Nombre de critiques considèrent cette production Philippe Pigouchet - Simon Vostre comme le plus bel incunable européen illustré du temps. 22 août 1498. Petit in-4 gothique imprimé sur peau de vélin de (72) ff., a-i8, 33 lignes par page, marque de l’imprimeur sur le titre, bordures historiées pour chaque page, 21 grandes gravures à pleine page sans compter l’homme anatomique, nombreuses petites initiales enluminées à l’or sur fond rouge ou bleu. Plein maroquin havane entièrement décoré de motifs à froid avec mosaïque de maroquin brun foncé, dos à nerfs orné, coupes décorées à froid, double encadrement de filets dorés intérieurs, tranches dorées. Élégante reliure signée de Marius Michel. 208 x 145 mm.
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/09/Video-Heures-Pigouchet.mp4"][/video] Edition incunable en partie originale achevée d’imprimer sur peau de vélin à Paris par Philippe Pigouchet pour Simon Vostre considérée par nombre de critiques comme le plus beau livre français illustré du temps. «Le verso du titre contient l’almanach de 1488 à 1508, le recto du 2ème f. l’homme anatomique, et le verso le saint Graal différent de celui de l’édition de 1497. Il y a dans le texte 21 figures, 6 de plus que dans celle de 1497, et parmi lesquelles on remarque l’Arbre de Jessé, le Combat où Uric fut tué, le Jugement dernier et la Messe de S. Grégoire. Plusieurs des anciens sujets ont été refaits sur de nouveaux dessins meilleurs que les premiers. Dans les bordures qui sont aussi fort belles, on remarque les Vertus théologales et cardinales, la Vie de J.-C. et de la Vierge Marie, Suzanne, l’Enfant prodigue, les 15 Signes, 48 sujets de la Danse des morts, et divers ornements répétés. Il y a des exemplaires qui n’ont que 18 grandes planches. Les sujets de la Dans des morts occupent les huit ff. du cahier f. Un exemplaire sur vélin est conservé dans le cabinet de M. Didot; c’est peut-être le même que celui qui a été vendu 399 fr. Le Prévost, en 1857; un autre se trouve à la Bibliothèque impériale.» (Brunet, V, 1582-1583). Peu de temps après qu’Udalric Gering et ses deux associés eurent introduit à Paris l'invention miraculeuse de Gutenberg, perfectionnée par Fust et Schoyffer et y eurent ainsi fait succéder la régularité du composteur et l'économique célérité de la presse au travail si lent, si peu exact, et surtout si dispendieux des scribes et des rubriqueurs, les libraires de cette capitale songèrent à exploiter à leur profit un art qui, en simplifiant d'une manière si sensible la fabrication des livres, leur offrait une moisson aussi abondante que facile à recueillir. Comme ils cherchèrent d'abord à appliquer la typographie à des ouvrages d'un débit rapide, il semble qu'ils auraient dû commencer par ces livres de prières à l'usage des fidèles de toutes les classes, que plus tard ils imprimèrent sous le titre d'Horæ et d'Officium, ou sous celui d'Heures et d'Office, et qui depuis longtemps formaient la principale branche de leur commerce ; mais voici la difficulté qui retarda quelque temps l'impression de ces sortes d'ouvrages. Les livres de prières dont on se servait alors étaient tous écrits sur vélin, décorés d'initiales peintes en or et en couleurs, et presque tous aussi enrichis de miniatures plus ou moins nombreuses et plus ou moins bien exécutées. Au calendrier, c'était des petits sujets délicatement peints, où figuraient les travaux, les occupations et les jeux analogues à chaque mois de l'année ; aux fêtes mobiles, au propre des saints et à l'office des morts, se trouvaient de plus grandes miniatures représentant des sujets tirés de l'Écriture sainte, ou relatifs au mystère que l'on célébrait, ou à la vie du saint qu'on invoquait ; on y voyait presque toujours figurer, par exemple, le Martyre de saint Jean l'évangéliste, la Salutation angélique, la Naissance de Jésus-Christ, la Vision des bergers, l'Adoration des mages, la Fuite en Égypte, le Massacre des innocents ordonné par Hérode, David et Betzabée, etc. On remarquait aussi dans une partie de ces manuscrits précieux des bordures plus ou moins variées, plus ou moins riches, qui en entouraient toutes les pages, et qui offraient ordinairement des fleurs, des oiseaux, des insectes et des arabesques gracieuses, où l'or se mariait habilement aux couleurs les plus vives. Ces riches volumes étaient avec raison considérés comme des bijoux de prix, et se transmettaient par succession dans les familles, de génération en génération. Accoutumé qu'on était alors à lire ses Heures dans des livres ainsi décorés, comment aurait-on pu accueillir de simples productions typographiques entièrement dépourvues de ces ornements devenus un accompagnement nécessaire de toute lecture pieuse ? Pour réussir dans ce genre de fabrication, il fallut donc emprunter le secours de la gravure sur bois qui commençait à se perfectionner, et reproduire autant que possible les dessins répandus dans les Heures manuscrites, et en décorer les imprimées. Si jusqu'ici les bibliographes n'ont pu tomber d'accord sur la véritable date du plus ancien livre d'Heures illustré qu'ait produit la presse, ils reconnaissent pourtant généralement que l’imprimeur Philippe Pigouchet et le libraire Simon Vostre furent les premiers à Paris qui surent allier avec succès la gravure à la typographie. Il est à croire que ces deux libraires avaient déjà pratiqué par eux-mêmes la taille sur bois, et qu'ils surent s'adjoindre des tailleurs assez habiles pour donner successivement à leurs petits bois le degré de perfection auquel ils les ont portés. C'est donc à des artistes anonymes de la fin du quinzième siècle, et non pas, comme l'a prétendu Papillon, à Mercure Jollat, venu trente ans plus tard, qu'il faut attribuer la principale part dans la gravure de ces Heures si remarquables par la beauté du vélin, la qualité de l'encre, et surtout par la variété des bordures, où, à des arabesques les plus agréables, à des sujets grotesques les plus singuliers, succèdent alternativement des chasses, des jeux, des sujets tirés de l’Écriture sainte, ou même de l'histoire profane et de la mythologie, et enfin ces Danses des morts, imitées de la Danse macabre des hommes et des femmes, qui était alors dans toute sa vogue, petites compositions dont on admire encore la piquante expression. Ces bordures, qui, ainsi qu'on peut en juger par les spécimens placés autour de ces pages, sont d'ailleurs plus remarquables pour le fini de la gravure que pour le dessin, se composaient de petits compartiments qui se divisaient, se changeaient, se réunissaient à volonté, selon l'étendue et le format du volume où elles devaient figurer ; en sorte que, tout en employant presque toujours les mêmes pièces, il était cependant si facile de donner aux différentes éditions qu’on publiait une apparence de variété, qu'à peine en trouve-t-on deux qui se reproduisent exactement page par page. Les grandes planches destinées à recevoir l’embellissement de la peinture sont en général moins terminées que les petites, mais on y reconnaît toujours un même faire. Laissons parler ici un bibliographe anglais, qui a consacré cent pages au moins du plus intéressant de ses ouvrages à décrire les anciennes Heures imprimées à Paris, et à en figurer, avec une exactitude scrupuleuse, les plus curieux ornements. Voici donc comme s’exprime T.-F. Dibdin, à la page 7 de la seconde journée de son Bibliographical Decameron: «Let us howerer… suppose that some spirited Collector, or a select committee of the Roxburghe Club, should unite their tastes and purses, to put forth, from the Shakespeare press, an octavo volume of prayers from the liturgy, decorated in a manner similar to what we observe in the devotional publications just alluded to – do you think the attempt would be successful? In other words, where are the ink and vellum which can match with what we see in the Missals of old? The doubtful success of such an experiment would render it extremely hazardous; even were it not attended with, what may be called, an immensity of expense. Welcome therefore, again, I exclaim, the rich and fanciful furniture which garnishes the texts of early printed books of devotion…. » « Ces impressions parisiennes, dont les étrangers sont les premiers à reconnaître toute la supériorité…». Philippe Pigouchet a non seulement imprimé presque toutes les Heures publiées par Simon Vostre de 1488 à 1502, ainsi que plusieurs autres Heures pour Pierre Regnault, libraire de Caen, et pour Guillaume Eustache, libraire de Paris, dont on trouvera plus bas l’article; mais avant d’avoir mis sa presse au service de ces trois libraires, il avait déjà publié sous son seul nom et pour son propre compte plusieurs livres d’Heures, dont l’Almanach, indiquant les dates de Pâques, commence à l’année 1488. Le nom de Simon Vostre, qui commence à paraître l’année 1488 au plus tard, ne se trouve plus après 1520. C’est dans ce genre de publication que Simon Vostre l’a emporté sur tous ses concurrents. Nous devons à son goût éclairé les charmantes bordures en arabesques qui décorent toutes ses Heures, et les jolies petites figures qu’offrent ces mêmes bordures. D’abord peu variées, mais déjà fort remarquables dans les éditions données par lui vers 1488, ces bordures présentaient dès lors une suite de petits sujets, qui, peu à peu se multiplièrent assez pour qu’il pût enfin se dispenser de répéter plusieurs fois de suite les mêmes planches, comme il avait été obligé de le faire dans l’origine, et même pour qu’il fût possible de les varier d’une édition à l’autre. Toutes ces suites sont ordinairement accompagnées d’un texte fort court, en latin, ou de quelques vers français d’une naïveté remarquable, et où se lisent des mots qu’on est fort surpris de trouver dans un livre de piété, des mots qu’on n’oserait plus imprimer en toutes lettres maintenant, même dans les ouvrages les plus mondains. Voilà peut-être ce qui contribue le plus à faire rechercher aujourd’hui ces singulières productions, et ce qui en augmentera le prix à mesure que nous nous éloignerons davantage de l’époque de leur publication. Les exemplaires les plus curieux, à notre avis, sont ceux qui renferment un plus grand nombre de ces pieux quatrains, et qui réunissent la plus grande partie des petites suites que nous venons de signaler. Pour le choix des épreuves, pour la variété des arabesques, pour la beauté du tirage, les éditions données vers 1498 l’emportent sur les dernières. C’est là un avantage que ne négligeront ni les artistes ni les amateurs d’anciennes gravures sur bois, et qu’ils trouveront surtout dans les exemplaires en grand format, que nous leur conseillons de choisir non enluminés. «Il est un fait certain, c'est que les Heures de Pigouchet, exécutées pour Simon Vostre ont fait de tout temps l'admiration des bibliophiles et des connaisseurs. Elles portent le cachet artistique de la vieille École française. Le dessinateur, dit J. Renouvier, est entré d'emblée dans le plan de l'iconographie gothique ; il place aux premières pages les représentations que le sculpteur mettait aux marches de l'église, sur les côtés du portail, et il ajoute de son gré des motifs plus familiers et plus gais, de petits sujets de mœurs dont la gentillesse nous touche d'autant plus que nous en voyons la tradition fidèlement observée par les campagnards et par les enfants. On n'a rien fait de semblable à l'étranger ; c'est de l’art français par excellence. En tournant ces feuillets, on se croirait transporté sous les nefs de nos vieilles cathédrales gothiques. On sent vibrer, dans ces images de la vie du Christ, des Sacrements, des Signes de la fin du Monde et de la Danse macabre, la foi naïve et robuste de nos pères. Outre les bordures dont nous avons présenté des échantillons, la plupart des livres d'heures exécutés pour Simon Vostre dans la seconde manière de Pigouchet, en contiennent d'autres figurant la Danse macabre des Hommes et des Femmes. Le cycle complet de la Danse des Morts se compose de soixante-six sujets ; trente scènes sont contenues dans dix bordures pour la Danse des Hommes, et trente-six scènes en douze bordures pour la Danse des Femmes. Ce sont les mêmes personnages qui figurent dans la Danse macabre de Guy Marchant. Le dessinateur dispose adroitement ses couples dans un petit espace. Il drape la Mort d'un bout de linge, lui donne pour instruments le pic et la pelle, plutôt que la faux qui tiendrait trop de place, et il la fait grimacer comme un singe en présence d'un partenaire merveilleusement signalé par son costume. C'est un vif dialogue, une mimique piquante qu'ont avec la Mort, le Bourgeois, l’Usurier, le Médecin, l'Enfant, la Reine, la Chambrière, la Mignote, la Femme de village, tous entraînés vers la danse finale.» (A. Claudin). Claudin (Histoire de l'imprimerie en France) consacre 20 pages et de nombreuses reproductions à cette édition que l’on peut considérer comme l’une des plus belles de l’imprimerie incunable d’Occident et qui constitue une date importante dans l'évolution de l'ornementation : «des personnages fantastiques accompagnent dans leur chevauchée des chimères de toutes sortes, le tout brochant sur une flore incomparable : telles sont ces bordures d'une exquise conception » Claudin 44. Superbe exemplaire imprimé sur peau de vélin de ce livre d’heures incunable si important dans l’histoire de l’imprimerie en France, entièrement rubriqué à l’or sur fond rouge et bleu alterné. La pureté de son tirage est telle qu'il entra dans la collection du grand amateur Georges Wendling avec ex-libris. En 2004, Pierre Berès décrivait et cataloguait 130 000 € les Heures de 1498 de Simon Vostre reliées au XIXe siècle. (Réf: Pierre Berès, 15-28 septembre 2004, n°2).
Exécutée par l’atelier au « Pecking Crow » travaillant pour Grolier. Paris, Simon de Colines, 1543. In-4 de 176 ff. (a-y8), 14 planches gravées à pleine page. Texte imprimé en rouge et noir. Almanach pour 1543-1568. Titre imprimé dans un encadrement architectural, toutes les pages bordées d'encadrements composites, 14 bois à pleine page avec bordures architecturales spécialement conçues pour chaque scène, et grandes lettres ornées à fond criblé. Plein veau brun foncé, plats recouverts d'un décor à la Grolier composé de filets dorés, entrelacs géométriques peints en noir et fleurons dorés, dos orné entre chaque nerf d'un petit fleuron doré, coupes décorées, tranches dorées et ciselées, ancienne restauration au bas du plat supérieur. Étui. 233 x 164 mm.
Riche reliure de l’époque exécutée par l’un des ateliers parisiens travaillant pour Jean Grolier, le « Pecking Crow » atelier. Harvard II, 306 ; Brunet, V, 1661-1662 ; Renouard, pp. 378-379 ; Rothschild, vol. 3 n° 2537 ; Brun p. 233, 8è éd ; Bernard pp. 209-212 ; Bohatta n° 1212 ; Lacombe 426, 426 bis ; Pichon cat 1897 ; Rahir 1931 ; Mortimer 306 ("First Colines quarto edition") ; Schreiber ; Simon de Colines 206. L’un des plus beaux spécimens de l’art des Heures historiées au XVIe siècle. (Firmin Didot). Premier livre d'heures publié par Simon de Colines en format in-quarto, et premier emploi de ces bois très importants dans l’histoire de l’illustration. Décorée sur chacune des pages, l'édition fait usage de 16 beaux bois d'encadrement de texte (répétés) d'une grande variété et de 14 bois à pleine page (scènes du Nouveau Testament). Schreiber, tout en les rapprochant des productions de Tory pour ses livres d'Heures, en souligne également les différences : d'une finesse et d'un détail peu communs, les bois de Simon de Colines portent des effets d'ombre particulièrement minutieux et des détails trop nombreux pour être coloriés. La publication en 1543 était l'aboutissement d'un projet de longue durée : certains des bois sont datés de 1536, 1537, et de 1539 ; sept sont signés de la croix de Lorraine. Première occurrence d'un encadrement architectural à décor de termes sur la page de titre d'un livre parisien, due au génial inventeur qu'est Simon de Colines. Brunet insiste sur la beauté de ces encadrements « parmi lesquels se font surtout remarquer les noirs. Ils ne portent pas la marque de Tory mais ils sont tout à fait dignes de lui être attribués... Les grandes initiales fleuronnées sont de la plus grande beauté ». Didot, dans l'analyse qu'il consacra à ce grand livre écrit : « Toutes les pages sont entourées de riches bordures en arabesques, tantôt en noir, tantôt en clair et toujours sur fond blanc. Ce beau livre paraît avoir été fait en concurrence avec les heures de Maillard de 1542 et l'on doit, je crois, le restituer entièrement à Simon de Colines ». « Les figures sont au nombre de 14, la première représentant Saint-Luc écrivant est la seule qui soit dessinée au simple trait ; les autres sont légèrement ombrées. Elles sont généralement attribuées à Geoffroy Tory mais, bien qu'elles soient dans sa manière, elles offrent cependant une très grande différence d'exécution avec celles parues avant 1536, date de sa mort ». (Brun, Le livre français illustré de la Renaissance). Ces 14 grandes figures, y compris leur encadrement, mesurent environ 210 x 130 mm. Trois d'entre elles, la Visitation, l'adoration des Mages, le roi David, sont marquées de la ‡ ; ce sont d'ailleurs les plus belles. Le célèbre portrait en médaillon de François Ier, inséré dans la bordure de la gravure de la résurrection de Lazare (f. mi) est d'un tirage très pur. Précieux exemplaire, réglé, grand de marges (233 x 164 mm), imprimé en caractères ronds, orné de capitales rubriquées en rouge, issu du tout premier tirage avec de nombreux encadrements à la date de 1536, revêtu d’une reliure parisienne de l’époque, issue de l’un des ateliers parisiens travaillant alors pour Jean Grolier, le « Pecking Crow » atelier. Pour les fers utilisés par le « Pecking Crow » atelier, voir Needham 12 Centuries n°54, Nixon PML n°17 et Foot Davis Gift I, pages 129-138. Le catalogue Harvard (II, n° 306) présente, sur le même livre, une reliure semblable. « Cette reliure emprunte aux « deux foyers de stimulation » de cet art, analysé par Jean Toulet dans l'Histoire de l'édition française. François Ier et Jean Grolier en sont les initiateurs. François Ier s’installe à Fontainebleau à partir de 1530 et décide d’y réunir une importante bibliothèque. Pour la première fois en France on y voit se définir un véritable programme de reliures. Le choix se porte alors sur des couvrures de veau brun très foncé ou noir. Jean Toulet décèle dans cette tonalité sombre une intention de dignité en accord avec celle de la bibliothèque royale conçue comme un réceptacle de textes antiques et humanistes et un lieu d'études. Le second foyer de stimulation est celui de la bibliothèque de Jean Grolier qui découvre la reliure comme mode de distinction sociale. « Ses reliures, d'une grande qualité de facture substituent à l'ornementation ponctuelle par fers et aux encadrements de filets, un décor constitué par des entrelacs qui structurent la surface rectangulaire des plats ». L’apport des couleurs peintes (ici le noir) met en évidence les jeux d’entrelacs et les formes de fers évidés. L'impact de ces couleurs atténue celui des dorures d'autant plus que se généralisent les fers azurés. Ainsi les reliures à entrelacs géométriques, essentiellement œuvres de Claude de Picques, ouvrent elles la voie à des recherches formelles nouvelles. La Librairie Patrick Sourget a catalogué et vendu deux autres exemplaires de ce livre d’Heures : en 1995, en reliure de Claude de Picques, 600 000 FF (91 500 €) (Ref. Deux cents Livres Précieux, n°24) et en 1999, il y a 22 ans, une autre reliure de l’atelier au Pecking Crow, 250 000 FF (37 500 €) (Ref. Manuscrits et livres précieux. Catalogue XIX, n°22). Provenance : acquis en 1934 chez Desombes.
BOUQUET, Simon / RONSARD, Pierre de / DORAT, Jean / PASQUIER, Étienne.
Reference : LCS-18448
Il renferme des poèmes de Ronsard, Baïf, Jamyn, Dorat et Pasquier en édition originale. Paris, Denis du Pré pour Olivier Codoré, 1572. 54 ff. dont 8 planches à pleine page, 1 planche hors texte à pleine page et 1 planche dépliante hors texte. C’est l’ordre et forme qui a este tenu au sacre & couronnement de tres-haute, tres-excellente, & très-puissante princesse Madame Elizabet d’Autriche Roine de France: faict en l’Eglise de l’Abbaie sainct Denis en France le vingt cinquiesme iour de Mars, 1571. A Paris, de l’imprimerie de Denis du Pré, pour Olivier Codoré, 1571. Avec privilège du roy. 10 ff. Entrée de la Reine. 26 ff., (1) f., (1) f.bl., 6 planches. Soit 3 parties en 1 volume in-4. Veau fauve, double filet or encadrant les plats avec armes au centre, dos à nerfs orné. Reliure début XVIIe siècle.
Édition originale et tout premier tirage de l’un des plus beaux livres de fêtes français de la Renaissance. Mortimer, French, 205; Rothschild, IV, 501-503; Tchemerzine, III, 747; Firmin Didot, Histoire de la gravure sur bois, p. 187; Vinet. Bibliographie des Beaux-Arts, n° 44; Fairfax-Murray, French, 152; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, 181. Premier tirage (bandeau du f. 12 recto, dévoré et non vouloir dévorer au verso, I 3 mq. B de Bouquet mais signature L corrigée en I en cours de tirage, M2) Cette entrée cérémoniale de Charles IX à Paris en mars 1571 intervenait après la paix de Saint-Germain d’Août 1570 et la fin de la guerre civile. Le mariage du Roi avec Élisabeth d'Autriche réaffirmait le désir de tolérance religieuse apaisant les conflits entre catholiques et protestants pour lesquels la liberté de culte était reconnue. Le Roi entra sans sa ville de Paris le 6 mars mais, souffrante, la reine ne put l'accompagner. Elle fit son entrée à Paris le 29 mars après avoir été couronnée à l'abbaye de Saint Denis le 25 mars. Pour l'entrée de Charles furent érigées des arches monumentales ornées de statues allégoriques. Ces arches furent reprises pour l'entrée de la Reine, mais ornées de statues différentes, plus appropriées et plus féminines. Simon Bouquet, magistrat parisien, fut chargé par ses collègues de l'Hôtel de ville de Paris de l'ordonnancement entier de la fête et de la confection des décors. Il en confia la mise en scène et le thème à Pierre de Ronsard et Jean Dorat qui firent appel aux artistes de la première école de Fontainebleau; Germain Pilon pour les sculptures, le conte pour les travaux de charpente et Nicolo Dell’Abbate et Pierre d’Angers pour les perspectives et les peintures. Le thème central était évidemment consacré à la paix et au mariage de la France et de la Germanie, Élisabeth d'Autriche étant la fille de l'empereur Maximilien. Le texte fut rédigé par Simon Bouquet et par les grands poètes français de la Pléiade. Pierre de Ronsard composa ainsi pour cette cérémonie 9 poèmes, signés R pour la plupart dans le Recueil. BI « Comme une fille en toute diligence Voyant un pré émaillé de couleurs Entre dedans et choisissant les fleurs Un beau bouquet pour son sein elle agence…» Antoine de Baïf, Jean Dorat, Amadis Jamyn, Guy de Faur de Pibrac et Etienne Pasquier rivalisèrent également pour célébrer poétiquement cet évènement. L’iconographie de cet ouvrage remarquable comprend 16 grandes estampes à pleine page, 10 pour l’Entrée du roi dont une dépliante, 6 (répétition partielle des précédents complétée par de nouveaux bois) pour celle de la Reine Élisabeth d’Autriche, gravées sur bois sous la direction d’Olivier Codoré, « tailleur et graveur en pierres précieuses ». Il s'agit, suivant Manette, du nom abrégé de Coldoré, surnom donné à Fontenay, futur valet de chambre et graveur en pierres fines de Henri IV, en raison des nombreux colliers d'or qu'il portait. Firmin Didot suggère que les bois ont été réalisés sur les dessins de Jean Cousin. Ces planches fort belles illustrant les arcs de triomphe éphémères dressés à la Porte Saint Denis, à la porte au Peintre, au bout-du Pont Notre-Dame, les fontaines et les statues érigées pour cette grande circonstance, évoquent la facture des illustrations de l'entrée à Paris de Henri II en 1549. L’illustration présente en outre l’intérêt d’être, elle-même, «à transformations». L’ouvrage présente en outre un très beau colophon en calligramme en forme de hanap couvert. Exemplaire remarquable relié pour Louis-Alphonse du Plessis de Richelieu (1582-1653), frère de Richelieu, Archevêque d’Aix puis de Lyon, avec ses armes argentées sur les plats. Les exemplaires en reliure ancienne sont extrêmement rares, la plupart ayant été reliés à nouveau – et lavés par la même occasion – à la fin du XIXe siècle. Mortimer décrit un exemplaire avec la 4ème partie (9 pp., sans illustration) mais indique «the work was also issued without the 9 leaves of Pasquier verses at the end». Parmi les exemplaires en trois parties: Fairfax-Murray, Ruggieri… Cela s’explique par le contexte politique. En effet, le texte de Pasquier fait l'apologie de la Paix de Saint-Germain (août 1570) voulue par Charles IX. Signée avec l’Amiral de Coligny, elle accordait d’importantes libertés aux protestants, prônait la tolérance et l'égalité de traitement entre tous les sujets, quelle que soit leur religion. Après la St Barthelemy et l'assassinat de Coligny (août 1572), cette apologie de Charles IX pacificateur pouvait difficilement subsister. Superbe exemplaire, plus grand de marges que l’exemplaire H. P. Kraus et Friedlander en reliure ancienne non armoriée adjugé 38 300 € (23 avril 2001).
L’édition originale d’un ouvrage fondamental dans l’histoire des mathématiques, l’un des textes fondateurs de la théorie des probabilités par « le Newton français ». Paris, Mme Ve Courcier, 1812 [-1820].In-4 de (3) ff., 464 pp., (1) f. d’errata, 34 pp., 50 pp., 36 pp. Des rousseurs. Relié en demi-maroquin aubergine à grain long, à coins, dos lisse orné de filets dorés. Coins et mors frottés. Reliure de l’époque fatiguée. 254 x 203 mm.
Edition originale de l’un des ouvrages fondateurs de la théorie des probabilités. DSB XV, 367-376; UC Berkeley, First Editions of Epochal Achievements (1934), 12; Stigler, History of Statistics, pp. 146-148. « La ‘Théorie analytique des Probabilités’, outre une introduction qui se termine par une note historique sur le calcul des probabilités, renferme deux livres et quatre suppléments : Livre I. Du calcul des Fonctions génératrices ; Livre II. Théorie générale des Probabilités ; 1er supplément, composé en 1816. Sur l’Application du calcul des Probabilités à la philosophie naturelle ; 2e supplément, composé en 1817. Sur l’Application du calcul des Probabilités aux opérations géodésiques, et sur la Probabilité des résultats déduits d’un grand nombre d’observations ; 3e supplément, composé en 1819. Application des formules géodésiques de Probabilité à la Méridienne de France. C’est dans cet ouvrage que Laplace exposa sa belle théorie des fonctions génératrices. » (Hoefer, Nouvelle biographie générale, 547). “Pierre Simon Laplace est né en Normandie le 23 mars 1749 et mort à Arcueil le 5 mars 1827. Son père était un pauvre fermier et ne put faire faire des études à son fils que grâce à l’aide de mécènes. A dix-huit ans il se présentait à d’Alembert à Paris, qui parvint à le faire nommer professeur de mathématiques à l’Ecole militaire de Paris. Très doué pour l’analyse, à tel point qu’on a pu l’appeler ‘le Newton de la France’, il s’attachait au grand problème de la gravitation universelle dans les rapports des mouvements des corps célestes. A l’égal de Lagrange, il atteignit à de remarquables résultats dans ce domaine, prouvant la stabilité du système solaire et faisant de notables découvertes, qui furent enregistrées dans les comptes rendus à l’Académie des Sciences, à partir de 1784 […]. Dans la ‘Théorie analytique des probabilités’ (1812), Laplace donna une forme classique au calcul des probabilités. » (Dictionnaire des auteurs, III, 40). Laplace, qui avait effectué ses premiers travaux sur les probabilités entre 1771 et 1774, en redécouvrant notamment après Thomas Bayes les probabilités inverses, dites « loi de Bayes-Laplace », ancêtre des statistiques inférentielles, publie en 1812 sa Théorie analytique des probabilités. Dans cet ouvrage, Laplace donne des éléments déterminants pour la théorie des probabilités dont il est considéré comme un des pères. Héritier direct de Newton dans le domaine de la mécanique céleste, Laplace peut être aussi considéré comme celui de Pascal dans le domaine du calcul des probabilités puisque, grâce à ses travaux, cette discipline a acquis une puissance nouvelle. Posant les principes de base du calcul des probabilités, Laplace a introduit les notions de corrélation, de convergence stochastique, rendu compte de la loi des grands nombres, et développé, avec Gauss, la théorie des moindres carrés. Il a ainsi créé un outil universel non seulement pour les sciences physiques, mais aussi pour d'autres disciplines comme la biologie, l'économie et les sciences humaines et sociales. « In the ‘Theorie’ Laplace gave a new level of mathematical foundation and development both to probability theory and to mathematical statistics. ‘Theorie Analytique des probabilités’. First publication: Paris, Courcier, 1812. 465 pages. Print-run : 1200 copies. Pierre Simon Laplace published the first edition of ‘Théorie analytique’ in 1812, at the age of 63 years. It represented the culmination of a professional lifetime of concern for the topic, and all of its text consisted of reworked versions of his earlier work. Laplace’s prodigious abilities in the mathematical sciences were recognized early on, by his teachers in Normandy and by Jean d’Alembert in Paris when he was only 20.” (Landmark writings in Western Mathematics, 1640-1940, p.329). « Laplace fut l’un des plus grands savants de son époque, le ‘Newton français’ qui fit faire d’immenses progrès non seulement à l’astronomie mais aux mathématiques, à la théorie des probabilités et à la physique. » (En Français dans le texte, 201). « Laplace has been called the ‘Newton of France’… He was the son of a small farmer in Normandy. Some rich neighbours recognized his talents and helped with his education. Arriving in Paris at the age of eighteen he met d’Alembert, who secured for him a position as professor of mathematics at the Ecole Militaire, and he soon became a member of the Académie des Sciences […] Laplace’s other mathematical work included the ‘Théorie Analytique des Probabilités’, 1812, and a treatise on the attraction of spheroids. Laplace’s co-efficients are important in the theory of attraction, hydrodynamics and electrical science.” (PMM, 252). Précieux exemplaire de cet ouvrage fondamental dans l’histoire des mathematiques. Le présent ouvrage est extrêmement rare sur le marché. Un seul exemplaire de cette édition originale est passé sur le marché public depuis plus de trente ans, il s’agit de l’exemplaire Honeyman, qui comportait seulement le premier supplément, et qui fut vendu par Sotheby’s Londres en mai 1980. Seuls deux exemplaires complets des suppléments sont répertoriés dans l’ensemble des institutions publiques françaises : à la Bibliothèque Sainte-Geneviève de Paris et à la Bibliothèque de Toulouse. L’exemplaire de cette originale conservé à la B.n.F. ne comporte aucun des 3 suppléments.
Paris, Dentu, 1865 - 1869 ; 23 tomes reliés en 13 volumes in-8°, demi-veau blond de l'époque, dos à nerfs, filet doré sur les nerfs, compartiments entièrement ornés de fers ondulés dorés à répétition, titre doré sur étiquette vert foncé, tomaison dorée sur étiquette rouge. Inscription manuscrite sur le faux-titre " Ces 13 volumes ont été écrits par Laurent " (de l'Ardèche), sur le feuillet en regard : ex-libris manuscrit " Albin Mazon" et inscriptions antérieures " Lire St Simon et le St Simonisme par Paul Janet. Paris, Germer-Baillère, 1878".
Rare réunion, en reliure uniforme de l' époque, des 23 premiers volumes parus, l'ensemble comptera 47 volumes en 1878. Cf BNF. ( Reu-CO1 ) Plusieurs manques aux coiffes, manques de cuir aux dos de 2 volumes ( ceux renfermant les tomes VII-VIII et les Tomes XIX -XX), rares piqûres ou taches rousses.
1969 Paris, Galimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1969; petit in-8°, pleine reliure souple de l'éditeur, jaquette de rhodoid tranparent, étui de carton gris; (4) ff., 323pp., (7) ff.
Manque la jaquette de papier blanc illustrée. Bon état. ( GrDB)
London, The Wine and Food Society, (1051) ; in-12 agrafé, couverture vert d'eau illustré d'un bois gravé au 1er plat , titre en noir; 20pp.
Envoi autographe signé, sous forme de voeux, par André L. Simon , daté de Noel 1951, à l'intérieur du 1er plat. Petites piqûres au titre, sinon très bon exemplaire.(ChT.10)
1753 A Amsterdam, 1753 ; 4 parties reliées en 2 volumes in-12, plein veau fauve marbré de l' époque, dos à nerfs, caissons de double filet doré ornés de petits fers dorés, titre doré sur étiquette de maroquin vieux rouge, tomaison dorée sur étiquette de maroquin olive, tranches rouges. Tome 1 :(iv), xiv, (ii),lx, 132pp. ( ch. par erreur 123); (iv), 204pp. / Tome 2 : (iv), 204pp.; (iv), 232pp. Illustré de 4 frontispices et 4 vignettes en en-têtes gravés par Fessard d'après Le Lorrain. Reliure un peu frottée , petit manque à une coiffe, le cuir des charnières se fendille mais sans perte de solidité, manque l'étiquette de titre du Tome 1, quelques piqûres ou jaunissures. Bon exemplaire.
Célèbre utopie anglaise de Simon Berington, parue à Londres, en 1737, annoncée comme traduite de l'italien, mais en faite écrite par Berington . La présente traduction française est due à J.-B. Dupuy-Demportes . Voyage imaginaire dans le pays des "mezzoraniens" , situé en Afrique, le trajet s'effectue grace à un guide , le "Pophar" issu de ce peuple, puis vient la découverte du pays "Mezzoranie" et de ses habitants. L'ouvrage est construit sous la forme d'un interrogatoire de l'Inquisition auquel répond l'auteur voyageur. Il comporte en notes de nombreuses citations d'auteurs anciens sur la géographie de l'Afrique et sur les moeurs de l'Egypte d'où seraient venus les habitants de Mezzoranie. ( cf. Dorbon, Bibliotheca Esoterica - Cohen, 697 et Chantal Bell : l'Egypte imaginaire de la Renaissance à Champollion . Paris, Sorbonne Presse , 2001). ( Reu-Bur)
1930 France, Disque Columbia , entre 1930 et 1936 ; 78 Tours , L 3866 BF 11.
Sous pochette de papier vert d'eau imprimée en bleu ( pochette légèrement jaunie). ( GrEs)
Paris, Perrotin, 1834; in-8°, demi-basane violine de l'époque, dos lisse orné de filets dorés et à froid, auteur et titre dorés; (4)pp.,507pp. et 2 planches dépliantes hors texte sur papier pelure ( fac-similé).Reliure un peu frottée, déchirure sans manque au dernier feuillet, quelques piqûres.Bon exemplaire de l'édition originale.
Auguste-Simon-Louis Bérard (1783-1859), homme politique et administrateur, participa aux journées de 1830, proposa la déchéance de Charles X et son remplacement par Louis -Philippe, il fut à cette occasion l'instigateur de la modification de la Charte de 1814.Outre ses Souvenirs qui eurent un grand succès on lui doit également un " Essai bibliographique sur les éditions des Elzevirs" .( cf. P. Larousse).( GrG)
Vichy et Cusset, Bougarel Fils, sd. [1858] ; in-8, oblong (19,5 x 27,5 cm). Faux-titre - titre lithographié-titre typo.-40pp.-25 planches lithographiées en deux tons hors-texte. Pleine percaline brune, titre estampé sur le plat sup. (traces de dorures). Tranches dorées. Légère mouillure marginale sur les 4 derniers feuillets. Bel exemplaire presque exempt de rousseurs.
Les exemplaires bien complets des 25 planches et du titre lithographiés sont rares. Au verso du faux-titre on trouve la mention de l'imprimeur : Moulins, imp. C. Dresrosiers. Le titre lithographié en deux tons, a également été réalisé à Moulins par A. Champagnat, pour le compte de la Maison Enaut (Moulins). Cette première planche représente les églises de Cusset, Abrest, Vesse (Bellerive), et Hauterive. On trouve ensuite : Rue Cunin-Gridaine (Clerget) ; Vieux Vichy et pavillon Sévigné (J. Simon, Deroy lith) ; Source de l'Hôpital (Simon, Dauzat lith.) ; Parc et établissement thermal (Simon, Deroy lith.) ; Grande Grille et galerie de l'établissement (Clerget) ; Rotonde et salon de l'établissement (Clerget) ; Nouvel établissement thermal (Clerget) ; Place Verrier (Simon, Cicéri lith.) ; Fontaine de la Chaume (Simon, Dauzat lith.) ; Source des Célestins (Clerget) ; Nouvel établissement des Célestins (Clerget) ; Source Lardy (Clerget) ; moulin de Presle (Simon, Cicéri lith.) ; Sainte-marie de Cusset (Simon, Dauzats lith.) ; Casino des Justices (Th. Gué, Clerget lith.) ; Place de Cusset (Simon, Cicéri lith.) ; Le Goure Saillant (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Busset (Clerget). ; Beffroi de Châteldon (Simon, Cicéri lith.) ; Costumes des environs de Vichy (Bertrand) ; Château de Billy (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Randan, façade principale (Clerget) ; Randan façade sur jardin (Simon, Dauzats lith.) ; Château de Maulmont (Simon, Deroy lith.) ; Pont de Ris (Simon, Deroy lith.).Les planches ont été imprimées par Lemercier à Paris. Le texte est émaillé de petits bois gravés représentant des édifices vichyssois.
Vichy et Cusset, Bougarel Fils, sd. [1858] ; in-8, oblong (19,5 x 27,5 cm). Faux-titre - titre lithographié-titre typo.-40pp.-25 planches lithographiées en deux tons hors-texte. Chagrin vert sombre, titre doré sur le plat sup. Tranches dorées. Encadrement de dentelle dorées sur les contreplats. Début de fente à la charnière du plat sup. Bon exemplaire cependant, exempt de rousseurs.
Les exemplaires bien complets des 25 planches et du titre lithographiés sont rares. Au verso du faux-titre on trouve la mention de l'imprimeur : Moulins, imp. C. Dresrosiers. Le titre lithographié en deux tons, a également été réalisé à Moulins par A. Champagnat, pour le compte de la Maison Enaut (Moulins). Cette première planche représente les églises de Cusset, Abrest, Vesse (Bellerive), et Hauterive. On trouve ensuite : Rue Cunin-Gridaine (Clerget) ; Vieux Vichy et pavillon Sévigné (J. Simon, Deroy lith) ; Source de l'Hôpital (Simon, Dauzat lith.) ; Parc et établissement thermal (Simon, Deroy lith.) ; Grande Grille et galerie de l'établissement (Clerget) ; Rotonde et salon de l'établissement (Clerget) ; Nouvel établissement thermal (Clerget) ; Place Verrier (Simon, Cicéri lith.) ; Fontaine de la Chaume (Simon, Dauzat lith.) ; Source des Célestins (Clerget) ; Nouvel établissement des Célestins (Clerget) ; Source Lardy (Clerget) ; moulin de Presle (Simon, Cicéri lith.) ; Sainte-marie de Cusset (Simon, Dauzats lith.) ; Casino des Justices (Th. Gué, Clerget lith.) ; Place de Cusset (Simon, Cicéri lith.) ; Le Goure Saillant (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Busset (Clerget). ; Beffroi de Châteldon (Simon, Cicéri lith.) ; Costumes des environs de Vichy (Bertrand) ; Château de Billy (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Randan, façade principale (Clerget) ; Randan façade sur jardin (Simon, Dauzats lith.) ; Château de Maulmont (Simon, Deroy lith.) ; Pont de Ris (Simon, Deroy lith.).Les planches ont été imprimées par Lemercier à Paris. Le texte est émaillé de petits bois gravés représentant des édifices vichyssois.
Les Presses Francaises , Etudes romantiques Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1925 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise In-8 1 vol. - 127 pages
1ere édition, 1925 Contents, Chapitres : Les expériences de Saint-Simon - Les écrits de Saint-Simon : De la science à l'amour - L'intuition de Saint-Simon - Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon, né à Paris le 17 octobre 1760 et mort le 19 mai 1825, est un militaire, économiste et philosophe français, fondateur du saint-simonisme. Ses idées ont eu une postérité et une influence sur la plupart des philosophes du XIXe siècle. Il est le penseur de la société industrielle française, qui était en train de supplanter la société d'Ancien Régime. L'historien André Piettre le décrit par la formule : « le dernier des gentilhommes et le premier des socialistes ». Il est le cousin éloigné du duc de Saint-Simon, célèbre mémorialiste de la cour de Louis XIV et de la Régence. - La doctrine s'appuie sur la notion de réseau et de capacité. La relation entre les êtres humains dépend de la capacité du réseau à établir le lien. Elle procède par métaphore avec les réseaux organiques des êtres humains (réseau sanguin, système nerveux...), selon les idées en vogue en physiologie à cette époque. C'est Saint-Simon qui est à l'origine de la philosophie des réseaux selon Pierre Musso. Dès les années 1820, Saint-Simon voit dans le début de l'industrialisation le moteur du progrès social. Pragmatique, il prône un mode de gouvernement contrôlé par un conseil formé de savants, dartistes, dartisans et de chefs dentreprise et dominé par le secteur primaire qu'il convient de planifier pour créer des richesses et améliorer le niveau de vie de la classe ouvrière. Il est du devoir des industriels et des philanthropes d'uvrer à l'élévation matérielle et morale des prolétaires, au nom de la morale et des sentiments. L'appellation de Nouveau Christianisme repose sur des considérations morales, le culte et le dogme n'étant là que pour fixer l'attention des fidèles sur la morale qui est axée sur la fraternité et sur le progrès matériel et spirituel de l'espèce humaine. Le Nouveau Christianisme a pour but l'accroissement du bien-être général de la société et de participer à l'avènement du paradis sur terre. C'est pourquoi on peut parler de religiosité, à l'instar d'Olivier Pétré Grenouilleau. (source : Wikipedia) bel exemplaire, frais et propre, couverture impeccable, intérieur frais et propre, exemplaire non coupé
Edition originale de ce traité qui encourage spécialement l'abandon de la méthode des jachères et l'instauration de prairies artificielles. Paris, Lottin l’aîné, Dessain junior, 1764. In-8 de (2) ff. (faux-titre et titre), xviii pp., (1) f. d'explication de la planche, 584 pp. mal chiffrées 608, avec un frontispice gravé par Prévost d'après Claude-Nicolas Cochin, maroquin vert, dos à nerfs orné de guirlandes et de caissons dorés chargés d'alérions, encadrement de triple filet doré autour des plats avec alérions en écoinçon, armes au centre, simple filet doré sur les coupes, tranches dorées, guirlande dorée sur les contreplats, gardes doublées de papier étoile doré. Reliure de l’époque. 200 x 125 mm.
Edition originale de ce traité qui encourage spécialement l'abandon de la méthode des jachères et l'instauration de prairies artificielles. L'ouvrage synthétisait l’expérience de La Salle de L'Étang (1700‑1765), surtout valable pour sa Champagne natale, où il encouragea l'agriculture sur une période de trente ans. Absent de INED (qui ne cite que Les Prairies artificielles, du même auteur). «Joli frontispice de Charles-Nicolas Cochin fils, daté de 1764. L’un des textes importants de l'agronome la Salle de l'Étang (vers 1700-1765) qui s'oppose violemment aux novateurs comme Duhamel du Monceau et, principalement, à l'anglais Jethro Tull, dont il critique la méthode récemment publiée qui renverse directement les pratiques locales. Se faisant le champion de la tradition, l'auteur prône les prairies artificielles, avantageuses, selon lui : le présent ouvrage s'achève sur une "réfutation de la nouvelle méthode de M. Thull". "La Salle considère que les principes traditionnels de la culture, labours et engrais, n'ont pas besoin de modifications. L'assolement et la structure agraire, cependant, devront évoluer de façon à permettre l’inclusion de prairies artificielles de sainfoin, sur l’établissement graduel desquelles l'auteur fonde tout son système d'amélioration. Il dresse à cet effet un plan détaillé d'application théorique des prairies sur un domaine exploité selon les nouveaux principes. De La Salle de l'Étang est non seulement l'un des premiers à systématiser l'utilisation des prairies artificielles, mais il est également original quand il démontre comment cette transformation du cycle cultural s'accompagnera nécessairement de changements profonds dans les structures physiques et juridiques de la vie rurale. Ainsi ces prairies artificielles pour lesquelles Duhamel avait commencé à plaider timidement en 1750, apparaissent dès lors non plus comme un des aspects secondaires mais bien comme l’un des pivots essentiels de la culture.» (Bourde, 1967). «Ce manuel, inspiré par Olivier de Serres, condamne les nouvelles pratiques importées d’Angleterre – à l’exception des prairies artificielles – et veut voir conservées les pratiques locales et les traditions. C’est ce que résume le frontispice, longuement expliqué dans une page non numérotée…». (Cochin et le livre illustré au XVIIIe siècle, 128) «Cet ouvrage est sage & solide. Aussi survit-il à tant d’autres livres qui n’ont été annoncés avec tant de pompe que pour tomber avec plus d’éclat. Ses maximes sont simples & naturelles. Bien labourer, semer à propos, laisser reposer les terres, leur donner des engrais, établir des prairies, nourrir des bestiaux, soulager les laboureurs, ne point les opprimer: voilà à quoi se réduit ce Manuel d’Agriculture, déjà bien connu, & qui mérite de l’être». (Journal général de France) Précieux et superbe exemplaire sur grand papier de Hollande aux armes de FrançoisIIId'Este‑Modène (1698-1780), gendre du Régent et douzième duc de Modène de 1737 à sa mort, avec armes dorées poussées au centre des plats. L'ouvrage appartint au XXe siècle à Claude Hettier de Boislambert (1906-1986), député de la Manche et chancelier de l'Ordre de la Libération, avec vignette ex-libris contecollée sur les premières gardes.
L’exemplaire Robert Hoe imprimé sur grand-papier. Paris, Imprimé par l’Auteur, & se vend chez Barbou, 1764-1766 [1768]. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff.bl., 1 frontispice gravé, 1 portrait de l’auteur, xxxii pp. d’avertissement, 323 pp., (5) pp., 16 planches sur double-page ; II/ 1 frontispice, 1 titre gravé, xliv pp. d’avertissement, (2), 306 pp., 16 planches sur double-page. Reliés en plein maroquin havane janséniste du XIXe siècle, dos à nerfs ornés de filets à froid, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure signée A. Motte. 174 x 110 mm.
Edition originale de l’ouvrage le plus célèbre consacré à l’art typographique. Brunet, II, 1359 ; Cohen, Manuel de l’amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 410 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 431 ; Bulletin Morgand et Fatout, 10316 et 6118 ; Catalogue Destailleur, 937 ; Bigmore & Wyman, I, p. 228 ; Sander 728 ; « Le premier volume de cet ouvrage intéressant traite de la gravure et de la fonderie des caractères d’imprimerie ; le second (qui n’a paru qu’en 1768) contient les épreuves des différentes sortes de caractères. Ces deux volumes devaient être suivis de deux autres, dont l’un aurait traité de l’art de l’imprimerie, et l’autre de l’histoire des typographes célèbres ; mais la mort de l’auteur nous a privés de cette suite. » (Brunet). « Le plus grand ouvrage de Fournier, celui qui lui a coûté le plus de travail, est son Manuel typographique, utile aux gens de lettres ; ouvrage immense dont il n’a pu donner que deux volumes, et pour lequel il a laissé une quantité de matériaux, entr’autres sur la vie des typographes, matière intéressante, que Fournier pouvait traiter lui seul, puisque lui seul réunissait les connaissances nécessaires pour juger du talent de ceux qui l’avaient précédé. Le premier volume du Manuel typographique contient la description des deux premières parties ; savoir, la gravure ou taille des caractères, qui n’avait jamais été décrite, et la fonte des mêmes caractères qui n’avait été connue jusqu’alors que par le détail abrégé donné par Fournier lui-même dans l’Encyclopédie. On y trouve aussi l’histoire et le détail des nouveaux caractères pour la musique, inventés par Fournier, exécutés par lui, approuvés par l’académie royale des sciences, et honorés du suffrage du célèbre Rameau. Le second volume est divisé en six articles. Le premier contient un exemple des caractères tant romains qu’italiques, dont on se sert ordinairement dans l’imprimerie, avec les différentes nuances de grosseur qui les font distinguer. Le second contient ce qui regarde les ornemens de l’impression. Le troisième présente les modèles de divers caractères propres à quelques pays, d’un usage particulier ou ancien. Le quatrième renferme les exemples des différents caractères orientaux, hébreux, rabiniques, samaritains, cophtes, arméniens, éthiopiens et grecs. Le cinquième comprend les notes de musique et de plain-chant. Le sixième offre les signes que l’esprit humain a inventés pour exprimer ses idées, en nous présentant une suite des alphabets de chaque langue, d’après les différens monumens imprimés ou manuscrits qu’on a pu consulter sur cette partie. Une explication très curieuse de ces différens alphabets, termine le volume, où se trouvent encore des détails intéressans sur les principales fonderies établies en Europe […]. Voilà ce que nous avons du grand ouvrage de Fournier. Il devait y joindre deux volumes ; l’un sur le mécanisme de l’imprimerie, et l’autre sur l’histoire des meilleurs typographes. Sa mort prévint l’exécution entière d’un si beau plan. » (Les Siècles littéraires de la France, pp. 133-138). Le second volume comporte 250 pages de spécimens de caractères français et étrangers, dont 101 alphabets des langues modernes et anciennes et 5 planches dépliantes de musique dont une gravée en rouge et noir. Ces spécimens représentent le fonds de Fournier qui influencera l’imprimerie européenne jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. « Le ‘Manuel typographique’ de Fournier contient de nombreuses vignettes, qui décèlent un goût parfait. Ce manuel est, du reste, un petit chef-d’œuvre typographique. L’école de Fournier pour l’ornement des livres dura près d’un demi-siècle. » (Dupont, Histoire de l’imprimerie, p. 372). L’illustration se compose de deux frontispices gravés par Fessard d’après Gravelot et De Sève, d’un portrait de l’auteur gravé par Gaucher d’après Bichu, et de 16 planches sur double page à la fin du premier volume qui montrent les différents instruments propres à l’art typographique. Le présent exemplaire comporte en outre une suite supplémentaire des 16 planches techniques, reliée à la fin du second volume. Précieux exemplaire, tres grand de marges car imprime sur grand papier (hauteur : 174 mm contre 165 mm pour un exemplaire ordinaire), provenant de la collection Robert Hoe, l’un des grands bibliophiles américains. Cette association est particulièrement intéressante car Robert Hoe (1839-1909), fabricant de presses à imprimer et inventeur de nouveaux procédés d’impression, est une personnalité qui a marqué l’histoire de l’imprimerie au XIXe siècle.
1819 Lille, chez Castiaux, 1819; in-24° broché, couverture grise imprimée de l'époque, titre en noir au 1er plat, titre et décor motofs en noir au dos, motif floral au 2ème plat; 252pp. Frontispice dépliant et 1 planche hors texte.
Exemplaire modeste, couverture frottée au dos avec manque de papier, petits manques en bordure du 1er plat, rongeures au frontispice avec petit manque à la gravure jaunie, et manque en marge des premiers feuillets sans atteinte au texte, déchirure à 2 autres sans perte de texte. (GrMD)
1746 Paris, Prault, 1746 ; 2 volumes in-8°, plein veau marbré de l' époque, dos à nerfs orné de petits fers dorés, tomaison dorée sur étiquette de maroquin brun, tranches rouges; vignette de Duclos à la page de titre générale de chacun des volumes, Table des pièces en tête de chaque volume. Pagination séparée et titre particulier pour chaque pièce (sauf pour le Cocq de village où nous n'avons pas la page de titre) ; 4pp. de musique notée pour " le Bal de Strasbourg" au tome 2.
Recueil composé de 12 pièces datées de 1739 à 1752 ( malgré la date de 1846 sur les titres généraux): Volume 1 : Moulinet, La Servante justifiée, La chercheuse d'esprit, Les bateliers de S. Cloud, Le prix de Cythère, Hipolyte et Aricie . Volume 2 : Le cocq de village, La coquette sans le sçavoir, Acajou, Les amours grivois (Dernière édition augmentée) , Le bal de Strasbourg, Thésée. - Ces oeuvres ont toutes été représentées antérieurement à 1746, aux théâtres de la Foire St Germain ou St Laurent, sauf "Hipolyte et Aricie" représentée par les Comédiens italiens ( cf BNF notice FRBNF39230290). Reliures un peu frottées avec des parties foncées au Tome 2, petit manque de cuir aux coiffes inférieures et au coupes,coins émoussés, manque les étiquette de titre. (GrDD)
1720 Amsterdam, Etienne Roger, 1720 ; in-12°, pleine veau brun de l'époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, titre doré sur étiquette de maroquin vieux-rouge, tomaison dorée; 7ff.nch ( dont le titre imprimé en noir et rouge avec vignette gravée), 269pp. et 1 frontispice.
Ex-libris manuscrit au titre " Dufresne de la Villeherbe". Reliure frottée aux coins et coupes, manque de cuir à la coiffe supérieure ; taches rousses au titre et en marge inférieure de quelques feuillets, manque de papier en marge du frontispice sans atteinte à la gravure. Tome 1 seul ( sur 2) de ce rare voyage imaginaire. ( Reu-Bur)
1789 Bruxelles, sans nom, 1789; in-8°, plein velin blanc à la bradel, titre doré sur étiquette de maroquin noir, tête rouge; 149, (2)pp.
Linguet, avocat, plaide contre le Parlement de Paris qui a condamné ses écrits. Il met en garde la Nation et l'aurorité du Roi contre " les entreprises de la Robe...". Linguet combattit les philosophes et les décisions politiques de la Révolution, il fut guillotiné en 1794. Très rares piqûres ( au dernier feuillet), sobre reliure moderne.( GrD)
Paris, Ollendorf, 1887 ; In -8°, broché, couverture jaune imprimée en noir; (4), 478pp.Piqûres inégales. Exemplaire non coupé, couverture un peu poussiéreuse mais en bon état.
Guillaume I (1797 - 1888 ) , fut roi de Prusse de 1861 à 1888 et Empereur d'Allemagne de 1871 à 1888. La présente étude s'achève en 1886. ( GrD2)
Paris, Ernest Flammarion, sans date( 1897) ; 1 volume grand in-8°, demi-veau glacé fauve, dos à nerfs, filet doré sur les nerfs, caissons de double filet doré orné de fleurons et petits fers dorés,noù doré sur étiquette rouge, titre doré sur étiquette vert foncé, tranches peignées comme le papier des gardes; 2ff.,369pp.,1f.nch.; trés rares piqûres au faux-titre.Illustré de vignettes dans le texte par Loewitz.
Edition originale ( cf. Vicaire VII-550). Bel exemplaire .( GrG)
Paris, Librairie des Bibliophiles, 1879 ; 1 volume in-12° broché, couverture beige imprimée en noir, (4)pp., ( dont titre en noir et rouge), XXII, 83pp. et 1 frontispice à l'eau-forte.Environ 10 feuillets jaunis au centre de l' ouvrage, infime manque de papier angulaire au 2 ème plat de la couverture.
Tirage à 400 exemplaires numérotés, celui-ci exemplaire de passe ( sans numéro) est tiré sur papier de chine ( il y a 10 chine numérotés à la justification).( GrTab)
Paris, E. Droz, 1938; grand in-8°, broché, couverture gris-vert imprimée en noir ; 217pp., (1)f.Dos de la couverture très légèrement jauni.Très bon exemplaire.
Présentation des Acteurs du théatre-italien, Table chronologique des pièces jouées par les Italiens. Avec Index des noms cités. Volume XIII de la collection " Bibliothèque de la Société des Historiens du Théatre".( Gr Tab).
Paris, chez Briasson, sans date ; brochure in-12°, sans couverture, sans doute extraite d'un recueil de pièces de théatre; 83pp. ( dont le titre).
Rares piqûres. ( GrTab).
Paris, Librairie des Bibliophiles, 1878; in-12, broché, couverture de papier crème imprimée en noir; ( 4)pp. ( dont titre en rouge et noir), XXIVpp., 66pp., (1)f. et Frontispice gravé à l'eau-forte. Couverture un peu poussiéreuse et légèrement jaunie, très rares piqûres.
Tiré à 340 exemplaires numérotés, celui-ci 1 des 300 sur Hollande , N° 46. ( GrTab)