Saep 2004 59 pages 21 4x12 6x0 8cm. 2004. Broché. 59 pages.
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Sans date. Il fera beau demain - Luce Fillol / Castor Poche
Très bon état
1993 1993. Luce Fillol - De la dunette au cabestan / Magnard Jeunesse 1993
Bon état
Julliard, 1981, in-8°, 328 pp, broché, bon état
"Ainsi que son titre l'indique, Alfred Fabre-Luce raconte « douze journées décisives », qui « s'inscrivent dans une histoire continue : celle d'une abdication de l'Europe.» A. Fabre-Luce a du talent et du métier : l'ouvrage se lit comme un roman... Mais l'ambition de l'auteur est celle de l'historien. Dans cette perspective, sa méthode mérite d'être décomposée. – Premier aspect de la démarche : l'histoire de l'Europe, entre 1914 et 1966, se cristalliserait autour de ces douze « journées décisives ». Certes, A. Fabre-Luce est trop intelligent pour oublier que ces journées sont prises dans un tissu épais de faits, d'attitudes et de discours. Pourtant, l'approche de l'auteur finit par suggérer que, comme dans un conte de fées, l'histoire et les hommes retrouveraient leur liberté à chacune de ces étapes : pendant vingt-quatre heures, tout serait ou resterait possible, mais, minuit sonné, les rêves de paix ou d'ordre se dissiperaient devant les réalités de la force et de la guerre ! – Deuxième aspect de la démarche : les « douze journées » sont bien sûr choisies avec soin. Certaines dates, qui semblaient s'imposer – par exemple, Munich (29-30 septembre 1938) et surtout cet acte capital qu'est la signature du pacte germano-soviétique (23 août 1939) – , sont laissées de côté. Avec habileté, A. Fabre-Luce se penche sur des moments qui, tout en ayant un écho moins grand dans les opinions publiques, feraient partie de ces tournants d'autant plus lourds de conséquences que leur importance exacte est mal perçue (par exemple, les 7 mars 1936 – entrée des troupes d'Hitler en Rhénanie –, 30 mars 1939 - octroi par la Grande-Bretagne et la France d'une garantie inconditionnelle à la Pologne – ou 30 août 1954 – refus de l'Assemblée nationale de discuter le traité instituant la Communauté européenne de défense –). A nouveau, en eux-mêmes les choix de A. Fabre-Luce peuvent être interprétés comme ceux d'un homme soucieux d'aller au delà des conformismes. Néanmoins, le lecteur s'interroge : les journées n'auraient-elles pas pour seul rôle de justifier une thèse déjà fixée avant tout examen des événements ? – Les préférences, les amertumes ou même peut-être les embarras de l'auteur font trop souvent dévier les buts de l'écrivain. Ce qui est dit sur Hitler et l'Allemagne nazie aux pages 141 à 143 est assez étrange : par exemple, A. Fabre-Luce écrit : « C'est essentiellement par un progrès de la production 'civile' que le revenu national allemand avait été doublé pendant les premières années d'hitlérisme. C'est seulement après 1936 que le réarmement a joué un rôle important. Ensuite, jusqu'à ses premières grandes déceptions, de l'hiver 1941-1942, Hitler n'a pas fait la guerre totale... » Tous ces clivages oublient simplement l'essentiel : la logique du régime hitlérien, la mobilisation permanente de la population (d'abord, bien sûr, dans des formes civiles), enfin la dissimulation du réarmement dans les premières années du nazisme... – Enfin, dernier aspect de la démarche de A. Fabre-Luce, quelques données fondamentales du XXe siècle sont laissées dans l'ombre. Comment est-il possible d'évoquer le 23 septembre 1917 – rendez-vous avorté du baron allemand Von Der Lacken avec Aristide Briand – ou le 24 janvier 1943 – exigence par Roosevelt et Churchill d'une capitulation inconditionnelle de l'Allemagne – , sans tenir compte de la nature de la guerre moderne, cette « ascension aux extrêmes » selon la définition pour longtemps actuelle de Clausewitz ? Et puis surtout, cette « abdication » de l'Europe, si elle a été amplifiée et accélérée par ses déchirements internes, ne peut être vraiment comprise sans faire sentir l'élargissement du monde, la montée parallèle des États-Unis et de la Russie qu'annonce Tocqueville dans De la démocratie en Amérique ? Les « journées décisives » seraient peut-être alors le « jeudi noir » de Wall Street (24 octobre 1929) ou la prise de Singapour par les troupes japonaises (15 février 1942) !" (Philippe Moreau-Defarges, Politique étrangère, 1982)
s. d. [1887] | 20.50 x 30.50 cm | une feuille
Rare estampe originale de Camille Pissarro, intitulée "La Sarcleuse", une des 12 épreuves de deuxième état après une épreuve d'artiste de premier état, et trois ou quatre essais en deuxième état. Comme plusieurs autres exemplaires, elle porte la mention au crayon "2e Etat imprimé par F. Jacques". Uniformément brunie, rousseurs éparses, extrémités de la feuille insolées avec d'infimes déchirures. Exceptionnellement enrichie d'un envoi autographe au crayon au grand ami de Pissarro, le peintre Maximilien Luce : "pour l'ami Max Luce" Une autre épreuve donne le contexte de ce beau portrait, qui prendrait son inspiration de la silhouette d'une paysanne aux champs dans le village de Pissarro à Eragny, dans l'Oise. Les eaux-fortes que réalisa Pissarro dans les années 1890 furent presqu'entièrement vouées aux travailleuses campagnardes, évoquant toute une gamme d'activités quotidiennes. L'une des plus raffinées de la série, cette rare et superbe eau-forte est à rapprocher de son tableau éponyme, Les Sarcleuses,Pontoisede 1882, exposé à la VIIe exposition impressionniste. Cette épreuve offerte par Pissarro est la seule dédicacée recensée dans son catalogue raisonné (Loÿs Delteil, 72) avec seulement quatre épreuves répertoriées (Musée du Luxembourg - aujourd'hui BnF -, New York Public Libary, Campbell Dodgson, Alfred Beurdeley). L'oeuvre date par ailleurs de l'année de leur rencontre en1887, lorsque Pissarro, aux côtés de George Seurat etPaul Signac, fait la connaissance deMaximilien Luce au Salon de la Société des artistes indépendants. Leurs affinités seront à la fois idéologiques et artistiques : "Les convictions révolutionnaires de Luce se confirment quand il rencontre Camille Pissarro [...] Les deux hommes ont un goût pour le monde du travail, ouvrier pour l'un, agricole pour l'autre" (Xavier Mauduit). A son contact, Luce adoptera la division des tons chère au mouvement desnéo-impressionnistes, dont Pissarro était la figure de proue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris Editions Jesco - Imagerie de Paris 1963 grand in 4 (30,5x24) 1 volume broché, couverture illustrée, non paginé (16 pages), avec des illustrations en couleurs de illustrations de Luce Lagarde. Les grands albums du coquelicot. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon
Laffont, 1976, in-8°, 244 pp, broché, bon état
La crise que nous traversons nous invite à une prise de conscience libératrice. Alfred Fabre-Luce y contribue par un livre complet, clair, sans jargon, qui n'interpelle pas seulement les experts, mais s'adresse à tous les citoyens. Un thème traverse, comme un fil rouge, les diverses parties de l'ouvrage : l'inflation. Après tant de livres où le phénomène n'était envisagé que sous un angle strictement monétaire ou financier, voici enfin un essai qui va jusqu'aux racines profondes : blocages psychologiques, anticipations de l'avenir, rapports de pouvoirs, etc. On débouche ainsi sur une nouvelle dialectique où les contradictions traditionnelles du marxisme se trouvent dépassées. Une certaine complicité des classes, coexistant avec leur lutte, propage l'inflation au détriment final de tous les intéressés. Une action commune pourrait enrayer le mal. Alfred Fabre-Luce considère aussi la dégradation de la monnaie dans ses rapports avec le jeu, le crime, la permissivité. Toute une époque s'éclaire ainsi, d'autant mieux que l'auteur illustre son propos de choses vues, observées dans les pays fiévreux (Grande-Bretagne, Italie) où il a porté son thermomètre. En le lisant, on s'instruit, on s'amuse parfois, on dépasse les conformismes, on approfondit sa réflexion. On en sort enrichi, mieux armé pour les luttes quotidiennes. — "Le dernier livre d'Alfred Fabre-Luce, “La crise nous révèle”, n'est pas tapageur. Son écriture est lisse et claire, ses mots simples et précis. Pas d'humeurs violentes, mais une simple modulation du ton en phases d'attaque par ironie contenue et en phases de repli par constats lucides et parfois un peu las. En somme une bonne application du principe mille fois éprouvé que les ouvrages les plus « dérangeants » ne sont pas les plus vociférants. “La crise nous révèle” est un livre politique. Alfred Fabre-Luce traite le problème politique de fond qui est, dans les démocraties contemporaines, celui du consensus. (...) En établissant clairement (voir en particulier les chapitres 3 et 4) que l'inflation est un impôt levé par les habiles sur les maladroits, toutes idéologies confondues, Alfred Fabre-Luce jette un pavé dans la mare. Il a raison. L'avertissement peut être entendu par les hommes de bonne volonté. C'est à eux que s'adresse l'homme ou l'écrivain politique. Quant aux habiles, ils n'écoutent que les politiciens." (Richard Sinding, Revue des Deux Mondes, 1976)
Perrin, 1978 in-8°, 347 pp, 16 pl. de gravures hors texte, reliure skivertex éditeur, demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
"Vif, direct, rapide, avec des éclairs de bretteur, tel est le talent habituel de M. Alfred Fabre-Luce. Dans ce bel ouvrage, consciencieux et disert, il semble que son scalpel se soit quelquefois ralenti dans les complications et les détours de l'âme et de la vie de son personnage. Les mots « d'équivoque, d'ambigu, de faiblesse de caractère » ne peuvent échapper à la plume de l'analyste. Son héros est-il Suisse ou Français ? Il se marie plusieurs fois et n'ose avouer son ou ses mariages. Il part à la conquête des femmes pour les rejeter. Il s'enchaîne longuement à celle qu'il n'aime pas. Un jour il attaque furieusement Napoléon ; le lendemain se rallie à lui. Tout cela n'est guère plaisant et en tout cas difficile à découper, à recoller, à rebâtir. Et cependant, pour ses contemporains, Benjamin Constant est un grand homme. A sa mort, en décembre 1830, on réclame à hauts cris pour lui le Panthéon ! Pourquoi ? Parce qu'il paraît héraut de la Liberté. Individualiste passionné, également passionné de la chose publique, il voudrait transformer l'esprit de la nation, c'est-à-dire jouer un rôle politique. Être un tribun : il a l'éloquence et la foi. Mais le Tribunat de Bonaparte, où il entre, n'admet pas l'opposition. Dès 1802 Benjamin Constant en est exclu. Rien de plus fort et de plus prophétique contre les dictatures présentes et à venir que son essai sur l'Esprit de conquête et l'usurpation. Enfin, après la seconde Restauration et la dissolution de la Chambre « introuvable », il devient député et prend la tête de l'opposition constitutionnelle. Ce sont les dernières années de sa vie ; dans une atmosphère sentimentale apaisée (il vit enfin avec sa femme Charlotte), il donne toute sa mesure d'orateur, de pamphlétaire et de théoricien politique. Il acquiert alors une immense popularité. (...) Remercions M. Alfred Fabre-Luce de nous avoir montré tous les aspects de cet esprit d'un autre siècle, enchaîné par l'amour et combattant pour la liberté." (Pierre-Olivier Lapie, Revue des Deux-Mondes) — "Alfred Fabre-Luce (1899-1983), auteur de plus de quatre-vingt-dix ouvrages, occupa, pendant plusieurs décennies, une place considérable, retenant l’attention d’un vaste public. D’une inlassable curiosité, il fut un des grands témoins des années 1920-1970. Libéral dans la lignée de Tocqueville, admirateur de Benjamin Constant, à qui il consacra une belle biographie, Fabre-Luce était avant tout un anticonformiste, un inclassable. « Alfred Fabre-Luce, comme Raymond Aron ou Bertrand de Jouvenel, notait Roger Nimier en 1960, appartient à ces esprits qui n’entrent dans une définition ou une case que pour en sortir aussitôt »." (Christian Brosio, 2009)
Luce-André Lagarde/Joelle Barnabé-Dauvister (Text)
Reference : 500208993
(1984)
ISBN : 9782800604787
Taymans Marie-Luce Vandenschrick Suzanne Vellut-Abraham Hélène
Reference : 500184904
(1995)
ISBN : 9782870887820
Didier Hatier 1995 1995. Broché.
Très bon état
Vicens Pierre-Yves Myx André Dossat Luce Brégeon Jean-Luc
Reference : 500146672
(1998)
ISBN : 9782091201887
Nathan / Diagonale 1998 191 pages 20cmx28 9cmx1 4cm. 1998. Broché. 191 pages.
Très bon état
Vicens Pierre-Yves Myx André Dossat Luce Brégeon Jean-Luc
Reference : 500141453
(1998)
ISBN : 9782091201887
Nathan / Diagonale 1998 191 pages 20cmx28 9cmx1 4cm. 1998. Broché. 191 pages.
Très bon état
Myx André Dossat Luce Vicens Pierre-Yves Brégeon Jean-Luc Blanc Jacqueline
Reference : 500129649
(2003)
ISBN : 9782091214191
Barnett Dounia Bonnerot Luce Prunet Monique Théry Michèle
Reference : 500101390
(1999)
ISBN : 9782200015374
Armand Colin 1999 255 pages in8. 1999. Broché. 255 pages.
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