comte de Sanois en eût aucune connaissance) lorsque le 21 septembre il reçut la visite de MM. les Commissaires de la Chambre des Vacations, auxquels il présenta sa requête, & différents papiers qu'il a depuis retrouvés au greffe de la Cour lors de son élargissement. » (Mémoire pour le comte de Sanois défendeur à la demande en séparation de biens formée contre lui à la requête de la comtesse de Sanois, son épouse. p. 32) C'est le jeune avocat Pierre-Louis Lacretelle qui se chargea de la défense de Sanois et porta l'affaire devant l'opinion publique ; il transforma l'affaire en procès des lettres de cachet donc du despotisme avec ses redoutables mémoires pour le comte de Sanois qui furent autant de coins enfoncés dans l'édifice de l'Ancien Régime. Joint : - Lettre autographe signé Le Tellier adressée au comte de Sanois datée 1780, 2 ff. in-8 carré. - Portrait gravé du Comte de Sanois (87 x 140 mm). ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎ SOUVIGNY (Jean de Gangnière, comte de).‎

Reference : 12798

‎Mémoires du Comte de Souvigny. Publiés d'après le manuscrit original pour la Société de l'Histoire de France par le Baron Ludovic de Contenson. (Tomes 1 et 2).‎

‎ P., Renouard - Laurens 1906 ; 2 vol. in-8, br. 367 pp. 360 pp. Tome 3 MANQUANT. Couvertures salies, rousseurs marquées.‎


‎Mémoires inédites intéressant l'histoire militaire du règne de Louis XIII et la vie de cour pendant la minorité de Louis XIV.Le chevalier Jean de Gangnières, comte de Souvigny (1597-1673) fit une carrière de lieutenant-général des armées du roi. Il voyagea beaucoup et consigna consciencieusement ses observations qui furent considérées comme très utiles pour létude des institutions et des murs militaires au XVIIe siècle. Il rédigea ainsi ses mémoires restées longtemps manuscrites. Ce nest quen 1906-1909 que le baron Ludovic de Contenson (1861-1935), publia pour la Société de lhistoire de France en 1906 et 1909 et daprès le manuscrit original, les Mémoires du comte de Souvigny en trois forts volumes. ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR80.00 (€80.00 )

‎Le Comte, Louis.‎

Reference : LCS-17527

‎Nouveaux Mémoires sur l’état présent de la Chine. Première édition complète des "Mémoires sur la Chine" de Louis Le Comte.‎

‎Merveilleux exemplaire réglé et à très grandes marges, complet des 20 estampes et du troisième volume ici en édition originale, revêtu de somptueuses reliures de l’époque en maroquin rouge orné d'un décor à la Duseuil. Paris, Jean Anisson, 1697.[Suivi de :] [Le Gobien]. Nouveaux Mémoires sur l’état présent de la Chine.Paris, Jean Anisson, 1698.3 tomes en 3 volumes in-12 de : I / 1 portrait, (16) ff., 410 pp., 1 tableau dépliant, 18 pl. dont 3 dépliantes ; II/ (2) ff., 435 pp., (9) pp., 2 planches à pleine page ; III/ (16) ff., 216 pp., (2) ff., pp. 217 à 322, (5) ff. Pte. brûlure p. 319 du tome 3. Exemplaire réglé.Maroquin rouge, plats ornés d’un décor à la Duseuil, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.163 x 94 mm.‎


‎Première édition complète dédicacée au roi Louis XIV des Mémoires sur l’état présent de la Chine du Père Le Comte ; elle se rattache aux différents livres publiés sur les Missions.Le troisième volume parait ici pour la première fois.De Backer, III, 1512.Le Père Louis Le Comte était l’un des six missionnaires mathématiciens envoyés au Siam par la compagnie de Jésus avec l’ambassade du chevalier de Chaumont en 1685.Après être restés 2 ans au Siam sur demande du Prince Phra-Naraï, les missionnaires arrivèrent à Nuing Po le 27 juillet 1687 et à Pékin le 8 février 1688.Louis Lecomte réalise au cours de son voyage d’importantes observations astronomiques décrivant notamment le passage de Mercure sur le disque du soleil en 1690.Nommé d’abord à la mission du Chen Si, il parcourut plus de 2 000 lieues en 5 ans et acquit ainsi une bonne connaissance du pays.Dans ses Mémoires, Louis Lecomte livre ainsi une foule de renseignements très divers et détaillés sur la Chine, encore si peu connue en cette fin du XVIIIe siècle : description géographique des villes et contrées, gouvernement, tribunaux, religion, mœurs, mode de vie, civilité chinoise, éducation, mariages, deuils, commerce, monnaie, industries, climat, canaux, rivières, mode de navigation, pêche des perles, écluses, arbres et plantes, fruits, animaux (rhinocéros, caméléon), jardins, observation sur les éclipses et les comètes. Rentré en France, Louis Lecomte devint confesseur de la duchesse de Bourgogne et prit part à la controverse qui allait durer près d’un siècle entre les jésuites et les missionnaires des Missions étrangères qui prétendaient que certaines des cérémonies pratiquées en Chine devaient être rejetées comme idolâtres.Dans ces « Nouveaux Mémoires » le père Lecomte défendait la position de tolérance de son ordre. « Cet ouvrage contient de très curieux détails sur les mœurs, usages et industries des Chinois. Portrait et planches sur cuivre ». (Chadenat)L’illustration fort séduisante comprend le portrait de l’empereur de Chine Cam-Hy par F. Ertinger, d’un tableau dépliant donnant le « Recueil de tous les mots qui composent la Langue Chinoise » et de 20 planches gravées hors texte, certaines dépliantes représentant les machines astronomiques de l'observatoire de Pékin installées par le père Ferdinand Verbiest (sphère armillaire zodiacale, sphère équinoxiale, Horizon Azimutal, Sextant de huit pieds de rayon, globe céleste, etc.) et des costumes (écolier, soldat, colonel, mandarin, dame en déshabillé), ainsi qu'une intéressante vue d'un artisan actionnant une « machine pour couper l'aimant ».Le troisième volume, qui est rarement joint aux deux premiers renferme « l’Histoire de l’édit de l’empereur de la Chine en faveur de la religion chrestienne avec eclaircissement sur les honneurs que les chinois rendent à Confucius et aux morts par le père Charles le Gobien ».L’ouvrage est dédié au duc de Maine et s’inscrit dans le contexte de relation historique de la querelle religieuse de l’époque.Madame de Maintenon ne possédait que ce troisième volume seul.Merveilleux exemplaire réglé et à très grandes marges, complet des 20 estampes et du troisième volume ici en édition originale, revêtu de somptueuses reliures de l’époque en maroquin rouge orné d'un décor à la Duseuil.L’exemplaire de la Vieuville, incomplet d’une estampe, avec le troisième volume en seconde édition à la date de 1700, fut adjugé 192 500 F par Sotheby’s Monaco le 17 juin 1990.L’exemplaire décrit par Chadenat (2365), possédait le troisième volume à la date de 1702 et était incomplet du tableau dépliant.‎

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EUR17,000.00 (€17,000.00 )

‎TOURNON Camille Philippe Casimir Marcellin, comte de.‎

Reference : 10120

(1855)

‎Études statistiques sur Rome et la partie occidentale des états romains, contenant une description topographique et des recherches sur la population, l'agriculture, les manufactures, le commerce, le gouvernement, les établissemens publics, et une notice sur les travaux exécutés par l'administration française. Par le comte de Tournon,.. Deuxième édition.‎

‎ 1855 Paris, Firmin Didot Frères, 1855; 3 volumes in-8°, demi-velin blanc de l'époque à petits coins, jeux de filets dorés en tête et pied, titres et tomaisons dorés sur 2 étiquettes de maroquin rouge soulignées de roulette dorée; Tome 1: xvi, 440pp. Portrait du Comte de Tournon en médaillon en frontispice./ Tome 2 :(4), 336pp./ Atlas de (4)pp. et 32 planches de plans, et élevations dont de nombreuses à double page et 2 cartes à double page non numérotées.‎


‎ Le Comte de Tournon-Simiane (1778- 1833), fut sous Napoléon 1er, préfet du département de Rome où il eut un rôle très important et mena ses études statistiques, comme il l'avait déjà fait dans son poste de Bayreuth. (cf Robinet T.2, et Site d'histoire de la Fondation Napoléon). Une première édition de cet ouvrage parut en 1831. Quelques rousseurs. Bon exemplaire, bien relié, de la seconde édition de cette sérieuse étude. (Reu-CO2) ‎

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EUR400.00 (€400.00 )

‎( BARRIERE François ). SEGUR, Comte de - LIGNE, Prince de.‎

Reference : c6671

‎Bibliothèque des Mémoires relatifs à l'histoire de France pendant le 18e siècle avec avant-propos et notices par M. F. Barrière : Comte de Ségur. Prince de Ligne. ‎

‎ Paris, Firmin-Didot Frères, fils et Cie, 1859 ; 2 volumes in-16°, brochés, couverture vert d'eau imprimée en noir; (4), VIII, 447pp.; (4), 219, 174pp.Couvertures jaunies au x dos, avec petit manque angulaire au 1er plat du Tome I et au dos en tête au Tome II ; quelques piqûres éparses.‎


‎Ces 2 volumes ( qui forment les Tomes XIX et XX des Mémoires ), sont complets des " Souvenirs et Anecdotes par M. le Comte de Ségur" et de " Correspondances et Pensées du Prince de Ligne". ( GrD2) ‎

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EUR38.00 (€38.00 )

‎MUN ( Comte Albert de ).‎

Reference : c3619

‎ Les Dernières Heures du Drapeau Blanc. Ouvrage orné d'un portrait en héliogravure du Comte de Chambord.‎

‎ Paris, Lethielleux, 1910 ;in-8°, broché ,couverture blanche rempliée imprimée en sépia; 153pp.,1f.; petites piqûres à la couverture , très rares en marge de quelques feuillets, jaunissure dans la marge inférieure de 2 feuillets, ex-libris discret à l'encre au 1er plat de la couverture.Portrait photographique du Comte de Chambord en frontispice.‎


‎Avant les obsèques - Le service à Frohsdorf - Les obsèques à Goritz .( GrMD) ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎DE CIRCOURT, Comte Adolphe ; DE CIRCOURT, Anastasie ; [Anastasie de KLUSTINE, Comtesse de CIRCOURT ] ‎

Reference : 44701

(1834)

‎[ Recueil d'articles et tirés-à-part de critique artistique, historique et archéologique par le Comte Adolphe de Circourt et son épouse Anastasie ] Giovanni Bellini et les peintres ses Contemporains. Almanach vénitien pour 1834 [ par Anastasie de Circourt ] ; Recension de : La sculpture à Venise, par M. l'abbé Giovanantonio Moschini, chanoine de Saint-Marc ; Recension de : Histoire de la Peinture en Italie. Storia della pittura italiana par Rosini ; Du Musée Espagnol ; Recension de : Le Palais Mazarin par le Comte de Laborde ; Recension de : Notice des Emaux, Bijoux et Objets divers exposés dans le Musée des Galeries du Louvre par le Comte de Laborde ; Recension de : La Toscane et le Midi de l'Italie par F. de Mercey ; Recension de : Etudes sur les Beaux-Arts par De Mercey ; Recension de : Die Gens Langobardorum und ihre Herkunft ; Recension de : Die Etrusker. Les Etrusques par le prof. Ottfried Müller ; Recension de : Phidias, sa vie et ses ouvrages ; Recension de : Etudes sur le Péloponnèse par Beulé [Etude sur le Péloponèse ] ; Recension de : L'Acropole d'Athènes par Beulé ; Recension de : Les Monnaies d'Athènes par Beulé ; Recension de : L'Architecture au temps de Pisistrate par Beulé ; Recension de : Géographie du Talmud par Adolphe Neubeuer ; Recension de : Athènes aux Xve, XVIe et XVIIe siècles par le Comte de Laborde ; Recension de : Le Mont Olympe et l'Acarnanie par L. Heuzey ; Recension de : Topographie et plan stratégique de l'Iliade par Nicolaïdès ; Recension de : Ithaque, le Péloponèse et Troie par Schliemann‎

‎1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, tomaison marquée : "8 - Critique, Beaux-Arts, Archéologie" : Giovanni Bellini et les peintres ses Contemporains. Almanach vénitien pour 1834 [ par Anastasie de Circourt ], Tiré de la Bibliothèque Universelle, Février 1834, 13 pp. ; Recension de : La sculpture à Venise, par M. l'abbé Giovanantonio Moschini, chanoine de Saint-Marc, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Avril 1839, 14 pp. ; Recension de : Histoire de la Peinture en Italie. Storia della pittura italiana par Rosini, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Mai 1839-1844, 8, 17, 15, 12, 33 pp. ; Du Musée Espagnol, s.n., pp. 38-63 ; Recension de : Le Palais Mazarin par le Comte de Laborde, Tiré de la Bibliothèque Universelle, 19 pp. ; Recension de : Notice des Emaux, Bijoux et Objets divers exposés dans le Musée des Galeries du Louvre par le Comte de Laborde, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Mars 1854, Imprimerie Ferd. Ramboz et Cie, 30 pp. ; Recension de : La Toscane et le Midi de l'Italie par F. de Mercey, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 227-238 puis 218-238 ; Recension de : Etudes sur les Beaux-Arts par De Mercey, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 198-244 ; Recension de : Die Gens Langobardorum und ihre Herkunft ; Recension de : Die Etrusker. Les Etrusques par le prof. Ottfried Müller, pp. 108-129 et 249-270 ; Recension de : Phidias, sa vie et ses ouvrages, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 355-368 ; Recension de : Etudes sur le Péloponnèse par Beulé [Etude sur le Péloponèse ], Nouvelles Annales des Voyages, 38 pp. ; Recension de : L'Acropole d'Athènes par Beulé,Nouvelles Annales des Voyages, 1856, 56 pp. ; Recension de : Les Monnaies d'Athènes par Beulé,Nouvelles Annales des Voyages, 1858, Arthus Bertrand, Paris, 36 pp. ; Recension de : L'Architecture au temps de Pisistrate par Beulé,Nouvelles Annales des Voyages, pp. 294-340 ; Recension de : Géographie du Talmud par Adolphe Neubeuer, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 76-99 ; Recension de : Athènes aux Xve, XVIe et XVIIe siècles par le Comte de Laborde, Nouvelles Annales des Voyages, 1855, 29 pp. ; Recension de : Le Mont Olympe et l'Acarnanie par L. Heuzey, Nouvelles Annales des Voyages, 1861 pp. 211-241 ; Recension de : Topographie et plan stratégique de l'Iliade par Nicolaïdès, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 360-367 ; Recension de : Ithaque, le Péloponèse et Troie par Schliemann, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 259-267 ‎


‎Recueil original d'articles (le plus souvent en tirés-à-part originaux) du Comte Adolphe de Circourt et de son épouse la comtesse Anastasie. Le salon d'Anastasie de Circourt et de son mari le Comte Adolphe de Circourt fut l'un des plus célèbres du XIXe siècle. Comme l'écrit Sainte-Beuve, "aucune prévention, aucun préjugé n’arrêtait cette personne, si pieuse d’ailleurs et si ferme dans ses croyances, dès qu’elle sentait qu’elle avait affaire à un esprit de valeur et à un homme de talent". Correspondant de Tocqueville, le Comte collabora à de nombreuses revues (Revue Britannique, Revue Contemporaine, Revue Britannique, etc...). Bon état (ex-libris Bibliothèque des Bruyères) pour cet recueil établi par l'auteur, le Comte de Circourt et provenant de sa bibliothèque des Bruyères, à La Celle-Saint-Cloud.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR290.00 (€290.00 )

‎[BOURBON-CONDE Louise-Anne de] & SADE Donatien Alphonse François, Marquis de & SADE Jean-Baptiste-François-Joseph, comte de‎

Reference : 59468

(1758)

‎Testament ‎

‎Paris dimanche 2 avril 1758, 13,4x19,2cm et 11,7x17,8cm, 2 feuillets.‎


‎Testament de Louise-Anne de Bourbon-Condé dite Mademoiselle de Charolais, recopié de la main de Jean-Baptiste-François-Joseph, comte de Sade (et père du Marquis), dans lequel cette dernière fait de son neveu, Louis-François Joseph de Bourbon, prince de Conti, son légataire universel. Une seconde partie concerne les legs aux gens de livrée, aux femmes et valets de chambre, à la femme de garde-robe, etc. Note de bas de page de la main du Marquis de Sade : « dite Mademoiselle de Charolais ». On y joint un billet de notes, rédigé de la main de Sade, en vue de la publication de la correspondance de son père. Ce testament a été rédigé cinq jours avant la mort de Mademoiselle de Charolais, dont le décès survint le vendredi 7 avril 1758 à la suite de trois mois de maladie. La seconde partie du testament est datée du dimanche 2 avril 1758, sur la première est mentionnée la date du dimanche 12 avril 1758 : il s'agit bien sûr d'une date fautive. La totalité de cette copie a été rédigée de la main du Comte de Sade qui vécut avec Mademoiselle de Charolais à son château d'Athis-Mons à partir de 1750 jusqu'à la mort de cette dernière. Le jeune Comte de Sade, envoyé par son père à Paris aux alentours de 1720, eut pour protecteur Louis-Henri de Bourbon, Prince de Condé, dit Monsieur le Duc. Dès son arrivée, le jeune homme apprécie la vie de cour et « Chose rare, il plaît aux femmes sans se faire haïr des hommes : d'où le nombre de ses amis, au moins aussi élevé que celui de ses maîtresses. [...] M. de Sade ne se contente pas de conquêtes faciles ; les bourgeoises l'indiffèrent. Celles qu'il recherche - et conquiert le plus souvent - sont des femmes de cour, non seulement pourvues d'esprit et de beauté, mais parées encore d'un nom illustre, de crédit, d'influence ou de fortune, capables en un mot de servir ses intérêts et de le mettre bien en cour. » (Lever, Sade). Parmi son tableau de chasse figure Mademoiselle de Charolais, de sept ans son aînée, soeur de son protecteur et alors maîtresse royale. Peu désireuse de se marier, elle préférera toute sa vie conserver le célibat et multipliera les aventures et les amants prestigieux. Elle fut notamment la favorite du Duc de Richelieu, mais aussi de Louis XV pour lequel elle recrutait de nombreuses maîtresses, écopant ainsi du sobriquet de « maquerelle royale ». La rencontre charnelle entre Mademoiselle de Charolais et le Comte de Sade eut lieu le 24 novembre 1725 alors que ce dernier était contraint de garder le lit à cause d'une entorse. Une lettre de Louise-Anne atteste de cette aventure naissante : « Le 24 novembre est le plus beau jour de ma vie si je suis rentrée en possession de mon royaume et de ma souveraineté, par les droits du lit où je vous ai prêté serment de fidélité. Je compte y avoir reçu le vôtre et je vis maintenant pour le plus joli roi du monde. » (Papiers de famille, p.20). La passion n'est pourtant pas réciproque et le volage Comte de Sade fait bientôt la rencontre de la Duchesse de la Trémoïlle. S'éloignant ainsi de Mademoiselle de Charolais, il lui écrit en guise de rupture : « J'ai regardé, Madame, les avances que vous m'avez faites, comme des agacements de votre esprit et point de votre coeur. Je n'avais point l'honneur de vous connaître, je ne vous devais rien, une entorse m'obligeait de garder ma chambre, j'y étais désoeuvré, vos lettres étaient jolies, elles m'amusaient, je me suis flatté s'il était vrai que j'eus fait votre conquête, que vous me guérissiez d'une passion malheureuse qui m'occupe uniquement. » (op. cit. p.23). En 1752, le Comte de Sade est ruiné par son train de vie, il a envoyé le jeune Donatien au collège Louis-le-Grand et loge chez sa bonne amie Mademoiselle de Charolais au château d'Athis-Mons : « Je me suis retiré chez Mademoiselle, quoiqu'il soit cruel à mon âge de dépendre de quelqu'un, pour diminuer ma dépense. » (Lettre du Comte de Sade à son oncle le prévôt de L'Isle-sur-Sorgue, 11 novembres 1752). Il demeurera chez son amie, l'accompagnant dans ses nombreux déplacements à travers l'Europe, jusqu'au décès de celle-ci. La correspondance entre le Comte de Sade et Mademoiselle de Charolais perdura, comme en attestent les lettres consignées par le Marquis de Sade qui, avec une grande piété, joua un rôle important de conservateur dans le but de publier un jour les oeuvres paternelles. Ce testament de la main du Comte de Sade a été conservé dans cet esprit. Le Marquis, admiratif de l'histoire de son père, conservera toute sa vie le portrait en habit de cordelier que Mademoiselle de Charolais avait offert au Comte de Sade et l'accrochera dans sa chambre à Charenton. Rare témoignage de la grande amitié du Comte de Sade et de Mademoiselle de Charolais, précieusement conservé par le Marquis de Sade. Provenance : archives de la famille. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR2,800.00 (€2,800.00 )

‎CHABROL DE CROUZOT (COMTE CHRISTOPHE DE. 1771-1836).‎

Reference : 1685

(1818)

‎SUR LES EVENEMENTS DE LYON, AU MOIS DE JUIN 1817. PAR M. LE COMTE DE CHABROL, ANCIEN PREFET DU RHONE.‎

‎PARIS. ADRIEN EGRON, IMPRIMEUR DE S. A. R. MONSEIGNEUR, DUC D'ANGOULEME. 1818. IN-8 DE (4) + 76 PAGES. RELIE EN 4 VOLUMES (13,5 X 22 X 11,5 CENTIMETRES ENVIRON), RELIURE D'EPOQUE 1/2 VEAU HAVANE, DOS LISSE ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTES MAROQUIN ROUGE ET VERT, TRANCHES JAUNES. AVEC :- CANUEL SIMON (GENERAL. 1767-1840). REPONSE DE M. LE LIEUTENANT-GENERAL CANUEL, A L'ECRIT INTITULE : LYON EN 1817, PAR LE COLONEL FABVIER, AYANT FAIT LES FONCTIONS DE CHEF DE L'ETAT-MAJOR DU LIEUTENANT DU ROI DANS LES 7° ET 19° DIVISIONS MILITAIRES. PARIS. J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1818. IN-8 DE (4) + 57 PAGES.- FARGUES (COMTE JEAN-JOSEPH MEALLET DE. 1777-1818). LA VERITE SUR LES EVENEMENS DE LYON EN MIL HUIT CENT DIX-SEPT. REPONSE AU MEMOIRE DE M. LE COLONEL FABVIER, PAR M. LE COMTE DE FARGUES, MAIRE DE LA VILLE DE LYON, MEMBRE DE LA CHAMBRE DES DEPUTES. A LYON, CHEZ CHAMBRET, LIBRAIRE-EDITEUR. A PARIS, CHEZ DELAUNAY, LIBRAIRE. 1818. IN-8 DE (4) + 212 PAGES.- REPONSE DE 1° M. LE BARON CANUEL, LIEUTENANT-GENERAL DES ARMEES DU ROI, INSPECTEUR-GENERAL D'INFANTERIE; 2° M. LE VICOMTE DE CHAPPEDELAINE, MARECHAL DE CAMP; 3° M. LE COMTE DE RIEUX-SONGY, ANCIEN COLONEL; 4° M. DESIRE DE ROMILLY, CHEF DE BATAILLON; ET M. J.-B. DE JOANNIS, MAIRE, ANCIEN OFFICIER DU ROI, AUX ATTAQUES EXTRA-JUDICIAIRES DIRIGEES CONTRE EUX, A L'OCCASION DE LA CONSPIRATION DITE ROYALISTE. PARIS. J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1818. IN-8 DE (2) + 108 PAGES.- LETTRE DE MADAME LA VICOMTESSE DE CHAPPEDELAINE ADRESSEE A M. MESLIER, JUGE INSTRUCTEUR, POUR LUI DEMANDER DE FAIRE CESSER LA DETENTION AU SECRET DE SON MARI. PARIS. IMPRIMERIE DE LE NORMANT. 1818. IN-8 DE (4) + 58 PAGES.- MESSIEURS FABVIER ET SAINNEVILLE CONVAINCUS D'ETRE CE QU'ILS SONT. PAR P. BOURLIER, MAIRE REVOQUE DE ST-ANDEOL. A LYON, CHEZ GUYOT FRERES, LIBRAIRES. 1818. IN-8 DE (2) + 78 PAGES.- LETTRE DE JEAN BARBIER, IMPLIQUE DANS LA CONSPIRATION DU 8 JUIN 1817, A M. CHARRIER-SAINNEVILLE. LYON, A L'IMPRIMERIE DE BRUNET. 1818. IN-8 DE (2) + 62 PAGES.- MONTRICHARD (COMTE HENRI-RENE DE. 1756-1822). UN ET UN FONT UN, OU M. FABVIER ET M. CHARRIER-SAINNEVILLE. PAR LE COMTE DE MONTRICHARD, CHEVALIER DE SAINT-LOUIS, CI-DEVANT SOUS-PREFET A VILLEFRANCHE (RHONE). PARIS. J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1818. IN-8 DE (2) + 31 PAGES.- AFFAIRE DE GRENOBLE N° I. MEMOIRE POUR LE VICOMTE DONNADIEU, LIEUTENANT-GENERAL DES ARMEES DU ROI, COMMANDEUR DE L'ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE SAINT-LOUIS, GRAND-OFFICIER DE L'ORDRE ROYAL DE LA LEGION D'HONNEUR; SUR LA PLAINTE EN CALOMNIE PAR LUI PORTEE CONTRE LES SRS REY, CAZENEUVE ET REGNIER, AUTEURS ET SIGNATAIRES D'UNE PETITION POUR QUELQUES HABITANS DE GRENOBLE. PARIS. J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1820. IN-8 DE (4) + 151 PAGES.- AFFAIRE DE GRENOBLE N° II. BERRYER PIERRE-ANTOINE (1790-1868). LETTRE A M. LE COMTE DE SAINT-AULAIRE. PARIS. J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1820. IN-8 DE (4) + 20 PAGES.- MERCURIALE A M. LE COMTE DE SAINT-AULAIRE, SUR SON PAMPHLET APOLOGETIQUE DE M. LE DUC DECAZES, INTITULE : REPONSE AU MEMOIRE DE ME BERRYER FILS, POUR LE GENERAL DONNADIEU. PAR M. ***. A PARIS, CHEZ LE NORMANT, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1820. IN-8 DE (4) + 8 + 47 PAGES.- DONNADIEU GABRIEL (GENERAL. 1777-1849). OPINION SUR LA DISCUSSION DE L'ADRESSE AU ROI (PARIS. DENTU. 1821. (8 PAGES). DISCOURS RELATIVEMENT AU BUDGET DE LA POLICE (PARIS. DENTU. 1821. 20 PAGES). OPINION SUR LE PROJET DE LOI RELATIF A LA CENSURE DES JOURNAUX. (PARIS. DENTU. 1821. (2 + 12 PAGES). A SES CONCITOYENS (PARIS. LE NORMANT 4 SEPTEMBRE 1819. 51 PAGES).-O'MAHONY (COMTE ARSENE. 1787-1858). REFLEXIONS SUR LE DISCOURS PRONONCE PAR M. LE GENERAL DONNADIEU, DANS LA SEANCE DU 8 JANVIER 1821; PAR M. LE COMTE O'MAHONY. ARTICLE QUI DEVAIT ETRE INSERE DANS LA 43° LIVRAISON DU "DEFENSEUR", ET QUI A ETE SUPPRIME EN ENTIER PAR LA CENSURE MINISTERIELLE. PARIS, A LA LIBRAIRIE GRECQUE-LATINE-ALLEMANDE. 1821. IN-8 DE 16 PAGES. QUELQUES VERITES; REFLEXIONS POLITIQUES. PARIS, A LA LIBRAIRIE GRECQUE-LATINE-ALLEMANDE. JUIN 1821. (11 PAGES). ENCORE QUELQUES VERITES; REFLEXIONS POLITIQUES. PARIS, A LA LIBRAIRIE GRECQUE-LATINE-ALLEMANDE. JUILLET 1821. (11 PAGES). SUITE DES MILLE ET UNE NUITS, CONTES ARABES. PARIS, A LA LIBRAIRIE GRECQUE-LATINE-ALLEMANDE. AOUT ET OCTOBRE 1821. (2 + 8 ET 16 PAGES). - CLAUSEL DE COUSSERGUES. (JEAN FRANCOIS AMABLE CLAUDE. 1759-1846). LE CRI DES VICTIMES DU DUC DE CAZES, SUIVI D'ADDITIONS AU PROJET D'ACTE D'ACCUSATION PAR M. CLAUSEL DE COUSSERGUES, ET D'UN EXTRAIT DU NEW-TIMES SUR CET EX-MINISTRE. A PARIS. CHEZ PONTHIEU, LIBRAIRE; LE NORMANT; DENTU. 1820. IN-8 DE (4) + 76 PAGES. REPONSE AUX APOLOGIES DU MINISTERE. PARIS, EGRON, DENTU. 20 SEPTEMBRE 1821. IN-8 DE (2) + 33 ET (1) PAGES. DISCOURS SUR LE BUDGET DE LA POLICE. PARIS. EGRON-DENTU. JUILLET 1821. (2) + VI + 168 + (1) PAGES. DE L'IMPOSSIBILITE DU RETOUR DE M. DECAZES AUX AFFAIRES. PARIS. J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1821. (2) + 20 PAGES. SECONDE ET DERNIERE REPONSE A M. LE COMTE D'ARGOUT, PAIR DE FRANCE, ET AUX AUTRES APOLOGISTES DE M. DECAZES. PARIS. EGRON. (48 PAGES, PAGINEES 413 A 460).- CAHAISSE HENRI-ALEXIS (1755-1828). SUPPLEMENT AU MEMOIRE DE M. CLAUSEL DE COUSSERGUES, EN CE QUI CONCERNE LA PREFECTURE DE POLICE DANS L'HORRIBLE EVENEMENT DU 13 FEVRIER. A PARIS, CHEZ PILLET AINE, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1820. IN-8 DE (2) + 56 PAGES. QUELQUES TRACES D'HUMIDITE ANCIENNE DANS UN VOLUME, PETITES TRACES D'USURE EXTERIEURE SANS GRAVITE, SINON BON EXEMPLAIRE POUR CET ENSEMBLE RARE SUR LES EVENEMENTS DE LYON ET DE GRENOBLE EN 1816 ET 1817. ‎


Phone number : 05 61 87 90 67

EUR400.00 (€400.00 )

‎LALLY-TOLENDAL Comte Gérard de‎

Reference : 18622

‎Observations du comte de Lally-Tolendal sur la lettre écrite par le comte de Mirabeau au comité de recherche contre M. le comte de Saint-Priest - suivi d'1 lettre et d'1 mémoire - Édition originale.‎

‎1/Observations du comte de Lally-Tolendal (1751-1830) sur la lettre écrite par le comte de Mirabeau au comité de recherche contre M. le comte de Saint-Priest, ministre d'état. - 1789 - 57 pages.2/Lettre du comte de Lally-Tolendal au président de l'assemblée nationale.- 10 octobre 1789 - 7 pages.3/Mémoire de M. le comte de Lally-Tollendal ou seconde lettre. - Janvier 1790 (Lausanne, 30 décembre 1789) - 192 pages.4/Pièces justificatives contenant différentes motions et opinions de M. le comte de Lally-Tolendal. 143 pages.Edition originale de ces observations du comte de Lally-Tolendal de 1789 à 1790, première année de la révolution.Reliure demi basane de l'époque. Dos lisse avec pièce de titre. Tranches rouges. Coins émoussés. Complet de ses coiffes. Pas de rousseur. Bon état. Format in-8° (20x13).‎


Phone number : 09 67 04 07 48

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‎LITTRE (E.) -- Auguste COMTE‎

Reference : 70840

‎Auguste COMTE et LA PHILOSOPHIE POSITIVE‎

‎P., Hachette, 1864, un fort volume in 8 relié en demi-chagrin marron (reliure de l'époque), (2), 11pp., 687pp.‎


‎---- BON EXEMPLAIRE ---- Deuxième édition ---- Vocation - Liaison avec Saint-Simon - Conception de la philosophie positive - Cours de philosophie positive - Histoire de la philosophie positive ; TURGOT, KANT, CONDORCET, SAINT-SIMON, BURDIN, Auguste COMTE - Maladie mentale - Auguste COMTE chez ESQUIROL - Retour à la raison - Guérison définitive - Lettres de M. COMTE à Gustave d'EICHTHALE (1824-1829) - Exécution du système de philosophie positive - Une attaque des Saint-Simoniens - Réponse d'Auguste COMTE à Michel CHEVALIER - Création d'une chaire d'histoire des sciences demandée à M. GUIZOT par Auguste COMTE - Position matérielle, candidatures, immixtion dans certains évènements politiques, genre de vie et goûts, manière de travailler - Témoignages - Critique de la classification des sciences telle que M. COMTE l'a exposée ; ce qu'il faut entendre par série, constitution, évolution des sciences - Procès avec M. BACHELIER - Perte de la place d'examinateur à l'Ecole Polytechnique - Subside temporaire fourni par MM. GROTE, MOLESWORTH et Raikes CURRIE - Discussion avec M. John STUART MILL sur la condition sociale des femmes - Méthode subjective suivie par Auguste COMTE dans son traité de Politique positive - Du tableau cérébral ou modification apportée par Auguste COMTE au système phrénologique de GALL - La mathématique est-elle identique à la logique ? - La société positiviste - Cours fait au Palais-Royal - Relations ave M. DE BLAINVILLE - Affaire MAUPIED - Lettres à Miss Henriette MARTINEAU - Lettres à M. Célestin DE BLIGNIERES - Ouvrages de M. COMTE - etc**70840/7084/Q1‎

Phone number : 01 43 25 51 73

EUR95.00 (€95.00 )

‎Bouillé, Louis De (comte Louis) / Raigecourt, Comte De / Damas, Comte De / Deslon, Capitaine / Valory, Comte De‎

Reference : 6270

(1823)

‎Mémoires Sur L'affaire De Varennes Comprenant Le Mémoire Inédit De M. Le Marquis De Bouillé, Deux Relations Également Inédites De MM. Les Comtes De Raigecourt, De Damas et Du Capitaine Deslon et Le Précis Historique Du Comte De Valory‎

‎ Baudouin Frères 13,5 x 21 Paris 1823 In-8, reliure demi-basane de l'époque, dos lisse orné de frise et de filets dorés, plats et gardes marbrés. Ces "mémoires" contiennent les récits du marquis de Bouillé (VIII-165 p.) qui prépara l'"aventure" de Varennes avec son père et qui est une réponse au mémoire du duc de Choiseul. Cette justification est suivie (p. 166 à 179) par le témoignage du capitaine Deslon, qui commandait le détachement de Dun lors de la fuite du roi. Suivent ceux du comte de Raigecourt (p. 181 à 195), officier au Royal -Allemand, du comte de Damas (p. 197 à 241) en charge de la sécurité de Louis XVI de Clermont-en-Argonne à Varennes et enfin du comte de Valory (p.243 à 324), l'un des trois gardes du corps ayant accompagné le roi à Varennes. (Fierro). Quelques rousseurs, petit ex-libris, peu fréquent. Très bon exemplaire.(B50) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST. ‎


Phone number : 06 23 64 99 61

EUR250.00 (€250.00 )

‎COLLECTIF. [CARDINAL DE ROHAN, COMTESSE DE LA MOTTE-VALOIS, COMTE DE CAGLIOSTRO, RETAUT DE VILLETTE, FAGES, LE GUAY D'OLIVA, VAUCHER, LOQUE, BETTE D'ETIENVILLE, ETC.]‎

Reference : AMO-3060

(1786)

‎AFFAIRE DU COLLIER DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE. RECUEIL DE PIÈCES Cagliostro La Motte Valois‎

‎1. Mémoire pour Dame Jeanne de Saint-Remy de Valois épouse du Comte de La Motte. De l'imprimerie de Cellot, 1786 (1)-46 pages. 2. Mémoire pour le Comte de Cagliostro, accusé ; contre M. le Procureur Général, accusateur ; en présence de M. le Cardinal de Rohan, de la Comtesse de La Motte, et autres Co-assusés. De l'imprimerie de Lottin l’aîné, 1786 (février 1786). (3)-51 pages. 3. Requête au Parlement, [...], par le Comte de Cagliostro, [...] le 24 février 1786. De l'imprimerie de Lottin, Février 1786 7 pages. 4. Recueil de pièces authentiques, secrètes et intéressantes, pour servir d'éclaircissement à l'affaire concernant le Cardinal Prince de Rohan. s.l.n.d. (1786) 32 pages. 5. Mémoire pour la demoiselle Le Guay d'Oliva, fille mineure, émancipée d'âge, accusée, contre le Procureur Général, en présence de M. le Cardinal-Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur de Cagliostro, et autres tous co-accusés. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, 1786 (1)-46 pages. 6. Défense à une accusation d'escroquerie. Mémoire à consulter et consultation. De l'imprimerie de L. Cellot, s.d. (1786) 30 pages. 7. Second Mémoire à consulter et Consultation pour Jean-Charles de Bette d'Etienville, bourgeois de Saint-Omer, en Artois ; détenu ès prisons du Châtelet, de Paris, accusé. De l'imprimerie de Cailleau, (Paris, 1786) (1)-29 pages. 8. Mémoire pour le sieur de Bette d'Etienville servant de réponse à celui de M. de Fages. A Paris, de l'imprimerie de Cailleau, 1786 (1)-30 pages. 9. Mémoire pour M. le Baron de Fages-Chaulnes, garde du corps de Monsieur, Frère du Roi, accusé, contre les sieurs Vaucher et Loque, marchands bijoutiers, accusateurs, et encore contre Monsieur le Procureur-Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, s.d. (1786) (1)-30 pages. 10. Réponse pour la Comtesse de Valois-La Motte, au mémoire du Comte de Cagliostro. A Paris, de l'imprimerie de Cellot, 1786 48 pages. 11. Second mémoire pour la Demoiselle Le Guay d'Oliva. Analyse et résultat des récolements et confrontations. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, s.d. (1786) 35 pages. 12. Requête au Parlement, par M. le Cardinal de Rohan. S.l.n.d. (1786) 35 pages 13. Mémoire pour les sieurs Vaucher, horloger, et Loque, bijoutier, accusateurs. Contre le sieur Bette-d'Etienville, le Baron de Fages-Chaulnes, et autres accusés. En présence de M. le Procureur Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, 1786 80 pages. 14. Mémoire pour Louis-René-Edouard de Rohan, Cardinal de la Sainte Eglise Romaine, évêque et prince de Strasbourg, landgrave d'Alsace, prince-état d'Empire, grand aumonier de France, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit, Proviseur de Sorbonne, etc., accusé, contre M. le Procureur Général, en présence de la Dame de La Motte, du sieur de Villette, de la Demoiselle D'Oliva, et du Comte de Cagliostro, co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Lottin, 1786 112 pages. 15. Sommaire pour la Comtesse de Valois-La Motte, accusée, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal de Rohan, et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de L. Cellot, 1786 49 pages 16. Réflexions rapides pour M. le Cardinal de Rohan, sur le Sommaire de la Dame de La Motte. De l'imprimerie de Cl. Simon, s.d. (1786) 24 pages. 17. Requête pour le sieur Marc-Antoine Rétaux de Villette, ancien gendarme, accusé, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur Cagliostro, de la Demoiselle d'Oliva et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Simon & Nyon, 1786 14 pages. 18. Requête à joindre au Mémoire du Comte de Cagliostro. De l'imprimerie de Lottin, Mai 1786 8 pages. 19. Arrêt du Parlement du 31 mai 1786. A Paris, de l'imprimerie de Caude Simon, 1786 20 pages. Soit un ensemble de 19 pièces imprimées au format in-4. 2 volumes in-4 (24,5 x 18,5 cm), reliures pleine basane fauve de l'époque, dos à nerfs, pièces de titre et tomaison de maroquin vert. Reliure solides avec quelques petits défauts d'usage (coiffes, coins, épidermures sur les plats, petites galeries de vers). Intérieur du premier volume très frais. Le deuxième volume présente des mouillures marginales claires sans gravité (l'intégrité du papier n'est pas touchée). Collationné complet des pièces énumérées. Les pièces imprimées qui ne comportent pas de page de titre ne doivent pas en avoir.‎


‎Résumé de l'affaire : L'enfance de la comtesse de La Motte avait été des plus misérables. Depuis Henri II, la lignée était descendue au plus bas. Son père avait épousé une paysanne, qu’il laissa bientôt veuve. Jeanne était envoyée mendier sur les chemins par sa mère, en demandant « la charité pour une pauvre orpheline du sang des Valois ». Une dame charitable, la bonne marquise de Boulainvilliers, étonnée par cette histoire, prit des renseignements, et vérifications faites, entreprit les démarches pour lui obtenir une pension du roi, et lui fera donner une bonne éducation dans un couvent situé près de Montgeron. En 1780, Jeanne épouse à Bar-sur-Aube, un jeune officier d’apparence fort recommandable, Nicolas de La Motte, qui sert dans les gardes du corps du comte d’Artois, second frère du roi. Le ménage, peu après, se délivre de sa propre autorité le titre de comte et comtesse de La Motte. Jeanne ne se fait plus désormais appeler que comtesse de La Motte-Valois. À cette date, elle fait un voyage à Saverne, rejoindre Mme de Boulainvilliers qui lui présente son ami le cardinal Louis de Rohan-Guéménée, auquel elle fait appel financièrement pour sortir de la misère avec laquelle elle continue de se débattre plus ou moins. C’est là aussi qu’elle rencontre le mage Giuseppe Balsamo, qui se fait appeler comte de Cagliostro. Celui-ci gravite aussi autour du cardinal de Rohan, en lui soutirant de l’argent en échange de prétendus miracles. Il changerait, entre autres, le plomb en or et la silice en diamant ! Profitant de ce que Versailles est largement accessible au public, Mme de La Motte tente de se mêler à la Cour. Elle parvient à convaincre le cardinal qu’elle a rencontré la reine Marie-Antoinette et qu’elle en est même devenue l’amie intime. Et l’amant de Mme de La Motte, Marc Rétaux de Villette (un ami de son mari), possédant un utile talent de faussaire, imite parfaitement l’écriture de la reine. Il réalise donc pour sa maîtresse de fausses lettres signées Marie-Antoinette de France (alors qu’elle ne signait, bien sûr, que Marie-Antoinette, les reines de France ne signaient que de leur prénom, et en tout état de cause, Marie-Antoinette n’était pas de France mais de Lorraine d’Autriche...). La comtesse va ainsi entretenir une fausse correspondance, dont elle est la messagère, entre la reine et le cardinal dont le but serait de les réconcilier. La reine et le cardinal ont, en effet, un vieux contentieux : en 1773 le cardinal, qui était alors ambassadeur de France à Vienne, s’était aperçu que l'Impératrice Marie-Thérèse, la mère de Marie-Antoinette, jouait un double jeu et préparait en sous main le démantèlement de la Pologne, de concert avec la Prusse et la Russie. Il avait écrit une lettre à Louis XV pour l’en avertir, lettre qui avait été détournée par le duc d’Aiguillon, ministre des Affaires Étrangères, qui l’avait remise à la comtesse du Barry, favorite de Louis XV, détestée par Marie-Antoinette. La comtesse l’avait lue publiquement dans un dîner, et circonstance aggravante, le ton de cette lettre était ironique et très irrespectueux envers l’Impératrice (le cardinal la dépeignait notamment, « tenant d’une main un mouchoir pour essuyer les larmes qu’elle versait à propos du démantèlement de la Pologne, et de l’autre main un couteau pour couper sa part du gâteau »...). D’autre part, la vie dissolue du cardinal à Vienne, ses dépenses effrénées, ses maîtresses affichées, ses parties de chasse fastueuses en tenue laïque, avaient scandalisé la pieuse Marie-Thérèse horrifiée de voir un représentant du Roi Très-Chrétien et surtout un prince de l’Eglise se comporter de cette façon. On l’avait même vu un jour couper à cheval une procession de la Fête-Dieu. L’Impératrice avait demandé à Versailles le rappel de cet ambassadeur peu convenable et l’avait obtenu. Depuis ces épisodes, la reine, fidèle à la mémoire de sa mère, était plus qu’en froid avec le cardinal. Ce dernier se désespérait de cette hostilité. La comtesse de La Motte fit espérer au cardinal un retour en grâce auprès de la souveraine. Ayant de gros besoins d’argent, elle commença par lui soutirer au nom de la reine 60 000 livres (en deux versements), qu’il était trop heureux d’accorder tandis que la comtesse lui fournissait des fausses lettres reconnaissantes, de plus en plus bienveillantes, de la reine, annonçant la réconciliation espérée, tout en repoussant indéfiniment les rendez-vous successifs demandés par le cardinal pour s’en assurer. Or, le comte de la Motte a très opportunément découvert qu’une prostituée, Nicole d’Oliva, opérant au Palais Royal, s’est forgé une jolie réputation due à sa ressemblance étonnante avec Marie-Antoinette. Ses clients l’ont d’ailleurs surnommée la petite reine. Mme de La Motte la reçoit et la convainc de bien vouloir, contre une généreuse somme, jouer le rôle d’une grande dame recevant en catimini un ami, dans le but de jouer un tour. Le 11 août 1784, le cardinal se voit donc enfin confirmer un rendez-vous au Bosquet de Vénus à onze heures du soir. Là, Nicole d’Oliva, déguisée en Marie-Antoinette, le visage enveloppé d’une gaze légère, l’accueille avec une rose et lui murmure un « Vous savez ce que cela signifie. Vous pouvez compter que le passé sera oublié ». Avant que le cardinal ne puisse poursuivre la conversation, Mme de La Motte apparaît, signalant que les comtesses de Provence et d’Artois, belles-soeurs de la reine, sont en train d’approcher. Ce contretemps abrège l’entretien. Le lendemain, le cardinal reçoit une lettre de la « reine », regrettant la brièveté de la rencontre. Le cardinal est définitivement conquis, sa reconnaissance et sa confiance aveugle en la comtesse de La Motte deviennent plus que jamais inébranlables. Jusqu’ici, la comtesse de la Motte se bornait, on le voit, à l’abus de confiance d’assez petite envergure. Mais, désormais toute-puissante sur l’esprit du cardinal, et jouant sur la réputation de passion de la reine pour les bijoux, Mme de La Motte va entreprendre le coup de sa vie, en escroquant cette fois le cardinal pour la somme fabuleuse de 1,6 million de livres. Le 28 décembre 1784, se présentant toujours comme une amie intime de la reine, elle rencontre le bijoutier qui lui montre le collier. Tout de suite elle imagine un plan pour entrer en sa possession. Elle déclare au joaillier qu’elle va intervenir pour convaincre la reine d’acheter le bijou, mais par le biais d’un prête-nom. De fait, le cardinal de Rohan reçoit bientôt une nouvelle lettre, toujours signée « Marie-Antoinette de France », dans laquelle la reine lui explique que ne pouvant se permettre d’acquérir ouvertement le bijou, elle lui fait demander de lui servir d’entremetteur, s’engageant à le rembourser en versements étalés dans le temps – quatre versements de 400 000 livres – et lui octroyant pleins pouvoirs dans cette affaire. En outre la comtesse s’est ménagé la complicité de Cagliostro, dont le cardinal est fanatique (il ira jusqu’à déclarer « Cagliostro est Dieu lui-même! »). Devant le cardinal, le mage fait annoncer par un enfant médium un oracle dévoilant les suites les plus fabuleuses pour le prélat s’il se prête à cette affaire. La reconnaissance de la reine ne connaîtra plus de bornes, les faveurs pleuvront sur la tête du cardinal, la reine le fera nommer par le roi premier ministre. Le 1er février 1785, convaincu, le cardinal signe les quatre traites et se fait livrer le bijou qu’il va porter le soir même à Mme de La Motte à Versailles. Devant lui, elle le transmet à un prétendu valet de pied portant la livrée de la reine (qui n’est autre que Rétaux de Villette). Pour avoir favorisé cette négociation, l’intrigante bénéficiera même de cadeaux du joaillier. Immédiatement les escrocs ont démonté le collier et commencé à revendre les pierres. Rétaux de Villette a quelques ennuis en négociant les siennes. Leur qualité est telle, et, pressé par le temps, il les négocie si en-dessous de leur valeur, que des diamantaires juifs soupçonnent le fruit d’un vol et le dénoncent. Il parvient à prouver sa bonne foi et part à Bruxelles vendre ce qui lui reste. Le comte de La Motte part de son côté proposer les plus beaux diamants à deux bijoutiers anglais de Londres. Ceux-ci, pour les mêmes raisons que leurs collègues israélites, flairent le coup fourré. Ils envoient un émissaire à Paris: mais aucun vol de bijoux de cette valeur n’étant connu, ils les achètent, rassurés. Les dernières pierres sont donc vendues à Londres. Pendant ce temps, la première échéance est attendue par le joaillier et le cardinal pour le 1er août. Toutefois, l’artisan et le prélat s’étonnent de constater qu’en attendant, la reine ne porte pas le collier. Mme de La Motte les assure qu’une grande occasion ne s’est pas encore présentée, et que d’ici-là, si on leur parle du collier, ils doivent répondre qu’il a été vendu au sultan de Constantinople. En juillet cependant, la première échéance approchant, le moment est venu pour la comtesse de gagner du temps. Elle demande au cardinal de trouver des prêteurs pour aider la reine à rembourser. Elle aurait, en effet, du mal à trouver les 400 000 livres qu’elle doit à cette échéance. Mais le bijoutier va précipiter le dénouement. Ayant eu vent des difficultés de paiement qui s’annoncent, il se rend directement chez la première femme de chambre de Marie-Antoinette, Mme Campan, et évoque l’affaire avec elle. Celle-ci tombe des nues et naturellement va immédiatement rapporter à la reine son entretien avec Boehmer. Marie-Antoinette, pour qui l’affaire est incompréhensible, charge le baron de Breteuil, ministre de la Maison du Roi, de tirer les choses au clair. Le baron de Breteuil est un ennemi du cardinal de Rohan. Découvrant l’escroquerie dans laquelle le cardinal est impliqué, il se frotte les mains, et compte bien lui donner toute la publicité possible. La prétendue comtesse, sentant les soupçons, s’est entre-temps arrangée pour procurer au cardinal un premier versement de 30 000 livres. Mais ce versement, d’ailleurs dérisoire, est désormais inutile. L’affaire va éclater aux yeux de la Cour ébahie. Le roi est prévenu le 14 août. Le 15 août, alors que le cardinal – qui est également grand-aumônier de France – s’apprête à célébrer en grande pompe la messe de l'Assomption dans la chapelle de Versailles, il est convoqué dans les appartements du roi. Il se voit sommé d’expliquer le dossier constitué contre lui. Le naïf prélat est atterré de comprendre qu’il a été berné depuis le début par la comtesse de La Motte. Il envoie chercher les lettres de la «reine». Le roi explose: « Comment un prince de la maison de Rohan, grand-aumônier de France, a-t-il pu croire un instant à des lettres signées Marie-Antoinette de France! ». La reine ajoute: « Et comment avez-vous pu croire que moi, qui ne vous ai pas adressé la parole depuis 15 ans, j’aurais pu m’adresser à vous pour une affaire de cette nature ? ». Le cardinal tente de s’expliquer. « Mon cousin, je vous préviens que vous allez être arrêté. », lui dit le roi. Le cardinal supplie le roi de lui épargner cette humiliation, il invoque la dignité de l’Église, le souvenir de sa cousine la comtesse de Marsan qui a élevé Louis XVI. Le roi est assurément ébranlé par cet appel à la clémence, mais se reprend devant les larmes de la reine. Il se retourne vers le cardinal: « Je fais ce que je dois, et comme roi, et comme mari. Sortez. » (Cf. Funck-Brentano, op. cit.) Le cardinal quitte le cabinet du roi et repasse, chancelant et « pâle comme la mort », dans la galerie des Glaces. Au moment où le cardinal paraît, le baron de Breteuil lance : « Qu’on arrête Monsieur le cardinal ! ». La stupéfaction et le scandale sont immenses. Le cardinal est emprisonné à la Bastille. Il commence immédiatement à rembourser les sommes dues, en vendant ses biens propres, dont son château de Coupvray (à la fin du XIXe siècle, les descendants de ses héritiers continueront de rembourser sporadiquement par fractions les descendants du joaillier). La comtesse de La Motte est arrêtée, son mari s’enfuit à Londres avec les derniers diamants, Rétaux de Villette étant déjà en Suisse. On interpelle aussi Cagliostro et Nicole d’Oliva. Le roi laisse au cardinal le choix de la juridiction qui aura à se prononcer sur son cas: ou bien s’en remettre directement au jugement du roi, ou être traduit devant le Parlement de Paris. Ce qui s’avère fort malhabile de la part de Louis XVI: le cardinal décidant de mettre l’affaire dans les mains du Parlement qui est toujours, plus ou moins, en fronde contre l’autorité royale. Le 22 mai 1786, le procès s’ouvre devant le Parlement, qui le 30 rend son verdict. Le cardinal est acquitté. La prétendue comtesse de La Motte, condamnée à la prison à perpétuité à la Salpétrière, après avoir été fouettée et marquée au fer rouge sur les deux épaules du « V » de « voleuse » (elle se débattra tant que l’un des « V » sera finalement appliqué sur son sein). Son mari est condamné aux galères à perpétuité par contumace, et Rétaux de Villette est banni. Enfin, Nicole d’Oliva et Cagliostro sont mis hors de cause, Cagliostro étant cependant invité à quitter le territoire français dans les plus brefs délais. Marie-Antoinette est au comble de l’humiliation. Elle prend l’acquittement du cardinal comme un camouflet. De la part des juges, cet acquittement signifie qu’on ne saurait tenir rigueur au cardinal d’avoir cru que la reine lui envoyait des billets doux, lui accordait des rendez-vous galants dans le parc de Versailles et achetait des bijoux pharaoniques par le biais d’hommes de paille en cachette du roi. C’était sous-entendre que de telles frasques n'auraient rien eu d'invraisemblable de la part de la reine. Et c’est bien dans cet esprit que le jugement fut rendu, et pris dans l’opinion. La reine obtient donc du roi qu’il exile le cardinal de Rohan à l'abbaye de la Chaise-Dieu, l’une des abbayes en commende du cardinal, après l’avoir démis de son poste de grand aumônier. Il restera trois mois dans cette abbaye, après quoi il ira sous des cieux plus cléments, à l’abbaye de Marmoutier près de Tours. Ce n’est qu’au bout de trois ans, le 17 mars 1788, que le roi l’autorisera à retrouver son diocèse de Strasbourg. On ne saurait mieux résumer le résultat de cette affaire que par l'exclamation d'un magistrat du Parlement de Paris au lendemain du verdict : "Un cardinal escroc, la reine impliquée dans une affaire de faux ! Que de fange sur la crosse et le sceptre ! Quel triomphe pour les idées de liberté !"... Bien que Marie-Antoinette ait été, d’un bout à l’autre, absolument étrangère à toute cette affaire, l’opinion publique ne voulut pas croire à l’innocence de la reine. Accusée depuis longtemps de participer, par ses dépenses excessives, au déficit du budget du royaume, elle subit à cette occasion une avalanche d’opprobres sans précédent. Les libellistes laissèrent libre cours aux calomnies dans des pamphlets où la reine se faisait offrir des diamants pour prix de ses amours avec le cardinal. Bien pire, Mme de la Motte, parvenue à s'évader de La Salpêtrière, publie à Londres un immonde récit, dans lequel elle raconte sa liaison avec Marie-Antoinette, la complicité de celle-ci depuis le début de l'affaire et jusqu'à son intervention dans l'évasion. Par le discrédit qu'il jeta sur la Cour dans une opinion déjà très hostile, ce scandale aura indirectement sa part de responsabilités dans la chute de la royauté quatre ans plus tard et dans le déclenchement de la Révolution. "Cet évènement me remplit d'épouvante", écrit Goethe dans sa correspondance, "comme l'aurait fait la tête de Méduse". Peu après, développera-t-il : "Ces intrigues détruisirent la dignité royale. Aussi l’histoire du collier forme-t-elle la préface immédiate de la Révolution. Elle en est le fondement...", (Cf. Le Grand Cophte (1790), pièce inspirée à Goethe par l’histoire de Cagliostro). L'ensemble des pièces imprimées relatives à l'affaire du collier ont fait l'objet de tirages au format in-8 et in-4. Les pièces imprimées au format in-4 sont les plus recherchées et forme une collection intéressante. Bon exemplaire de cet ensemble relatif à l'affaire du collier de la reine Marie-Antoinette.‎

Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

Phone number : 06 79 90 96 36

EUR1,350.00 (€1,350.00 )

‎MAUDUIT (Roger) -- Auguste COMTE‎

Reference : 84270

‎Auguste COMTE et LA SCIENCE ECONOMIQUE‎

‎P., Alcan, 1929, un volume in 8, broché, couvertures imprimées, (2), 292pp.‎


‎---- EDITION ORIGINALE ---- Comment Auguste COMTE en est venu à critiquer l'économie politique - Critique générale de l'économie politique et des économistes - Le premier grief d'Auguste COMTE : l'économie politique est métaphysique, ce qui entraine qu'elle est anarchique, déductive et absolue - Le deuxième grief d'Auguste COMTE : l'économie politique est une science isolée des autres - Le troisième grief d'Auguste COMTE : les économistes ont donné une démission solennelle et se sont désintéressés des désordres sociaux - Reproches secondaires - L'économie politique d'Auguste COMTE - L'influence d'Auguste COMTE sur le développement de la science économique - De quels progrès la science économique sera redevable à Auguste COMTE**84270/8427/Q1‎

Phone number : 01 43 25 51 73

EUR20.00 (€20.00 )

‎BRIENNE (Louis Henri Auguste de Loménie, comte de) – MONTRESOR (Claude Bourdeille, comte de) – FONTRAILLES (Louis d'Astarac, marquis de Marestaing, vicomte de) – LA CHATRE (Edme, comte de) – TURENNE (Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de) – YORCK (Jacques Stuart, duc d').‎

Reference : 114717

(1838)

‎Mémoires du Comte de Brienne, Ministre et Premier Secrétaire d'Etat, contenant les évenemens les plus remarquables du Règne de Louis XIII, et ceux du règne de Louis XIV. jusqu'à la mort du Cardinal Mazarin. – Mémoires de Claude de Bourdeille, Comte de Montrésor. – Relation faite par M. de Fontrailles des choses particulières de la Cour, arrivées pendant la faveur de M. de Cinq-Mars, Grand Ecuyer, avec sa mort et celle de Thou. – Mémoires du Comte de La Châtre, contenant la fin du règne de Louis XIII, et le commencement de celui de Louis XIV. – Mémoires du Maréchal Vicomte de Turenne, contenant l'histoire de sa vie, depuis l'année 1643 jusqu'en 1659. – Mémoires du Duc d'Yorck sur les événements arrivés en France pendant les années 1652 à 1659.‎

‎ P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1838, pt in-4°, 612 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)‎


‎"Le comte de Brienne a laissé un récit où la vie manque sans doute, mais dont la véracité est incontestable et qui est en quelque sorte une mine de renseignements pour l'étude des ministères des cardinaux Richelieu et Mazarin." (Bourgeois et André II, 704) – "Montrésor a été l'acteur principal dans les complots formés autour de Gaston d'Orléans. Il fut un conspirateur perpétuel pendant le gouvernement de Richelieu. Compromis dans le complot de Cinq-Mars et de Thou, il dut se réfugier en Angleterre. Après la mort de Louis XIII, on le retrouve dans la Cabale des Importants, puis dans la Fronde. Gagné par Mazarin il fit la paix et obtint l'abbaye de Brantôme. Intéressants mémoires pour les historiens." (Bourgeois et André II, 731) – "Ami de Montrésor, Fontrailles fut, comme lui, un conspirateur émérite (Cinq-Mars et de Thou, la Cabale des Importants, La Fronde). Après le retour de Mazarin, il vécut tranquille jusqu'en 1677." (Bourgeois et André II, 764) – "Maître de la garde-robe du Roi, colonel général des Suisses, La Châtre fut un des principaux acteurs de la Cabale des Importants... Il dut se démettre de ses charges et fut exilé. Témoin oculaire et acteur dans les intrigues de la Cour, il expose, dans un style énergique et pur, les manoeuvres des courtisans." (Bourgeois et André II, 763) – Les mémoires de Turenne ont été rédigés après la conclusion de la paix des Pyrénées. Ecrite dans un style très simple, la narration est d'une grande clarté. Turenne raconte surtout ses campagnes sans exposer son rôle politique. Ces mémoires sont importants au point de vue militaire et technique (Bourgeois et André II, 777) – Les mémoires du Duc d'York concernent les campagnes faites dans l'armée française commandée par M. de Turenne, et celles faites ensuite aux Pays-Bas dans l'armée d'Espagne jusqu'à la paix de Pyrénées. ‎

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‎MIRABEAU (Honoré Gabriel Riquetti, comte de).‎

Reference : 2485

(1787)

‎Lettres du comte de Mirabeau, sur l'Administration de Necker.‎

‎, , 1787. In-8 de 62-(1) pp.Lettre du comte de Mirabeau écrite à MM. les commissaires du Tiers Etat de Marseille, le 7 avril 1789. S.l.n.d. (Aix, 1789). In-8 de 8 pp.Correspondance entre le comte de Mirabeau et M. de C***, sur le Rapport de M. Necker, et sur l'Arret du Conseil du 29 Décembre, qui continue pour six mois, force de monnoie au Papier de la Caisse-d'Escompte. Sans lieu, 1789. In-8 de (4)-60 pp.Opinion du comte de Mirabeau sur le règlement donné par le Roi, pour l'exécution de ses Lettres de Convocation aux prochains etats-généraux, dans son comté de Provence, 1789. David, Aix, 1789. In-8 de 36 pp.Discours sur la représentation illégale de la Nation Provençale dans ses États actuels, &sur la nécessité de convoquer une Assemblée générale des trois Ordres, prononcé par le Comte de Mirabeau, dans la quatrième séance des Etats actuels de Provence. Le 30 Janvier 1789. A Aix, chez Gibelin-David & Emeric-David, 1789. In-8 de 35 pp.A la Nation Provençale. Sans lieu, 1789. In-8 de 56 pp.Réponse aux protestations faites au nom des Prélats & des Possédans-fiefs de l'Assemblée des États actuels de Provence…1789. In-8 de 80 pp.Éloge de M. le comte de Mirabeau. S.l.n.d. (1791). In-8 de 8 pp.Ensemble 8 pièces reliées en 1 vol. in-8, demi-toile turquoise, pièce de titre en maroquin rouge (reliure du XIXe siècle). ‎


‎Exemplaire de l'arrière-petite nièce de Mirabeau, Sibylle Gabrielle Riquetti de Mirabeau (1849-1932), connue sous le pseudonyme Gyp, son nom en littérature, avec son chiffre doré sur le premier plat. 1, Edition originale qui comprend la Première Lettre sur l'Administration de M. Necker ou Réponse à M. de Cretelle, datée du 19 Mars 1787 et la Seconde Lettre du Comte de Mirabeau sur l'Administration de M. Necker, de Tongres, premier Mai 1787. Cette analyse critique de la politique financière de Necker (mauvaise conception de l'emprunt etc.) causa l'exil de l'ancien ministre. L'ouvrage est supprimé par arrêt du 6 Juin 1787. Le tableau hors texte manque. INED 3189. 2, Edition originale suivie de la Seconde Lettre à MM. les Députés… Mirabeau élu député du Tiers Etat à Aix et Marseille, opte pour Aix et explique sa décision en assurant Marseille de tout son zèle en sa faveur. Dans la seconde lettre, Mirabeau amplifie l'éloge de Marseille qu'il assure de sa reconnaissance et de ses efforts pour seconder ses intérêts. Malgré cela, il énonce un principa important dans le système représentatif : «Tout député… doit être le député du Royaume ». 3, Edition originale. Correspondance privée de Mirabeau avec Cerrutti sur la politique de Necker auquel ils reprochent une avance de la caisse d'escompte de quinze millions contre son accord pour le nouveau cours forcé des billets. La publication de ces lettres entraina l'irritation et de Necker et de Cerrutti qui souhaitait qu'elle restât privée. INED 3184. 4, Edition originale. Mirabeau acquiesce au règlement dont il souligne tout le côté positif, malgré quelques lacunes, et conseille aux provençaux d'obéir, aux ordres du roi. 5, Edition originale. La loi électorale de décembre 1788 concernant les modalités des élections aux États-Généraux permettait à Mirabeau de participer aux assemblées de la noblesse sans posséder de fief ; ce fut une des raisons qui le décidèrent à quitter précipitamment Paris pour Aix. Mais cette loi ne fut pas acceptée en Provence, en vertu de lois plus anciennes propres à cette province : Mirabeau dénonce dans ce discours l'illégalité de ces règles, défend le principe de la souveraineté de la Nation, puis demande de répondre aux vœux du Tiers-État et de convoquer en Assemblée générale les vrais représentants de chaque ordre. 6, Edition originale. Exclu de l'Assemblée de la noblesse de Provence sous le prétexte qu'il ne possédait pas de fief, Mirabeau répondit à l'affront par cet Appel à la Nation Provençale, qui représente sa candidature à la députation dans l'ordre du Tiers-État. 7, Edition originale. Publication du discours que Mirabeau n'a pu prononcer en 1789 devant l'Assemblée de la noblesse de Provence, qui répond aux accusations de celle-ci. 8, Edition originale. ‎

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EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎FRANCHE-COMTE‎

Reference : 9109

‎ 1988 : A propos d'une relation éphémère entre le Haut-Doubs et l'Afrique du Sud par R. PERROTL'archevêque de Besançon, Prince d'Empire. Aux origines (X°-XIII°siècles) par R. LOCATELLIAutour de la poésire pure par H. CUNYLes entreprises de Frédéric DE WURTEMBERG, Comte de MONTBELIARD par H. CUSENIERLa cour de LOUIS XIV : une monarchie spectacle par J.-F. SOLNONJean-François REYBARD (1795-1863) par P. VICHARDA travers la carrière de quatre officiers de marine d'attache bisontine. Quelques aperçus peu connus d'opérations d'Outre-Mer par C. VAUTHERINLes généraux comtois des armées françaises de terre d'Ancien Régime et la Révolution de 1789 par E. VAUTHERINUne paroisse comtoise au XIX° siècle : JOUGNE, vue à travers la correspondance de ses curés par J. JOLIOTLa Franche-Comté et le chemin des Espagnols, il y a quatre siècles, par M. RIBONA propos de la supra-conductivité par J.-C. VIENOT1989 : Les parachutistes français du Spécial Air Service britannique par C. PICARDLa route de la soie par P. MESNAGELa fin d'une dynastie de receveurs généraux des finances du Comté de BOURGOGNE : Joseph Marie Anne DUREY DE MORSAN , ou l'impossible retour du fils prodigue (1717-1795)(1717-1795) par R. HUMBERTJust BECQUET, sculpteur bisontin par J.-P. GAVIGNEL'univers de Sainte COLETTE à BESANCON par R. LOCATELLILes députés de Franche-Comté aux Etats Généraux de 1789 par J.-M. THIEBAUDSur l'organisation financière de la Franche-Comté avant la Révolution par R. HUMBERTUn théologien franc-comtois au siècle des Lumières : Nicolas Silvestre BERGIER (1718-1790) par G. HAMMAN Les sciences de la Nature au cours des temps par O. FISCHERUn exemple peu connu d'anti-conformisme, l'Assemblée Provinciale et les cahiers de doléances de Franche-Comté en 1889 par R. MARLINA propos de l'origine familiale d'ETIENNETTE, Comtesse de BOURGOGNE, par A. BEAUGermaine BARNAUD par M.-L. CORNILLOTMarcel MARCOT par R. MARLINLa raison d'être du Monument des Comtes de NEUCHÂTEL en SUISSE par L. -E. ROULETListe des Sociétés savantes correspondantes ‎

‎ broché - 14x22,5 - 490 pp - 1988-1989- académie des sciences, belles- lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté. Volume 188 années 1988-1989. Procès-verbaux et mémoires. ‎


Bouquinerie70 - combeaufontaine

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EUR23.00 (€23.00 )

‎[ILE BOURBON] [Jean-Baptiste COMTE DE VILLELE] - NEUVILLE (Comte de) - AUDIFFRET (Marquis d')‎

Reference : 11821

‎Notice Historique sur le Comte Jean-Baptiste de Villèle par M. le Comte de Neuville suivie par Souvenirs sur l'Administration Financière de M. Le Comte de Villèle par M. le Marquis d'Audiffret‎

‎Paris, Auguste Fontaine Libraire, 1855. 1 volume in-8, 316 pp., reliure moderne cuir bleu, couvertures imprimées conservées, très bon état.‎


‎Récit de la carrière politique du Comte de Villèle. "Le Comte Joseph de Villèle, né le 14 avril 1773 à Toulouse, et mort le 13 mars 1854 dans la même ville, est un officier de marine, planteur esclavagiste et homme politique français. Chef du parti ultraroyaliste pendant la Restauration, il exerça notamment les fonctions de maire de Toulouse entre 1815 et 1818, et de président du Conseil des ministres entre 1821 et 1828" (source Wikipedia)‎

Phone number : 852 95539385

EUR80.00 (€80.00 )

‎Comte (Auguste) - E. Littré, ed.‎

Reference : 88134

(1891)

‎Principes de philosophie positive par Auguste Comte - Préface d'un disciple et étude sur les progrès du positivisme par E. Littré , dans la Bibliothèque Scientifique Contemporaine‎

‎Librairie J.-B. Baillière et Fils, à Paris , Bibliothèque Scientifique Contemporaine Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1891 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise In-12 1 vol. - 236 pages‎


‎1 planche hors-texte (tableau synoptique), complet nouvelle édition avec une préface d'E. Littré, 1891 Contents, Chapitres : Préface d'un disciple par E. Littré, 75 pages (mars 1864) - Dédicace - Avertissement de l'auteur - Tableau synoptique de l'ensemble du Cours de philosophie positive - Première leçon : Exposition du but de ce cours, ou considérations générales sur la nature et l'importance de la philosophie positive - Deuxième leçon : Exposition du plan de ce cours ou considérations générales sur la hiérarchie des sciences positives - E. Littré : Etude sur les progrès du positivisme (pages 209 à 235) - Le Cours de philosophie positive est un livre du philosophe et épistémologue français Auguste Comte. Il s'agit de la transcription en six tomes de son grand cours d'histoire des sciences et de philosophie politique, entre 1830 et 1842. Le Cours débute par des considérations générales, puis reconstruit le savoir scientifique avec dans l'ordre : les mathématiques, l'astronomie, la physique, la chimie, la biologie, la sociologie et la science politique. Comte énonce également dans cet ouvrage la loi des trois états sur le devenir historique de l'esprit humain, et développe la philosophie positiviste qu'il a inventée. - Émile Littré (Maximilien Paul), né à Paris le 1er février 1801 et mort à Paris le 2 juin 1881 est un médecin, lexicographe, philosophe et homme politique français, surtout connu pour son Dictionnaire de la langue française, communément appelé « le Littré ». - il découvrit par hasard les travaux d'Auguste Comte, qui le séduisirent par leur caractère scientifique et méthodique, et dont la lecture constitua, comme il l'a dit lui-même, « le point cardinal de sa vie ». À partir de ce moment se manifesta l'influence du positivisme sur sa propre vie et, ce qui est plus important, sa propre influence sur le positivisme, car il a donné au positivisme autant qu'il a reçu de lui. Il devint bientôt l'ami de Comte et vulgarisa ses idées dans de nombreux travaux sur la philosophie positiviste, donnant un premier résumé lucide et habile de ces idées sous le titre Analyse raisonnée des cours de Philosophie positive. (source : Wikipedia) infime trace de pliure au coin inférieur droit du plat supérieur avec une micro déchirure de 0,2 cms sur le bord droit du plat supérieur, la couverture reste en très bon état, infime petit accroc sur le haut du dos, l'intérieur est particulièrement frais et propre, cela reste un bel exemplaire, bien complet de la planche hors-texte, de cette présentation du Cours de Philosopbie Positive (2 premières leçons) avec près d'une centaine de pages d'Emile Littré, un des principaux disciples d'Auguste Comte (cachet de détaillant au bas de la première page, il ne s'agit PAS d'un exemplaire de bibliothèque).‎

Librairie Internet Philoscience - Malicorne-sur-Sarthe
EUR25.00 (€25.00 )

‎DE CIRCOURT, Comte Adolphe ‎

Reference : 44700

(1846)

‎[ Recueil d'articles et tirés-à-part de critique historique et politique, et compte-rendus divers par le Comte Adolphe de Circourt ] Bibliographie ; Recension de : Histoire des Etats-Unis par George Bancroft ; Recension de : Les Etats-Unis d'Amérique par Frédéric de Raumer ; Les Origines de la République des Etats-Unis ; Recension de : Une Nouvelle Vie de Jefferson ; Recension de : Demeures d'hommes d'Etat américains. Homes of American Statesmen ; Recension de : Les Demeures des Auteurs et des Hommes d'Etat de l'Amérique. Homes of American Authors. Homes of American Statesmen ; Recension de : Memoirs of the war in the Southern Department of the United States ; Recension de : Pioneers of France in the North World, France and England in North America ; Recension de : The Jesuits in North America in the seventeenth Century, by Parkman ; Recension de : France and England in North America. Part Third ; Recension de : L'Ancie Régime au Canada. The Old Regime in Canada, by Francis Parkman ; Recension de : Madame Swetchine, sa Vie et ses Oeuvres, par le Comte de Falloux ; Article : Le Chancelier Pasquier ; Notice historique du Général Vicomte Talon ; Lord Elgin. In Memoriam ; Recension de : Leaves from the Journal of our life in the Highlands, from 1848 to 1861 ; Recension de : Les annales de la Cathédrale de Saint-Paul de Londres. Annals of Saint-Paul's cathedral ; Recension de : Canterbury. Mémoires historiques de Canterbury ; Recension de : L'Abbaye de Westminster. Historical Memorials of Westminster Abbey ; Recension de : Oestreich und Preussen gegenüber der franzosischen Revolution par Huffer ; La Politique des Puissances allemandes pendant les Guerres de la Révolution française ; Recension de : Past and Present Policy, etc. De la Conduite tenue autrefois et maintenant par l'Angleterre au sujet de l'Irlande.‎

‎1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, tomaison marquée : "6 - Critique, Histoire" : Bibliographie, pp. 469-474 ; Recension de : Histoire des Etats-Unis par George Bancroft, Imprimerie de Ferdinand Ramboz, Genève, 1846, 45 pp. puis Tiré de la Bib. Univ. de Genève, 20 , 28 et 28 pp. ; Recension de : Les Etats-Unis d'Amérique par Frédéric de Raumer, Die Vereignigten Staaten von Nord-America, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 62 pp. ; Les Origines de la République des Etats-Unis ; Recension de : Une Nouvelle Vie de Jefferson, s.n., pp. 238-245 ; Recension de : Demeures d'hommes d'Etat américains. Homes of American Statesmen, 35 pp. ; Recension de : Les Demeures des Auteurs et des Hommes d'Etat de l'Amérique. Homes of American Authors. Homes of American Statesmen, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 36 pp. ; Recension de : Memoirs of the war in the Southern Department of the United States ; Recension de : Pioneers of France in the North World, France and England in North America, pp. 347-368 ; Recension de : The Jesuits in North America in the seventeenth Century, by Parkman, pp. 152-155 ; Recension de : France and England in North America. Part Third, Annales des Voyages, mai 1870 pp.141-164 ; Recension de : L'Ancien Régime au Canada. The Old Regime in Canada, by Francis Parkman, RQH, 1876, pp. 617-623 ; Recension de : Madame Swetchine, sa Vie et ses Oeuvres, par le Comte de Falloux, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, décembre 1860, 36 pp. ; Article : Le Chancelier Pasquier, pp. 612-618 ; Notice historique du Général Vicomte Talon ; Lord Elgin. In Memoriam ; Recension de : Leaves from the Journal of our life in the Highlands, from 1848 to 1861 ; Recension de : Les annales de la Cathédrale de Saint-Paul de Londres. Annals of Saint-Paul's cathedral, Au Bureau de la Revue Britannique, Paris, 1869, 40 pp. ; Recension de : Canterbury. Mémoires historiques de Canterbury, 39 pp. ; Recension de : L'Abbaye de Westminster. Historical Memorials of Westminster Abbey, 46 pp. ; Recension de : Oestreich und Preussen gegenüber der franzosischen Revolution par Huffer ; La Politique des Puissances allemandes pendant les Guerres de la Révolution française ; Recension de : Past and Present Policy, etc. De la Conduite tenue autrefois et maintenant par l'Angleterre au sujet de l'Irlande, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 13 pp.‎


‎Recueil original d'articles (souvent en tirés-à-part originaux) du Comte Adolphe de Circourt. Le salon d'Anastasie de Circourt et de son mari le Comte Adolphe de Circourt fut l'un des plus célèbres du XIXe siècle. Comme l'écrit Sainte-Beuve, "aucune prévention, aucun préjugé n’arrêtait cette personne, si pieuse d’ailleurs et si ferme dans ses croyances, dès qu’elle sentait qu’elle avait affaire à un esprit de valeur et à un homme de talent". Correspondant de Tocqueville, le Comte collabora à de nombreuses revues (Revue Britannique, Revue Contemporaine, Revue Britannique, etc...). Etat très satisfaisant (mq. de papier au second plat, ex-libris Bibliothèque des Bruyères, très bon état par ailleurs) pour cet recueil établi par l'auteur, le Comte de Circourt et provenant de sa bibliothèque des Bruyères, à La Celle-Saint-Cloud.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR400.00 (€400.00 )

‎COMTE (A.)‎

Reference : 1309

‎Traité élémentaire de géométrie analytique à deux et à trois dimensions, contenant toutes les théories générales de géométrie accessibles à l'analyse ordinaire -- EDITION ORIGINALE -- TRES BEL EXEMPLAIRE‎

‎P., Carilian-Goeury, 1843, un volume in 8 relié en demi-chagrin vert, dos orné de caissons à froid, (reliure moderne signée Laurenchet), VIIIpp., 598pp., 3 planches dépliantes, .‎


‎---- EDITION ORIGINALE ---- TRES BEL EXEMPLAIRE ---- "Comte's writings exhibit a remarkable scope and breadth, ranging from mathematics to the philosophy of science, from religion and morality to sociology and political economy. What unifies them all is Comte's concern with the problem of knowledge, its nature, its structure and the method of its acquisition. Positivism, the official name Comte adopted for his philosophy, was primarily a methodological and epistemological doctrine... Believing that knowledge could be understood only by examining the growth of knowledge in its historical dimension, he insisted that it is the collective history of thought, rather than the individual psyche, that can illuminate the conditions and limits of human knowledge... It is not knowledge in its static dimension which interested Comte, but the dynamics of man qua knower, the progressive development of knowledge... The most famous result of this approach is Comte's law of three states... It is not only knowledge in general but every branch of knowledge which evolves through these three states... Insofar as Comte identified himself as a natural scientist, it was mathematics which he knew best. Having been a tutor in mathematics for the Ecole Polytechnique in the 1830's, Comte published two straightforward scientific works, the Traité élémentaire de géométrie (1843) and the Traité philosophique d'astronomie populaire (1844). Both were popular works that grew out of his public lectures in Paris... . (DSB III)**1309/ARM1D‎

Phone number : 01 43 25 51 73

EUR430.00 (€430.00 )

‎COMTE (A.)‎

Reference : 1308

‎Traité philosophique d'astronomie populaire, ou exposition systématique de toutes les notions de philosophie astronomique, soit scientifiques, soit logiques, qui doivent devenir universellement familières -- EDITION ORIGINALE -- BEL EXEMPLAIRE‎

‎P., Carilian-Goeury, 1844; un volume in 8 relié en demi-basane bleue marine, dos orné de filets dorés (reliure de l'époque), (petit manque de papier sans gravité sur le premier plat de couverture, traces de mouillures pâles sans gravité dans l'angle supérieur des premiers feuillets), 10pp., 486pp., 1 planche dépliante‎


‎---- EDITION ORIGINALE ---- BEL EXEMPLAIRE ---- C'est dans cet ouvrage que le Discours sur l'esprit positif apparaît pour la première fois. Il occupe les pages 1 à 108 ---- "Comte's writings exhibit a remarkable scope and breadth, ranging from mathematics to the philosophy of science, from religion and morality to sociology and political economy. What unifies them all is Comte's concern with the problem of knowledge, its nature, its structure and the method of its acquisition. Positivism, the official name Comte adopted for his philosophy, was primarily a methodological and epistemological doctrine... Believing that knowledge could be understood only by examining the growth of knowledge in its historical dimension, he insisted that it is the collective history of thought, rather than the individual psyche, that can illuminate the conditions and limits of human knowledge... It is not knowledge in its static dimension which interested Comte, but the dynamics of man qua knower, the progressive development of knowledge... The most famous result of this approach is Comte's law of three states... It is not only knowledge in general but every branch of knowledge which evolves through these three states... Insofar as Comte identified himself as a natural scientist, it was mathematics which he knew best. Having been a tutor in mathematics for the Ecole Polytechnique in the 1830's, Comte published two straightforward scientific works, the Traité élémentaire de géométrie (1843) and the Traité philosophique d'astronomie populaire (1844). Both were popular works that grew out of his public lectures in Paris... Among all the empirical sciences Astronomy was closest to the positivist ideal. Concerning themselves exclusively with the position, shape, size, and motion of celestial bodies, astronomers had restricted themselves to studying the observable properties of the heavens...". (DSB III pp. 375/380) ---- Discours préliminaire sur l'esprit positif - Considérations fondamentales sur la nature et la destination du véritable esprit philosophique : appréciation sommaire de l'extrême importance sociale que présente aujourd'hui l'universelle propagation des principales études positives ; application spéciale de ces principes à la science astronomique, d'après sa vraie position encyclopédique - Institution fondamentale des moyens généraux d'observation précise - Géométrie céleste - Mécanique céleste - etc**1308/ARM1A‎

Phone number : 01 43 25 51 73

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