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‎Questions de Droit public sur une matière très-intéressante [suivi de] Lettre d'un publiciste allemand à un jurisconsulte françois [suivi de] Seconde lettre d'un publiciste allemand à un jurisconsulte françois [suivi de] Analyse de l'ouvrage ayant pour titre : Questions de Droit public sur une matière très-intéressante, avec Pièces justificatives. ‎

‎Louis-Valentin Goëzman, Questions de Droit public sur une matière très-intéressante [suivi de] Lettre d'un publiciste allemand à un jurisconsulte françois [suivi de] Seconde lettre d'un publiciste allemand à un jurisconsulte françois [suivi de] Analyse de l'ouvrage ayant pour titre : Questions de Droit public sur une matière très-intéressante, avec Pièces justificatives. Amsterdam [i.e. Paris], s.n., 1770. In-12, 240-IV-47-[1bl.]-27p. Edition originale complète de tout cet ensemble concernant l'affaire du duc d'Aiguillon. En effet, Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis, duc d'Aiguillon, fut très impopulaire en Bretagne. Ainsi, en mars 1770 le parlement de Bretagne ouvre une information judiciaire contre le duc puis, le 2 juillet 1770, le parlement de Paris rend un arrêt d'indignité malgré une tentative du roi Louis XV d'annuler toutes les procédures contre le duc d'Aiguillon par ses lettres patentes du 27 juin 1770. Cet ouvrage tend à réaffirmer l'existence de la cour des pairs et ses pouvoirs face aux parlements. Goëzman prend donc le parti royal contre les parlements. Cette affaire arrive peu de temps avant la grève du lit de justice du 7 décembre 1770 (grève des services judiciaires) qui aboutit au renvoi des parlements. Goëzman fera d'ailleurs parti du « parlement Maupeou » qui sera créé après cet évènement. Il est surtout connu pour ses démêlés avec Beaumarchais. Intéressant exemplaire en papier dominoté à décor floral. Broché, couverture souple, non rogné. Quelques rousseurs, couverture dominotée avec déchirures et petits manques. Peu commun. ‎

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