A Lyon, chez Jean-Baptiste & Nicolas De-Ville, 1700, 1 pleine basane janseniste, coins, coupes et coiffes émoussés, plats frottés. in-12, f.t., titre, 10 ff.n.c., 214 pp., trous de vers sur les 5 derniers feuillets, sans gravité ;
Rare.Pierre de Saint-Louis, de son vrai nom Jean-Louis Barthélémy, poète né à Valréas (Vaucluse). Il entre en religion au Carme de Marseille et prend le nom de Père Carme Déchaussé.
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Ouvrage publié, par Jean-Louis Giraud-Soulavie, s.l., chez les Marchands de Nouveautées, 1790, 1 plein veau marbré, dos orné, tranches marbrées, quelques manques de cuir au dos et sur les plats, coiffes usagées, coins émoussés. 4 volumes in-8 de (4)-XVI-327, (4)-368, (4)-368, (4)-136 et 247 pages ;
Jean-Louis Soulavie, auteur de ces mémoires apocryphes, transforme Richelieu en défenseur des droits du peuple et observateur des rois.. Jean-Louis Giraud-Soulavie, un des plus grand savants des "Lumières" est né à Largentière (Ardèche), d'une famille originaire d'Antraigues. Ordonné prètre, il devient vicaire à Antraigues. Il épouse la fille de Madeleine Tarbouillet de Largentière. Il est le fondateur de la paléontogie stratigraphique. Ces idées qui mettent en cause le texte de la Bible, déclenchent les attaques de l'abbé Barruel, ardéchois comme lui, publiées dans "Les Helviennes". Pendant la Révolution il sera le partisan de Robespierre.
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A Paris , chez Estienne Michallet, 1680, 1 pleine basane usagée, plats et dos frottés, coiffes manquantes, coins émoussés, petits manques de cuir au dos et sur le premier plat. in-12 de 1 feuillet blanc, titre, 12 feuillets liminaires, 318 pages + 1 feuillet de privilège ;
Louis de La Ville pseudonyme de Louis Le Valois.
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Merveilleux exemplaire réglé et à très grandes marges, complet des 20 estampes et du troisième volume ici en édition originale, revêtu de somptueuses reliures de l’époque en maroquin rouge orné d'un décor à la Duseuil. Paris, Jean Anisson, 1697.[Suivi de :] [Le Gobien]. Nouveaux Mémoires sur l’état présent de la Chine.Paris, Jean Anisson, 1698.3 tomes en 3 volumes in-12 de : I / 1 portrait, (16) ff., 410 pp., 1 tableau dépliant, 18 pl. dont 3 dépliantes ; II/ (2) ff., 435 pp., (9) pp., 2 planches à pleine page ; III/ (16) ff., 216 pp., (2) ff., pp. 217 à 322, (5) ff. Pte. brûlure p. 319 du tome 3. Exemplaire réglé.Maroquin rouge, plats ornés d’un décor à la Duseuil, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.163 x 94 mm.
Première édition complète dédicacée au roi Louis XIV des Mémoires sur l’état présent de la Chine du Père Le Comte ; elle se rattache aux différents livres publiés sur les Missions.Le troisième volume parait ici pour la première fois.De Backer, III, 1512.Le Père Louis Le Comte était l’un des six missionnaires mathématiciens envoyés au Siam par la compagnie de Jésus avec l’ambassade du chevalier de Chaumont en 1685.Après être restés 2 ans au Siam sur demande du Prince Phra-Naraï, les missionnaires arrivèrent à Nuing Po le 27 juillet 1687 et à Pékin le 8 février 1688.Louis Lecomte réalise au cours de son voyage d’importantes observations astronomiques décrivant notamment le passage de Mercure sur le disque du soleil en 1690.Nommé d’abord à la mission du Chen Si, il parcourut plus de 2 000 lieues en 5 ans et acquit ainsi une bonne connaissance du pays.Dans ses Mémoires, Louis Lecomte livre ainsi une foule de renseignements très divers et détaillés sur la Chine, encore si peu connue en cette fin du XVIIIe siècle : description géographique des villes et contrées, gouvernement, tribunaux, religion, mœurs, mode de vie, civilité chinoise, éducation, mariages, deuils, commerce, monnaie, industries, climat, canaux, rivières, mode de navigation, pêche des perles, écluses, arbres et plantes, fruits, animaux (rhinocéros, caméléon), jardins, observation sur les éclipses et les comètes. Rentré en France, Louis Lecomte devint confesseur de la duchesse de Bourgogne et prit part à la controverse qui allait durer près d’un siècle entre les jésuites et les missionnaires des Missions étrangères qui prétendaient que certaines des cérémonies pratiquées en Chine devaient être rejetées comme idolâtres.Dans ces « Nouveaux Mémoires » le père Lecomte défendait la position de tolérance de son ordre. « Cet ouvrage contient de très curieux détails sur les mœurs, usages et industries des Chinois. Portrait et planches sur cuivre ». (Chadenat)L’illustration fort séduisante comprend le portrait de l’empereur de Chine Cam-Hy par F. Ertinger, d’un tableau dépliant donnant le « Recueil de tous les mots qui composent la Langue Chinoise » et de 20 planches gravées hors texte, certaines dépliantes représentant les machines astronomiques de l'observatoire de Pékin installées par le père Ferdinand Verbiest (sphère armillaire zodiacale, sphère équinoxiale, Horizon Azimutal, Sextant de huit pieds de rayon, globe céleste, etc.) et des costumes (écolier, soldat, colonel, mandarin, dame en déshabillé), ainsi qu'une intéressante vue d'un artisan actionnant une « machine pour couper l'aimant ».Le troisième volume, qui est rarement joint aux deux premiers renferme « l’Histoire de l’édit de l’empereur de la Chine en faveur de la religion chrestienne avec eclaircissement sur les honneurs que les chinois rendent à Confucius et aux morts par le père Charles le Gobien ».L’ouvrage est dédié au duc de Maine et s’inscrit dans le contexte de relation historique de la querelle religieuse de l’époque.Madame de Maintenon ne possédait que ce troisième volume seul.Merveilleux exemplaire réglé et à très grandes marges, complet des 20 estampes et du troisième volume ici en édition originale, revêtu de somptueuses reliures de l’époque en maroquin rouge orné d'un décor à la Duseuil.L’exemplaire de la Vieuville, incomplet d’une estampe, avec le troisième volume en seconde édition à la date de 1700, fut adjugé 192 500 F par Sotheby’s Monaco le 17 juin 1990.L’exemplaire décrit par Chadenat (2365), possédait le troisième volume à la date de 1702 et était incomplet du tableau dépliant.
Paris, Tresse, éditeur, 8, 9, 10, 11 galerie du Théâtre-Français Palais Royal, 1884 1 vol. (125 x 190 mm) de 1, [2] ff. et 374 pp. Demi-toile brune, pièce de titre de basane noire, titre et fleuron dorés, date en pied. Edition originale. Envoi signé : "À Alphonse Daudet très insaisissable et très mal saisi / Son maladroit photographe, Louis Desprez".
Recueil critique consacré aux écrivains naturalistes. En plus de ceux indiqués sur le titre, l'auteur évoque Sully Prudhomme, François Coppée, Maupassant, Bourget, Richepin, Rollinat, Becque, Erckmann-Chatrian, etc. Jeune écrivain, il débute tout juste sa carrière quant il fait l'objet de poursuites judiciaires à la publication d'Autour d'un clocher (1884) par l'éditeur belge Henry Kistemaeckers. Son procès soulèvera de nombreuses contestations et indignations de la part d'écrivains et notamment d'Émile Zola qui rédigera un article sur cette affaire. Le procès de Louis Desprez pris une ampleur considérable au xixe siècle où la question de la morale et de la liberté d'expression ont été remises en cause de nombreuses fois. Mais c'est surtout la mort tragique de cet écrivain, suite à son incarcération en prison, qui fit polémique à l'époque et qui valut cette inoubliable phrase de Zola : Ceux qui ont tué cet enfant sont des misérables ! L'une des rencontre les plus importante dans la vie de Louis Desprez reste sans conteste celle avec Émile Zola. Très admiratif de celui qui est considéré comme le père du Naturalisme, Louis Desprez se dit lui-même appartenir à cette école. C'est d'ailleurs à cette occasion que Louis Desprez rencontre Emile Zola pour la première fois. Ayant en tête d'écrire un ouvrage sur le naturalisme, il vient demander les conseils de l'écrivain afin d'être sûr d'écrire une critique juste et fiable sur ce mouvement littéraire. Dans une lettre datée du 7 juin 1882, il lui demande donc un entretien qui lui est accordé le 14 juin 1882. À partir de ce moment, Louis Desprez et Emile Zola entretiendront une longue correspondance puisque l'élève n'aura de cesse de demander les conseils du maître. En 1882, Louis Desprez rédige alors une étude critique sur le naturalisme intitulée L'Évolution Naturaliste . Après un premier refus de l'éditeur Charpentier qui explique que « la critique ne se vend pas », cette étude sera publiée par Pierre-Victor Stock. Cet ouvrage ne sera qu'un « demi-succès » pour Louis Desprez qui reçoit de très bonnes critiques, notamment de la part de Zola. Le roman est officiellement terminé le 9 octobre 1883 et Autour d'un clocher est publié en mai 1884 par l'éditeur belge Henry Kistemaeckers (père). Il présente une étude des moeurs rurales avec un personnage central dénommé l'abbé Chalindre et autour duquel se déroule l'action. Dans le village de Vicq-les-deux-Églises, l'abbé et les autres personnages sont mis en scène. Le roman présente en partie la liaison illégitime entre l'abbé et une institutrice laïque, Irma Delafosse, arrivée depuis peu au village pour remplacer deux religieuses précédemment révoquées. À peine un mois après la publication de l'ouvrage, Louis Desprez et Fèvre sont poursuivis. Le style cru du roman choque, ce qui n'est pas une surprise pour Louis Desprez qui s'attendait déjà à créer la polémique avec ce roman. Lors de sa demande de publication à Stock, il écrit : « [...] je compte sur le scandale abominable qu' Autour d'un clocher va produire, peut-être une intervention policière, pour faire vendre l' Evolution naturalisteà deux mille. Il est inutile de vous dire après ça que je tiens à conserver toutes les crudités, toutes les violences de style dont le roman est semé. Je ne vous cache pas que vous risquez une saisie : si cela vous arrête, dites-le-moi franchement, j'aurai recours, à mon regret, à la Belgique ». Le 21 juin 1884, un réquisitoire introductif est délivré par Eugène Duval et tous les exemplaires de l'ouvrage sont saisis. L'origine des poursuites reste encore inconnue à ce jour. Maupassant relativisent cette notion de morale : « C'est un tableau de moeurs, brutal il est vrai, mais écrit avec conviction par un auteur très jeune, trop jeune, mais qui promet » À la demande de l'avocat général et par opposition à la volonté de Louis Desprez, le procès se déroule en huis-clos avec pour seuls auditeurs les jurés qualifiés de « douze têtes de pipes »par le jeune écrivain. La sélection de ces jurés va notamment être la cause d'une critique de la part de l'écrivain qui ne conçoit pas que de simples artisans puissent juger une oeuvre littéraire : « [i]l est absurde de faire résoudre une question d'art par un jury français composé de pharmaciens et de marchands de bonnets de coton » Louis Desprez défend ses idées jusqu'au bout. Il n'aura de cesse d'utiliser le « nous » pour parler au nom de l'école naturaliste, très critiquée à cette époque, notamment pour son souci du détail dans la description 38. Il tente également de justifier le style cru et grossier utilisé dans son roman et termine son plaidoyer par une lettre d'Émile Zola portée à l'égard du roman de Louis Desprez. L'écrivain et son éditeur sont reconnus coupable du délit d'outrage aux bonnes moeurs par sept jurés contre cinq et sont condamnés à un mois de prison et 1000 francs d'amende. Malgré tout, Louis Desprez décide de purger sa peine et entre à la prison de Sainte-Pélagie le 12 février 1885. Pensant être débarrassé au plus vite de cette affaire, les choses vont néanmoins prendre une tournure davantage dramatique. L'indignation des amis de Louis Desprez va perdurer. Pour cause, une malencontreuse erreur de placement. Dès l'arrivée du jeune naturaliste en prison, celui-ci se trouve, en effet, emprisonné au milieu des voleurs dans le quartier des droits communs. Il bénéficie d'un traitement jugé alors scandaleux par son entourage et ne tarde pas à contracter une bronchite qui va dès lors l'affaiblir considérablement. Après être resté à l'infirmerie durant une bonne partie de sa peine et grâce à l'acharnement de ses amis (Daudet, Laguerre, Zola) Louis Desprez sort de prison le 10 mars et rentre chez lui. La mort de Louis Desprez va inévitablement provoquer un tollé général dans la presse. Considéré comme la victime d'une erreur judiciaire, certains journalistes et écrivains ne vont pas cacher leur mépris vis-à-vis des circonstances de cette affaire qui ont provoqué un tel drame. Edmond de Goncourt ne cache pas sa colère et accuse l'État du sort de cet écrivain : « Desprez, cet enfant, cet écrivain de 23 ans, vient de mourir de son enfermement avec des voleurs, des escarpes, de par le bon plaisir de ce gouvernement républicain, - lui, un condamné littéraire !"
Broglie (Louis de), sur - Louis Néel - P. Germain - Goerges Lochak - Paul Langevin - J.L. Andrade e Silva - H. Barreau - A.O. Barut - J. Bass - J.S. Bell - A. Cavalieri - C. Cormier-Delanoue - O. Costa de Beauregard - A.B. Datzeff - M. Dembo-Tchaikowsky - S. Diner - P.G. de Gennes - A. Goudot - W. Kuhn - G. Mathieu d'Escaudoeuvres - Abraham Pais - Michel Paty - Linus Pauling - I. Prigogine - H. Rauch - D. Ter Haar - J.J. Trillat - G. Vendryes et alii
Reference : 100832
(1988)
Fondation Louis de Broglie et Conservatoire National des Arts et Métiers , Bibliothèque des Annales de la Fondation Louis de Broglie Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1988 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise illustrée d'ondes, titre en rouge sang grand In-8 1 vol. - 286 pages
1 portrait de Louis de Broglie en frontispice, quelques illustrations en noir dont plusieurs fac-similés d'écrits de Louis de Broglie 1ere édition, 1988 Contents, Chapitres : Présentation (41 pages), Texte, 245 pages - Louis Néel : Avant-propos - P. Germain : Louis de Broglie, une passion de la vraie physique - G. Lochak : Une certaine idée de la science - Fac-similé de 4 pages : L'idée fondamentale de la mécanique ondulatoire - Rapport sur la thèse de Louis de Broglie par Paul Langevin (4 pages en fac-similé) - J.L. Andrade e Silva : Les savants et le courage - H. Barreau : La philosophie scientifique de Louis de Broglie - A.O. Barut : On de Broglie's Méthode de fusion for higher spin particles - J. Bass : Trajectoires et pseudo-probabilités en mécanique quantique - F. Béchade : Une lettre - R. Castaing : Témoignage - J.S. Bell : Louis de Broglie guiding wave - A.M. Carré : Homélie aux obsèques - A. Cavalieri : Kantisme et microphysique - C. Cormier-Delanoue : Louis de Broglie et l'ingénieur - O. Costa de Beauregard : Modélisme et formalisme chez Louis de Broglie - A.B. Datzeff : Louis de Broglie - R. Daudel : Mon maitre - M. Dembo-Tchaikowsky : Autour d'un entretien - S. Diner : Le dualisme onde corpuscule et l'Alchimie - M. Druon : Hommage - D. Fargue : Les livres, un traité de physique méconnu - P. Février : Hommage - P.G. de Gennes : Deux souvenirs d'étudiant - A. Goudot : Mécanique ondulatoire et biologie - J. Guyaux : Correspondance - W. Kuhn : Das Wechselspiel von Theorie und Experiment bei der Entedeckung der Wellennatur der Materie - G. Mathieu d'Escaudoeuvres : Le treffliche de L. de Broglie - A. Mercier : Prix Nobel de physique - A. Pais : De Broglie, Einstein and the birth of the matter wave concept - M. Paty : Sur le style de recherche - Linus Pauling : Une lettre - I. Prigogine : Hommage - A. Ranada : L'opinion scientifique et L. de Broglie - H. Rauch : Test of quantum mechanics by neutron matter wave interferometry - A. Ryter : Contribution de la microscopie électronique au développement de la biologie - D. Ter Haar : Louis de Broglie and the interpretation of wave mechanics - J.J. Trillat : Réminiscence sur l'âge héroique de la diffraction électronique - G. Vendryes : La diffraction des neutrons appliquée à l'étude de la fission nucléaire - Louis Victor de Broglie, prince, né le 15 août 1892 à Dieppe et mort le 19 mars 1987 à Louveciennes est un mathématicien et physicien français. À seulement 37 ans, il devient lauréat du prix Nobel de physique de 1929 « pour sa découverte de la nature ondulatoire des électrons ». - Il est initié aux travaux de la physique moderne par son frère aîné, Maurice de Broglie, secrétaire des rencontres Solvay. Si on se réfère à la biographie Nobel, cest à 32 ans, en 1924, six ans après la fin de la Première Guerre mondiale, quil soutient une thèse de doctorat purement théorique devant un jury comprenant Paul Langevin et Jean Perrin6. Quatre ans plus tard, cette thèse lui vaudra dêtre nommé maître de conférences à la faculté des sciences de luniversité de Paris (Institut Henri-Poincaré), et dêtre considéré comme « nobélisable » à 36 ans, et un an plus tard, en 1929, elle lui vaudra le prix Nobel de physique pour sa « découverte de la nature ondulatoire de lélectron », sa thèse théorique ayant été totalement confirmée par deux expérimentateurs américains Davisson et Germer qui ont observé la première diffraction délectron par un cristal. Cette expérience produisant des interférences délectrons, confirma sans ambiguïté lhypothèse de de Broglie. Ses travaux sur la nature ondulatoire des électrons font de lui le physicien qui a associé une onde aux particules massiques. (source : Wikipedia) légère pliure au coin supérieur droit de la couverture, affectant à peine le coin supérieur des 3 premières pages, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, cela reste un bel exemplaire de ce rcueil d'hommages à Louis de Broglie avec de prestigieuses contribution, Neel, Lochak, de Gennes, Pauling, Costa de Beauregard, Prigogine, Der Taar, Vendryes, avec des fac-similés et notamment la reproduction des 4 pages tapuscrites des commentaires de Paul Langevin et Jean Perrin sur la thèse de Louis de Broglie
Superbe exemplaire provenant de la bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris. Paris, Toussainct du Bray, P. Roccolet, Cl. Sonnius, 1631. In-4 de 27 pp., (1) p. d’extrait du Privilège, 400 pp., 56 pp. et (8) ff. Plein veau blond, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle signée Niédrée. 237 x 178 mm.
Édition originale du Prince, « l’œuvre qui contribua à fixer la langue et constitue l’un des plus beaux monuments de la prose française ». « Edition originale ornée d’un beau titre-frontispice offrant le portrait de Louis XIII ». Tchemerzine, I, 355. Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654) bénéficie désormais d’un nouvel éclairage. Si l’on reconnaît toujours en lui le restaurateur de la langue française célébré par Ménage, on scrute avec plus d’intérêt ses conceptions de la morale et de la politique, « sa vieille Maitresse ». « A son retour d’Italie où il avait suivi le cardinal de la Valette, Balzac s’était déjà rendu célèbre par ses Lettres. Il fut accueilli comme un triomphateur et recherché de tout le monde élégant et lettré ; Richelieu, en particulier, fit tout ce qu’il put pour s’attacher un aussi précieux esprit. C’est probablement dans le milieu de la cour, qu’il ne fréquentait plus guère cependant après 1624, que Balzac conçut son projet d’écrire ce livre : peut-être lui fut-il plus ou moins directement commandé. On raconte qu’ayant entendu citer par un gentilhomme l’indignation d’un de ses amis, alors prisonnier des pirates barbaresques, provoquées par les insultes qu’on prodiguait devant lui au nom de Louis xiii, Balzac aurait eu l’idée de consacrer sa plume à retracer le bonheur de la France de vivre sous un sceptre aussi glorieux que celui de ce roi. Bien que « Le Prince » prétende à quelque généralité et que le nom du roi n’y figure pas, c’est en fait une peinture idéalisée de Louis xiii, héros digne de l’Antiquité. Pleine d’harmonie et d’une grande rigueur, cette œuvre contribua, au moins autant que les « Lettres », à fixer la langue et constitue un des plus beaux monuments de la prose française. Les idées politiques de Balzac ne sont d’ailleurs pas indifférentes, elles sont la parfaite expression de l’esprit de son temps ». (Dictionnaire des Œuvres, V, 511). « C’est d’Italie qu’il commença d’écrire ses ‘Lettres’ qui devaient un jour lui assurer la gloire. D’emblée, ou peu s’en faut, il s’acquit l’admiration de la haute société française. C’est dire que lorsqu’il revint à Paris, l’année suivante (1622), il se vit déjà célèbre. L’un après l’autre, tous les grands personnages se mirent à le rechercher ; Richelieu lui-même fit tout ce qu’il put pour s’en faire bien voir, tant il tenait à s’attacher un esprit aussi remarquable [...] Sitôt qu’il vit le jour, le recueil obtint un succès prodigieux : non seulement en France, mais dans toute l’Europe [...] En somme, Guez de Balzac a rendu à la prose le même service que Malherbe à la poésie. Il a préparé l’éclosion de la prose classique. » (Dictionnaire des Auteurs, I, 208). Le Prince (1631), découronné d’un prélude pastoral, mais éclairé d’arguments en 1634, prétend peindre « la révolution morale » entraînée par l’impérieux pouvoir de Richelieu. Balzac, cette fois, plaide pour un paternalisme monarchique, où « la Prudence soulage la Justice » selon une raison d’Etat soucieuse du bien public. Dans cet ouvrage riche de « toutes les vertus oratoires », Balzac s’efforce d’atteindre à « la perfection du genre sublime » en faisant fond sur les « Lettres Sainctes » et la tradition de Cicéron et Sénèque. Par ses contradictions mêmes Balzac instaure un nouvel « humanisme », héroïque et moderne, embrassant sous le nom de politesse le cœur, le goût et la raison. Prosateur et poète latin du premier rang, il comble l’ambition majeure des statuts de l’Académie par le triomphe indiscuté des lettres françaises. Résigné au Dieu caché, il a foi en une création rationnelle et s’efforce de repenser selon la nature la société et l’art. « Observateur », il élabore une politique où la culture pourrait rendre « plus humains » princes et sujets. Chantre de la retraite, mais mondain toujours, il plaide pour l’urbanité contre la double trahison d’une arrogante ignorance et du pédantisme. « Atticiste » enfin, il témoigne pour un travail à la Malherbe qui n’étouffe pas la spontanéité ni « la raisonnable fureur » d’un Théophile. Force et majesté, mais douceur ; diversité, mais ordre, économie et choix ; sérieux, mais finesse de la raillerie et gaieté, telles sont les marques de l’art de plaire et persuader qu’il propose à la cour et à la bonne société, et qui fondent un authentique classicisme Louis XIII. Précieux et fort bel exemplaire provenant de la Bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris.
Les expéditions italiennes des rois de France Charles VIII, Louis XII et François I, somptueusement reliées à l'époque pour Jean-Charles-Pierre Le Noir, Lieutenant-général de Police et garde de la bibliothèque du Roi. Paris, au Jardin du Palais Royal, 1777.Deux tomes en 2 volumes in-8 de: I/ (2) ff., 358 pp., 2 planches à pleine page; II/ (2) ff., 417 pp., (3) pp., 3 planches à pleine page. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats avec fleurons d’angle, grandes armoiries au centre des plats, dos lisses ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 195 x 123 mm.
Première édition du meilleur ouvrage historique de Louis Valentin Goezmann, essentiellement consacré aux expéditions italiennes des rois de France Charles VIII, Louis XII et François I. Barbier, anonymes, II, 826; Bulletin Morgand et Fatout, 2185; Bibliothèque Edouard Rahir, 1060. Ce traité couvre les années 1493 à 1547, date de la mort du roi François Ier. La seconde partie du livre de Goezmann relate les relations tripartites entre l'Angleterre, la France et l'Empire de Charles-Quint, puis de Barberousse et s'achève sur la Paix de Crespi, la Paix avec l'Angleterre et la Mort de FrançoisI. L’édition est ornée de 5 portraits gravés en taille-doucede Charles VIII, Louis XII, François I, Charles-Quint et Charles de Bourbon. Goezmann, né en 1730, fut guillotiné le 25 juillet 1794. Conseillé au Parlement Maupéou, il fut condamné pour corruption lors d'un procès célèbre intenté par Beaumarchais en 1774. Somptueux exemplaire relié en maroquin rouge aux armes de Jean-Charles-Pierre Le Noir, Lieutenant de Police (1732- 1807). Jean-Charles-Pierre Le Noir, fils de Jean-Charles-Joseph, lieutenant particulier au Châtelet de Paris, et de Marie-Anne Le Noir de Cindré, né le 17 novembre 1732, devint conseiller au Châtelet en 1752, lieutenant particulier après son père, maître des requêtes, conseiller d’Etat en 1775, puis lieutenant général de police à Paris le 10 juin 1776; il apporta dans l’administration de cette ville quantité d’améliorations et resta en fonctions jusqu’au 10 août 1785; il avait été nommé en avril 1784 garde de la Bibliothèque du Roi et président de la commission des finances; en 1790, il émigra en Suisse, puis en Autriche; il rentra en France en 1802 et mourut le 17 novembre 1807. Le Noir qui avait épousé en premières noces Marie Denis, le 27 janvier 1757, contracta en Autriche un second mariage avec une Française. Références : Olivier, pl. 288.
1858 Paris, Librairie Louis Janet, Magnin, Blanchard et Cie, sans date (c. 1858); in-8 de (4)( faux-titre et titre imprimé) - 250 - (2)pp.( Table des matières et liste des vignettes) et 16 planches hors texte. Pleine toile éditeur verte décor et titre dorés au 1er plat et dos, décor doré au 2e plat, tranches dorées. Nouvelle édition avec un titre-frontispice lithographié en couleurs avec l'adresse : Mme Vve de Louis Janet éditeur, et dont les ornements typographiques et les lettrines différent de ceux de l' édition de 1850. Illustré de 15 dessins hors texte de Louis Lassalle lithographiés en couleurs.
L'Oncle Rémy ou le jeune artiste. Le sourire de la Madone ou le pifferare (joueur de fifre ambulant). Les petits mineurs. Le petit colporteur. Une mère, ou la gardeuse de dindons. Le chamois de la montagne ou le guide des Pyrénées. La glaneuse. Le petit jardinier. La jeune laitière d'Agincourt. Le fils du kabyle. Pietro le chevrier. Les jeunes alsaciennes. La tête et le bras ou le fils du pilote. Les enfants Indous. Toile passée, coins émoussés, petit manque en pied au dos, fente aux charnières en tête, les serpentes sont fortement jaunies et ont bien jouer leur rôle (quelques rousseurs en marge des planches mais coloris très frais). ( CO1)
- BASCHET (Dr G.). Un Louis XVII Colonial. Paris, Daragon, 1907. Broché, 14 pages. - BOURGEOIS (Armand). Nouvelle étude historique sur Louis XVII. Paris, Daragon, 1907. Broché, 8 pages. - BOURGEOIS (Armand). Mes Dernières Découvertes sur Louis XVII et sa Sœur. Paris, Daragon, 1909. Broché, 24 pages. - BOURGEOIS (Armand). Encore Louis XVII. Toujours Louis XVII et sa Sœur. Paris, Daragon, 1911. Broché, 22 pages. - FONTAINE (G. de). Un faux Louis XVII. Le baron de Richemont en Alsace. 1849-1851. (Extrait de la Revue Catholique d’Alsace). Paris, Daragon, s. d. Broché, 25 pages. - FRIEDRICHS (publié et annoté par Otto). Témoignage inédit de Steuerwald. Paris, Daragon, 1906. Broché, 11 pages. - FRIEDRICHS (Otto). M. J.-C.-Alfred Prost et la Question Louis XVII. Paris, Daragon, 1906. Broché, 39 pages. - FRIEDRICHS (Otto). La maladie, le décès et les obsèques de Louis XVII à Delft (1845). Paris, Daragon, 1907. Broché, 36 pages. - FRIEDRICHS (Otto). Dans quel sens Louis XVII employait-il le Terme d’Aristocrate ? Paris, Daragon, 1908. Broché, 7 pages. - FRIEDRICHS (Otto). Réponse à M. Frédéric Masson. Petites Remarques de Otto Friedrichs sur « Petites Histoires » de M. Frédéric Masson. Paris, Daragon, 1912. Broché, 94 pages. - GOZZOLI. Oui, c’est le Fils de Louis XVI ! Nouvelle édition absolument conforme à celle de 1836. Paris, Daragon, 1908. Broché, 39 pages. - GRANDVELLE (H. de). L’Évasion de Louis XVII. Révélation inédite. Paris, Daragon, 1905. Couverture usagée. Broché, 32 pages. - LE GENTIL (R.). A bas la légende ! Conférence historique sur la question Louis XVII. Paris, Daragon, s. d. Broché, 61 pages. - RASKY (M. M. de). Tuer le roi, sauver l’homme. Louis XVII. Paris, Chavane, 1950. In-12, broché, édition originale numérotée, envoi de l’auteur, nombreuses illustrations, bon état. 278 pages. - VITRAC (Maurice) et GALOPIN (Armand). Mémoires sur Louis XVII (Mémoires d’Eckard – Souvenirs de Naundorff). Illustrés d’après les estampes du temps. Paris, Albin Michel, s. d. Relié demi-percaline à coins, couverture conservée. 233 pages.
Lot de 15 ouvrages, dont 14 brochés in-8° et in-12.
Paris, s.n.l., Imprimerie de Froullé, se trouve cher. les Libraires du ci- devant Palais- 1793 In-8 20 x 12 cm. Reliure de l’époque veau havane, dos lisse oenés de fers dorés, pièce de titre maroquin fauve, 51-14-70-45-71-8-7-45 pp. Accrocs en tête et en pied de dos.
Contient : Cazalès, Jacques-Antoine-Marie de. Défense de Louis XVI, discussion de toutes les charges connues à l'époque du 14 juillet. [S. l., 1792 ou 1793] - Mazon, Louis. Aux juges de Louis XVI, un véritable ami du peuple et de l'humanité. (Paris,) : impr. de Froullé, (s. d.) - Guillaume, Louis-Marie. Projet de défense pour Louis XVI. Par M. Guillaume, ex-Constituant et avoué près le tribunal de cassation.[Paris.] Se trouve chez les Libraires du ci-devant Palais-Royal [1792] - Seze, Raymond de. Convention nationale. Défense de Louis, prononcée à la barre de la Convention nationale, le mercredi 26 décembre 1792, l'an premier de la République, par le citoyen Deseze, l'un de ses défenseurs officieux ; imprimée par ordre de la Convention nationale. A Paris, de l'Imprimerie nationale. 1792 - Convention nationale. Appels nominaux faits dans les séances des 15 & 19 janvier 1793, l'an 2e de la République, sur ces trois questions : 1°. Louis Capet est-il coupable de conspiration contre la liberté publique, & d'attentats contre la sûreté générale de l'État ? 2°. Le jugement de la Convention nationale contre Louis Capet sera-t-il soumis à la ratification du peuple ? 3°. Y aura-t-il un sursis, oui ou non, à l'exécution du décret qui condamne Louis Capet ? Imprimés par ordre de la Convention nationale. À Paris, de l’Imprimerie nationale, 1793 - Convention nationale. Malesherbes (Christien-Guillaume de Lamoignon de), François Denis Tronchet et Raymond de Sèze. Observations des défenseurs de Louis sur une imputation particulière qui lui a été faite dans la Convention. [Paris], de l’Imprimerie nationale, [1792] - Marignié, Pétition de grâce et de clémence pour Louis XVI, dont la lecture m'a été refusée à la séance du dimanche 20 du présent mois de janvier 1793, malgré tous les efforts que j'ai faits pour l'obtenir, et dont je rends un compte exact dans l'avertissement qui suit...à Paris, chez tous les marchands de nouveautés, 1793 - Louis XVI. Testament de Louis XVI, écrit par lui-même, lu dans la séance de la Commune le 21 janvier 1793. Paris : Imprimerie de la République, (s. d.) - Marignié, Jean-étienne-François. Pétition de grâce et de clémence pour Louis XVI, dont la lecture m'a été refusée à la séance du dimanche 20 du présent mois de janvier 1793, malgré tous les efforts que j'ai faits pour l'obtenir, et dont je rends un compte exact dans l'avertissement qui suit. Marigné ["sic"]. à Paris : chez tous les marchands de nouveautés, 1793. Bon état d’occasion
1- Louis Le Brocquy and the Celtic head image. Albany, New York State Museum, 1981. In-8, 64 pp., broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (traces de pliure à la couverture). 2- Louis Le Brocquy. Images de W.B. Yeats, James Joyce, Samuel Beckett, Frederico Garcia Lorca, Auguste Strindberg, Francis Bacon. Paris, galerie Jeanne Bucher, 1979. In-12, non paginé, broché, couverture originale illustrée. En double. Illustrations en noir et en couleurs (dos éclairci). 3- Louis Le Brocquy. Dublin, The Dawson gallery, 1971. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir (petits frottements). 4- Louis Le Brocquy recent paintings. Londres, Gimpel fils gallery, 1968. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir (petits frottements). 5- Louis Le Brocquy. Studies towards an image of James Joyce. Gêne, Galleria d'arte San Marco dei Giustiniani. 1970. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir. 6- Louis Le Brocquy paintings. Londres, Gimpel fils gallery, 1966. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements). 7- Louis Le Brocquy paintings. Londres, Gimpel fils gallery, 1972. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements). 8- Louis Le Brocquy. Saint-Paul, fondation Maeght, 1973. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements, minuscules déchirures au dos). 9- Louis Le Brocquy. Human images - early and recent works on paper. Dublin, Taylor Galleries; 1998. In-4, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en couleurs. 10- Louis Le Brocquy. Images de W.B. Yeats, James Joyce, Samuel Beckett, Picasso, Francis Bacon 1975-1987. Dublin, The Arts Council, 1988. In-4, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en couleurs (petits frottements). 11- Louis Le Brocquy. A retrospective selection of Oil paintings 1939-1966. In-4, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements et plis). 12- Louis Le Brocquy - Anne Madden. Tous, Château de Tours, 1997. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements et jaunissement). 13- Louis Le Brocquy. À la recherche de W.B. Yeats. Paris, Musée d'art moderne, 1976. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir (petits frottements et jaunissement). 14- Louis Le Brocquy. Images, Single and Multiples 1957-1990. Kanagawa, Museum of modern Art, 1991. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements, dos terni). 15- WALKER (Dorothy). Louis Le Brocquy. Dublin, Ward River, 1981. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir et en couleurs (petites taches). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
P., NRF, N°14, 15 février 1910 ; in-8, broché. 188 pp.- 2 pages hors-texte de fac-similé d'écriture, 1 portrait de Philippe par Ch. Guérin reproduit en héliogravure. Très bon état.
Charles Louis Philippe est mort à Paris le 21 décembre 1909. Il était l'un des fondateurs de la NRF. Ce numéro de la jeune revue lui est entièrement consacré. Il s'ouvre par un hommage de Claudel, puis on trouve les textes de : Michel Arnauld, L'uvre de Charles-Louis Philippe - Anna de Noailles, La Mère et l'Enfant - Marcel Ray, L'Enfance et la Jeunesse de Charles-Louis Philippe - Marguerite Audoux, Souvenirs - Régis Gignoux, Dans l'Île Saint-Louis - Émile Guillaumin, Charles-Louis Philippe en Bourdonnais - Charles-Louis Philippe, Journal de la Vingtième Année - Lettres - Les «Charles Blanchard» - André Gide, Journal sans dates. Suivent les notes de : Maurice Beaubourg, Quatre histoires de pauvre amour, par Charles-Louis Philippe, Édition de l'Enclos - Jean Schlumberger, La bonne Madeleine et la pauvre Marie, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque artistique et littéraire) - Henri Ghéon, La Mère et l'Enfant, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque artistique et littéraire) - Bubu de Montparnasse, par Charles-Louis Philippe (Édition de la Revue Blanche) - Edmond Pilon, Le Père Perdrix, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque Charpentier) - André Ruyters, Marie Donadieu, par Charles-Louis Philippe (Fasquelle) - Élie Faure, Croquignole, par Charles-Louis Philippe (Fasquelle) - Léon Werth, Les contes du «Matin», de Charles-Louis Philippe, Principaux articles sur Charles-Louis Philippe.On joint un article de Marcel Ray (1878-1951, normalien, journaliste, diplomate), ami d'enfance de CH.-L. Philippe, qui livre des souvenirs sur l'écrivain et des textes inédits composés lorsqu'il était lycéen au Lycée Banville à Moulins en 1893-1894
Broglie (Louis de), sur - Académie des Sciences - D. Pestre - A. Kozhevnikov - B.R. Wheaton sur Maurice de Broglie - O. Darrigol - F. Kubli - H. Kragh sur Erwin Schrödinger - A. Russo - H. Barreau - W. Kuhn - Y. Ben Dov - Georges Lochak
Reference : 100101
(1994)
Académie des Science et Tec Doc Lavoisier - Institut de France Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1994 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur noire, illustrée d'une figure ronde crème grand In-8 1 vol. - 137 pages
1 portrait de Louis de Broglie en frontispice 1ere édition, 1994 Contents, Chapitres : Avant-propos, liste des intervenants, table, vi, Texte, 131 pages - D. Pestre : La physique en France, 1900-1930, un panorama - A. Kozhevnikov : Light quanta and waves, Einstein reputation as a dualist - B.R. Wheaton : The laboratory of Maurice de Broglie and the empirical foundations of matter-waves - O. Darrigol : Les premiers travaux de Louis de Broglie - F. Kubli : Conversations avec Louis de Broglie au sujet de sa thèse - H. Kragh : The heritage of Louis de Broglie in the works of Schrödinger and other theoreticians - A. Russo : La découverte des ondes de matière - H. Barreau : Le rôle de la relativité dans la pensée de Louis de Broglie - W. Kuhn : L'influence des images métaphysiques du monde sur le développement des idées fondamentales dans la physique, particulièrement chez Louis de Broglie - Y. Ben Dov : De Broglie's conception of the wave-corpuscule duality - Georges Lochak : Comment Louis de Broglie faisait de la physique - Louis Victor de Broglie, prince, né le 15 août 1892 à Dieppe et mort le 19 mars 1987 à Louveciennes est un mathématicien et physicien français. À seulement 37 ans, il devient lauréat du prix Nobel de physique de 1929 « pour sa découverte de la nature ondulatoire des électrons ». - Il est initié aux travaux de la physique moderne par son frère aîné, Maurice de Broglie, secrétaire des rencontres Solvay. Si on se réfère à la biographie Nobel, cest à 32 ans, en 1924, six ans après la fin de la Première Guerre mondiale, quil soutient une thèse de doctorat purement théorique devant un jury comprenant Paul Langevin et Jean Perrin6. Quatre ans plus tard, cette thèse lui vaudra dêtre nommé maître de conférences à la faculté des sciences de luniversité de Paris (Institut Henri-Poincaré), et dêtre considéré comme « nobélisable » à 36 ans, et un an plus tard, en 1929, elle lui vaudra le prix Nobel de physique pour sa « découverte de la nature ondulatoire de lélectron », sa thèse théorique ayant été totalement confirmée par deux expérimentateurs américains Davisson et Germer qui ont observé la première diffraction délectron par un cristal. Cette expérience produisant des interférences délectrons, confirma sans ambiguïté lhypothèse de de Broglie. Ses travaux sur la nature ondulatoire des électrons font de lui le physicien qui a associé une onde aux particules massiques. (source : Wikipedia) légères traces de pliures sur la couverture qui reste en bon état, intérieur sinon frais et propre, cela reste un bon exemplaire
Anntoine-Louis-François d'Avaray - Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence (Louis XVIII) - Marie-Thérèse-Charlotte, duchesse d'Angoulême
Reference : 27975
(1823)
1823 PARIS, Baudouin, 1823, in-8 - Reliure 1/2 veau - Dos à nerfs - titre doré - Edition originale de cet ouvrage qui fut édité 10 fois cette même année 1823 (M. & W., 21953. Quérard, V, 368) - Lettre-Préface de Louis de France à Anntoine-Louis-François d'Avaray, son libérateur - 2 ff. n.c.-120 pages - PARIS,Audot - 1817 - Edition Originale - 2 gravures en frontispices représentant un plan du quartier du Temple et représentation de la Tour du Temple - Extrait du journal de M. de Malesherbes en fin douvrage - IV+77 pages - REUNION de 2 Ouvrages rares sur la Révolution - Envoi rapide et soigné. - Réf. 27975
I) Témoignage rédigé avant 1793, Barbier (t. 4, p. 201) attribue cet ouvrage, qui est ici lédition originale, à Louis XVIII. Publié en 1823, il connut un grand succès et dix éditions de cet ouvrage ont paru la même année. Louis XVIII, connu sous le nom de Monsieur, roi de France et de Navarre, naquit à Versailles en 1755 et décéda à Paris en 1824. Ce récit décrit le départ pour lexil du comte de Provence, Louis-Stanislas-Xavier de France, futur Louis XVIII (Fierro, 925). Cette relation est très agréable, et permet de dépeindre la France de lépoque. « Louis na de chaleur que pour décrire les bons repas quil a faits, et peindre avec causticité et amertume ceux que les localités ne permirent pas délever au niveau de ses désirs. Ce livre serait un excellent guide pour le voyageur friand qui voudrait parcourir les mêmes contrées ; il y trouverait une indication très exacte des bonnes et des mauvaises hôtelleries, etc. » (Quérard, t. 5, p. 369). Lauteur sadresse en début douvrage, à Antoine-Louis-François dAvaray, quil tient pour son libérateur et comme un ami très cher. « Ce nétait pas , comme on peut bien limaginer, la première fois que je songeais à mon compagnon de voyage, et ma première pensée avait été pour dAvaray dont jétais aussi sûr que de moi-même » (p. 3). En effet, après les journées des 5 et 6 octobre 1789 (la cour quitte Versailles pour Paris), le comte de Provence (futur Louis XVIII), sinstalle au Petit Luxembourg, où il va préparer un plan dévasion. Le 20 juin 1791, le jour du départ de la famille royale des Tuileries, le comte de Provence quitte sa « résidence surveillée ». Déguisé et muni dun passeport anglais, il rejoint les Pays-Bas autrichiens et se réfugie à Bruxelles puis à Coblentz. François dAvaray, le fils aîné du duc dAvaray, suivit dans son exil le comte de Provence et fut son plus fidèle serviteur et lun des favoris. Bel exemplaire de cette relation célèbre du départ du comte de Provence qui retrace bien la mentalité de lEmigration de lépoque : cette impression de ne partir que pour quelques temps. II) En 1817 paraît un livre intitulé Mémoires particuliers formant avec l'ouvrage de M. Hue et le Journal de Cléry l'histoire complète de la captivité de la famille royale à la tour du Temple. Bien que le texte soit anonyme et que l'auteur s'y exprime à la troisième personne, ces Mémoires sont aussitôt attribués à Marie-Thérèse-Charlotte, duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI. Une nouvelle édition est publiée en 1823. Le texte, beaucoup plus correct que celui de 1817 est rédigé cette fois à la première personne. Madame Royale ne l'a d'ailIeurs jamais désavoué.En 1862, une copie exacte du manuscrit original, toujours à la première personne, est éditée sous le titre Relation de la captivité de la famille royale à la tour du Temple. L'auteur y est clairement identifié par les dernières lignes de l'ouvrage : "J'atteste que ce mémoire contient la vérité, Marie-Thérèse-Charlotte, fait à la Tour du Temple." Le récit très émouvant de ce témoin direct des événements commence à l'arrivée de la famille royale au Temple le 13 août 1792, et s'achève par la mort de Louis XVII le 9 juin 1795. - Livraison a domicile (La Poste) ou sur simple demande en Mondial Relay.- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le surcoût du au nopmbre de livres achetés ou du poids de ceux-ci. - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Jean-Baptiste Bontemps (1584-1659), chirurgien, premier chirurgien de Louis XIII, premier valet de chambre ordinaire de Louis XIII, anobli par Louis XIV, père d'Alexandre Bontemps (1626-1701), le plus célèbre des premiers valets qui fut témoin du mariage de Louis XIV avec madame de Maintenon. Il fut signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII.
Reference : 013756
Jean-Baptiste Bontemps (1584-1659), chirurgien, premier chirurgien de Louis XIII, premier valet de chambre ordinaire de Louis XIII, anobli par Louis XIV, père d'Alexandre Bontemps (1626-1701), le plus célèbre des premiers valets qui fut témoin du mariage de Louis XIV avec madame de Maintenon. Il fut signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII. P.S., 3 avril 1637, 1p in-4. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages,, contresigné par deux notaires. [279-2]
Imprimerie Royale, 1787 - Berlin, 1787 - Troyes, imp. Veuve Gobelet, 1787 - Versailles, imp. Pierres, 1787, 1 demi toile à coins, tranche jaune. in-8 de (4), (4)-7, 15, 16, (2), 1 ff. blanc, 2, 1 ff. blanc, (2)-42, 15, 8, 4, 31, 38, 1 ff. blanc, 15, 31, 7, 6, 1 ff. blanc, 8, 7, 7, 8, 4, 16, 6, 1 ff. blanc, 3, 4, 8, (2)-20, 8, 8, 4, 3, 15, 14, 1 ff. blanc, 4, 3, 8, 8, 15, 7, 4, pp. + 3 PP., in-4, dépliantes, galeries de vers sur 38 pages ;
En 1787, le Parlement de Paris, s'oppose à la politique fiscale de Louis XVI et au plan financier de son ministre Calonne. Il refuse d'enregistrer de nouveaux impots, pour combler les déficits. Louis XVI, exile le Parlement à Troyes et doit tenir des lits de justice pour faire enregistrer ses édits fiscaux.Le Parlement soutenu par l'opinion publique et les Parlements de province, demande l'ouverture des Etats-Généraux.
Phone number : 06 80 15 77 01
Macon, imp. Protat, 1938, 1 broché, couverture rempliée. in-folio, XI-(2)-31 pages dont 21 planches de textes autographes en fac-similés, dans un encadrement, dessin inédit de Paul Audra en frontispice (mains de Louis Le Cardonnel), tirage limité à 300 exemplaires sur vélin d'Ingres spécialement fabriqué à Arches, celui-ci numéroté "275", joint 1 fascicule de 4 pages: "Société des Amis Intellectuels de Louis Le Cardonnel", par Emile Ripert et Raymond Christoflour ;
Phone number : 06 80 15 77 01
Edition originale du livre le plus réputé du Docteur Pierre-Toussaint Navier (1712‑1779), médecin du roi Louis XVI. Paris, Veuve Méquignon et Didot le Jeune, 1777.2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ xxv pp., (1) p. d’errata, 30 pp., 360 pp.; II/ xxi pp., (1) p. d’errata, 389 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, grandes armoiries dorées au centre, dos lisses ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Infime accroc à une coiffe. Reliure de l’époque.168 x 96 mm.
Edition originale du livre le plus réputé du Docteur Pierre-Toussaint Navier (1712‑1779), médecin du roi Louis XVI. « Cet ouvrage, puisé dans la chimie la plus profonde, et le fruit de plus de trente années d’étude, jouit encore d’une estime méritée ; il a été traduit en allemand par C.-E. Weigel, Greifswald ». (C. T-Y).Pierre-Toussaint Navier, né à St-Dizier le 1er novembre 1712, fut reçu docteur en médecine à Reims en 1741. Il choisit Châlons-sur-Marne pour le lieu de sa résidence, et mérita bientôt le titre de correspondant de l’Académie royale des sciences, par un Mémoire contenant la découverte de l’éther nitreux. Depuis ce temps chaque année de sa vie fut marquée par de nouveaux mémoires ou dissertations, que l’on trouve insérés dans les Recueils de l’Académie des sciences, de l’académie de Châlons, et dans la Gazette de médecine. Toujours animé de l’amour du bien public et du désir de contribuer au progrès des sciences et des arts, il entreprit de les fixer parmi ses nouveaux concitoyens, en formant, avec Dupré d’Ornay et d’autres, le projet d’une société littéraire qui commença ses séances en 1753, et qui fut érigée, au mois d’août 1775, en académie des sciences, arts et belles-lettres. Louis xvi lui donna en 1779 une pension. « Lorsque M. Navier fit paroître son ‘Traité des contre-poisons’, il était déjà connu comme chimiste et l'Académie royale des sciences l’avoit inscrit an nombre de ses correspondans. Il avait présenté à cette Compagnie, en 1741 un procédé pour la préparation d’une espèce d’éther jusqu’alors inconnue, qu'il obtint en mêlant et en agitant de l'esprit de vin avec de l'acide nitreux. Cette découverte, qui est consignée dans tous les livres de chimie aurait seule transmis son nom à la postérité, quand même cette science ne lui aurait pas eu d’autres obligations. Un fait nouveau est un pas de plus vers la vérité et cette route, qui conduit à une célébrité durable, étoit la seule qui fût digne des vœux du savant que nous avons perdu. Jamais il n’a fatigué la voix de la renommée, qui fait quelquefois succéder un silence éternel à des faveurs d'un moment. Ce médecin a plutôt éprouvé un sort contraire. Longtemps ignoré, il n'avoit ni rivaux, ni admirateurs. Ses recherches ayant enfin fixé l'attention du public, on accorda, sans prévention comme sans enthousiasme, des applaudissemens à ses travaux ; mais sa réputation ne fut jamais égale à ses talens, parce qu'il s'étoit reposé sur les autres du soin de les faire connoître, et qu'il ne savoit peut‑être pas lui-même ce qu'ils valoient.M. Navier ne s'est pas contenté d'avoir obtenu une nouvelle espèce d'éther. Ayant employé dans cette préparation différentes solutions métalliques nitreuses, il a observé que plusieurs de ces substances lui restoient unies, et il a indiqué celles qui se sont refusées à cette combinaison. Ces expériences ont été jugées très favorablement par l’Académie royale des sciences.Elle a rendu la même justice à deux mémoires du même auteur sur différens moyens de dissoudre le mercure par l’acide végétal et par quelques sels neutres, et sur une nouvelle méthode de le rendre soluble dans l'eau sans le secours d'aucune espèce d'acide, avec des réflexions sur les avantages que la médecine peut retirer de ces préparations.Ayant mis en usage la méthode indiquée par Homberg, et pratiquée par Boërrhaave, pour réduire le mercure en une poudre fine par le seul secours du mouvement longtemps continué ; M. Navier est parvenu à le rendre soluble dans l’acide végétal. Le sel ammoniac et le sel acéteux mercuriel, dont il a publié les procédés, sont surtout très utiles dans la pratique de la médecine. L’un est plus doux que la panacée ; l'autre à moins d’activité que les sels de la même nature préparés avec les acides minéraux. Lorsque M. Navier commença ses belles expériences, leur composition était tenue secrète par les sieurs Keyser et Mollée, qui les vendoient à leur profit. M. Navier en les faisant connoître, rendit un double service ; il dévoila, par la même opération, deux des plus importans mystères de l'empirisme, et il offrit à la médecine deux moyens de guérison qui lui manquoient.La réunion du fer et du mercure a été longtemps l'objet des vœux de plusieurs chimistes. M. Navier l’a obtenue par dix procédés différens, qui se réduisent à mêler ensemble une dissolution de fer et une dissolution de mercure, faites l'une et l'autre par le vinaigre on par l'acide vitriolique. Le précipité salin, composé de ces deux substances métalliques, parait sous la forme d’une neige cristalline brillante, et semblable, quant à l'extérieur, au sel sédatif.Une autre découverte de cet académicien est la dissolution du mercure dans le foie de soufre, que personne n’avoit tentée avant lui, et qui lui a fourni un remède fondant très utile dans le traitement des maladies scrophuleuses et de plusieurs maladies cutanées.Ces expériences, exposées dans l'ouvrage présenté ici même, sont accompagnées d'un grand nombre, de circonstances nouvelles d'observations fines, de détails intéressans, qui annoncent dans leur auteur ce tact et ce coup d'œil que la nature semble ne donner qu'à ceux auxquels elle veut bien révéler quelques-uns de ses secrets. »L’Abbé Rozier, Observations sur la physique sur l’histoire naturelle et sur les arts, 1783, p.15.Précieux exemplaire de l’auteur portant sur chacun des volumes la signature autographe du docteur Navier, offert à la reine Marie-Antoinette et revêtu d’une reliure de luxe en maroquin rouge de l’époque orné de ses grandes armoiries. Ernest Quentin Bauchart nous confirme que la reine Marie-Antoinette possédait, à côté des livres du Petit Trianon, une bibliothèque importante qu’elle avait fait installer au château des Tuilerie.Les livres de la reine, en grande partie reliés par Blaizot sont, pour la plupart, uniformément revêtus de maroquin rouge, aux armes de France et d’Autriche accolées, avec de simples filets sur les plats.Les ouvrages de moindre importance qui garnissaient les armoires du petit Trianon sont restés, en grande partie, à Versailles. Ils sont modestement reliés en veau porphyre, granité de points noirs sur un fond rouge sombre.
1914 Paris, Les Cent Bibliophiles, 1914; in - 4 de (2)ff. bl. - 234 pp. - (1)pp. - (1)f. bl.; couverture rempliée tabac illustrée au 1er plat d'un grand bois gravé, titre gravé en noir et rouge, vignette en noir au 2e plat, dos orné, titre en rouge, chemise et étui cartonnés. Texte encadré à chaque page d'un filet rouge. Illustré dans le texte et hors texte de bois gravés en noir, lettrines en noir et rouge, les entêtes des chapitres gravées en noir sont numérotées d'un chiffre romain en rouge. Au total 73 bois gravés (dont 24 à pleine page compris dans la pagination).. Imprimé en caractères Cochin crées pour l'ouvrage par G. Peignot, les bois de Louis Jou ont été tirés par Fréquet sous la présidence et les soins de Eugène Rodrigues (Président des Cent Bibliophiles).
Premier ouvrage de Louis Jou, tiré à 130 exemplaires numérotés, et "immatriculés au nom du premier propriétaire". Exemplaire nominatif n°59. Très bon exemplaire.( Reu-Bur)
CANU Jean-CALMETTE Joseph-HEINRICH MANN-CHAMPION Pierre -VAUNOIS Louis.
Reference : 13114
Réunion de 5 volumes: 1) CANU Jean-.Louis XIII et Richelieu. In 12 brochés faux-titre, titre, 362 pages, librairie Arthème Fayard 1944. Connaissance de l’histoire. 2) CALMETTE Joseph Charles V in 12 broché, faux-titre, titre 372 pages Librairie Arthème Fayard Les grandes études littéraires 1945. - 3) - HEINRICH MANN La jeunesse d’Henri IV récit. In 12 broché, faux-titre, titre, 446 pages, 25 septembre 1938. Editions Pierre TISNE. 4) CHAMPION Pierre --- Le roi Louis XI in12 broché couverture illustrée, faux-titre, titre, 160 pages une carte de France, illustrations à pleine page d’après des documents anciens. Flammarion 1936. 5) VAUNOIS Louis. Vie de Louis XIII fort in 12 broché, couverture illustrée, faux-titre, titre, 543 pages, éditions Bernard Grasset 1936. l'ensemble
1680 Ordonnance de Louis XIV Roy de France et de Navarre sur le fait des Entrées, Aydes et autres droits …Muguet, 1680; 223pp. (dont le titre avec armes royales) - (5)pp. / Ordonnance de Louis XIV Roy de France et de Navarre sur le fait des Gabelles et des Aydes… Muguet, 1680; 156pp. (dont titre avec armes royales / Ordonnance de Louis XIV Roy de France et de Navarre pour servir de règlement sur plusieurs droits de ses Fermes & sur tous en général…Muguet,1681; 192pp. (dont titre avec armes royales ). Plusieurs culs-de-lampe ornent les 3 textes. Les 2 premiers sont imprimés en plus petites caractères que le 3ème.
Ces textes reliés en un volume, plein veau granité de l'époque, dos à nerfs orné de fleurons et petits fers dorés, tranches mouchetés de rouge. Manque la 1ère garde blanche. Ex-libris manuscrit ancien au titre du 1er texte. Quelques petites rousseurs, Bon exemplaire.(Reu-Bur)
. . Contrat d’édition entre Charles Louis Mollevaut et l’éditeur F. Louis 2pp.-in-4 timbre impérial à 25c. Entre nous soussignés C.L. Mollevaut correspondant de l’institut d’une part, et F. Louis d’autre part a été convenu ce qui suit. 1° que moi C. L. Mollevaut vends à Louis l’absolue propriété de la première édition de ma traduction en vers d’un choix de poésies de Catulle.2° Je rentrerai dans ma propriété au bout de deux ans révolus à commercer du 1er janvier 1812. 3° Le prix de cette vente est de douze cents francs qui me seront payés par Louis comme suit: trois cents francs au 15 janvier 1812, et trois cents francs de trois mois en trois mois. 4° Il me sera alloué en outre 25 exemplaires de cet ouvrage dont quatre sur papier vélin. 5° de plus M. Louis de donnera pour 150 francs de livres. 6° et moi F. Louis m’oblige en tout ce qui me concerne à remplir exactement ces conditions. 7° de plus il est convenu entre nous que C.L. Mollevaut ne vendra pas à d’autre libraire sa seconde édition de Catulle que […] D’accepter une proposition pour la réimpression de cet ouvrage et de la traduction de Tibulle et Properce s’il les joignait ensemble. Fait double entre nous pour être exécuté […] Paris ce 24 octobre 1811 // C.L. Mollevaut C. De l’institut Œuvres de Catulle, F. Louis Editeur 1vol. in-12143pp. Traduction de C. L. Mollevaut Poésie de Catulle, Tibulle, Properce, traduction de Mollevaut, Artuus Bertrand 1821 3 vol. Charles-Louis Mollevaut (Nancy 1776- Paris 1844), Professeur à Nancy, poète, traducteur du latin, est correspondant de l’institut à partir de 1807. Par ordonnance royale du 12 mars 1816 il devient membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
1929 Paris,Jonquières,1929 ; in-4°, plein box rouge, dos lisse, auteur,titre, illustrateur et date dorés, bordure intérieure de box rouge orné d'un large filet doré, couverture illustrée et coloriée conservée, étui (Pourrieux relieur); 5ff.nch., CXXXVpp., 2ff.nch.; illustré dans et hors le texte de 37 bois gravés par le peintre Louis Bouquet coloriés par Keller.dos un peu passé, mais bel exemplaire. Tirage total à 400 exemplaires sur papier vergé à la cuve de Tallende, imprimé par Marius Audin à Lyon. Bel ouvrage très bien illustré.(Cf. Carteret TV.)
Louis Bouquet est né et mort à Lyon (1885-1952 ). Elève de Cormon, collaborateur de Maurice Denis pour le plafond du théatre des Champs Elysées et l'église de Genève, fut l'ami de Joseph Bernard et de Marcel Lenoir (cf.Bénézit). "Louis Bouquet est un des meilleurs graveurs français sur bois …Il use volontiers du bois de fil... Bouquet a décoré Les Amours de Frène et Galeran. Les bois sont traités largement, dans un esprit décoratif et à la façon des xylographies hollandaises de la fin du XVéme ". ( cf. Dictionnaire des Illustrateurs). ( Reu-CO1)
Paris, Bricon, cette édition est la seule qui soit revêtue de l'attestation de Th. Ign. Martin, 1832, 1 br., dos fragile, en partie manquant, quelques restaurations à faire. in-8, (4)-XVI-283-(5) pp., ex-libris: "Chanoine Contagnet", mouillures et manques sur la marge centrale d'une partie de l'ouvrage ;
Louis Silvy polémiste janseniste, mort à Port Royal des Champs. Sa belle-mère était la fille de François Antoine, célèbre pour avoir traqué la Bête du Gévaudan.
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