Jacques [du] Burguet (?-1730), chirurgien ordinaire du roi Louis XIV d'environ 1675 à 1716, chirurgien du Grand Dauphin, chirurgien-renoueur [rebouteux] du roi Louis XIV de 1698 à 1720.
Reference : 013765
Jacques [du] Burguet (?-1730), chirurgien ordinaire du roi Louis XIV d'environ 1675 à 1716, chirurgien du Grand Dauphin, chirurgien-renoueur [rebouteux] du roi Louis XIV de 1698 à 1720. P.S., janvier 1677, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages en tant que chirurgien ordinaire pour le quartier d'octobre 1676, contresigné par un notaire. Les « renoueurs » ou « renouers » étaient rares à la cour. Le premier connu est Guillaume Thureau en 1528 (François 1er). Il n'y en eut que 3 sous le règne de Louis XIII, 9 sous celui de Louis XIV, 8 sous celui de Louis XV et 4 sous celui de Louis XVI. Leurs gages étaient équivalents à ceux des chirurgiens. Rare témoignage de la présence des rebouteux à la cour. [279-2]
François Martel (1549-1612), chirurgien ordinaire du roi Henri IV, originaire d'Alençon, signataire du rapport d'autopsie d'Henri IV, premier chirurgien d'Henri IV et Louis XIII. Il sauva la vie d'Henri IV à la Mothe-Frelon.
Reference : 013848
François Martel (1549-1612), chirurgien ordinaire du roi Henri IV, originaire d'Alençon, signataire du rapport d'autopsie d'Henri IV, premier chirurgien d'Henri IV et Louis XIII. Il sauva la vie d'Henri IV à la Mothe-Frelon. P.S. « FMartel », 4 janvier 1612, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses appointements par Raymond Phélypeaux (1560-1629), contresigné par un notaire. Martel était déjà chirurgien d'Henri IV quand il n'était que roi de Navarre et l'avait suivi dans toutes ses campagnes. On notera que Martel n'est qualifié ici que de « chirurgien ordinaire » et non « premier chirurgien » alors qu'à la mort de Portail, il devint premier chirurgien d'Henri IV et conservera son titre sous le règne de Louis XIII. [329-2]
Paris, chez l'auteur et chez Migneret, 1818-1826 11 volumes in-8 (21 x 12,5 cm), XVI-464, 515, 638, 628, 630, 481, 588, 559, 512-(2), 606 et 384 pages. 7 planches gravées reliées à la fin du troisième volume. Reliure de l'époque demi-veau caramel beurre salé, dos lisse ornés, filets dorés. Exemplaire en très bon état, reliure solide et décorative, intérieur frais. Beau papier vergé fin. Quelques rousseurs à quelques feuillets seulement. Légers frottements aux reliures, sans gravité. ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE. Les tomes 1 à 4 sont datés de 1822 et portent la mention de troisième édition. Le tome 5 est daté 1818 et porte la mention de seconde édition. Les tomes 6 à 11 ne portent aucune mention d'édition (édition originale) et sont datés 1818 à 1826. Les planches gravées à la fin du troisième volume montrent divers appareillages et organes : bandage pour la fracture de la clavicule (planche 1), machine pour exercer l'extension continuelle des membres inférieurs (planche 2), attelle de jambe (planche 3), appareillage pour fracture de la rotule (planche 3bis), rotule fracturée (planche 4), tumeur des muscles (planche 5), tumeur osseuse (planche 6).
Dans l'ordre des volumes on trouve : De l'inflammation - des abcès - De la gangrène - De la brûlure - Des plaies - De tumeurs - Des ulcères - Des fistules - Des fractures - De la carie - Du Spina-Ventosa - De la fragilité des os - De l'entorse - Des luxations - Des plaies des articulations - De certaines difformités - Des opérations - Des plaies de la tête - Des tumeurs de la tête - Des maladies des yeux - Des maladies de l'oreille - Des maladies des fosses nasales - Des maladies de la bouche - Des maladies du cou - Des maladies de la poitrine - Des plaies du bas-ventre - Des hernies du bas-ventre - Des maladies des reines - Des maladies des uretères - Des maladies de la vessie et de l'uretère - Des maladies de l'anus et du rectum - Des maladies des parties génitales - Des maladies de la main - Des amputations - De la saignée - Des cautères. Alexis Boyer (1757-1833) est connu en tant que premier chirurgien de Napoléon Ier. Il est né à Uzerche, le 1er mars 1757. Issu d'une famille modeste, il monte dans la capitale en 1774 alors qu'il est âgé de 17 ans. A Paris il rencontre un étudiant en médecine qui le fait rentrer chez un barbier en tant que premier garçon. Tout son temps libre, il assiste à des dissections, la boutique du barbier étant voisine des amphithéâtres d’anatomie. Après 5 années d’études dans des conditions précaires, il obtient en 1781, la médaille d’or de l’Ecole pratique du collège de chirurgie. En 1782, il est élève dans l’hôpital de la Charité. Il y suit les cours et fait des pansements. Le 9 juillet 1787, il remporte le poste de chirurgien gagnant maîtrise pour lequel il postulait. En 1789, patriote convaincu, il participe, aux côtés des étudiants du collège de médecine, à la prise de la Bastille. En 1792, après délibération de l’Assemblée, Boyer devient chirurgien en second de la Charité. En 1795, Boyer est professeur de médecine opératoire à l’Ecole de santé de Paris. Très vite, lui est confiée la chaire de clinique externe. Après avoir enseigné l’anatomie, il inculque ses connaissances de chirurgie aux étudiants. Cette même année il rejoint l’école de Desault d’anatomie de l’Hôtel-Dieu, en tant que médecin tout d’abord, puis professeur adjoint. C’est au contact de cet éminent médecin que Boyer comprend toute l’impérative nécessité d’aborder l’anatomie avec rigueur et méthodologie. En 1797, il fait paraître le premier des quatre tomes de son Traité complet d’anatomie, description de toutes les parties du corps humain, dont la publication s’échelonne de 1797 à 1805. Avec le départ d’Antoine Dubois en Egypte, en 1798, il devient incontournable dans son domaine, ses maîtres étant prématurément décédés. Ainsi, enseigne-t-il tous les jours, quatre disciplines (anatomie, médecine opératoire, pathologie externe et clinique chirurgicale). Son cours de pathologie externe dure 15 ans et est le plus suivi. En 1804, il est nommé membre du service de chirurgie de l’Hôtel-Dieu, puis professeur de chirurgie à l’Ecole de santé. Il succède à Desault à la tête de la chaire de clinique chirurgicale. En 1805, Corvisart le recommande au nouvel empereur pour le poste de premier chirurgien officiant sur sa personne. Intègre et travailleur, Napoléon l’apprécie aussitôt et n’oublie pas de le combler d’honneurs. En 1806 et en 1807, il est aux côtés de son impérial patient pendant la campagne de Prusse. Quelques temps après, le Corse le missionne en Espagne pour y opérer le maréchal Suchet. A son retour, Napoléon l’autorise à rejoindre la Charité pour y continuer à délivrer son enseignement. Après avoir été fait membre de la Légion d’honneur, Boyer est fait baron de l’Empire en 1810. En 1811, il commence l’écriture de son Traité des maladies chirurgicales et des opérations qui leur conviennent. En 1814, cinq volumes sont publiés. La parution des six autres se poursuit jusqu’en 1826. Cette œuvre fondamentale est ce qu’il y a de mieux pour l’époque dans le domaine de la chirurgie. Boyer y a recueilli toute son expérience et tout son savoir acquis au cours de ses nombreuses années d’exercice et de labeur. Après la fin de l’Empire, il devient le chirurgien consultant de Louis XVIII, de Charles X, puis de Louis-Philippe. Il ne confiait à personne le soin de vendre ses livres et les vendait lui-même à son domicile, parce que, dans un souci d’équité, il leur fixait un prix de vente qu’il estimait juste et ne respectait pas celui des éditeurs. Comblé d’honneurs, il est élu membre de l’Académie de médecine, dans la section de chirurgie, en 1820, titulaire de la troisième chaire de clinique chirurgicale de la Charité en 1823, membre de l’Académie des sciences en 1825 et chirurgien en chef de l’hôpital de la Charité la même année. Ses travaux en font un des précurseurs de l’urologie, 50 années avant que cette discipline ne soit reconnue en tant que spécialité médicale indépendante, la première chaire d’urologie ayant été créée en 1870, à l’hôpital Necker, par Félix Guyon. Il meurt en novembre 1833 à l'âge de 76 ans. Références bibliographiques : Androutsos Georges, « Alexis Boyer (1757-1833), éminent chirurgien et anatomiste, et l’étude des troubles mictionnels », in Prog. Uro., 2003 ; 13 : 527-532. Androutsos Georges, « Alexis Boyer (1757-1833), éminent chirurgien et anatomiste. La place de l’andrologie dans son œuvre. Varicocèle et hypospadias comme facteurs d’infécondité », in Andrologie, 2003 ; 13 (2) : 180-186. Bibliothèque Interuniversitaire (BIUM), communication personnelle, Paris, 2010. Boyer Alexis, Traité complet d’anatomie, description de toutes les parties du corps humain, Migneret (éd.), Paris, tome I, 1810, 3 ème édition. Corlieu Auguste, Centenaire de la Faculté de Médecine de Paris (1794-1894), Alcan – Baillère – Doin – Masson (éd.), Paris, 1896. Dubois F., « Eloge de M. Boyer lu à l’Académie de médecine le 14 décembre 1852 », in Mémoires de l’Académie impériale de médecine, J.-B. Baillère (éd.), tome VII, Paris, 1853. Dupont Michel, Dictionnaire historique des Médecins dans et hors de la Médecine, Larousse (éd.), Paris, 1999. Ganière Paul, « Dubois Antoine (1756-1837), médecin », in Revue du Souvenir napoléonien, décembre 1988 ; 362 : 51-52. Goudeaux Edmond, Alexis Boyer (1757-1833), sa vie, son œuvre, Jules Rousset (éd.), 1904. BEL EXEMPLAIRE EN CONDITION D’ÉPOQUE DE CET OUVRAGE IMPORTANT.
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Pierre Gervais (?-ap.1698), chirurgien ordinaire du roi, premier chirurgien de la reine Anne d'Autriche, chirurgien major des camps et armées du roi.
Reference : 013809
Pierre Gervais (?-ap.1698), chirurgien ordinaire du roi, premier chirurgien de la reine Anne d'Autriche, chirurgien major des camps et armées du roi. P.S., 6 octobre 1676, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages pour le quartier de juillet 1676. [281-2]
Charles Guillemeau (1588-1656), médecin et chirurgien, premier chirurgien du roi Louis XIII, reçu docteur en 1626 ou 1627, conseiller et médecin ordinaire du roi, doyen de la faculté de médecine en 1635, fils de l'important chirurgien Jacques Guillemeau (1549 ou 1550-1613), originaire d'Orléans.
Reference : 013813
Charles Guillemeau (1588-1656), médecin et chirurgien, premier chirurgien du roi Louis XIII, reçu docteur en 1626 ou 1627, conseiller et médecin ordinaire du roi, doyen de la faculté de médecine en 1635, fils de l'important chirurgien Jacques Guillemeau (1549 ou 1550-1613), originaire d'Orléans. P.S. avec note autographe, 4 juillet (?) 1632, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages avec une note autographe à gauche de la signature « quictance de la somme de neuf cens livres ». [281-2]
Pierre Pigray (ca.1531-1613), médecin, reçu maître en chirurgien en 1564, chirurgien ordinaire des rois Charles IX, Henri III et Henri IV, premier chirurgien des rois Henri IV et Louis XIII, celui qui procéda à l'embaumement d'Henri IV, élève et disciple d'Ambroise Paré, signataire du rapport d'autopsie d'Henri IV, doyen du collège en 1609.
Reference : 013862
Pierre Pigray (ca.1531-1613), médecin, reçu maître en chirurgien en 1564, chirurgien ordinaire des rois Charles IX, Henri III et Henri IV, premier chirurgien des rois Henri IV et Louis XIII, celui qui procéda à l'embaumement d'Henri IV, élève et disciple d'Ambroise Paré, signataire du rapport d'autopsie d'Henri IV, doyen du collège en 1609. P.S., 31 décembre 1601, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages. Découpe sur la droite avec manque de texte en bouts de ligne. [330-2]
Antoine Portail (ca.1530-1608), conseiller du roi, barbier puis chirurgien juré, chirurgien ordinaire de Charles IX et Henri III, premier chirurgien du roi Henri IV, il soigna la fracture de la jambe d'Ambroise Paré, signataire des rapports d'autopsie de Charles IX et Henri III. Il fut anobli par Henri IV. Il était originaire du Béarn.
Reference : 013865
Antoine Portail (ca.1530-1608), conseiller du roi, barbier puis chirurgien juré, chirurgien ordinaire de Charles IX et Henri III, premier chirurgien du roi Henri IV, il soigna la fracture de la jambe d'Ambroise Paré, signataire des rapports d'autopsie de Charles IX et Henri III. Il fut anobli par Henri IV. Il était originaire du Béarn. P.S. deux fois, 2 septembre 1601, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages. Au dos, une note, toujours d'une autre main, indique « pour servir de quittance. ». Portail a signé là-aussi. Il manque une petite bande sur la droite, mangeant les derniers mots de la ligne. [330-2]
Mathieu Dupuis ou du Puys (ca.1615-?), natif de Montfort-l'Amaury, chirurgien ordinaire du roi, maître d'hôtel et chirurgien du comte d'Harcourt, héraut d'armes de France.
Reference : 013797
Mathieu Dupuis ou du Puys (ca.1615-?), natif de Montfort-l'Amaury, chirurgien ordinaire du roi, maître d'hôtel et chirurgien du comte d'Harcourt, héraut d'armes de France. P.S., 12 avril 1670, 1p in-8. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages pour le premier quartier de 1670, contresigné par deux notaires. S'il signe bien « Dupuis » et que sa famille est bien connue sous cette orthographe, on trouve toutefois trace de son oncle Simon du Puys ou Dupuys, chirurgien lui-aussi, et son nom est écrit « du Puys » dans le partage qui suit la succession de son père (alors que pour tous ses frères et soeurs sont nommés Dupuis). Son frère Pierre Dupuis (1610-1682) était peintre, protégé du comte d'Harcourt. Notre chirurgien est aussi dit « père du célèbre économiste » dans la Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des Départements (1898) sans que nous sachions qui est cet économiste. [281-2]
Adrien Collin (XVIIe), chirurgien ordinaire du roi, gendre du maître-chirurgien Nicolas Coliastre ou Colliastre.
Reference : 013781
Adrien Collin (XVIIe), chirurgien ordinaire du roi, gendre du maître-chirurgien Nicolas Coliastre ou Colliastre. P.S., 3(?) novembre 1676, 1p in-4. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages, contresignée par un notaire. Il y a eu plusieurs chirurgiens « Colin » (avec un seul l) au XVIIe dont Sébastien, 1er chirurgien de la reine de Pologne. Peut-être est-ce la même famille ? [280-2]
Claude David (?-1700), premier chirurgien de la reine Marie-Thérèse d'Autriche, le professeur de Jean Devaux (1649-1729), chirurgien important de son époque.
Reference : 013788
Claude David (?-1700), premier chirurgien de la reine Marie-Thérèse d'Autriche, le professeur de Jean Devaux (1649-1729), chirurgien important de son époque. P.A.S., 8 août 1698, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance, entièrement autographe, pour le paiement de sa rente. Il est aussi qualifié de « premier chirurgien du roi » dans un bulletin de la société de l'histoire de Paris mais il nous semble que c'est une erreur. [280-2]
Guillaume Doublet (?-av.1718), chirurgien ordinaire du roi en son artillerie, maître chirurgien juré à Paris, probablement originaire de Honfleur et Dieppe.
Reference : 013795
Guillaume Doublet (?-av.1718), chirurgien ordinaire du roi en son artillerie, maître chirurgien juré à Paris, probablement originaire de Honfleur et Dieppe. P.A.S., 5 octobre 1694, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance, entièrement autographe, pour le paiement de sa rente. La famille Doublet, de Honfleur et Dieppe, donna au XVIIe : François Doublet, apothicaire pendant plus de 35 ans ; Louis Doublet, chirurgien et lieutenant du premier barbier du roi ; le corsaire Jean Doublet. Il est fort probablement que Guillaume vient de cette famille nombreuse, François ayant eu 16 enfants, et notamment aussi un autre Guillaume (mort en 1683). [281-2]
Nicolas Flory (?-av.1611), chirurgien du roi, chirurgien ordonné au camp et armée du roi pour monseigneur le duc de Mayenne i.e. Charles de Lorraine (1554-1611), frère cadet du duc de Guise.
Reference : 013804
Nicolas Flory (?-av.1611), chirurgien du roi, chirurgien ordonné au camp et armée du roi pour monseigneur le duc de Mayenne i.e. Charles de Lorraine (1554-1611), frère cadet du duc de Guise. P.S., 28 mars 1576, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses appointements. Ce document est donc pour un chirurgien en pleine guerre de religion, peu de temps avec l'édit de Beaulieu qui signe une paix éphémère (6 mai 1576). Notons que la collection Payen et Bastide contenait la Reçu du 27 février 1576 (n°612, p.203 de l'inventaire), datée ensuite 27 avril 1576 dans la table chronologique (p.347). [281-2]
Antoine Régnault (XVIe-av.1619), chirurgien ordinaire du roi, signataire du rapport d'autopsie d'Henri IV. Il est le père d'Antoine Régnault, autre chirurgien actif au XVIIe.
Reference : 013869
Antoine Régnault (XVIe-av.1619), chirurgien ordinaire du roi, signataire du rapport d'autopsie d'Henri IV. Il est le père d'Antoine Régnault, autre chirurgien actif au XVIIe. P.S. 10 septembre 1608, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages pour le quartier de juillet 1608. Régnault était déjà actif dans les années 1580 comme chirurgien ordinaire du roi. [330-2]
Cosme Damien Barré (XVIIe-XVIIIe), chirurgien du roi en sa garde robe, distillateur de sa majesté, oncle par alliance du poète Charles Dufresny (1657-1724), la mère de ce dernier, Catherine Lharrart étant la soeur de Marie, épouse de notre chirurgien.
Reference : 013743
Cosme Damien Barré (XVIIe-XVIIIe), chirurgien du roi en sa garde robe, distillateur de sa majesté, oncle par alliance du poète Charles Dufresny (1657-1724), la mère de ce dernier, Catherine Lharrart étant la soeur de Marie, épouse de notre chirurgien. P.S., 23 juillet 1696, 1p in-8. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente sur les aydes et gabelles. Joli cachet « Reçu des Rentes de l'hotel de ville. Deux sols. Gen. de Paris ». contresigné par deux notaires. [278-2]
Jean-Baptiste Bontemps (1584-1659), chirurgien, premier chirurgien de Louis XIII, premier valet de chambre ordinaire de Louis XIII, anobli par Louis XIV, père d'Alexandre Bontemps (1626-1701), le plus célèbre des premiers valets qui fut témoin du mariage de Louis XIV avec madame de Maintenon. Il fut signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII.
Reference : 013756
Jean-Baptiste Bontemps (1584-1659), chirurgien, premier chirurgien de Louis XIII, premier valet de chambre ordinaire de Louis XIII, anobli par Louis XIV, père d'Alexandre Bontemps (1626-1701), le plus célèbre des premiers valets qui fut témoin du mariage de Louis XIV avec madame de Maintenon. Il fut signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII. P.S., 3 avril 1637, 1p in-4. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages,, contresigné par deux notaires. [279-2]
Jean Canée (?-1692?), chirurgien du roi. P.S., 9 octobre 1683(?), 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages en tant que « chirurgien du corps du roy ». Contre-signé par deux notaires. Il est alors chirurgien pour le quartier de juillet. Son fils, Jean, sera aussi chirurgien, « en survivance », et servira le duc de Bourgogne, le duc et la duchesse de Berry. [279-2]
Louis Jeannin-Dumesnil ou Janin du Mesnil (XVIIe), chirurgien de l'armée du roi, chirurgien ordinaire de la maison de Monseigneur le duc de Luxembourg, originaire de Ligny-en-barrois.
Reference : 013796
Louis Jeannin-Dumesnil ou Janin du Mesnil (XVIIe), chirurgien de l'armée du roi, chirurgien ordinaire de la maison de Monseigneur le duc de Luxembourg, originaire de Ligny-en-barrois. P.S. « Dumesnil » avec note autographe, 25 octobre 1676, 1p in-8. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages. Au dos, une note autographe : « pour servir de quittance. » (3 lignes) [281-2]
Elie Elian (ca.1625-1698), chirurgien ordinaire du roi, ancien valet de chambre et chirurgien du duc de Mercour. Marie-Anne Mancini (1649-1714) fut la marraine de ses filles (Victoire citée dans ce document ?).
Reference : 013800
Elie Elian (ca.1625-1698), chirurgien ordinaire du roi, ancien valet de chambre et chirurgien du duc de Mercour. Marie-Anne Mancini (1649-1714) fut la marraine de ses filles (Victoire citée dans ce document ?). P.S., juillet 1679, 1p in-4. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente de sa fille Victoire dont il est tuteur. Le document est contresigné par trois autres personnes, probablement toutes trois notaires (Lamy, Marie et un troisième illisible). Anciennement plié et sali. [281-2]
Marin Hénard (XVIe), chirurgien ordonné au camp et armée du roi « duquel est chef et lieutenant général monseigneur le duc de Mayenne » [i.e.] Charles de Lorraine (1554-1611).
Reference : 013816
Marin Hénard (XVIe), chirurgien ordonné au camp et armée du roi « duquel est chef et lieutenant général monseigneur le duc de Mayenne » [i.e.] Charles de Lorraine (1554-1611). P.S., 1er mars 1576, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittantes pour le paiement de ses appointements pour le mois de février 1576. On trouve peu de traces de ce chirurgien. Ce document est donc pour un chirurgien en pleine guerre de religion, peu de temps avec l'édit de Beaulieu qui signe une paix éphémère (6 mai 1576). Notons que la collection Payen et Bastide possédait un autre reçu, daté du 4 février 1576 en prénommant par erreur notre chirurgien Martin (n°800). [328-2]
Henri Le Dran ou Ledran (1656-1720), maître chirurgien juré à Paris et chirurgien major des gardes françaises de Sa Majesté, ayant beaucoup oeuvre pour remettre en vigueur l'extirpation du cancer du sein, sauva le maréchal de Villars blessé à la bataille de Malplaquet en 1709, père d'Henri-François Le Dran (1685-1770).
Reference : 013835
Henri Le Dran ou Ledran (1656-1720), maître chirurgien juré à Paris et chirurgien major des gardes françaises de Sa Majesté, ayant beaucoup oeuvre pour remettre en vigueur l'extirpation du cancer du sein, sauva le maréchal de Villars blessé à la bataille de Malplaquet en 1709, père d'Henri-François Le Dran (1685-1770). P.S., 16 janvier 1697, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance pour le paiement d'une rente, contresignée par deux notaires. [329-2]
Antoine Régnault (XVIIe), chirurgien ordinaire du roi, signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII. Il est le fils d'Antoine Régnault, autre chirurgien actif à la fin du XVIe et au début du XVIIe.
Reference : 013870
Antoine Régnault (XVIIe), chirurgien ordinaire du roi, signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII. Il est le fils d'Antoine Régnault, autre chirurgien actif à la fin du XVIe et au début du XVIIe. P.S. 29 juillet 1642 (?), 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages, contresigné par deux notaires. [330-2]
Claude Renard (XVIIe-XVIIIe), chirurgien du roi puis chirurgien juré à Paris.
Reference : 013871
Claude Renard (XVIIe-XVIIIe), chirurgien du roi puis chirurgien juré à Paris. P.S., 23 mars 1700, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente, contresignée par un notaire. [330-2]
Jean-Baptiste Le Clerc ou Leclerc (XVIIe), chirurgien ordinaire du roi.
Reference : 013833
Jean-Baptiste Le Clerc ou Leclerc (XVIIe), chirurgien ordinaire du roi. P.A.S., 5 mars 1686, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de se rente. On trouve peu de choses sur ce chirurgien. Son frère Louis Leclerc (mort en 1679), sieur de Saint Gilles était trésorier provincial de l'extraordinaire des guerres. Il est mort avant 1699 puisque sa veuve Marie de Landry épouse alors Guillaume de Guitton. Un François Leclerc sera aussi chirurgien ordinaire du roi quelques années après (peut-être son fils ?). [328-2]
Lausanne, François Grasset, 1769 ; in-12, broché ; 42 pp., (6) pp. de catalogue des ouvrages de Haller, Boerhaave et Tissot, 1 grande planche dépliante d'instruments gravée par Chovin.
EDITION ORIGINALE RARE ; note manuscrite ancienne au titre, après Orbe : "au péis de Vaud en Suisse, ce Venel n'est point parent du prof. en chimie de Montpel.". Fils d'une famille française protestante (de Sauve, dans le Gard) réfugiée en Suisse, Jean-André Venel (1740-1791) fit son apprentissage chez le chirurgien-accoucheur de Genève, François Francis Cabanis, puis suit la Faculté de Médecine de Montpellier, où il se fit recevoir Docteur en 1764. Devenu chirurgien de la ville d'Orbe dans le canton de Vaud, il se spécialisa en obstétrique et créa à Yverdon, en 1778, une école de sages-femmes. Peu de temps après, il créa, à Orbe en 1780, la première clinique orthopédique au monde, spécialisée notamment dans les déformations de naissance ; il est l'inventeur du lit à extension, destiné au traitement des déviations de la colonne vertébrale, publié en 1788 et clandestinement copié près de 40 ans après. Tombé malade, il succomba à l'âge de 51 ans ; il avait formé une centaine de sages-femmes et guéri des centaines de patients atteints de malformations et avait eu le temps de former ses successeurs. Dans sa jeunesse, il avait écrit une pièce restée inédite : Laxatif et constipé. Bel exemplaire.
Phone number : 06 60 22 21 35
Jacques Labadie (fin XVIIe), chirurgien major des armées du roi en ses gardes du corps.
Reference : 013825
Jacques Labadie (fin XVIIe), chirurgien major des armées du roi en ses gardes du corps. P.S., 8(?) janvier 1694, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente, contresignée par deux notaires. Nous n'avons rien trouvé sur ce chirurgien mais nous trouvons la trace de plusieurs autres chirurgiens portant ce nom, notamment à Agen et Toulouse au début du XVIIe siècle. [328-2]