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‎Jean Louis Besson‎

Reference : 19012

(2002)

ISBN : 9782842421410

‎Le théâtre de Georg Büchner‎

‎2002 Circée Broché, 320p. Très bon état.‎


‎Un jeu de masques. ‎

Phone number : 04 76 97 79 28

EUR10.00 (€10.00 )
Shipping price: €4.00

‎Blanchar, Dominique / Jouvet, Louis‎

Reference : 16468

(1946)

‎Importante correspondance inédite‎

‎ 1946 1946-1951. . EXCEPTIONNELLE CORRESPONDANCE INÉDITE DE LOUIS JOUVET AVEC DOMINIQUE BLANCHAR IMPORTANTE COMÉDIENNE DU THÉÂTRE DE LATHÉNÉE APRÈS LA GUERRE 32 pièces signées (lettres autographes et tapuscrites, cartes autographes) de Louis Jouvet à Dominique Blanchar (28) et ses parents Pierre et Marthe Blanchar (4) comprenant notamment 23 croquis originaux de Christian Bérard pour les costumes de scène& 12 pièces signées (lettres autographes et tapuscrites, cartes autographes) de Dominique, Pierrette et Pierre Blanchar à Louis Jouvet. En 1946, Louis Jouvet, directeur du Théâtre de l'Athénée, envisage de reprendre LÉcole des femmes, dont son interprétation moderne, donnée dans un décor mobile mécanique, avait conquis le public lors de sa création en 1936. Il est cependant brouillé avec Madeleine Ozeray, interprète d'Agnès, et ne trouve aucune actrice à-même de la remplacer. Il repère Dominique (dite "Minou") Blanchar dans le public d'une représentation de La Folle de Chaillot donnée à l'Athénée, et voit aussitôt en elle une Agnès idéale. Il contacte son père, l'acteur Pierre Blanchar (n°1) : J'ai vu « Minou » hier soir après le spectacle avec sa sur et sa mère, et l'idée me vient soudain puisque je vais remonter pour deux semaines l'Ecole des femmes, qu'elle pourrait peut-être jouer le rôle d'Agnès !? (9 avril [1946]) Un contrat suit deux mois plus tard (n° 2): J'ai le plaisir de vous confirmer votre engagment au Théâtre de L'ATHENEE pour jouer le rôle d'Agnès dans « L'ECOLE DES FEMMES » de Molière. Vous toucherez un cachet de 500 (cinq cent) Francs par représentation. [...] [autographe] : Chère Minou Je suis très fier de signer ton premier contrat et de te dire en post-scriptum ma confiance mon affection LJ (21 juin 1946) Pour la jeune débutante, l'occasion est inespérée (n° 4): Je suis heureuse plus que je ne puis vous dire, davoir été choisie par vous pour jouer le si beau rôle dAgnès ; de faire partie, pour mon début inespéré d'un de vos spectacles, et de bénéficier des conditions si exceptionnelles pour travailler et pour apprendre. Cest merveilleux que ce soit dans une pièce de Molière que jaie la chance de jouer pour la première fois de ma vie - et surtout que cette première fois soit à vos côtés et sous votre direction si magistrale et si aimable. [1946] À compter du 25 juin 1946, Dominique Blanchar triomphera en Agnès aux côtés de Louis Jouvet, interprète d'Alphonse. En témoignent les fleurs lancées sur scène, précieusement conservées (n° 7). Entre répétitions et représentations, Louis Jouvet et Dominique Blanchar échangent une importante correspondance dont transparaît une intimité certaine - plusieurs cartes parviennent à "Minou" piquées sur des bouquets de fleurs. Mon Minou Les fleurs sont ravissantes, ta lettre m'enchante par ses sentiments mais tes deux flambeaux sont vraiment royaux et m'ont touché au cur. J'avais une lampe de théâtre de Vicence que je gardais comme un joyau. Je l'avais emportée avec moi dans ma tournée, elle s'est cassée au terme du voyage et j'en était très triste. Tes deux flambeaux l'ont remplacée. Tu m'as fait un plaisir immense et je te suis infiniment reconnaissant. Il ne quitteront plus jamais la table de travail. Je t'embrasse de tout cur Louis Jouvet (2 juillet 1946) (n° 9) Minou Chérie, [La compagnie Française du Théâtre Jouvet] te souhaite une bonne fête, un heureux anniversaire. Les Lapniski et les Jouveski réunis te disent leur plaisir de t'aimer et que tu sois comme tu es. « La Minou ». Ils te déclarent sans ambage, sans forfanterie, que tu es la Minou des Minou, des toutes les Minous des minouteries anciennes et modernes la plus exemplaiure Minou, minoutante et minoutine, que l'on puisse aimer, et ils t'embrassent quatre tendres fois de tout leur cur minouté. (2 juin 1947) (n° 22) L'identité des acteurs se mêle aux personnages joués sur scène. Jouvet, qui signe parfois "Arnolphe" (24 juin 1946), "Louis Arnolphe" (12 août 1946) voire "ton Arnolphe" (2 juillet 1946) alterne ainsi, dans ses lettres à la jeune actrice, entre "Minou" et "Agnès" : "chère Minou, chère Agnès" (9 octobre [1946]) ; "Bonjour Minou, bonjour Agnès" (9 janvier 1947), "Minou-Agnès" (25 février 1947) et, dans un phylactère sortant de la bouche d'un personnage dessiné : "Minou. Répondez-moi, n'ayez rien à cacher. Êtes-vous une Agnès ou une Psyché ?" (31 janvier 1947). Celle-ci, de son côté, s'adresse dans ses courriers aussi bien à son "cher Patron" qu'à "mon Patron chéri" (décembre 1950) et à "mon cher Arnolphe-Patron" ([1951]). Dominique Blanchar finira par se confondre à une autre héroïne : "A Ondine en souvenir d'Ondine, de la part de Hans. « Chérie petite Ondineé » très affectueusement Louis J." (4 mai 1949) (n° 33) ; "A ma petite Ondine, qui a quinze ans et qui est née depuis des siècles et qui ne vieillira jamais dans mon cur." (2 juin 1949) (n°34). En 1949, en effet, Louis Jouvet reprend l'Ondine de Giraudoux, qu'il avait créée à l'Athénée en 1939. Dominique Blanchar est choisie pour le rôle titre (n°31, programme n°52). Mais Jouvet l'imaginait déjà en Ondine plusieurs années auparavant. En témoignent les esquisses de Bérard pour son costume de scène (n°18) et une lettre datée de juillet 1946, elle aussi accompagnée de dessins (n°10) : Bébé [Bérard] est ici dans ce midi hospitalier ; il parle de Minou avec lyrisme ! Hier nous sommes allé à Marseille, nous avons dîner en garçons il te voit déjà jouer Ondine et il dessinait sur la nappe des projets où il m'expliquait comment il te voyait. J'ai déchiré le papier pour t'envoyer ce témoignage de nous pensées. Engagée dans la troupe du Théâtre de l'Athénée, Dominique Blanchar décrochera également le rôle principal de L'Apollon de Bellac (une autre Agnès) ainsi que des rôles secondaires dans La coupe enchantée, Dom Juan et Le Tartuffe. L'investissement demandé est important. À La reprise de L'École des femmes en 1950, Louis Jouvet la presse : "Nous jouons toujours Tartuffe mais il faudrait reprendre plutôt l'École des femmes ! Quand rentres-tu ? Peux-tu me dire une date ?" (n° 40). Au mois de septembre de la même année, il lui avait déjà refusé une absence professionnelle pour tourner Le Traître (Decision Before Dawn) : Figurez-vous quavant les vacances Anatole Litvak de passage à Paris mavait parlé du projet dun film quil espérait faire pour la Fox et dans lequel il voyait un rôle pour moi (une française que la guerre a amenée en Allemagne et qui se trouve mélée aux armées américaines au moment où elles passaient le Rhin). Il ne sagissait que dun projet extrêmement vague et il ny avait vraiment pas lieu de vous en parler. Mais hier soir jai reçu un télégramme me demandant daller à Munich pour y faire des essais. Il sagit dune huitaine de jours à partir du 11 septembre. Et me voilà bien embêtée car dune par le film en question qui décidément se tourne me tente énormément. (n° 38) Très chère vieille Minou aussi embarrassé que toi hélas devant tes scrupules stop ton absence obligerait reculer début saison déjà annoncé stop. (n°39) Un programme bien chargé, car en plus des représentations données sur les planches de l'Athénée, Dominique Blanchar accompagne également la troupe dans ses tournées internationales qui la mèneront en Écosse (1947), en Égypte, en Europe de l'est (1948), ou encore en Afrique du nord (1950), au Canada et aux États-Unis (1951). C'est là que sera donné pour la dernière fois L'École des femmes. Sa performance à New York lui vaudra l'obtention d'un Donladson Award. "J'ai été content d'apprendre ta récompense pour l'École des femmes" lui écrit Jouvet le 9 août, soit une semaine avant sa mort (n°45, 49). La correspondance s'interrompt brutalement en août 1951, lorsque Louis Jouvet, des suites d'un infarctus, meurt dans sa loge du théâtre de l'Athénée. A l'annonce de la nouvelle, Dominique Blanchar se rendra sur les lieux. Elle poursuivra en solo une longue carrière au cinéma et sur les planches, obtenant deux Molières pour ses performances dans Tout comme il faut (Luigi Pirandello) et Les Femmes savantes. LISTE 1 - Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Pierre Blanchar, père de Dominique Blanchar. Paris : Mercredi 9 Avril [1946]. 1 page, 142 x 195 mm. Papier à entête de l'Athénée Théâtre Louis Jouvet 24 rue Caumartin. 2 -Lettre tapuscrite de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, en partie autographe signée. 21 juin 1946. 210 x 270 mm, sur papier à entête de la Société du Théâtre Louis Jouvet. Enveloppe conservée. 3 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Madame et Monsieur Pierre Blanchard. [1946]. Enveloppe conservée. On joint l'exemplaire du programme de l'Athénée mentionné dans la lettre. 4 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [1946]. 2 pages in-4. 5 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, 24 juin 1946. Avec le programme du Théâtre de l'Athénée, L'EXEMPLAIRE DE DOMINIQUE BLANCHAR, SPÉCIALEMENT IMPRIMÉ,avec la mention "Imprimé spécialement pour Dominique BLANCHAR à l'occasion de ses débuts dans le rôle d'Agnès de L'École des femmes". SIGNÉ par Louis Jouvet"A Minou Blanchar, affectueux souvenir de Louis Jouvet, 24 juin 1946" et Mlle Raymone, qui joue la même saison dans La Folle de Chaillot "à ma Minou que j'adore pour la vie, je serai toujours la même si je la quittais". 6 -Un programme pour L'École des femmes. [1946]. 106 x 111 mm 7 -Enveloppe autographe (Dominique Blanchar) portant la mention : "Rose jetée sur scène, un soir de représentation durant les 8 jours « L'École des femmes »" et contenant une rose séchée nouée d'un ruban tricolore et lestée de 2 pièces trouées en leurs centres. [1946] 8 -Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 2 juillet 1946. 140 x 185 mm. 9 -[Autre] Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 2 juillet 1946. 140 x 185 mm. 10 -Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. Marseille : Juillet 1946 [tampon postal]. Enveloppe conservée. A pleine page, 210 x 260 mm, sur papier entête de du Chateau de Montredon près de Marseille. Sur deux bouts de nappe en papier déchirée : 5 croquis originaux à la mine de plomb de Béraud représentants Minou en Ondine. 11 -Lettre autographe signée pour un télégramme de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 27 août 1946. On joint le télégramme envoyé de Bruxelles, 28 aout 1946 12 -Carte postale [Lac Majeur] signée "Pierrette" [Blanchar] à Louis Jouvet. [sans date]. 13 -Carte postale autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 5 septembre 1946 [tampon]. 14 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. Carte à entête de l'Athénée Théâtre Louis Jouvet. 10 septembre [1946]. 15 -Carte autographe signée qui fut piquée sur un bouquet de fleurs, de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 9 octobre [1946?]. Enveloppe conservée. 16 -Carte autographe signée à entête de l'Athenée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. [1946]. 110 x 130 mm. Sont joints : une autre carte avec un dessin de Jouvet sur laquelle étaient attachés des boutons de manchette, 3 dessins originaux de Christian Bérard évoqués dans la lettre. 17 -Carte autographe signée qui fut piquée sur un bouquet de fleur de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. [décembre 1946?]. Enveloppe conservée. 18 -Esquisses de Bérard pour les costumes de scène de Dominique Blanchar, une note autographe de de Dominque Blanchar : "Précieux 1946 Esquisses Bérard". Une quinzaine d'esquisse pour ONDINE repartie sur 7 feuillets de différents formats. 19 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 9 janvier 1947. Enveloppe conservée. 20 -Carte de autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête illustrée de La Compagnie Française du Théâtre Louis Jouvet. 31 janvier 1947. 21 -Carte de autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête illustrée de La Compagnie Française du Théâtre Louis Jouvet. 25 février 1947. Enveloppe conservée. 22 -Carte de autographe de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête illustrée de La Compagnie Française du Théâtre Louis Jouvet. 9 juin 1947. Enveloppe conservée. 23 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 25 juin 1947. Enveloppe conservée. 24 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 23 octobre 1947. Enveloppe conservée. 25 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] et "Pierrette" [Blanchar] à Louis Jouvet. [1947]. 2 pages in-8 sur papier dentelle. 26 -Lettre autographe signée "Pierrette" [Blanchar] à Louis Jouvet. [1947 ?]. 1 pages in-8 sur papier dentelle. 27 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 3 janvier 1948. Enveloppe conservée. 28 -Carte postale [théâtre romain de Lyon] signée "Agnès-Minou" [Dominique Blanchar] et "Pierrette" [Blanchar] à Louis Jouvet. Avril 1948. 29 -Carte autographe signée de Louis Jouvet adressée à Marthe Blanchar, entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 24 décembre 1948 30 -Lettre de autographe signée adressée à Marthe Blanchar, entête Le Grand Hôtel de Marseille. [1948] 31 -Lettre tapuscrite signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, entête de la Société du théatre Louis-Jouvet. 12 avril 1949. Enveloppe conservée. 32 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 1 mai 1949. Sur carte de visite de Louis Jouvet directeur du Théâtre de l'Athénée qui fut piquée sur un bouquet de fleurs. Enveloppe autographe conservée. 33 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 4 mai 1949. Enveloppe conservée. 34 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 2 juin 1949. Sur carte de visite de Louis Jouvet directeur du Théâtre de l'Athénée qui fut piquée sur un bouquet de fleurs. Enveloppe autographe conservée. 35 -Deux fiches individuelles de règlement pour les mois de Janvier et Février 1949, relatif à 59 cachets pour le rôle de Ondine. 36 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 31 janvier 1950. Enveloppe autographe conservée. 37 -Carte autographe signée "ton Knock" de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 24 février 1950. Sur carte de visite de Louis Jouvet directeur du Théâtre de l'Athénée qui fut piquée sur un bouquet de fleurs. Enveloppe autographe conservée. 38 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. Venise : 3 Septembre [1950]. 4 pages in-8. 39 -Lettre autographe signée pour un télégramme de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, datée du 7 septembre 1950. On Joint le télégramme daté du 7 septembre 1950 (tampon) envoyé de Digne au Negresco à Nice 40 -Carte de autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 8 novembre 1950. Entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 41 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [Décembre 1950]. 1 pages in-8. 42 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 1 février 1951. Entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. Enveloppe autographe conservée. 43 -Télégramme daté du 13 avril 1951 (tampon) envoyé aux Blanchar place du Panthéon: 44 -Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 9 juillet 1951. 210 x 270 mm , enveloppe autographe conservée: Un ruban tricolore noué porte la mention imprimée : "tgg SA Dominique Blanchar Les artistes des Théâtres municipaux de Prague." 45 -Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 9 août 1951. 210 x 270 mm, enveloppe autographe conservée, adressée a Dominique Blanchar chez Virginia Vernon à Londres. 46 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [Fin juin 1951]. 2 pages in-8. 47 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [1951]. 2,5 pages in-8. 48 -Lettre tapuscrite signée "Pierre" [Blanchar] à Louis Jouvet. 2 août 1951. 1 page in-8 et 1 page in-4. 49 -Copie tapuscrite de la lettre annonçant lattribution du prix the best debut performance of 1950-1951 season à Dominique Blanchar pour sa performance dans LÉcole des femmes, attribué par the American National Theater and Academy lors du Eighth Annual Donaldson Awards. 50 -Carte postale [Capri] signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [sans date]. La carte est contresignée par plusieurs personnes notamment l actrice américaine, chanteuse et auteur dramatique, Virginia Vernon (1899-1971). 52 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [sans date]. 2,5 pages in-8 sur papier dentelle avec un personnage animé contre-collé. 53 -Programme pour Ondine au Théâtre de l'Athénéesigné par Louis Jouvet. [1949]. 135 x 210 mm. ‎


‎ Signé par l'auteur ‎

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EUR6,000.00 (€6,000.00 )

‎T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette.‎

Reference : 79375

(1888)

‎Anthologie des poètes français du XIXème siècle. 1762-1817 / 1818-1841 / 1842-1851 / 1852 à nos jours. En 4 tomes. Complet. ‎

‎Paris, Alphonse Lemerre, 1888, in-8, demi-chagrin marron, caissons décorés, 409, 467, 413, 473p. Ouvrage présentant une notice et un choix de pièces pour chaque poète. Intérieur de toute fraîcheur, sans rousseurs, tant pour le texte que pour les gravures. Légers frottements sans gravité aux reliures hormis une épidermure plus prononcée en pied du tome 4. (voir photo). T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette. Portraits à l'eau forte en hors texte sur papier fort de : M. Desbordes-Valmore, Lamartine, A. de Vigny, V. Hugo, Brizeux, A. de Musset, Soulary, Leconte de Lisle, C. Baudelaire, A. Lemoyne, L. Bouilhet, T. de Banville, G. Theuriet, Sully-Prudhomme, L. Daudet, F. Coppée, P. Arène, A. France, M. Rollinat, J. Richepin, Mme A. Daudet, P.Bourget, J. Lemaître, A. Dorchain, Mlle J. Loiseau, R. Darzens, G. Rodenbach, A. Ribaux. Figurent 2 inédits en édition originale d'Arthur Rimbaud. ‎


Phone number : (+32) 470 87 87 88

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‎Broglie (Louis de), sur - Louis Néel - P. Germain - Goerges Lochak - Paul Langevin - J.L. Andrade e Silva - H. Barreau - A.O. Barut - J. Bass - J.S. Bell - A. Cavalieri - C. Cormier-Delanoue - O. Costa de Beauregard - A.B. Datzeff - M. Dembo-Tchaikowsky - S. Diner - P.G. de Gennes - A. Goudot - W. Kuhn - G. Mathieu d'Escaudoeuvres - Abraham Pais - Michel Paty - Linus Pauling - I. Prigogine - H. Rauch - D. Ter Haar - J.J. Trillat - G. Vendryes et alii‎

Reference : 100832

(1988)

‎Louis de Broglie que nous avons connu (Mécanique ondulatoire, quanta, physique)‎

‎Fondation Louis de Broglie et Conservatoire National des Arts et Métiers , Bibliothèque des Annales de la Fondation Louis de Broglie Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1988 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise illustrée d'ondes, titre en rouge sang grand In-8 1 vol. - 286 pages‎


‎1 portrait de Louis de Broglie en frontispice, quelques illustrations en noir dont plusieurs fac-similés d'écrits de Louis de Broglie 1ere édition, 1988 Contents, Chapitres : Présentation (41 pages), Texte, 245 pages - Louis Néel : Avant-propos - P. Germain : Louis de Broglie, une passion de la vraie physique - G. Lochak : Une certaine idée de la science - Fac-similé de 4 pages : L'idée fondamentale de la mécanique ondulatoire - Rapport sur la thèse de Louis de Broglie par Paul Langevin (4 pages en fac-similé) - J.L. Andrade e Silva : Les savants et le courage - H. Barreau : La philosophie scientifique de Louis de Broglie - A.O. Barut : On de Broglie's Méthode de fusion for higher spin particles - J. Bass : Trajectoires et pseudo-probabilités en mécanique quantique - F. Béchade : Une lettre - R. Castaing : Témoignage - J.S. Bell : Louis de Broglie guiding wave - A.M. Carré : Homélie aux obsèques - A. Cavalieri : Kantisme et microphysique - C. Cormier-Delanoue : Louis de Broglie et l'ingénieur - O. Costa de Beauregard : Modélisme et formalisme chez Louis de Broglie - A.B. Datzeff : Louis de Broglie - R. Daudel : Mon maitre - M. Dembo-Tchaikowsky : Autour d'un entretien - S. Diner : Le dualisme onde corpuscule et l'Alchimie - M. Druon : Hommage - D. Fargue : Les livres, un traité de physique méconnu - P. Février : Hommage - P.G. de Gennes : Deux souvenirs d'étudiant - A. Goudot : Mécanique ondulatoire et biologie - J. Guyaux : Correspondance - W. Kuhn : Das Wechselspiel von Theorie und Experiment bei der Entedeckung der Wellennatur der Materie - G. Mathieu d'Escaudoeuvres : Le treffliche de L. de Broglie - A. Mercier : Prix Nobel de physique - A. Pais : De Broglie, Einstein and the birth of the matter wave concept - M. Paty : Sur le style de recherche - Linus Pauling : Une lettre - I. Prigogine : Hommage - A. Ranada : L'opinion scientifique et L. de Broglie - H. Rauch : Test of quantum mechanics by neutron matter wave interferometry - A. Ryter : Contribution de la microscopie électronique au développement de la biologie - D. Ter Haar : Louis de Broglie and the interpretation of wave mechanics - J.J. Trillat : Réminiscence sur l'âge héroique de la diffraction électronique - G. Vendryes : La diffraction des neutrons appliquée à l'étude de la fission nucléaire - Louis Victor de Broglie, prince, né le 15 août 1892 à Dieppe et mort le 19 mars 1987 à Louveciennes est un mathématicien et physicien français. À seulement 37 ans, il devient lauréat du prix Nobel de physique de 1929 « pour sa découverte de la nature ondulatoire des électrons ». - Il est initié aux travaux de la physique moderne par son frère aîné, Maurice de Broglie, secrétaire des rencontres Solvay. Si on se réfère à la biographie Nobel, cest à 32 ans, en 1924, six ans après la fin de la Première Guerre mondiale, quil soutient une thèse de doctorat purement théorique devant un jury comprenant Paul Langevin et Jean Perrin6. Quatre ans plus tard, cette thèse lui vaudra dêtre nommé maître de conférences à la faculté des sciences de luniversité de Paris (Institut Henri-Poincaré), et dêtre considéré comme « nobélisable » à 36 ans, et un an plus tard, en 1929, elle lui vaudra le prix Nobel de physique pour sa « découverte de la nature ondulatoire de lélectron », sa thèse théorique ayant été totalement confirmée par deux expérimentateurs américains Davisson et Germer qui ont observé la première diffraction délectron par un cristal. Cette expérience produisant des interférences délectrons, confirma sans ambiguïté lhypothèse de de Broglie. Ses travaux sur la nature ondulatoire des électrons font de lui le physicien qui a associé une onde aux particules massiques. (source : Wikipedia) légère pliure au coin supérieur droit de la couverture, affectant à peine le coin supérieur des 3 premières pages, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, cela reste un bel exemplaire de ce rcueil d'hommages à Louis de Broglie avec de prestigieuses contribution, Neel, Lochak, de Gennes, Pauling, Costa de Beauregard, Prigogine, Der Taar, Vendryes, avec des fac-similés et notamment la reproduction des 4 pages tapuscrites des commentaires de Paul Langevin et Jean Perrin sur la thèse de Louis de Broglie‎

Librairie Internet Philoscience - Malicorne-sur-Sarthe
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‎DESPREZ (Louis)‎

Reference : 16120

(1884)

‎L'Evolution naturalisteGustave Flaubert - Les Goncourt - M. Alphonse Daudet - M. Émile Zola - Les Poètes - Le Théâtre‎

‎ Paris, Tresse, éditeur, 8, 9, 10, 11 galerie du Théâtre-Français Palais Royal, 1884 1 vol. (125 x 190 mm) de 1, [2] ff. et 374 pp. Demi-toile brune, pièce de titre de basane noire, titre et fleuron dorés, date en pied. Edition originale. Envoi signé : "À Alphonse Daudet très insaisissable et très mal saisi / Son maladroit photographe, Louis Desprez".‎


‎Recueil critique consacré aux écrivains naturalistes. En plus de ceux indiqués sur le titre, l'auteur évoque Sully Prudhomme, François Coppée, Maupassant, Bourget, Richepin, Rollinat, Becque, Erckmann-Chatrian, etc. Jeune écrivain, il débute tout juste sa carrière quant il fait l'objet de poursuites judiciaires à la publication d'Autour d'un clocher (1884) par l'éditeur belge Henry Kistemaeckers. Son procès soulèvera de nombreuses contestations et indignations de la part d'écrivains et notamment d'Émile Zola qui rédigera un article sur cette affaire. Le procès de Louis Desprez pris une ampleur considérable au xixe siècle où la question de la morale et de la liberté d'expression ont été remises en cause de nombreuses fois. Mais c'est surtout la mort tragique de cet écrivain, suite à son incarcération en prison, qui fit polémique à l'époque et qui valut cette inoubliable phrase de Zola : Ceux qui ont tué cet enfant sont des misérables ! L'une des rencontre les plus importante dans la vie de Louis Desprez reste sans conteste celle avec Émile Zola. Très admiratif de celui qui est considéré comme le père du Naturalisme, Louis Desprez se dit lui-même appartenir à cette école. C'est d'ailleurs à cette occasion que Louis Desprez rencontre Emile Zola pour la première fois. Ayant en tête d'écrire un ouvrage sur le naturalisme, il vient demander les conseils de l'écrivain afin d'être sûr d'écrire une critique juste et fiable sur ce mouvement littéraire. Dans une lettre datée du 7 juin 1882, il lui demande donc un entretien qui lui est accordé le 14 juin 1882. À partir de ce moment, Louis Desprez et Emile Zola entretiendront une longue correspondance puisque l'élève n'aura de cesse de demander les conseils du maître. En 1882, Louis Desprez rédige alors une étude critique sur le naturalisme intitulée L'Évolution Naturaliste . Après un premier refus de l'éditeur Charpentier qui explique que « la critique ne se vend pas », cette étude sera publiée par Pierre-Victor Stock. Cet ouvrage ne sera qu'un « demi-succès » pour Louis Desprez qui reçoit de très bonnes critiques, notamment de la part de Zola. Le roman est officiellement terminé le 9 octobre 1883 et Autour d'un clocher est publié en mai 1884 par l'éditeur belge Henry Kistemaeckers (père). Il présente une étude des moeurs rurales avec un personnage central dénommé l'abbé Chalindre et autour duquel se déroule l'action. Dans le village de Vicq-les-deux-Églises, l'abbé et les autres personnages sont mis en scène. Le roman présente en partie la liaison illégitime entre l'abbé et une institutrice laïque, Irma Delafosse, arrivée depuis peu au village pour remplacer deux religieuses précédemment révoquées. À peine un mois après la publication de l'ouvrage, Louis Desprez et Fèvre sont poursuivis. Le style cru du roman choque, ce qui n'est pas une surprise pour Louis Desprez qui s'attendait déjà à créer la polémique avec ce roman. Lors de sa demande de publication à Stock, il écrit : « [...] je compte sur le scandale abominable qu' Autour d'un clocher va produire, peut-être une intervention policière, pour faire vendre l' Evolution naturalisteà deux mille. Il est inutile de vous dire après ça que je tiens à conserver toutes les crudités, toutes les violences de style dont le roman est semé. Je ne vous cache pas que vous risquez une saisie : si cela vous arrête, dites-le-moi franchement, j'aurai recours, à mon regret, à la Belgique ». Le 21 juin 1884, un réquisitoire introductif est délivré par Eugène Duval et tous les exemplaires de l'ouvrage sont saisis. L'origine des poursuites reste encore inconnue à ce jour. Maupassant relativisent cette notion de morale : « C'est un tableau de moeurs, brutal il est vrai, mais écrit avec conviction par un auteur très jeune, trop jeune, mais qui promet » À la demande de l'avocat général et par opposition à la volonté de Louis Desprez, le procès se déroule en huis-clos avec pour seuls auditeurs les jurés qualifiés de « douze têtes de pipes »par le jeune écrivain. La sélection de ces jurés va notamment être la cause d'une critique de la part de l'écrivain qui ne conçoit pas que de simples artisans puissent juger une oeuvre littéraire : « [i]l est absurde de faire résoudre une question d'art par un jury français composé de pharmaciens et de marchands de bonnets de coton » Louis Desprez défend ses idées jusqu'au bout. Il n'aura de cesse d'utiliser le « nous » pour parler au nom de l'école naturaliste, très critiquée à cette époque, notamment pour son souci du détail dans la description 38. Il tente également de justifier le style cru et grossier utilisé dans son roman et termine son plaidoyer par une lettre d'Émile Zola portée à l'égard du roman de Louis Desprez. L'écrivain et son éditeur sont reconnus coupable du délit d'outrage aux bonnes moeurs par sept jurés contre cinq et sont condamnés à un mois de prison et 1000 francs d'amende. Malgré tout, Louis Desprez décide de purger sa peine et entre à la prison de Sainte-Pélagie le 12 février 1885. Pensant être débarrassé au plus vite de cette affaire, les choses vont néanmoins prendre une tournure davantage dramatique. L'indignation des amis de Louis Desprez va perdurer. Pour cause, une malencontreuse erreur de placement. Dès l'arrivée du jeune naturaliste en prison, celui-ci se trouve, en effet, emprisonné au milieu des voleurs dans le quartier des droits communs. Il bénéficie d'un traitement jugé alors scandaleux par son entourage et ne tarde pas à contracter une bronchite qui va dès lors l'affaiblir considérablement. Après être resté à l'infirmerie durant une bonne partie de sa peine et grâce à l'acharnement de ses amis (Daudet, Laguerre, Zola) Louis Desprez sort de prison le 10 mars et rentre chez lui. La mort de Louis Desprez va inévitablement provoquer un tollé général dans la presse. Considéré comme la victime d'une erreur judiciaire, certains journalistes et écrivains ne vont pas cacher leur mépris vis-à-vis des circonstances de cette affaire qui ont provoqué un tel drame. Edmond de Goncourt ne cache pas sa colère et accuse l'État du sort de cet écrivain : « Desprez, cet enfant, cet écrivain de 23 ans, vient de mourir de son enfermement avec des voleurs, des escarpes, de par le bon plaisir de ce gouvernement républicain, - lui, un condamné littéraire !" ‎

Librairie Walden - Orléans
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‎[MANUSCRIPT / PIRACY / MEDITERRANEEN] LOUIS XV / ROUILLE (Antoine-Louis).‎

Reference : 4425

(1752)

‎Mémoire du Roy pour servir d'instructions au Sr du Revest, capitaine de Vaisseau.‎

‎Versailles, le 24 avril 1752. 1752 1 cahier in-folio (365 x 250 mm) de : [13] pp. manuscrites à l'encre brune et [1] f. Bl., cachet de cire et signature du roi Louis XV et d'Antoine-Louis Rouillé. Brochage d'origine maintenu par un ruban de soie bleu.‎


‎Ordre de mission rédigé sous forme de mémoire fixant le cadre de lexpédition dune escadre française auprès du Pacha de Tripoli afin de faire cesser les attaques des pirates locaux, document signé de la main du roi Louis XV (1710-1774) et du ministre de la Marine, Antoine-Louis Rouillé (1689-1754), adressé au capitaine de vaisseau du Revest, commandant les vaisseaux La Junon et La Flore en partance de Toulon. [La Junon était un vaisseau de 44 canons construit au Havre en 1747]. Les « corsaires barbaresques » de la méditerranée ont représenté un véritable fléau pour le trafic maritime jusquau 19éme siècle, capturant des milliers de navires, attaquant les localités côtières et alimentant un trafic desclaves avec les équipages capturés. Certains des capitaines des galères de ces corsaires les plus reconnus, étaient ce qu'on appelait à l'époque des « renégats » : des européens convertis à l'islam pour échapper à l'esclavage, comme John Ward et Zymen Danseker ou le capitaine renégat français Sicard nommé dans le présent mémoire. Si les attaques des pirates de Barbarie ont culminé au début du milieu du XVIIe siècle, elles restent au milieu du 18eme une menace constante pour le trafic maritime. Ainsi les flottes Françaises, Espagnoles et Italiennes effectuent encore régulièrement des missions de représailles ou de diplomatie auprès des souverains locaux dAlger, Tunis et Tripoli, commanditaires ou complices des corsaires des cotes dAfrique du Nord. Dans le présent mémoire, le roi Louis XV fixe le cadre dune mission envoyée auprès du Pacha de Tripoli en avril 1752 afin de faire cesser des attaques et pillages de navires français. Suite au bombardement de Tripoli par les français en juillet 1728 contre la ville actuelle de Tripoli, le traité du 9 juin 1729 est censé protéger les navires français des actes de piraterie des tripolitains. Cependant, depuis 3 ans, les corsaires de Tripoli se livrent à des agressions et pillages contre des navires et équipages français : « Tous les capitaines français qui avaient le malheur de rencontrer en mer des corsaires de Tripoli étaient exposés à se voir enlever tous leurs effets et provisions qui étaient à la bienséance de ces corsaires, et à être maltraités, quelques-uns même ont reçu la bastonnade au risque de leur vie, et il nétait pas possible dabandonner plus longtemps la navigation aux violences des Tripolitains ». Or, malgré diverses actions diplomatiques, ces actes de piraterie nont pas cessé. Le roi Louis XV décide donc denvoyer une escadre devant Tripoli pour obtenir du Pacha le rétablissement du traité, une compensation financière et la punition des corsaires ayant été identifié. Avant larrivée de cette flotte, le capitaine du Revest est envoyé en éclaireur pour remettre au Pacha le courrier du roi précisant les dommages causés par les corsaires et les exigences du souverain français. Le roi exige du pacha quil châtie ces souffrir le même traitement quils ont fait aux français, de faire dédommager tous les capitaines français des pillages qui leur ont étaient faits, et de prévenir efficacement à leur sureté pour lavenir, en ajoutant au traité un article qui prononce a peine de mort contre les « Rais » qui oseront piller ou insulter un bâtiment français de quelque manière que ce soit ». Le roi exige en outre « la tête des principaux coupables, nommément dun renégat français nommé Sicard, qui est lauteur de brigandages des Tripolitains » et il joint à sa lettre au Pacha la liste des « Rais » qui doivent être punis. En outre, il fixe à 5 à 6000 sequins minimum le montant de lindemnité exigée. Le capitaine de Revest est au final chargé de faire connaitre au Pacha que « sa majesté le soupçonne de mauvaise foi ou de connivence avec sa corsairerie, sil hésitait à les châtier ». Et pour que ses exigences soient satisfaites, le roi précise que « le sieur du Revest ne cachera point au Pacha quil doit être suivi immédiatement de plusieurs vaisseaux de force destinés à appuyer les justes prétentions de sa majesté » Remarquable document original signé de la main du roi et de son ministre, précieuse source historique pour la connaissance de lhistoire de la piraterie en Méditerranée.Ordre de mission rédigé sous forme de mémoire fixant le cadre de lexpédition dune escadre française auprès du Pacha de Tripoli afin de faire cesser les attaques des pirates locaux, document signé de la main du roi Louis XV (1710-1774) et du ministre de la Marine, Antoine-Louis Rouillé (1689-1754), adressé au capitaine de vaisseau du Revest, commandant les vaisseaux La Junon et La Flore en partance de Toulon. [La Junon était un vaisseau de 44 canons construit au Havre en 1747]. Les « corsaires barbaresques » de la méditerranée ont représenté un véritable fléau pour le trafic maritime jusquau XIXe siècle, capturant des milliers de navires, attaquant les localités côtières et alimentant un trafic desclaves avec les équipages capturés. Certains des capitaines des galères de ces corsaires les plus reconnus, étaient ce qu'on appelait à l'époque des « renégats » : des européens convertis à l'islam pour échapper à l'esclavage, comme John Ward et Zymen Danseker ou le capitaine renégat français Sicard nommé dans le présent mémoire. Si les attaques des pirates de Barbarie ont culminées au début du milieu du XVIIe siècle, elles restent au milieu du XVIIIe une menace constante pour le trafic maritime. Ainsi les flottes Françaises, Espagnoles et Italiennes effectuent encore régulièrement des missions de représailles ou de diplomatie auprès des souverains locaux dAlger, Tunis et Tripoli, commanditaires ou complices des corsaires des côtes dAfrique du Nord. Dans le présent mémoire, le roi Louis XV fixe le cadre dune mission envoyée auprès du Pacha de Tripoli en avril 1752 afin de faire cesser des attaques et pillages de navires français. Suite au bombardement de Tripoli par les français en juillet 1728 contre la ville actuelle de Tripoli, le traité du 9 juin 1729 est censé protéger les navires français des actes de piraterie des tripolitains. Cependant, depuis 3 ans, les corsaires de Tripoli se livrent à des agressions et pillages contre des navires et équipages français : « Tous les capitaines français qui avaient le malheur de rencontrer en mer des corsaires de Tripoli étaient exposés à se voir enlever tous leurs effets et provisions qui étaient à la bienséance de ces corsaires, et à être maltraités, quelques-uns même ont reçu la bastonnade au risque de leur vie, et il nétait pas possible dabandonner plus longtemps la navigation aux violences des Tripolitains ». Or, malgré diverses actions diplomatiques, ces actes de piraterie nont pas cessés. Le roi Louis XV décide donc denvoyer une escadre devant Tripoli pour obtenir du Pacha le rétablissement du traité, une compensation financière et la punition des corsaires ayant été identifiés. Avant larrivée de cette flotte, le capitaine du Revest est envoyé en éclaireur pour remettre au Pacha le courrier du roi précisant les dommages causés par les corsaires et les exigences du souverain français. Le roi exige du pacha quil châtie ces souffrir le même traitement quils ont fait aux français, de faire dédommager tous les capitaines français des pillages qui leur ont étaient faits, et de prévenir efficacement à leur sureté pour lavenir, en ajoutant au traité un article qui prononce a peine de mort contre les « Rais » qui oseront piller ou insulter un bâtiment français de quelque manière que ce soit ». Le roi exige en outre « la tête des principaux coupables, nommément dun renégat français nommé Sicard, qui est lauteur de brigandages des Tripolitains » et il joint à sa lettre au Pacha la liste des « Rais » qui doivent être punis. En outre, il fixe à 5 à 6000 sequins minimum le montant de lindemnité exigée. Le capitaine de Revest est au final chargé de faire connaitre au Pacha que « sa majesté le soupçonne de mauvaise foi ou de connivence avec sa corsairerie, sil hésitait à les châtier ». Et pour que ses exigences soient satisfaites, le roi précise que « le sieur du Revest ne cachera point au Pacha quil doit être suivi immédiatement de plusieurs vaisseaux de force destinés à appuyer les justes prétentions de sa majesté ». Remarquable document original signé de la main du roi et de son ministre, précieuse source historique pour la connaissance de lhistoire de la piraterie en Méditerranée. 1 vol. folio hold with a silk ribbon. [13] pp. handwritten in brown ink and [1] f. Bl., wax seal and signature of King Louis XV and by the Minister of the Navy. Order of mission fixing the framework of the expedition of a French squadron to the Pasha of Tripoli in order to stop the attacks of the local pirates, document signed by the hand of the king Louis the XVth ( 1710-1774) and Antoine-Louis Rouillé (1689-1754), Minister of the Navy, [The Junon was a 44-gun ship built in Le Havre in 1747]. The "Barbary corsairs" of the Mediterranean represented a real scourge for maritime traffic until the 19th century, capturing thousands of ships, attacking coastal towns and supplying slave traffic with captured crews. Some of the captains of the galleys of these corsairs were what were called at the time "renegades» : Europeans converted to Islam to escape slavery, like John Ward and Zymen Danseker or French captain Sicard, named in this memoir. Although the attacks of the Barbary pirates peaked in the early mid-seventeenth century, they remained in the middle of the 18th century a constant threat to maritime traffic. Thus, the French, Spanish and Italian fleets still regularly carry out retaliation or diplomacy missions to local rulers of Algiers, Tunis and Tripoli, sponsors or accomplices of privateers of the North African coasts. In this memoire, King Louis XV sets the framework for a mission sent to the Pasha of Tripoli in April 1752 to stop attacks and looting of French ships. Following the bombing of Tripoli by the French in July 1728 against the city of Tripoli, the Treaty of 9 June 1729 is supposed to protect French ships from the acts of piracy of Tripolitans. However, for the past three years, the corsairs of Tripoli have engaged in aggression and looting against French ships and crews: "All the French captains who had the misfortune to meet at sea corsairs of Tripoli were exposed to be removed all their effects and provisions which were in the propriety of these corsairs, and to be abused, some even received the bastarding at the risk of their life, and it was not possible to give up the navigation to the violence of the Tripolitans any longer ". Despite various diplomatic actions, these acts of piracy have not ceased. King Louis XV therefore decided to send a squadron in front of Tripoli to get Pacha the restoration of the treaty, financial compensation and the punishment of corsairs having been identified. Before the arrival of this fleet, the captain of Revest is sent to deliver to the Pacha the King's courier detailing the damage caused by the corsairs and the requirements of the French sovereign. The King requires the Pasha to punish those suffering the same treatment they have done to the French, to have all the French captains compensated for the looting done to them, and to effectively prevent their safety for the future, by adding to the treaty of 1729 an article that barely pronounced death against the "Rais" who will dare to plunder or insult a French ship in any way whatsoever ". The king also demands "the heads of the principal culprits, namely of a French renegade named Sicard, who is the author of thieves of the Tripolitans" and he adds to his letter to the Pacha the list of "Rais" to be punished. In addition, he sets the amount of the required indemnity at between 5 and 6,000 sequins. The captain de Revest is ultimately responsible for making known to the Pasha that "his majesty suspects him of bad faith or collusion with his « corsairerie », if he hesitated to chastise them ...". And so that his demands are satisfied, the king specifies that "the captain de Revest will not hide from the Pasha that he must be immediately followed by several vessels of strength designed to support the just pretensions of his majesty ..." Remarkable original document signed by the king's hand, precious historical source for the knowledge of the history of piracy in the Mediterranean.‎

J-F Letenneur Livres Rares - Saint Briac sur Mer
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‎[Procès de Louis XVI. décembre 1792 et janvier 1793]‎

Reference : 130714

(1793)

‎Procès de Louis XVI [8 volumes en 1 volume]‎

‎Paris, s.n.l., Imprimerie de Froullé, se trouve cher. les Libraires du ci- devant Palais- 1793 In-8 20 x 12 cm. Reliure de l’époque veau havane, dos lisse oenés de fers dorés, pièce de titre maroquin fauve, 51-14-70-45-71-8-7-45 pp. Accrocs en tête et en pied de dos.‎


‎Cazalès, Jacques-Antoine-Marie de. Défense de Louis XVI, discussion de toutes les charges connues à l'époque du 14 juillet. [S. l., 1792 ou 1793] - Mazon, Louis. Aux juges de Louis XVI, un véritable ami du peuple et de l'humanité. (Paris,) : impr. de Froullé, (s. d.) - Guillaume, Louis-Marie. Projet de défense pour Louis XVI. Par M. Guillaume, ex-Constituant et avoué près le tribunal de cassation.[Paris.] Se trouve chez les Libraires du ci-devant Palais-Royal [1792] - Seze, Raymond de. Convention nationale. Défense de Louis, prononcée à la barre de la Convention nationale, le mercredi 26 décembre 1792, l'an premier de la République, par le citoyen Deseze, l'un de ses défenseurs officieux ; imprimée par ordre de la Convention nationale. A Paris, de l'Imprimerie nationale. 1792 - Convention nationale. Appels nominaux faits dans les séances des 15 & 19 janvier 1793, l'an 2e de la République, sur ces trois questions : 1°. Louis Capet est-il coupable de conspiration contre la liberté publique, & d'attentats contre la sûreté générale de l'État ? 2°. Le jugement de la Convention nationale contre Louis Capet sera-t-il soumis à la ratification du peuple ? 3°. Y aura-t-il un sursis, oui ou non, à l'exécution du décret qui condamne Louis Capet ? Imprimés par ordre de la Convention nationale. À Paris, de l’Imprimerie nationale, 1793 - Convention nationale. Malesherbes (Christien-Guillaume de Lamoignon de), François Denis Tronchet et Raymond de Sèze. Observations des défenseurs de Louis sur une imputation particulière qui lui a été faite dans la Convention. [Paris], de l’Imprimerie nationale, [1792] - Marignié, Pétition de grâce et de clémence pour Louis XVI, dont la lecture m'a été refusée à la séance du dimanche 20 du présent mois de janvier 1793, malgré tous les efforts que j'ai faits pour l'obtenir, et dont je rends un compte exact dans l'avertissement qui suit...à Paris, chez tous les marchands de nouveautés, 1793 - Louis XVI. Testament de Louis XVI, écrit par lui-même, lu dans la séance de la Commune le 21 janvier 1793. Paris : Imprimerie de la République, (s. d.) - Marignié, Jean-étienne-François. Pétition de grâce et de clémence pour Louis XVI, dont la lecture m'a été refusée à la séance du dimanche 20 du présent mois de janvier 1793, malgré tous les efforts que j'ai faits pour l'obtenir, et dont je rends un compte exact dans l'avertissement qui suit. Marigné ["sic"]. à Paris : chez tous les marchands de nouveautés, 1793. Bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

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EUR407.00 (€407.00 )

‎Broglie (Louis de), sur - Académie des Sciences - D. Pestre - A. Kozhevnikov - B.R. Wheaton sur Maurice de Broglie - O. Darrigol - F. Kubli - H. Kragh sur Erwin Schrödinger - A. Russo - H. Barreau - W. Kuhn - Y. Ben Dov - Georges Lochak‎

Reference : 100101

(1994)

‎La découverte des ondes de matière - Actes du colloque organisé à l'occasion du centenaire de la naissance de Louis de Broglie à Paris, 16-17 juin 1992 , (La physique en France, 1900-1930, un panorama -Light quanta and waves, Einstein reputation as a dualist - The laboratory of Maurice de Broglie and the empirical foundations of matter-waves - Les premiers travaux de Louis de Broglie -Conversations avec Louis de Broglie au sujet de sa thèse -The heritage of Louis de Broglie in the works of Schrödinger and other theoreticians - La découverte des ondes de matière - Le rôle de la relativité dans la pensée de Louis de Broglie - L'influence des images métaphysiques du monde sur le développement des idées fondamentales dans la physique, particulièrement chez Louis de Broglie - De Broglie's conception of the wave-corpuscule duality - Comment Louis de Broglie faisait de la physique)‎

‎Académie des Science et Tec Doc Lavoisier - Institut de France Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1994 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur noire, illustrée d'une figure ronde crème grand In-8 1 vol. - 137 pages‎


‎1 portrait de Louis de Broglie en frontispice 1ere édition, 1994 Contents, Chapitres : Avant-propos, liste des intervenants, table, vi, Texte, 131 pages - D. Pestre : La physique en France, 1900-1930, un panorama - A. Kozhevnikov : Light quanta and waves, Einstein reputation as a dualist - B.R. Wheaton : The laboratory of Maurice de Broglie and the empirical foundations of matter-waves - O. Darrigol : Les premiers travaux de Louis de Broglie - F. Kubli : Conversations avec Louis de Broglie au sujet de sa thèse - H. Kragh : The heritage of Louis de Broglie in the works of Schrödinger and other theoreticians - A. Russo : La découverte des ondes de matière - H. Barreau : Le rôle de la relativité dans la pensée de Louis de Broglie - W. Kuhn : L'influence des images métaphysiques du monde sur le développement des idées fondamentales dans la physique, particulièrement chez Louis de Broglie - Y. Ben Dov : De Broglie's conception of the wave-corpuscule duality - Georges Lochak : Comment Louis de Broglie faisait de la physique - Louis Victor de Broglie, prince, né le 15 août 1892 à Dieppe et mort le 19 mars 1987 à Louveciennes est un mathématicien et physicien français. À seulement 37 ans, il devient lauréat du prix Nobel de physique de 1929 « pour sa découverte de la nature ondulatoire des électrons ». - Il est initié aux travaux de la physique moderne par son frère aîné, Maurice de Broglie, secrétaire des rencontres Solvay. Si on se réfère à la biographie Nobel, cest à 32 ans, en 1924, six ans après la fin de la Première Guerre mondiale, quil soutient une thèse de doctorat purement théorique devant un jury comprenant Paul Langevin et Jean Perrin6. Quatre ans plus tard, cette thèse lui vaudra dêtre nommé maître de conférences à la faculté des sciences de luniversité de Paris (Institut Henri-Poincaré), et dêtre considéré comme « nobélisable » à 36 ans, et un an plus tard, en 1929, elle lui vaudra le prix Nobel de physique pour sa « découverte de la nature ondulatoire de lélectron », sa thèse théorique ayant été totalement confirmée par deux expérimentateurs américains Davisson et Germer qui ont observé la première diffraction délectron par un cristal. Cette expérience produisant des interférences délectrons, confirma sans ambiguïté lhypothèse de de Broglie. Ses travaux sur la nature ondulatoire des électrons font de lui le physicien qui a associé une onde aux particules massiques. (source : Wikipedia) légères traces de pliures sur la couverture qui reste en bon état, intérieur sinon frais et propre, cela reste un bon exemplaire‎

Librairie Internet Philoscience - Malicorne-sur-Sarthe
EUR20.00 (€20.00 )

‎Anntoine-Louis-François d'Avaray - Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence (Louis XVIII) - Marie-Thérèse-Charlotte, duchesse d'Angoulême‎

Reference : 27975

(1823)

‎Révolution - Relation d'un voyage à Bruxelles et à Coblentz ( 1791), SUIVIE de Mémoires Particuliers formant avec l'ouvrage de M. HUE et le Journal de Cléry l'Hisoire Complète de la captivité de la Famille Royale à la Tour du Temple‎

‎ 1823 PARIS, Baudouin, 1823, in-8 - Reliure 1/2 veau - Dos à nerfs - titre doré - Edition originale de cet ouvrage qui fut édité 10 fois cette même année 1823 (M. & W., 21953. Quérard, V, 368) - Lettre-Préface de Louis de France à Anntoine-Louis-François d'Avaray, son libérateur - 2 ff. n.c.-120 pages - PARIS,Audot - 1817 - Edition Originale - 2 gravures en frontispices représentant un plan du quartier du Temple et représentation de la Tour du Temple - Extrait du journal de M. de Malesherbes en fin douvrage - IV+77 pages - REUNION de 2 Ouvrages rares sur la Révolution - Envoi rapide et soigné. - Réf. 27975‎


‎I) Témoignage rédigé avant 1793, Barbier (t. 4, p. 201) attribue cet ouvrage, qui est ici lédition originale, à Louis XVIII. Publié en 1823, il connut un grand succès et dix éditions de cet ouvrage ont paru la même année. Louis XVIII, connu sous le nom de Monsieur, roi de France et de Navarre, naquit à Versailles en 1755 et décéda à Paris en 1824. Ce récit décrit le départ pour lexil du comte de Provence, Louis-Stanislas-Xavier de France, futur Louis XVIII (Fierro, 925). Cette relation est très agréable, et permet de dépeindre la France de lépoque. « Louis na de chaleur que pour décrire les bons repas quil a faits, et peindre avec causticité et amertume ceux que les localités ne permirent pas délever au niveau de ses désirs. Ce livre serait un excellent guide pour le voyageur friand qui voudrait parcourir les mêmes contrées ; il y trouverait une indication très exacte des bonnes et des mauvaises hôtelleries, etc. » (Quérard, t. 5, p. 369). Lauteur sadresse en début douvrage, à Antoine-Louis-François dAvaray, quil tient pour son libérateur et comme un ami très cher. « Ce nétait pas , comme on peut bien limaginer, la première fois que je songeais à mon compagnon de voyage, et ma première pensée avait été pour dAvaray dont jétais aussi sûr que de moi-même » (p. 3). En effet, après les journées des 5 et 6 octobre 1789 (la cour quitte Versailles pour Paris), le comte de Provence (futur Louis XVIII), sinstalle au Petit Luxembourg, où il va préparer un plan dévasion. Le 20 juin 1791, le jour du départ de la famille royale des Tuileries, le comte de Provence quitte sa « résidence surveillée ». Déguisé et muni dun passeport anglais, il rejoint les Pays-Bas autrichiens et se réfugie à Bruxelles puis à Coblentz. François dAvaray, le fils aîné du duc dAvaray, suivit dans son exil le comte de Provence et fut son plus fidèle serviteur et lun des favoris. Bel exemplaire de cette relation célèbre du départ du comte de Provence qui retrace bien la mentalité de lEmigration de lépoque : cette impression de ne partir que pour quelques temps. II) En 1817 paraît un livre intitulé Mémoires particuliers formant avec l'ouvrage de M. Hue et le Journal de Cléry l'histoire complète de la captivité de la famille royale à la tour du Temple. Bien que le texte soit anonyme et que l'auteur s'y exprime à la troisième personne, ces Mémoires sont aussitôt attribués à Marie-Thérèse-Charlotte, duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI. Une nouvelle édition est publiée en 1823. Le texte, beaucoup plus correct que celui de 1817 est rédigé cette fois à la première personne. Madame Royale ne l'a d'ailIeurs jamais désavoué.En 1862, une copie exacte du manuscrit original, toujours à la première personne, est éditée sous le titre Relation de la captivité de la famille royale à la tour du Temple. L'auteur y est clairement identifié par les dernières lignes de l'ouvrage : "J'atteste que ce mémoire contient la vérité, Marie-Thérèse-Charlotte, fait à la Tour du Temple." Le récit très émouvant de ce témoin direct des événements commence à l'arrivée de la famille royale au Temple le 13 août 1792, et s'achève par la mort de Louis XVII le 9 juin 1795. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le prix du supplément de port en fonction du poids et du nombre de livres- Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148 ‎

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‎Jean-Baptiste Bontemps (1584-1659), chirurgien, premier chirurgien de Louis XIII, premier valet de chambre ordinaire de Louis XIII, anobli par Louis XIV, père d'Alexandre Bontemps (1626-1701), le plus célèbre des premiers valets qui fut témoin du mariage de Louis XIV avec madame de Maintenon. Il fut signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII. ‎

Reference : 013756

‎Pièce signée‎

‎Jean-Baptiste Bontemps (1584-1659), chirurgien, premier chirurgien de Louis XIII, premier valet de chambre ordinaire de Louis XIII, anobli par Louis XIV, père d'Alexandre Bontemps (1626-1701), le plus célèbre des premiers valets qui fut témoin du mariage de Louis XIV avec madame de Maintenon. Il fut signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII. P.S., 3 avril 1637, 1p in-4. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages,, contresigné par deux notaires. [279-2]‎


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‎[RÉGIONALISME - CÉZY (YONNE)] LOUIS XVI ROI DE FRANCE + AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean (1732-1795) - Secrétaire d'État de la Maison du Roi + Louis Jean BERTIER DE SAUVIGNY, Intendant de la Généralité de Paris + Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris‎

Reference : 25395

(1776)

‎3 PARCHEMINS ORIGINAUX : EXTRAIT DES REGISTRES MANUSCRIT DU CONSEIL D'ÉTAT DU ROY: ARRÊT DU 21 JUILLET 1776, AFIN DE MAINTENIR LE SIEUR JOSEPH DE BEAUFREMONT-COURTENAY DE GORREVOD, PRINCE DE LISTENOIS DANS LA POSSESSION ET JOUISSANCE DE DROITS DE PÉAGES OU COUTUMES, TANT SUR LA RIVIÈRE D'YONNE A CÉZY QUE PAR TERRE AU LIEU DE SAINT-AUBIN + EXTRAIT DES REGISTRES MANUSCRIT DU CONSEIL D'ÉTAT DU ROY : ARRÊT DU 17 MARS 1777, RÉPONSE DU ROY CONCERNANT LES FERMIERS DES COCHES D'EAU ET MESSAGERIES PAR EAU ET PAR TERRE DE PARIS A AUXERRE ET LYON, QUI REFUSAIENT D'ACQUITTER ET MÊME DE NE FAIRE AUCUNE DÉCLARATION DES MARCHANDISES TRANSPORTÉES SUJETTES AUX DITS DROITS SOUS PRÉTEXTE QU'IL Y A INSTANCE AU CONSEIL POUR RAISON DES DITS DROITS + LETTRE MANUSCRITE ORIGINALE DE LA DÉCISION DU ROY SIGNÉE PAR LE ROY LOUIS XVI DU 17 MARS 1777‎

‎versailles 1776 un Parchemin ORIGINAL de 32 pages, format : 32 x 24,5 cm, manuscrit à l'encre brune sur velin, signature manuscrite de AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean - Secrétaire d'État de la Maison du Roi LOUIS XVI + signature manuscrite (illisible) de Louis Jean BERTIER DE SAUVIGNY, Intendant de la Généralité de Paris, fait au Conseil d'Etat du Roy, sa Majesté y étant, à Versailles, le 21 Juillet 1776, [signature manuscrite à l'encre brune de Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris, en dernière page en bas à gauche] + Un Parchemin ORIGINAL de 4 pages, format : 32 x 24,5 cm, manuscrit à l'encre brune sur velin, signature manuscrite de AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean - Secrétaire d'État de la Maison du Roi LOUIS XVI + signature manuscrite (illisible) de Louis Jean BERTIER DE SAUVIGNY, Intendant de la Généralité de Paris, fait au Conseil d'Etat du Roy, sa Majesté y étant, à Versailles, le 17 Mars 1777,[signature manuscrite à l'encre brune de Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris, en dernière page en bas à gauche] + JOINT : LETTRE ORIGINALE DE LOUIS XVI, Roi de France, format : 19,5 x 38,5 cm, lettre manuscrite à l'encre brune du Roi au Conseiller d'Etat intendant et commissaire départi pour l'exécution de nos ordres en la Généralité de Paris lui en joignant de tenir la main à l'exécution de l'ARRET joint, lettre signée AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean (1732-1795), Secrétaire d'État de la Maison du Roi et signée par le ROI LOUIS XVI,[signature manuscrite au dos de la lettre à l'encre brune de Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris], fait à Versailles, le 17 Mars 1777,‎


‎ARRÊT DU 21 JUILLET 1776 : Compte-rendu d'un Arrêt du Conseil d'Etat du Roy à la requète du Sieur de Bauffremont de Gorrevod, Prince de Listenois, contre l'Arrêt du Conseil d'Etat du Roy du 10 Juillet 1731, rendu contre le Sieur Abbé de Courtenay alors Propriétaire Usufruitier de la Terre de CEZY prés la ville de JOIGNY, portant suppression d'un droit de Coutumes et Péages établi au dit CEZY, faute par le dit sieur Abbé de Courtenay d'avoir justifié de Titres suffisants qui constatent l'origine de ces Droits et la possession non-interrompue d'iceux, ce faisant Ordonner que que les dits droits seront rétablis .... le Compte-Rendu se réduit donc à une suite d'énumération des pièces fournies en preuves depuis une lettre du comte de Joigny de 1265 avec la liste chronologiques ininterrompue de tous les propriétaires (sans oublier la Famille DE HARLAY) ayant possédé ce droit de coutumes et péages sur la terre de CEZY jusqu'en 1776, pièces reconnues et acceptée mais avec une contrepartie : Mr de Beauffremont se soumet d'entretenir et réparer un pont situé sur le ruisseau de Saint-Vrain et la digue qui contient les eaux de la rivière Yonne prés de son chateau de Cézy, ainsi que l'entretien des chemins de halage situés sur son territoire, acceptation par Guerrier de Bezance, Maitre de Requètes, procureur Général de sa majesté en cette partie, dernière partie : description du Droit de Péages et Coutumes(quoi taxer et à quel tarif) ....... DOCUMENT UNIQUE ......... trés intéressant pour l'Histoire Locale de CEZY et SAINT-AUBIN-SUR-YONNE mais aussi pour l'Histoire de la Batellerie de l'YONNE et Coches d'Eaux ....... en trés bon état (very good condition) + EXTRAIT DES REGISTRES MANUSCRIT DU CONSEIL D'ÉTAT DU ROY: ARRÊT DU 17 MARS 1777, RÉPONSE DU ROY CONCERNANT LES FERMIERS DES COCHES D'EAU ET MESSAGERIES PAR EAU ET PAR TERRE DE PARIS A AUXERRE ET LYON QUI REFUSAIENT D'ACQUITTER ET MÊME DE NE FAIRE AUCUNE DÉCLARATION DES MARCHANDISES TRANSPORTÉES SUJETTE AUX DITS DROITS SOUS PRÉTEXTE QU'IL Y A INSTANCE AU CONSEIL POUR RAISON DES DITS DROITS[DROITS DE PÉAGES OU COUTUMES, TANT SUR LA RIVIERE D'YONNE A CÉZY QUE PAR TERRE AU LIEU DE SAINT-AUBIN] PORTANT PRÉJUDICE AUX INTERETS DU SIEUR JOSEPH DE BEAUFREMONT-COURTENAY DE GORREVOD, PRINCE DE LISTENOIS ...... ARRÊT DU 17 MARS 1777 : Le Roy étant informé que nonobstant une disposition de l'Arrêt du Conseil d'état du Roi du 21 juillet 1776, par lequel sa Majesté aurait maintenu le Sieur de Bauffremont, Prince de Listenois dans la Possession et Jouissance de Droits de Péages ou Coutumes, tant sur la rivière d'Yonne à Cézy que par terre au Lieu de St Aubin. Divers Voituriers et Particuliers, et Notamment Les Fermiers des Coches et Messageries d'Auxerre et Lyon, Sous pretexte qu'il y a instance au Conseil pour Raison des Dits Droits, refusent de les acquitter, même de faire aucune déclaration des marchandises, sujettes au dits Droits, qu'ils transportent, ni de souffrir de la visite de receveurs ou préposés à leur perception à l'effet de vérifier la qualité et quantité des dites marchandises, que ce refus de la part dudit fermier des Messageries sont constatés par deux procés verbaux en date du 27 et 28 février dernier, faits contre les commis à la Conduite des Coches d'Auxerre montans et descendans la rivière Yonne, ce qui porte un préjudice réel aux intérêts du Sieur Prince de Listenois, Sa Majesté exige que le Sieur Laure, Fermier des Coches et Messageries par eau et par terre de Paris à Auxerre et Lyon, ses commis ou préposés seront tenus de Faire entre les mains du Receveur ou Préposé du Prince de Listenois, les déclarations exactes des Marchandises qu'ils transporteront tant par eau sur la rivière Yonne que par terre, par le lieu de Saint Aubin, a l'effet de constater le montant des droits qui seront dus au dit Sieur Prince de Listenois et de pouvoir en poursuivre la répétition, par toutes les voies du Droit, aprés le Jugement de ladite instance ....... en trés bon état (very good condition) + JOINT : LETTRE ORIGINALE DE LOUIS XVI, Roi de France, format : 19,5 x 38,5 cm, lettre manuscrite à l'encre brune du Roi au Conseiller d'Etat intendant et commissaire départi pour l'exécution de nos ordres en la Généralité de Paris lui en joignant de tenir la main à l'exécution de l'ARRET joint, lettre signée AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean (1732-1795), Secrétaire d'État de la Maison du Roi et signée par le ROI LOUIS XVI,[signature manuscrite au dos de la lettre à l'encre brune de Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris], versailles, le 17 Mars 1777 ... DOCUMENTS ORIGINAUX vraiment trés lisibles pour l'époque .... RARETÉ ... en trés bon état (very good condition). en trés bon état ‎

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EUR2,600.00 (€2,600.00 )

‎CANU Jean-CALMETTE Joseph-HEINRICH MANN-CHAMPION Pierre -VAUNOIS Louis. ‎

Reference : 13114

‎Louis XIII et Richelieu- Charles V- Jeunesse d’Henri IV- Le roi Louis XI - Vie de Louis XIII ‎

‎Réunion de 5 volumes: 1) CANU Jean-.Louis XIII et Richelieu. In 12 brochés faux-titre, titre, 362 pages, librairie Arthème Fayard 1944. Connaissance de l’histoire. 2) CALMETTE Joseph Charles V in 12 broché, faux-titre, titre 372 pages Librairie Arthème Fayard Les grandes études littéraires 1945. - 3) - HEINRICH MANN La jeunesse d’Henri IV récit. In 12 broché, faux-titre, titre, 446 pages, 25 septembre 1938. Editions Pierre TISNE. 4) CHAMPION Pierre --- Le roi Louis XI in12 broché couverture illustrée, faux-titre, titre, 160 pages une carte de France, illustrations à pleine page d’après des documents anciens. Flammarion 1936. 5) VAUNOIS Louis. Vie de Louis XIII fort in 12 broché, couverture illustrée, faux-titre, titre, 543 pages, éditions Bernard Grasset 1936. l'ensemble‎


Charbonnel - Bar le Duc

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EUR25.00 (€25.00 )

‎[Mollevaut] Louis Editeur .‎

Reference : 15573

‎Contrat d'édition manuscrit entre l'éditeur Louis et Charles Mollevaut pour une traduction des poésies de Catulle‎

‎. . Contrat d’édition entre Charles Louis Mollevaut et l’éditeur F. Louis 2pp.-in-4 timbre impérial à 25c. Entre nous soussignés C.L. Mollevaut correspondant de l’institut d’une part, et F. Louis d’autre part a été convenu ce qui suit. 1° que moi C. L. Mollevaut vends à Louis l’absolue propriété de la première édition de ma traduction en vers d’un choix de poésies de Catulle.2° Je rentrerai dans ma propriété au bout de deux ans révolus à commercer du 1er janvier 1812. 3° Le prix de cette vente est de douze cents francs qui me seront payés par Louis comme suit: trois cents francs au 15 janvier 1812, et trois cents francs de trois mois en trois mois. 4° Il me sera alloué en outre 25 exemplaires de cet ouvrage dont quatre sur papier vélin. 5° de plus M. Louis de donnera pour 150 francs de livres. 6° et moi F. Louis m’oblige en tout ce qui me concerne à remplir exactement ces conditions. 7° de plus il est convenu entre nous que C.L. Mollevaut ne vendra pas à d’autre libraire sa seconde édition de Catulle que […] D’accepter une proposition pour la réimpression de cet ouvrage et de la traduction de Tibulle et Properce s’il les joignait ensemble. Fait double entre nous pour être exécuté […] Paris ce 24 octobre 1811 // C.L. Mollevaut C. De l’institut Œuvres de Catulle, F. Louis Editeur 1vol. in-12143pp. Traduction de C. L. Mollevaut Poésie de Catulle, Tibulle, Properce, traduction de Mollevaut, Artuus Bertrand 1821 3 vol. Charles-Louis Mollevaut (Nancy 1776- Paris 1844), Professeur à Nancy, poète, traducteur du latin, est correspondant de l’institut à partir de 1807. Par ordonnance royale du 12 mars 1816 il devient membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.‎


EUR50.00 (€50.00 )

‎[ile d'OLERON] - [LOUIS SUIRE - Illustrateur] - LOUIS DESGRAVES‎

Reference : 22542

(1949)

‎Au Pays de Pierre Loti, paysage et histoire de L'ILE D'OLERON, Aquarelles de Louis Suire‎

‎ La Rochelle A la Rose des vents 1949 in-4 broché un volume, broché crème in-quarto Editeur (paperback in-4 Editor)(28,8 x 22,6 cm), dos et couverture rempliée imprimée en noir et bleu, 1ère de couverture illustrée d'une aquarelle en couleurs par Louis SUIRE, toutes tranches non rognées (edges no smoothes), Tirage limité à 1175 exemplaires, celui-ci, un des 170 exemplaires sur Arches, avec les illustrations en couleurs numérotés de 106 à 275 (N°225), remarquable ouvrage illustré de 36 aquarelles originales de Louis Suire rehaussées à la main par l'artiste + des vignettes in-texte en noir, 123 pages, 1954 La Rochelle, Éditions A la Rose des vents Editeur, ‎


‎Louis Desgraves, Conservateur de la Bibliothèque Municipale de Bordeaux ; illustrations de Louis Suire. Peintre, Louis Suire (Cognac 1899 - Lagord 1987), était issu d'une vieille famille aunisienne. En 1919, il fit sa première exposition de peintures à Paris. Il regagna La Rochelle quelques années plus tard et commença à peindre les paysages de sa région. Il finit par s'installer dans une maison-atelier dans le village des Portes (île de Ré)...........Très bel ouvrage....RARE.....un des deux plus beaux de Louis SUIRE..........en trés bon état (very good condition). bon état ‎

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‎RÉVOLUTION FRANÇAISE - PROCÈS de LOUIS XVI - Recueil de pièces et pamphlets favorables au roi [1791-1793]‎

Reference : 38582

‎1- [DUGOUR (Antoine Jeudy)]. Mémoire justificatif pour Louis XVI, ci-devant roi des Français. Paris, Dufart, 1793. 240 p.2- [LEVIGNEUR (Thomas)]. Bilan de la nation française au 1er février 1793. Extrait des comptes et états des agents du gouvernement et de quelques écrits sur les finances. Par un ex-député. Paris, Le Vigneur, 1793. 32 p.3- [LALLY-TOLLENDAL (Trophime-Gérard de)]. Songe dun Anglais, fidèle à sa patrie et à son roi. Londres, Elmsley, 1793. 30 p.4- BERTRAND DE MOLLEVILLE (Antoine-François). Dénonciation de prévarications commises dans le procès de Louis XVI, adressée à la Convention nationale. Londres ; et réimprimé à Paris, 1793. 16 p.5- LE GRAND (Jérôme). Aux représentans de la Nation. Paris, chez les marchands de nouveautés, 1793. 16 p.6- [CONSTITUTION]. La Constitution française, présentée au Roi par lAssemblée Nationale, le 3 Septembre 1791, & acceptée par Sa Majesté le 14 du même mois. Paris, Baudouin, 1791. 41, (1) p.7- [SÈZE (Raymond de)]. Observations rapides sur la nullité du procès commencé contre Louis XVI, et lincompétence des hommes qui ont cru pouvoir se constituer ses juges, pour servir de suite au plaidoyer de M. de Sèze. Paris, Froullé, 1792. (2), 30 p.8- SÈZE (Raymond de). Défense de Louis, prononcée à la barre de la Convention nationale, le mercredi 26 décembre 1792. Paris, Imprimerie nationale, 1792. 49 p.9- [SÈZE (Raymond de)]. Lettre à Monsieur Desèze, défenseur officieux du Roi. S.l.n.d. [1793]. 15 p.10- SOURDAT (Nicolas). Vues générales sur le procès de Louis XVI. S.l.n.d. [1792-1793]. 31 p.11- NARBONNE-LARA (Louis de). Déclaration dans le procès du roi. Londres, chez les Marchands de Nouveautés, 1793. 16 p.12- LOUVET DE COUVRAY (Jean-Baptiste). La France déchirée par ses enfans, sa plainte au tribunal du genre humain, suivies du Plaidoyer de la raison (). Londres et Paris, chez les marchands de nouveautés, s.d. [1792]. 56 p.13- [SAVOIE]. Procès-verbaux de lAssemblée nationale des Allobroges. Paris, Imprimerie nationale, 1792. (2), 78 p.14- [GOSSUIN (Eugène Constant). Instruction sur létablissement des comités de la Convention nationale, conforme au rapport fait par Eugène Gossuin. Paris, Imprimerie nationale, 1792. (2), 49 p.Un extrait de catalogue de librairie de 4 pages annonçant notamment la parution de la seconde édition du Mémoire justificatif pour Louis XVI, est relié avant lavant-dernière pièce.‎

‎ 14 pièces en un volume in-8 (200 x 124 mm), plein maroquin rouge de l'époque, large encadrement rocaille doré à la plaque sur les plats, dos à 5 nerfs orné de caissons cloisonnés et fleuronnés à la fleur de lys, pièce de titre de maroquin vert, roulette dorée sur les coiffes, dentelle intérieure dorée, tranches dorées. ‎


‎Précieux recueil de pièces relatives au procès du roi Louis XVI jugé par les députés devant la Convention nationale. Essentiellement favorables au roi, on y trouve, entre autres, le plaidoyer de Raymond de Sèze, lavocat du roi, et ses suites (n° 7 et 8) ainsi que la première édition in-8° de la Constitution de 1791 (n°6).Quelques rousseurs.Très bel exemplaire, reliure de lépoque de maroquin doré à la plaque, peut-être placée anciennement sur ce recueil. ‎

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EUR2,800.00 (€2,800.00 )

‎Collectif ; LOUIS XVI ; NECKER ; ROLAND ; LOUIS XVIII ; LEBRET ; ‎

Reference : 60158

(1788)

‎[ Recueil de 9 titres ] Discours, du Roi, de M. le Garde des Sceaux, et de M. le Directeur Général des Finances à l'Ouverture de l'Assemblée des Notables, Tenue à Versailles le 6 novembre 1788 [ Avec : ] Réflexions présentées à la Nation Françoise par M. Necker [ Avec : ] [Texte de Roland, 1er septembre IVe de la Liberté, le 1er de l'Egalité : "L'inviolabilité d'un seul homme s'étendoit à tous les conspirateurs..." [ Avec : ] "Loi du 24 août 1792, l'an 4e de la Liberté. L'Assemblée Nationale, voulant, conformément au décret du 22 de ce mois, fixer un mode d'incorporation pour les officiers et soldats Suisses qui voudroient rester au service de la Nation...", texte en français et allemand [ Avec : ] "Déclaration de Louis XVIII, Roi de France et de Navarre à ses sujets", "donné au mois de juillet de l'an de grâce mil sept cent quatre-vingt-quinze, et de notre règne le premier", Signé Louis, par le Roi, le Baron de Flashlanden [ Avec : ] Edit du Roi concernant ceux qui ne font pas profession de la Religion Catholique, Donné à Versailles au mois de Novembre 1787, Registré en Parlement le 29 Janvier 1788 [ Avec : ] Résultat du Conseil d'Etat du Roi, Tenu à Versailles le 27 Décembre 1788 [ Avec : ] Mémoire pour la Veuve Calas et sa Famille, par Monsieur Dupleix de Bacquencourt, Maître des Requêtes, Rapporteur, Me Mariette, Avocat, [ Avec : ] Extrait de "Del regno di Napoli", pp. 369-400‎

‎1 vol. in-4 reliure demi-vélin à coins blanc, Discours, du Roi, de M. le Garde des Sceaux, et de M. le Directeur Général des Finances à l'Ouverture de l'Assemblée des Notables, Tenue à Versailles le 6 novembre 1788, De l'Imprimerie Royale, Paris, 1788, 15 pp. [ Avec : ] Réflexions présentées à la Nation Françoise par M. Necker, s.l., s.n., s.d. [ 30 octobre 1792 ], 55 pp., cf Tourneux, I, 3698[ Avec : ] [Texte de Roland, 1er septembre IVe de la Liberté, le 1er de l'Egalité : "L'inviolabilité d'un seul homme s'étendoit à tous les conspirateurs...", De l'Imprimerie Nationale Exécutive du Louvre, Paris, 1792, 4 pp. [ Avec : ] "Loi du 24 août 1792, l'an 4e de la Liberté. L'Assemblée Nationale, voulant, conformément au décret du 22 de ce mois, fixer un mode d'incorporation pour les officiers et soldats Suisses qui voudroient rester au service de la Nation...", texte en français et allemand, De l'Imprimerie du Cercle Social, rue du Théâtre françois, n°4, 7 pp. [ Avec : ] "Déclaration de Louis XVIII, Roi de France et de Navarre à ses sujets", "donné au mois de juillet de m'an de grâce mil sept cent quatre-vingt-quinze, et de notre règne le premier", Signé Louis, par le Roi, le Baron de Flashlanden, s.n., s.l., 1795, 12 pp. [ Avec : ] Edit du Roi concernant ceux qui ne font pas profession de la Religion Catholique, Donné à Versailles au mois de Novembre 1787, Registré en Parlement le 29 Janvier 1788, Signé Lebret, Chez N. H. Nyon, Paris, 1788, 15 pp. [ Avec : ] Résultat du Conseil d'Etat du Roi, Tenu à Versailles le 27 Décembre 1788, De l'Imprimerie Royale, Paris, 1788, 20 pp., cf Tourneux, I, 664 [ Avec : ] Mémoire pour la Veuve Calas et sa Famille, par Monsieur Dupleix de Bacquencourt, Maître des Requêtes, Rapporteur, Me Mariette, Avocat, De l'Imprimerie de Grangé, rue de la Parcheminerie, 1764, 25 pp. [ Avec : ] Extrait de "Del regno di Napoli", pp. 369-400‎


‎Très intéressant recueil rassemblant certains textes importants, dont plusieurs éditions originales. On trouve notamment une rare édition des "Réflexions présentées à la Nation Françoise par M. Necker" (d'autres éditions furent publiées sous le titre de " Réflexions présentées à la Nation Française sur le procès intenté à Louis XVI"), ou une édition bilingue français-allemand du texte fixant "un mode d'incorporation pour les officiers et soldats Suisses qui voudroient rester au service de la Nation" (signatures imprimées de Servan et Danton). On y trouvera également une peu commune Déclaration de Louis XVIII, publiée au lendemain de la mort de Louis XVII, et qui reprend en son début le texte de sa proclamation de Vérone comme "Roi de France et de Navarre" («En vous privant d'un roi qui n'a régné que dans les fers, mais dont l'enfance même vous promettoit le digne successeur du meilleur des rois, les impénétrables décrets de la Providence nous ont transmis avec sa couronne, la nécessité de l'arracher des mains de la révolte, & le devoir de sauver la patrie, qu'une révolution désastreuse a placée sur le penchant de sa ruine...») et la complète en invoquant l'indulgence et le pardon pour les uns, mais en exigeant le glaive de la justice pour les complices de la mort du Roi et de la Reine. Egalement on y trouve le très important "Edit de Tolérance" accordé par Louis XVI aux Protestants, dans lequel on trouvera en dernier page le tableau des Tarifs des diverses formalités d'enregistrement à l'état civil. Quant à la brochure intitulée "Résultat du Conseil d'Etat du Roi, Tenu à Versailles le 27 Décembre 1788", elle établit que le nombre de député du Tiers-Etat serait égal à celui des autres ordres réunis. Bon ensemble (un coin plié, petites usures et petits accrocs anciens à qq. titres, un petit mq. au dernier feuillet du premier titre).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎SAINT-SIMON, Louis de.‎

Reference : 110000

‎Oeuvres Complètes de LOUIS DE SAINT-SIMON, Duc et Pair de France, Chevalier des Ordres du Roi et de la Toison d'Or, etc.etc. Por servir à l'Histoire des cours de Louis XIV de la Régence et de Louis XV. Avec des Notes, des Explications et des Additions à la fin de chaque volume, extraites des Correspondances et des portefeuilles de l'auteur et de plusieurs Princes et Seigneurs ses contemporains. Mémoires du Règne de Louis XIV, 6 volumes - Mémoires de la Régence, 2 volumes - Histoire des Hommes Illustres, 4 volumes - Traité de Politique, Mémoires sur le Droit Public de la France, Avec des Notes, des Additions et quelques mémoires sur la Constitution politique de l'Espagne, 1 volume (13 volumes).‎

‎ A Strasbourg, chez J.G. Treuttel, Libraire, et se trouve à Paris, chez Onfroy Libraire, rue St. Victor N° 11, 1791, 13 volumes in-8 de 210x130 mm environ, Mémoires du Règne de Louis XIV : Tome I. xxviii-220 pages, - Tome 2. 194 pages, - Tome 3. 192 pages, - Tome 4. 282 pages, - Tome 5. 258 pages (les cahiers L et M sont mélangés, sans manque), - Tome 6. 262 pages, - Mémoires de la Régence : Tome 7. 1. 252 pages, - Tome 8. 2. 260 pages, - Histoire des Hommes illustres : 9. I. 5ff. ( faux-titre, titre, table)-240 pages, - Tome 10. II. 4ff. (faux-titre, titre, table)-205 pages, - Tome 11. III. 4 ff. (faux-titre, titre, table)-207 pages, - Tome 12. IV. 4ff. (faux-titre, titre, table)-231 pages, - Tome 13 Traité de Politique : 4ff. (faux-titre, titre, table)-273 pages, demi basane havane, dos à 5 nerfs portant titres et tomaisons dorés, gardes marbrées, tranches finement mouchetées.Des rousseurs et pages brunies, quelques mouillures par endroits, petits défauts de marge sans atteinte au texte, frottements sur le cartonnage, cuir avec taches et galeries et petits trous de ver, un double du cahier N du tome 3 des Hommes illustres est relié par erreur entre les p. 190 et 191, les cahiers L et M sont mélangés (tome 5). Contient un tableau dépliant, sans le frontispice.‎


‎Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, est né à Paris le 16 janvier 1675 et mort le 2 mars 1755. Duc et pair de France, courtisan et mémorialiste, « espion sagace et fantasque de Versailles et des coulisses du pouvoir », c'est un témoin essentiel de la fin du règne de Louis XIV et de la Régence. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

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EUR450.00 (€450.00 )

‎[LOUIS XV et LOUIS XVI] MAUGRAS Gaston, NOLHAC Pierre de, STRYIENSKI Casimir‎

Reference : 7862

‎[Ensemble de 12 volumes sur les règnes de Louis XV et Louis XVI]‎

‎ 12 ouvrages en 12 volumes en demi-veau blond glacé, dont 6 au format in-8° (220 x 140 mm) et 6 au format in-12 (180 x 120 mm), dos à 5 nerfs ornés de filets dorés, pièces de titre en maroquin rouge, pièces de tomaison en maroquin noisette, chiffre doré RR [La Rochefoucauld et Radziwill] surmonté d'une couronne de duc en pied. Ex-libris aux contreplats de tous les volumes sur vignettes fin XIXe, gravées par Levasseur, aux armes accolées d'Armand-François-Jules-Marie de La Rochefoucauld (petit-fils du prince Jules de Polignac) et de la Princesse Louise Radziwill, avec la devise "C'est mon plaisir". Armand François de La Rochefoucauld (18701963), 5e duc de Doudeauville (1908), président du Jockey Club (1919-1963), conseiller-général du canton de Bonnétable (1912-1940), se maria en 1894 avec la princesse Louise Radziwill (1877-1942), fille du prince Constantin Radziwill et de Louise Blanc. Gravures et portraits hors texte. Bel ensemble. Quelques mouillures claires sur le dos de certains volumes. Une coiffe un peu usagée à un volume. Petites rousseurs éparses. 2 vignettes d'ex-libris grattées à un contreplat. ‎


‎Format in-8° : MAUGRAS, Le duc de Lauzun et la Cour intime de Louis XV, Paris, Plon, 1893 ; MAUGRAS, Le duc de Lauzun et la Cour de Marie-Antoinette, Paris, Plon, 1895 ; MAUGRAS, Le duc et la duchesse de Choiseul : leur vie intime, leurs amis et leur temps, Paris, Plon, 1902 ; MAUGRAS, La Disgrâce du duc et de la duchesse de Choiseul : la vie à Chanteloup, le retour à Paris, la mort, Paris, Plon, 1903 ; STRYIENSKI, Le gendre de Louis XV : Don Philippe, Infant d'Espagne et duc de Parme, d'après des documents inédits tirés des archives de Parme, des archives des affaires étrangères, etc. Paris, Calmann-Lévy, s. d. [1904] ; STRYIENSKI, La mère des trois derniers Bourbons : Marie-Josèphe de Saxe et la Cour de Louis XV d'après des documents inédits tirés des archives royales de Saxe, des archives des affaires étrangères, etc. Paris, Plon, 1902 ; Format in-12 : NOLHAC, Etudes sur la Cour de France : la reine Marie-Antoinette, Paris, Calmann-Lévy, 1899 ; NOLHAC, Etudes sur la Cour de France, Marie-Antoinette dauphine d'après de nouveaux documents, Paris, Calmann-Lévy, 1900 [ex-libris gratté] ; NOLHAC, Etudes sur la Cour de France, Louis XV et Madame de Pompadour d'après des documents inédits, Paris, Calmann-Lévy, 1904 ; NOLHAC, Louis XV et Marie Leczinska d'après de nouveaux documents, Paris, Calmann-Lévy, 1902 ; MAUGRAS, La duchesse de Choiseul et le patriarche de Ferney, Paris, Calmann-Lévy, 1889 [exemplaire numéroté sur papier vergé avec EAS de l'auteur daté de février 1889 à un académicien, probablement Victor Chebuliez (nom gratté), ex-libris gratté] ; MAUGRAS, Les demoiselles de Verrières, avec deux portraits. Nouvelle édition. Paris, Plon, Nourrit, 1904. ‎

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EUR600.00 (€600.00 )

‎ABEILLE Louis-Paul ; BIGOT DE SAINTE CROIX Louis Claude ; GALIANI Ferdinando.‎

Reference : 980

(1768)

‎[Recueil d’ouvrages sur le commerce des grains].‎

‎Amsterdam & Paris, Desaint, 1768. Cinq ouvrages en un volume in-8 (195 x 124 mm), IV pp., 162 pp., 3 tables dépl.; 48 pp.(interversion du texte avec le quatrième ouvrage à partir du cahier C); 8 pp.; 8 pp.; un tableau dépl., 147 pp. et 1 p. n. ch.; 2 ff. n. ch., 314 pp., 1 f. n. ch. Veau porphyre, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons avec pièce d'armes au cerf doré répété, pièces de titre vert foncé et rouge, coupes filetées, tranches marbrées, habiles restaurations (reliure de l’époque).‎


‎Réunion de 5 rares et importants ouvrages sur le commerce à la fin du règne de Louis XV, tous en édition originale: -Louis-Paul Abeille. Principes sur la liberté du commerce des grains. Juillet 1768. Amsterdam & Paris, Desaint, 1768. -[Louis Claude Bigot de Sainte-Croix]. Avis du Parlement de Dauphiné sur la libre circulation des Grains et la réduction naturelle des prix dans les années de cherté. [Grenoble], 1769. -Jean-Baptiste des Gallois La Tour. Lettre écrite à M. le Contrôleur-Général, le 8 Juillet 1768, par M. de La Tour, premier Président du Parlement de Provence; en double. -Louis-Paul Abeille. Faits qui ont influé sur la cherté des grains en France & en Angleterre. 1768. -Ferdinando Galiani. Dialogues sur le commerce des bleds. Londres [Paris], 1770. Un vif débat sur la libéralisation de l’économie. Strictement contrôlé par l’État depuis le XVIe siècle, le commerce du grain fut progressivement libéralisé dans le royaume à partir des années 1763-1764. Ces réformes furent favorablement accueillies par les philosophes progressistes et les physiocrates, opposés aux monopoles et aux corporatismes. Mais la spéculation induite, associée à de mauvaises récoltes, entraîna une forte augmentation du prix du pain, des famines et des révoltes, obligeant l’État à reprendre progressivement la main sur les prix entre 1768 et 1770. Cette situation instable alimenta un vif débat parmi les économistes de l’époque. Dans les Principes sur la liberté du commerce des grains, Louis-Paul Abeille (1719-1807), inspecteur général des manufactures et secrétaire général du Bureau du Commerce, plaide pour l’abolition de toutes les lois prohibitives en fait de commerce. La même année, ce physiocrate convaincu exposait les Faits qui ont influé sur la cherté des grains, en attaquant déjà le monopole et la spéculation. Ces deux ouvrages définissent la position d’Abeille, qui avait l’oreille du contrôleur général des finances Maynon d’Invault. En 1769, tandis que les Parlements de province prenaient position sur le débat qui faisait rage, le Parlement du Dauphiné rendit un Avis qui était une exposition magistrale de la doctrine physiocratique. «Cet ouvrage est devenu bientôt excessivement rare, parce que le système qu’on propose à Sa Majesté est totalement opposé à ce que les Parlements de Paris et de Rouen ont écrit sur cette matière» note Bachaumont dans ses Mémoires secrets. Le Parlement de Paris tenta en effet de le faire disparaître, sans pouvoir effacer l’influence qu’il exerça sur l’opinion. Le libre commerce du grain est cependant mis à mal dans les Dialogues sur le commerce des bleds, ouvrage majeur de l’économiste italien Ferdinando Galiani (1728-1787). Beau parleur et curieux de tout, familier du salon de Mme d’Épinay et de la société du baron d’Holbach, il avait su convaincre Diderot qui aurait revu, publié et défendu son traité. Voltaire a évoqué le débat et l’ouvrage de Galiani dans son Dictionnaire philosophique, à l’article «Blé»: «M. l’Abbé Galiani, Napolitain, réjouit la nation Française sur l’exportation des blés; il trouva le secret de faire, même en français, des Dialogues aussi amusants que nos meilleurs romans et aussi instructifs que nos meilleurs livres sérieux. Si cet ouvrage ne fit pas diminuer le prix du pain, il donna beaucoup de plaisir à la nation, ce qui vaut beaucoup mieux pour elle.» Exemplaire aux pièces d’armes de l’intendant des finances Philibert Trudaine de Montigny (Clermont-Ferrand, 1733-Paris, 1777). Fils de Daniel-Charles Trudaine, intendant des finances et directeur du département des Ponts et Chaussées, il collabora avec son père dès 1757 et lui succéda à sa mort en 1769. Ami des Physiocrates, défenseur des libertés économiques, Philibert Trudaine était également un chimiste réputé, membre de l’Académie des sciences, et un mécène pour les savants. À Montigny, il avait fait aménager un laboratoire et recevait ses amis Malesherbes, Turgot, Montesquieu, Diderot, Lavoisier, Clairaut, etc. «Trudaine, dont les connaissances étaient très étendues et qui recherchait l’amitié et la société des savants et des gens de lettres, projetait de se consacrer à des recherches sur la physique et la chimie quand le mort le surprit. Sa bibliothèque, augmentée de celle de son père, fut vendue après son décès» (Olivier, Hermal et de Roton). Elle passa en réalité à son fils Charles-Louis Trudaine, ami de Chénier guillotiné comme lui en 1794, avant d’être dispersée en 1801. Cet exemplaire figure sous le n°196 du catalogue de la vente. Il fut vraisemblablement acquis par le fermier général Adrien Charles Saulot de Bospin, administrateur des domaines du roi avant la Révolution, dont l’ex-libris figure au premier contreplat. Sa bibliothèque fut vendue en 1804. Très intéressant recueil, en reliure de l’époque. The Kress library of business and economics, I, n°6512, 6513 et 6730. O. H. R., Manuel de l’amateur de reliures armoriées, pl. 1195. Suzanne Delorme, «Une famille de grands Commis de l’État, amis des Sciences, au XVIIIe siècle: Les Trudaine», Revue d’histoire des sciences, 1950, t. III, n°2, pp. 101-109. Catalogue des livres de la bibliothèque de feu Charles-Louis Trudaine l’aîné, Bleuet, 1801, n°196.‎

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EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎SADE Louis, Chevalier de‎

Reference : 67693

(1791)

‎Ensemble complet des archives du Chevalier de Sade‎

‎s.l. (Londres, Paris, Toulon...) 1791-1832, 12000 feuillets de divers formats, en feuilles.‎


‎Exceptionnel ensemble des archives manuscrites inédites et complètes de Louis, Chevalier de Sade (1753-1832), auteur du Lexicon politique et cousin du Divin Marquis représentant environ 12000 feuillets manuscrits dont plusieurs milliers inédits et écrits de sa main. Le Chevalier y expose un système de pensée de type «?holistique?», comprenant à la fois des réflexions historiques, politiques et scientifiques. Précieuses archives géopolitiques, historiques et scientifiques d'un aristocrate érudit, témoin privilégié de la fin de l'Ancien Régime, de la Révolution française, du Consulat, de l'Empire et de la Restauration. Fonds unique de recherches sur la mise en place d'une monarchie constitutionnelle. Si l'on regarde la Révolution Française comme la naissance de l'expérimentation de l'idéologie laïque et politique, le chevalier de Sade en fut sans doute un des premiers et précoces déconstructeurs. Non de la Révolution elle-même qui connut pléthore de contempteurs, mais de l'idéologie en politique, phénomène qui devait profondément marquer les deux siècles à venir. Ce qu'il nomme la «?politique positive?» est «?fondée sur le calcul et sur l'expérience.?». «?La théorie a eu des charmes pour moi ; je l'ai étudiée avec soin, j'ai savouré ses principes. Maintenant je n'apprécie leur valeur que par les effets provenant de leur mise en pratique, qu'on leur a vu produire chez les peuples dont l'histoire est parvenue à ma connaissance. C'est ma méthode ; je sais qu'elle est, du tout au tout, l'opposée de celles que nos gouvernants et nos faiseurs de constitutions ont suivies jusqu'à présent sans s'en désister. Cette divergence continuelle entre ce qui s'est fait et ce qu'on n'aurait pas dû faire, en augmentant ma confiance dans ma manière de procéder a fortifié en même temps ma résolution à persister dans la vue que j'avais adopté, de juger les législations par les conséquences historiques qu'elles ont entraînée après elles, plutôt que par les beaux raisonnements métaphysiques et supposés concluants, dont les novateurs n'ont cessé et ne cessent tous les jours de nous accabler.?» Le Chevalier de Sade, qui ne concevait le monde qu'au regard de ce qu'il fut, ne pouvait être autre que Royaliste. La démocratie n'avait pratiquement aucun exemple dans l'histoire connue du Chevalier, hormis les antiques sociétés grecques et romaines qui n'avaient expérimenté que des formes très élitistes de démocraties. Ces modèles sont d'ailleurs bien connus du politologue dont les archives contiennent plus de 7000 pages consacrées à l'Histoire antique. La République portée par la Révolution, plus qu'une adoption d'un modèle politique, fut la réalisation politique d'un idéal philosophique. Or, si la plupart des opposants à ce nouveau régime y voyaient surtout une atteinte à leur situation personnelle, à leurs convictions religieuses ou plus simplement à leurs habitudes, les écrits du Chevalier de Sade ne relèvent d'aucune influence dogmatique ou, du moins, ne se justifient jamais par celle-ci. Louis de Sade, gentilhomme sans fortune et sans attache, est conservateur par conviction philosophique et historique, et non par intérêt. Et c'est avec une parfaite honnêteté intellectuelle qu'il étudie et commente les essais, mémoires et uvres politiques ou théoriques de ses contemporains. à contre-courant de la pensée des Lumières, le chevalier porte un regard très peu philosophique sur la société. Bien qu'il construise une véritable histoire théorique de l'évolution des hommes depuis l'état «?sauvage?» jusqu'aux constitutions des sociétés, il ne postule pas une nature idéale de l'homme, comme le font certains de ses contemporains (que ce soit pour justifier la politique ou pour la déplorer). Au contraire, le chevalier relève la césure entre l'être de nature et l'être de culture, sans porter de jugement moral ou philosophique sur celle-ci comme il était alors d'usage de le faire. «?L'erreur politique qui a perdu l'Europe du XVIIIè a été de baser ses raisonnements et ses principes législatifs sur le droit de nature et d'oublier que l'ordre social des empires se fonde sur les propriétés territoriales.?» Cette retenue, le Chevalier l'applique à tous ses raisonnements. Ainsi de l'âge de l'industrie, le sien donc, qui selon lui, «?a fait beaucoup de bien et beaucoup de mal, procuré beaucoup d'agréments et d'infortune?». Cette volonté d'objectivité sert de fait une thèse conservatrice, mais contrairement à beaucoup d'idéologues de tous bords, le Chevalier ne développe pas un argumentaire à charge, dont tous les propos tendraient à prouver l'énoncé de départ. Louis de Sade, qui n'a pas d'objectif de publication et donc pas de lecteur à convaincre, n'articule pas son propos en fonction du moule de sa pensée, mais entreprend une démarche qui aspire à l'exhaustivité. Il explore ainsi toutes les voies, que celles-ci confortent ou non sa vision du monde. En cela, les écrits du Chevalier constituent un ensemble sans équivalent de l'étendue de la pensée d'un aristocrate éclairé au cur de la plus importante rupture politique et sociale de notre Histoire. Contrairement à son cousin, le Divin Marquis, le Chevalier est clairement un homme de l'Ancien Régime. Mais il n'est pas un de ses rejetons caricaturaux qui symbolisent sa déchéance ou son immobilisme suicidaire, il est le représentant d'une monarchie ancestrale, un modèle politique assumé et éprouvé dans le temps et l'espace. Sans richesse ni pouvoir, le Chevalier ne défend pas, avec la Monarchie, ses propres privilèges, il expose une structure sociale et sa mise en péril non pas par la Révolution, qui n'est qu'une conséquence, mais par la déviance des élites et leur méconnaissance des fondements de la Royauté. On est frappé par le peu de cas qui est fait de la Foi, ou de la légitimité divine du Roi. Le Chevalier fut un penseur objectif de son temps au même titre que le furent les encyclopédistes, mais au service d'un monde bientôt disparu et non de celui qui va naître. à l'image de Chateaubriand, dont il est de quinze ans l'aîné, le Chevalier nous livre un discours volontairement posthume et ainsi détaché des contraintes de son rang social et politique. Pourtant à la différence des mémoires de son illustre cadet, les archives de Louis de Sade ne sont pas celles d'un célèbre écrivain et d'un Pair de France, marqué par une action politique et une autorité littéraire qui ont nécessairement influé sur l'écriture. La parution posthume des Mémoires d'Outre-Tombe est un acte politique et littéraire prémédité, elle témoigne d'une volonté de s'inscrire dans le monde en devenir. La publication post-mortem du chef d'uvre de Chateaubriand était soigneusement prévue et organisée par l'auteur. Les écrits de Louis de Sade sont d'un autre ordre. C'est son désir d'exhaustivité qui contraint le Chevalier à accepter l'inéluctable inachèvement de sa démarche. à soixante-quinze ans, rassemblant ses archives, il exprime d'ailleurs le souhait que son travail soit continué par d'autres et non publié en l'état. Cette absence d'ego pour un travail qui semble l'avoir occupé une vie entière, confirmée par le nombre d'autres publications de son vivant - ce qui ne présentait donc pas pour lui une difficulté majeure - fonde la pensée du Chevalier et contribue au caractère unique de ses écrits dans une époque où l'édition, soumise à privilège, contrôle de moralité et risque de violents procès, porte généralement la marque d'une nécessaire autocensure, autant qu'une certaine considération aux attentes du lecteur. Ce libre penseur était peu enclin à ces prudentes restrictions. Son premier ouvrage, écrit à la veille de la Révolution au fond de la cale du vaisseau amiral où il avait été placé aux arrêts par lettre de cachet pour rébellion contre l'autorité, fut immédiatement censuré et pilonné par le gouvernement monarchique. Il s'intitulait?: «?Mes loisirs sur le vaisseau amiral ou Lettres aux Etats Généraux sur une nouvelle constitution du gouvernement de la France?». Les autres ouvrages qu'il fit publier par la suite sont tous très engagés politiquement, et même son étude scientifique des marées, la Tydologie, qui comporte de nombreuses comparaisons avec les grands mouvements politiques et sociaux de la Révolution. Esprit rebelle, donc, bien que fermement attaché aux principes monarchiques, le Chevalier est à la fois une figure iconique de la France aristocratique pré-révolutionnaire et un représentant d'une des classes les plus méconnues et pourtant considérable de l'Ancien Régime, les cadets des seigneurs, gentilshommes sans fief, «?nobles par leur naissance, tiers-état par la nature de leur fortune?», comme il se désigne lui-même. Ce personnage se distingue également par sa formation et son parcours peu orthodoxes pour un écrivain et intellectuel du temps. Issu de la branche modeste de la famille Sade, les Eyguieres, contrairement au marquis qui descend de la branche noble des Saumane, Louis de Sade fut envoyé très jeune, après un séjour chez les jésuites, dans la dure pension de l'Abbé Choquart où il fréquenta Mirabeau et dont il ne garde pas un souvenir flamboyant?: «?Si dans ma jeunesse au lieu d'être noyé dans la plus mauvaise des pensions, quoique fort chère, j'eusse eu des bons maîtres, j'aurais fait quelque chose (..)Elevé à la Jean-Jacques Rousseau, à la pureté des murs près de l'abbé Choquart, je ne savais rien, que me battre, jouer au barre, monter sur les toits, voler des pommes et quelques formules algébriques.?» La référence à son contemporain Jean-Jacques Rousseau est sans doute, pour ce fervent royaliste, la plus sévère critique adressée à cette maison de correction pour fils indisciplinés. Dès l'âge de quinze ans le Chevalier est incorporé dans la marine et c'est donc en parfait autodidacte que le chevalier acquiert la plupart de ses considérables connaissances. Ainsi ne connaît-il ni le grec ni le latin contrairement à nombre de ses contemporains éduqués, mais il possède un très vaste savoir dans tous les domaines des sciences physiques et humaines. En témoignent, non seulement ses manuscrits, mais également ses publications autant que les charges qui lui sont confiées?: commandement d'escadre, installation sur tous les bâtiments civils de la marine de Brest de la nouvelle invention de Benjamin Franklin, le paratonnerre, nombreuses missions d'intercessions durant les premiers temps révolutionnaires et sollicitations d'articles dans plusieurs éphémères revues contre-révolutionnaires. Le Chevalier de Sade eut une forte activité intellectuelle et activiste en interaction avec d'importants acteurs politiques. Il semble que cet autodidacte jouisse d'un réel crédit auprès des scientifiques, comme en témoigne par exemple cette traduction en anglais et publication dans The Journal of Natural Philosophy, Chemistry and the Arts de février 1804, de l'étude sur les volcans éteints de Coblentz réalisée par le Chevalier en 1792 et que le minéralogiste et cristallographe Jacques Louis de Bournon communiqua à son confrère anglais le célèbre chimiste William Nicholson, directeur de la revue scientifique. Mais c'est lors de la publication de sa Tydologie que le Chevalier révèle l'ampleur de ses connaissances acquises durant ces années de marine puis d'exil et la particularité de sa pensée holistique. Cet ouvrage, publié en 1810, représente parfaitement la tournure d'esprit du Chevalier et éclaire l'impressionnante variété des archives qu'il nous a légué. Le Chevalier semble en effet appréhender le monde physique, sociologique et intellectuel comme un ensemble cohérent dans lequel chaque élément ou évènement peut s'appréhender selon un raisonnement scientifique commun. Très largement influencé par la pensée de Francis Bacon, le Chevalier cherche à composer son propre Novum organum scientiarum, dont la Tydologie est une première tentative. L'ambition de cette analyse holistique des sciences n'a pas échappé à ses contemporains comme en témoigne le rapport de A. L. Millin dans les Annales encyclopédiques de 1818?: «?La Tydologie est le noyau auquel l'auteur rapporte les diverses méthodes qui jusqu'à présent ont été usitées pour l'avancement des connaissances humaines. Il y examine les avantages et les inconvéniens que chacune d'elles a eus dans les diverses branches de nos connaissances où on les a employées. Cet ouvrage convient par conséquent à toutes les personnes qui s'intéressent aux sciences, même à celles de la politique et de la législation. Les botanistes, les astronomes, les anatomistes et les géomètres, y trouveront un grand nombre de problèmes et de solutions d'un nouveau genre, et qu'il leur est utile de connaitre pour les progrès ultérieurs de leur science favorite. [...] L'auteur indique des méthodes qui, dans les mains d'un homme de génie, pourront lui permettre, dit-il, avec le temps, de remonter des effets aux lois des causes qui les produisent. [...] Aussi, on ose dire que les géologues, les anatomistes, les géomètres, les chronologistes, les chimistes, les grammairiens, les botanistes, les philosophes et les hommes d'État, ne liront pas cet ouvrage sans intérêt, et peut-être quelquefois aussi sans humeur; car l'auteur suit rarement les routes battues, et il est rare que ceux qui en devient aient raison. C'est aux savans à juger si les idées de l'auteur sont des innovations ou des écarts nuisibles à l'avancement des sciences.?» Mais la Tydologie, comme en convient lui-même le Chevalier, n'est qu'une ébauche de ce système qu'il cherche à mettre en place et dont il ne maitrise pas encore tous les tenants. Les années suivantes seront donc consacrées à l'étude de l'histoire, des sciences, de la politique, avec une visée exhaustive dont témoignent les archives. Car Louis de Sade se distingue de la science méthodologique de Bacon en établissant non seulement un lien entre les sciences mais également entre celles-ci et la politique. Convaincu qu'un même principe sous-tend le monde dans tous ses aspects, il recherche par un travail d'érudition considérable, une logique historique et métaphysique. L'ensemble archivistique qu'il a constitué ne représente donc pas une distraction intellectuelle d'aristocrate mais une tentative de percer la raison commune qui commande aux sciences et à l'histoire. Une étude approfondie de son travail historique permettrait ainsi de mettre à jour les choix d'historien du Chevalier de Sade, de même que ceux de ses travaux scientifiques. Mais si la philosophie des sciences qui semble se dégager de ses travaux inachevés reste à étudier, l'ensemble des archives historiques et scientifiques rédigées par le Chevalier présente un autre intérêt majeur pour l'étude de la pensée de Louis de Sade et, au-delà, pour l'analyse de l'appréhension par un aristocrate du XVIIIè siècle du bouleversement révolutionnaire. En effet, le Chevalier qui ne s'enorgueillit pas d'un savoir idéologique héréditaire transmis naturellement par l'éducation aristocrate, a été contraint de se forger seul la culture qui sied à son rang. Or ses archives font état non seulement de ses lectures - qui sont les précieux fondements de sa pensée - mais encore de sa propre compréhension et interprétation de celles-ci. Ainsi sait-on autant sur quels ouvrages de référence il appuie ses connaissances historiques que, par le rapport qu'il en fait, ce qu'il en retient et en déduit. Ses choix de lectures autant que ses impasses offrent au lecteur actuel un incroyable panorama presque exhaustif des arcanes intellectuelles de ce représentant symbolique d'une société appelée à disparaitre. Toute l'intense réflexion politique du Chevalier est ainsi éclairée par la parfaite transparence de ses sources bibliographiques comme par ses expériences personnelles longuement décrites dans son autobiographie rédigée à la troisième personne et restée inédite. Au terme de sa vie, il retrace ses pérégrinations caractéristiques d'un aristocrate engagé, depuis les prémices de la révolution jusqu'à la seconde restauration. On découvre sa carrière militaire pré-révolutionnaire, ses premiers écrits politiques qui lui valent une lettre de cachet et une mise aux arrêts dans la cale d'un navire. Il évoque l'instabilité de l'autorité militaire conséquente aux premiers bouleversements révolutionnaires, son entrée dans la résistance contre-révolutionnaire d'abord officielle puis ses tentatives clandestines de renversement de la situation. Enfin, on le suit dans son émigration anglaise et on assiste à la lente prise de conscience de la transformation inéluctable de sa société, sans que jamais sa verve combative ne tarisse, contrairement à de nombreux aristocrates qui, à son grand dam, abandonnèrent bien plus aisément cet ancien monde auquel lui, le Chevalier, ne conçoit pas, jusqu'à la dernière ligne, d'alternative viable. C'est sans doute l'impressionnante homogénéité de sa pensée, depuis ses premiers textes publiés jusqu'à l'ensemble manuscrit considérable de son Lexicon, resté en partie inédit, qui permet de considérer ces écrits du Chevalier comme une construction intellectuelle unique et sans équivalent dans les archives individuelles conservées de cette période clé de l'histoire de France et du monde occidental. Plus qu'un simple témoignage de la vie individuelle d'un aristocrate dans la tourmente révolutionnaire, ces 12000 pages sont l'uvre d'un véritable penseur du régime monarchique et des concepts philosophiques et scientifiques qui sont intimement liés à cette lecture du monde. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎ALFASSA Paul / BABELON Ernest / CLOUZOT Henri / DACIER Emile / DIEHL Charles / DORBEC Prosper / FOCILLON Henri / HALLAYS André / HAMEL Maurice / MALE Emile / MAYEUX H. / REAU Louis / REYMOND Marcel / ROCHE Denis / GILLET Louis / MAETERLINCK Louis / SERVIERES Georges / VARENNE Gaston ‎

Reference : 11807

‎LA REVUE DE L'ART ANCIEN ET MODERNE 1911 .‎

‎ Paris, Imprimerie Georges Petit, 1911, 2 tomes format 310x240mm, reliures demi-chagrin rouge à coins, tranches supérieures dorées, 480+480 pages, nombreuses illustrations ( photogravures, héliogravures et quelques eaux-fortes et lithographies originales) sur l'ensemble des deux volumes, rares rousseurs uniquement sur quelques gravures hors-texte, sinon les exemplaires sont en bon état.‎


‎Revue des arts sous la direction de Jules COMTE, année 1911 complète ( Tome 1 du numéro 166 de Janvier 1911 au numéro 171 de Juin 1911, Tome 2 du numéro 172 de Juillet 1911 au numéro 177 de Décembre 1911 ), nombreux articles sur les arts par les plus grands spécialistes : Louis-Oscar Roty par Ernest Babelon, Un décorateur oublié : François Ehrmann par Raymond Bouyer, Les Fouilles sous-marines de Mahdia par R. Cagnat, Correspondance de Roumanie : Musées et collections de Bucarest par Charles Diehl, Constance Mayer ( 1775-1821 ) par Mme Jeanne Doin, Antoine Vestier par Prosper Dorbec, Artistes Contemporains : Louis Legrand par Henri Focillon, La Villa Emo par Robert Hénard, L'Architecture aux Salons de 1911 par H. Mayeux, Wilhem Leibl ( 1844-1900 ) par Louis Réau, Les Vitraux de la région de Lyon par Marcel Reymond, Les Sculpteurs russes élèves de Nicolas-François Gillet par Denis Roche, L'Exposition rétropective de Roubaix par Claude Cochin, Les Émaillistes français sous Louis XIV par Henri Clouzot, Les Graveurs de " la Joconde " par Henri Focillon, Les Salons de 1911 : les Arts Décoratifs par Henry Havard, Charles Le Brun et le chancelier Pierre Séguier par Paul Lafond, La Technique des van Eyck par Louis Maeterlinck, Le " Boccace " de Carpentras par F. de Mély, La Destination du Zwinger et les fêtes à la cour de Dresde par Georges Servières, Martin Schongauer par Gaston Varenne, etc...etc...etc...Poids de l'ensemble 7,2 kg ‎

Phone number : 07 70 79 25 54

EUR150.00 (€150.00 )

‎[Jean PIcart le Doux.Aizpiri Mariano Andreu Berthommé-Saint-André Yves Brayer Bernard Buffet Christian Caillard Chapelain-Midy Michel Ciry Lucien Coutaud Dignimont Fontanarossade Gallard GoergGruau Sala André Hambourg Jansem Mac'avoy André MInaux Clément ServeauTerechkovitch Louis Touchagues Pierre-Yves Trémois] - ‎ ‎LYAUTEY Pierre, COGNIAT Raymond & CALVET henri (Sous la direction de)Illustrations originales de Aizpiri, Mariano Andreu, Berthommé-Saint-André, Yves Brayer, Bernard Buffet, Christian Caillard, Chapelain-Midy, Michel Ciry, Lucien Coutaud, Dignimont, Fontanarossa, de Gallard, Goerg, Gruau Sala, André Hambourg, Jansem Mac'avoy, André MInaux, Clément Serveau, Terechkovitch, Louis Touchagues, Pierre-Yves Trémois & Jean PIcart le Doux.Textes originaux de Henri Amouroux, le Pasteur Boegner, Edouard Bonnefous, le duc de Castries, Jacques Chastenet, Adrien Dansette, Marcel Dunan, Philippe d'Estailleur-Chanteraine, Jacques Fauvet, Jean-Paul Garnier, Jean-Jacques Hatt, Louis Hautecoeur, le Maréchal Huin, Le duc de la Force, Paul Lescourd, Le duc de Lévis Mirepoix, Pierre Lyauthey, Louis Martin-Chauffier, Charles-Edmond Perrin, Marcel Reinhard, Edouard Salin, Le Général Weygand. ‎

Reference : 7932

‎HISTOIRE DE LA FRANCE.‎

‎ PARIS, Club du livre - Sans date, 1962 - 4 volumes. grand in-4 reliés éditeur, plein chagrin rouge, illustré d'une francisque or et noir incrustée, tête dorée, sous emboîtages bordés & illustrés - MIse en page, ornements typographiques de Loius Ferrand, reliure, gardes et étuis de Jean PIcart le Doux - 270 pages env chaque volume - PARFAIT ETATIllustrations originales de Aizpiri, Mariano Andreu, Berthommé-Saint-André, Yves Brayer, Bernard Buffet, Christian Caillard, Chapelain-Midy, Michel Ciry, Lucien Coutaud, Dignimont, Fontanarossa, de Gallard, Goerg, Gruau Sala, André Hambourg, Jansem Mac'avoy, André MInaux, Clément Serveau, Terechkovitch, Louis Touchagues, Pierre-Yves Trémois. Textes originaux de Henri Amouroux, le Pasteur Boegner, Edouard Bonnefous, le duc de Castries, Jacques Chastenet, Adrien Dansette, Marcel Dunan, Philippe d'Estailleur-Chanteraine, Jacques Fauvet, Jean-Paul Garnier, Jean-Jacques Hatt, Louis Hautecoeur, le Maréchal Huin, Le duc de la Force, Paul Lescourd, Le duc de Lévis Mirepoix, Pierre Lyauthey, Louis Martin-Chauffier, Charles-Edmond Perrin, Marcel Reinhard, Edouard Salin, Le Général Weygand. ‎


‎ Ouvrage paru à l'occasion de l'exposition "Histoire de la France et Ecole de Paris" inaugurée le 3 décembre 1962 à la galerie Drouant. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le prix du supplément de port en fonction du poids et du nombre de livres- Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148 ‎

A l's.p.rance - Brest

Phone number : 06 81 23 31 48

EUR135.00 (€135.00 )

‎Duc de Lauzun Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de; Louis Lacour‎

Reference : 18887

‎Memoires du duc de Lauzun (1747-1783). Publiés entièrement conformes au manuscrit, avec une étude sur la vie de l'auteur.Sans suppressions et augmentée d'une préface et de notes nouvelles par Louis Lacour.‎

‎ Paris, Poulet-Malassis et de Broise,[Impr. à Alençon] 1858., 2. éd,sans supressions et augmentée d'une préface et de notes nouvelles par Louis Lacour, IN12 reliure demi chagrin,dos a faux nerfs a filets dorés,titre en rouge et noir,2 p.l., lxvii, 409, [2] p. 19 cm.texte frais.Oberlé, Poulet-Malassis, 564.Le texte des Mémoires et leur présentation critique sont précédés de "Tribulations d'un éditeur", bref exposé qui relate les démêlés judiciaires de l'auteur et des éditeurs qui firent de la prison ferme suite à la publication.‎


‎tete dorée,accoc a la coiffe superieure,rare.[Impr. à Alençon.]Première édition donnée par Lacour. TIRAGE A 1200 EXEMPLAIRES, plus quelques exemplaires sur papier fort et un exemplaire sur Chine. Ces Mémoires avaient d’abord paru en 1821. Dès leur apparition ils furent saisis par ordre de l’autorité qui ne laissa remettre en vente qu’avec des cartons en 1822.Lauzun fit beaucoup parler de lui par ses galanteries et ses extravagances de jeune homme. Il était au milieu de toutes les intrigues du grand monde, et, dans ses Mémoires, il dévoile sans pitié les duchesses aussi bien que les grisettes. Son style est incorrect, mais naturel et quelquefois élégant... L’Empire et la Restauration voulurent empêcher la publication de ces Mémoires; mais cette petite persécution a fait sentir davantage l’importance de l’ouvrage, utile pour l’histoire, curieux et amusant en lui-même. Quérard attribue l’interdiction à ce qui y est raconté concernant Marie-Antoinette... Les passages retranchés dans l’édition de 1822 ont été restitués par M. Lacour... Gay V 31- Déposée à la Préfecture le 11 mai 1858, annoncée dans le Journal de la Librairie du 29 mai, l’édition fut saisie pour outrages à la morale publique et aux bonnes moeurs, mais bénéficia d’un non-lieu le 7 juillet.Malassis avait rédigé un prospectus de 4 pages d’un style assez provocant pour annoncer cette publication. Edition originale rare s'ouvrant sur un joli frontispice figurant le Duc de Lauzun. ''Armand Louis de Gontaut, duc de Lauzun, est né à Paris en 1747. Grand séducteur et grand soldat, Lauzun fut rendu plus célèbre par ses aventures amoureuses que par ses faits d'armes. Dans ses mémoires, récit sincère et modeste des succès qu'il remporta à la guerre et auprès des femmes, il se livre avec délicatesse et sans vanité, faisant de lui-même le contraire d'un don juan nihiliste. Élevé à la cour de France, proche du ministre Choiseul et de son entourage, il se vante dans ses Mémoires de multiples conquêtes : duchesses, comtesses, princesses, reine de France... Cela ne l'empêcha pas de participer à plusieurs campagnes militaires, Corse, Sénégal, surtout la guerre d'Indépendance des futurs États-Unis, pays où il se rendit deux fois. Il fut élu député de la noblesse aux États généraux de 1789 et se déclara favorable à la Révolution... ‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR80.00 (€80.00 )

‎[Louis Legrand] - ‎ ‎LEGRAND, Louis‎

Reference : 1849

(1908)

‎LA PETITE CLASSE (Album complet du tirage à 30 ex. avec remarques) 1908.‎

‎G. Pellet éd., Paris, 1908. Album In-folio (400 x 580 mm), en feuilles, couverture générale de vélin gris illustrée d'une eau-forte, portefeuille de l'éditeur. 12 EAUX-FORTES, AQUATINTE ET POINTE-SÈCHE, chaque épreuve signée au crayon par l'artiste. L'une des très rares 30 suites avec remarques et avant réduction des cuivres. Très belles épreuves, d'une exceptionnelle fraîcheur, avec remarques, signées à la mine de plomb et revêtues du timbre de l'éditeur (L. 1191). Très grandes marges. Chaque planche est signée au crayon par Louis Legrand et justifiée 7/30, portant le cachet de l'éditeur et paraphée GP par lui au crayon. La gravure répétée de la couverture est justifiée et paraphée par Pellet mais non signée par l'artiste comme habituellement. Suite complète. Parfait état de conservation avec le portefeuille original très beau. Photographies supplémentaires sur demande. Album “La petite classe”. Paris, Pellet 1908. Aquatint, etching and drypoint (12 plates 410 x 590 mm) 1/30 on Japan paper with remarques and before plate reduction. Each print is numbered 7/30, signed by Louis Legrand and with the blind stamp of Pellet editor with his paraph. More pictures on request. Références : Arwas 358 à 370 ; Lugt 1191. Sur l'artiste : Louis Legrand est né à Dijon en 1863. Son désir de devenir artiste est tel qu'il étudie à l'école des Beaux-Arts de Dijon en soirées et pendant ses heures de loisirs, tout en travaillant comme employé de banque. En 1883, il obtient le Prix Desvoge. En 1884, il part pour Paris où peu de temps après son arrivée, il s'initie aux techniques de gravure avec Félicien Rops qui dira de lui : Quel homme, ce Legrand, il trouverait des angles dans une boule de billards. Sa technique préférée est l'aquatinte monochrome ou en couleurs. Ses débuts sont assez difficiles et marqués par une certaine maladresse et une inexpérience. Pendant les quelques années qui suivent, Louis Legrand gagne essentiellement sa vie en réalisant des dessins pour des journaux d'enfant. Dès 1887, Louis Legrand collabore au journal Le Courrier français pour lequel il remet chaque semaine un dessin qui met souvent l'accent sur la déchéance et la mort qui attendent la prostituée et son client, plutôt que sur les plaisirs et les jeux. Poursuivi pour obscénité et après avoir purgé une courte peine de prison, Legrand abandonne sa carrière d'illustrateur satirique. En 1891, il participe, avec une série d'illustrations en couleurs, au Gil Blas illustré consacré à un reportage sur le cancan et ses principaux interprètes écrit par Erastène Ramiro et décrivant l'entraînement sévère auquel les danseurs se soumettent. Vendu à 6000 exemplaires, le magazine fait connaître le nom de Legrand à travers la France. Fort de ce succès, l'éditeur Dentu persuade Louis Legrand de réaliser des eaux-fortes de ses mêmes aquarelles afin de les publier l'année suivante sous le titre Le Cours de Danse Fin de Siècle avec un texte révisé de Ramiro. Après avoir terminé sa série sur le cancan, Legrand s'intéresse au monde de la danse et fréquente les coulisses et salles de répétition. C'est le travail avant la scène qui retient l'intérêt de l'artiste. Outre de nombreuses aquatintes, dessins et pastels, il réalise deux albums consacrés à ce monde de la danse. Le premier intitulé "Les Petites du Ballet" (1893) se compose de douze aquatintes et retrace l'évolution des futures ballerines. Le second "La Petite Classe" (1908) composé de douze grandes gravures et aquatintes traite des danseuses professionnelles. C'est le plus accompli du point de vue artistique et technique. En 1896, la galerie " L'Art Nouveau " de Samuel Bing expose près de deux cents gravures de Louis Legrand retraçant ainsi l'ensemble de son œuvre. En 1900, Legrand obtient une médaille d'argent à l'Exposition universelle de Paris. En 1906, il reçoit la Légion d'Honneur. Il meurt en 1951, dans un oubli complet. Les sujets de prédilection de l'artiste sont la vie nocturne parisienne, les bars, les maisons closes, les cabarets. Il a précédé Henri de Toulouse-Lautrec et d'autres dans la représentation du cancan et des demi-mondaines de Montmartre. L'exposition au Musée provincial Félicien Rops présente tous ces thèmes en mettant l'accent sur l'art gravé de l'artiste. (Exposition au Musée Félicien Rops de Namur en 2006 : "Louis Legrand. Entre femmes et remous"). Italien : Portfolio (mm 590x410) contenente 12 incisioni ad acquatinta e puntasecca, ognuna firmata a matita e col timbro di Pellet. Brossura editoriale figurata grigia con un'incisione al piatto recante il titolo della suite e il nome dell'editore. Raro e prezioso esemplare fuori numerazione corrispondente ai 30 su carta Japon con remarques (gli altri 100 su simil-Japon erano senza remarques). Gustave Pellet era uno dei più grandi editori parigini tra '800 e '900: pubblicò le più importanti litografie a colori di Toulouse-Lautrec, opere grafiche dei divisionisti Signac e Luce, oltre ai simbolisti Rops e Redon. Aveva una particolare passione per Legrand di cui pubblicò circa 300 incisioni e acquistò la collezione dei suoi pastelli originali. Gli album di Legrand, specialmente quelli sulla danza, sono ormai rari a trovarsi completi perché spesso smembrati per vendere le singole incisioni.‎


‎Suite complète. Parfait état de conservation avec le portefeuille original très beau. Photographies supplémentaires sur demande. Références : Arwas 358 à 370 ; Lugt 1191.‎

Phone number : 06 88 90 24 07

EUR5,800.00 (€5,800.00 )

‎CARACCIOLI (Louis Antoine)‎

Reference : 002871

(1776)

‎La Vie du Pape Clément XIV, (Ganganelli). Nouvelle édition, Revue, & corrigée ‎

‎Paris, Veuve Desaint, 1776 ‎


‎Petit in-8 (17 x 10,5 cm), X pp. - (1) ff. - 472 pp. (mal chiffrées 452), veau châtain, dos à cinq nerfs orné, pièce de maroquin rouge, tranches rouges (reliure dépoque). Illustré dun portrait de Clément XIV daprès Benoît-Louis Prévost gravé par R. De Launay, de 2 bandeaux, 1 vignette den-tête daprès Benoît-Louis Prévost gravée par Baquoy et 1 cul-de-lampe dessiné et gravé par Benoît-Louis Prévost. Contient lOraison funèbre du Pape Clément XIV par lAbbé Simon Matzell traduite de lallemand par M. de Fontallard. Ex-libris Bibliothèque de Mouchy. (défauts dusage, frottements, manque de cuir sur la coiffe supérieure, quelques rousseurs). // Small octavo (17 x 10,5 cm), X pp. - (1) ff. - 472 pp. (numbered 452 by mistake), chestnut calf, spine tooled raised on five bands, red morocco label, red edges (contemporary binding). Illustrated with a portrait of Clement XIV after Benoît-Louis Prévost engraved by R. De Launay, 2 bands, 1 heading vignette after Benoît-Louis Prévost engraved by Baquoy and 1 cul-de-lampe drawn and engraved by Benoît-Louis Prévost. Contains «Oraison funèbre du Pape Clément XIV» by Abbé Simon Matzell translated from German by M. de Fontallard. Bookplate Bibliothèque de Mouchy. (défects of use, rubbings, lack of leather on top of spine, some spots). ‎

Phone number : 01 43 59 28 11

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