Paris, s.n.l., Imprimerie de Froullé, se trouve cher. les Libraires du ci- devant Palais- 1793 In-8 20 x 12 cm. Reliure de l’époque veau havane, dos lisse oenés de fers dorés, pièce de titre maroquin fauve, 51-14-70-45-71-8-7-45 pp. Accrocs en tête et en pied de dos.
Contient : Cazalès, Jacques-Antoine-Marie de. Défense de Louis XVI, discussion de toutes les charges connues à l'époque du 14 juillet. [S. l., 1792 ou 1793] - Mazon, Louis. Aux juges de Louis XVI, un véritable ami du peuple et de l'humanité. (Paris,) : impr. de Froullé, (s. d.) - Guillaume, Louis-Marie. Projet de défense pour Louis XVI. Par M. Guillaume, ex-Constituant et avoué près le tribunal de cassation.[Paris.] Se trouve chez les Libraires du ci-devant Palais-Royal [1792] - Seze, Raymond de. Convention nationale. Défense de Louis, prononcée à la barre de la Convention nationale, le mercredi 26 décembre 1792, l'an premier de la République, par le citoyen Deseze, l'un de ses défenseurs officieux ; imprimée par ordre de la Convention nationale. A Paris, de l'Imprimerie nationale. 1792 - Convention nationale. Appels nominaux faits dans les séances des 15 & 19 janvier 1793, l'an 2e de la République, sur ces trois questions : 1°. Louis Capet est-il coupable de conspiration contre la liberté publique, & d'attentats contre la sûreté générale de l'État ? 2°. Le jugement de la Convention nationale contre Louis Capet sera-t-il soumis à la ratification du peuple ? 3°. Y aura-t-il un sursis, oui ou non, à l'exécution du décret qui condamne Louis Capet ? Imprimés par ordre de la Convention nationale. À Paris, de l’Imprimerie nationale, 1793 - Convention nationale. Malesherbes (Christien-Guillaume de Lamoignon de), François Denis Tronchet et Raymond de Sèze. Observations des défenseurs de Louis sur une imputation particulière qui lui a été faite dans la Convention. [Paris], de l’Imprimerie nationale, [1792] - Marignié, Pétition de grâce et de clémence pour Louis XVI, dont la lecture m'a été refusée à la séance du dimanche 20 du présent mois de janvier 1793, malgré tous les efforts que j'ai faits pour l'obtenir, et dont je rends un compte exact dans l'avertissement qui suit...à Paris, chez tous les marchands de nouveautés, 1793 - Louis XVI. Testament de Louis XVI, écrit par lui-même, lu dans la séance de la Commune le 21 janvier 1793. Paris : Imprimerie de la République, (s. d.) - Marignié, Jean-étienne-François. Pétition de grâce et de clémence pour Louis XVI, dont la lecture m'a été refusée à la séance du dimanche 20 du présent mois de janvier 1793, malgré tous les efforts que j'ai faits pour l'obtenir, et dont je rends un compte exact dans l'avertissement qui suit. Marigné ["sic"]. à Paris : chez tous les marchands de nouveautés, 1793. Bon état d’occasion
1- Louis Le Brocquy and the Celtic head image. Albany, New York State Museum, 1981. In-8, 64 pp., broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (traces de pliure à la couverture). 2- Louis Le Brocquy. Images de W.B. Yeats, James Joyce, Samuel Beckett, Frederico Garcia Lorca, Auguste Strindberg, Francis Bacon. Paris, galerie Jeanne Bucher, 1979. In-12, non paginé, broché, couverture originale illustrée. En double. Illustrations en noir et en couleurs (dos éclairci). 3- Louis Le Brocquy. Dublin, The Dawson gallery, 1971. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir (petits frottements). 4- Louis Le Brocquy recent paintings. Londres, Gimpel fils gallery, 1968. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir (petits frottements). 5- Louis Le Brocquy. Studies towards an image of James Joyce. Gêne, Galleria d'arte San Marco dei Giustiniani. 1970. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir. 6- Louis Le Brocquy paintings. Londres, Gimpel fils gallery, 1966. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements). 7- Louis Le Brocquy paintings. Londres, Gimpel fils gallery, 1972. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements). 8- Louis Le Brocquy. Saint-Paul, fondation Maeght, 1973. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements, minuscules déchirures au dos). 9- Louis Le Brocquy. Human images - early and recent works on paper. Dublin, Taylor Galleries; 1998. In-4, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en couleurs. 10- Louis Le Brocquy. Images de W.B. Yeats, James Joyce, Samuel Beckett, Picasso, Francis Bacon 1975-1987. Dublin, The Arts Council, 1988. In-4, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en couleurs (petits frottements). 11- Louis Le Brocquy. A retrospective selection of Oil paintings 1939-1966. In-4, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements et plis). 12- Louis Le Brocquy - Anne Madden. Tous, Château de Tours, 1997. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements et jaunissement). 13- Louis Le Brocquy. À la recherche de W.B. Yeats. Paris, Musée d'art moderne, 1976. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir (petits frottements et jaunissement). 14- Louis Le Brocquy. Images, Single and Multiples 1957-1990. Kanagawa, Museum of modern Art, 1991. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements, dos terni). 15- WALKER (Dorothy). Louis Le Brocquy. Dublin, Ward River, 1981. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir et en couleurs (petites taches). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Précieux exemplaire de Présent relié en maroquin de l’époque aux armes du roi Louis XIV imprimé sur grand papier enrichi du portrait de la reine Marie-Thérèse. Paris, Pierre Le Petit, Thomas Joly, Louis Bilaine, 1662. In-folio de 1 frontispice gravé à pleine page, 1 feuillet de titre, 1 portrait du roi Louis XIV gravé d’après Mignard par Van Schuppen., 1 f. de dédicace, (2) ff. d’Avis au lecteur, 7 pp., 34 pp., 28 pp., 12 pp., 14 planches sur double-page et 8 à pleine page gravées par J. Marot et Chauveau, d’après J. Le Pautre. Exemplaire enrichi du portrait de Marie-Thérèse. Plein maroquin rouge, double encadrement de triple filet doré avec larges fleurs de lys dorées aux angles, à la Duseuil, grandes armoiries royales dorées au centre, dos à nerfs orné de fleurs de lys, coupes décorées, tranches dorées. Reliure en maroquin armorié et fleurdelysé de l’époque. 487 x 322 mm.
«On sait que le mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d'Autriche, fille de Philippe IV, roi d'Espagne, fut le couronnement de la paix des Pyrénées, signée en 1659. Le jeune roi alla chercher la jeune reine à la frontière et la ramena à Paris où ils firent une entrée solennelle, le 26 août 1660. Le cortège, les décors, les arcs de triomphe, le feu d'artifice, sans parler des harangues, donnèrent un si beau lustre à cette solennité que le conseil municipal de Paris, à cette date, c'est-à-dire le Prévôt des marchands et les échevins, ordonnèrent que « le tout serait recueilli et imprimé ». De là le livre que nous signalons et dont les gravures, au nombre de 24 dans la seconde édition, sont l'œuvre des premiers graveurs du temps : Chauveau, Jean Marot, Le Pautre, Cochin de Troyes, Flamen, et Nicolas Poilly. Ici ce dernier se distingue par un très-beau portrait de Louis XIV à l'âge de 20 ou 22 ans, d'après Mignard. Le frontispice, fort bien gravé par Chauveau, nous montre le jeune roi assis sur son trône et auquel le prévôt des marchands et les échevins présentent, à genoux, la relation de l'Entrée triomphale. Suit une épître dédicatoire au lecteur, gravée et encadrée dans des chiffres et des fleurons ; puis on arrive à la 3ème planche qui représente Leurs Majestés passant en revue (entre le bois de Vincennes et la ville) la milice de Paris. Les autres planches nous montrent : l'Arc de triomphe à l'entrée du Faubourg Saint-Antoine (par J. Marot) ; — l'entrée du pont Dormant de la porte Saint-Antoine (Marot); — l'Arc de pierre sur le pont dormant de la porte Saint-Antoine (Marot) ; — la porte de la ville du côté de Saint‑Antoine ; — le Parnasse, Carrefour de la Fontaine Saint-Gervais ; — le pont Notre-Dame réparé et enrichi (Marot) ; — l'Arc de triomphe au bout du pont Notre-Dame du côté de la Cité ; — l'Arc de triomphe au Marché neuf (Marot) ; — le plan de la place Dauphine (Marot) ; — l'Amphithéâtre de la place Dauphine (Marot) ; — l'Obélisque (Lepautre ?) ; — la Façade de l'Hôtel de ville du côté de la place de Grêve (Marot) ; — le trône élevé sur le vaste emplacement nommé aujourd'hui place du Trône (Marot); — l’Hôtel de Beauvais, rue Saint Antoine, d’où la reine-mère vit passer le cortège (Marot). Les 5 planches qui suivent, si elles étaient numérotées, répondraient aux n° 18, 19, 20, 21, 22 ; elles sont consacrées au cortège qui se déroule dans l'ordre que voici : Le clergé tant séculier que régulier, l'université, les magistrats de la ville, MM. du Châtelet, de la cour des monnoyes, de la cour des aides, les membres de la chambre des comptes, les membres du parlement, les équipages de son éminence le cardinal Mazarin, les écuries du roi, la chancellerie, la maison du Roy, les seigneurs de la cour, les officiers de la couronne, le Roy, les princes du sang, princes et ducs, la reine et sa suite, les gardes du corps à cheval et les gendarmes qui ferment la marche. La représentation de ce cortège offre le plus grand intérêt au point de vue des usages, du costume et de l’histoire. La vivacité spirituelle du burin, la variété, la justesse des attitudes, voilà ce qui caractérise cette œuvre remarquable. Tout porte à croire que ces planches sont l'œuvre de Cochin de Troyes dont le talent offre beaucoup d'analogie avec celui de Callot, le célèbre graveur lorrain. L'avant-dernière se rattache au Te Deum chanté à Notre-Dame. Par dérogation à un ancien usage, ce Te Deum ne fut chanté que le lendemain, c'est-à-dire le 27 août. Des tapisseries occupent dans le chœur la place des belles boiseries qu'on y voit aujourd'hui. Cette planche est encore de Marot; enfin la dernière, toujours de Marot, représente une galère de 72 pieds de long, la pièce principale du feu d'artifice qui fut tiré le 29 d'août eu face le Louvre ». (Ernest Vinet) Précieux exemplaire royal de présent imprimé sur grand papier.
Paris, l'Autheur, 1648. In-16 de (14)-83 pp., veau granité, dos à nerfs orné alternativement de fleur de lys et d'ancres marines, super libris à l'ancre fleudelisée sur le plat supérieur "Dépôt Général de la Marine”, tranches rouges (reliure du XVIIIe siècle).
Édition originale avec privilège à la date de 1648, précédée d'une épigramme de Guillaume Colletet À Monsieur de Mayerne Turquet, Sur sa nouvelle Carte du Monde.Exposé historique des projections cartographiques destinées à représenter la Terre sur la surface plane d'une carte, réalisées par Gemma Frisius, Peter Kaerius, Abraham Ortelius, Guillaume Postel, etc. mis en regard avec la mappemonde créée la même année par Louis de Mayerne Turquet (1648) sous le titre Nouvelle manière de représenter le globe terrestre (45 x 45 cm).Louis de Mayerne Turquet, Parisien, Professeur en Géographie est un homonyme de l'auteur de La Monarchie aristodémocratique mort trente ans plus tôt, Louis Turquet de Mayerne (1550?-1618) : « on lui attribue souvent aussi un Discours sur la carte universelle, Paris, 1648, mais l'auteur est un homonyme qui vécut plus tardivement et fut géographe ordinaire du roi » (Aurelle Levasseur, Synthèse autour de la vie et l’oeuvre de Louis Turquet de Mayerne. L’argent, pp. 203-234, 2020). La double dédicace "Au Roy" est ainsi adressée au jeune Louis XIV (10 ans en 1648) et à la reine mère Anne d'Autriche tandis qu'une référence dans le texte (page 64) au « feu roi Louis XIII » mort en 1643 exclut définitivement l'auteur de l'Histoire générale d'Espagne (Lyon, 1587).Cachet circulaire à l'ancre fleurdelisé sur le titre "Dépôt général des cartes, plans et journaux de la Marine" poussé en lettres dorées sur le plat supérieur provenant du Dépôt des cartes et plans de la Marine créé en 1720, fermé en 1886 (Bibale-IRHT/CNRS 47880). Snyder & Steward, Bibliography of Map Projection, 1847.
Merveilleux exemplaire réglé et à très grandes marges, complet des 20 estampes et du troisième volume ici en édition originale, revêtu de somptueuses reliures de l’époque en maroquin rouge orné d'un décor à la Duseuil. Paris, Jean Anisson, 1697.[Suivi de :] [Le Gobien]. Nouveaux Mémoires sur l’état présent de la Chine.Paris, Jean Anisson, 1698.3 tomes en 3 volumes in-12 de : I / 1 portrait, (16) ff., 410 pp., 1 tableau dépliant, 18 pl. dont 3 dépliantes ; II/ (2) ff., 435 pp., (9) pp., 2 planches à pleine page ; III/ (16) ff., 216 pp., (2) ff., pp. 217 à 322, (5) ff. Pte. brûlure p. 319 du tome 3. Exemplaire réglé.Maroquin rouge, plats ornés d’un décor à la Duseuil, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.163 x 94 mm.
Première édition complète dédicacée au roi Louis XIV des Mémoires sur l’état présent de la Chine du Père Le Comte ; elle se rattache aux différents livres publiés sur les Missions.Le troisième volume parait ici pour la première fois.De Backer, III, 1512.Le Père Louis Le Comte était l’un des six missionnaires mathématiciens envoyés au Siam par la compagnie de Jésus avec l’ambassade du chevalier de Chaumont en 1685.Après être restés 2 ans au Siam sur demande du Prince Phra-Naraï, les missionnaires arrivèrent à Nuing Po le 27 juillet 1687 et à Pékin le 8 février 1688.Louis Lecomte réalise au cours de son voyage d’importantes observations astronomiques décrivant notamment le passage de Mercure sur le disque du soleil en 1690.Nommé d’abord à la mission du Chen Si, il parcourut plus de 2 000 lieues en 5 ans et acquit ainsi une bonne connaissance du pays.Dans ses Mémoires, Louis Lecomte livre ainsi une foule de renseignements très divers et détaillés sur la Chine, encore si peu connue en cette fin du XVIIIe siècle : description géographique des villes et contrées, gouvernement, tribunaux, religion, mœurs, mode de vie, civilité chinoise, éducation, mariages, deuils, commerce, monnaie, industries, climat, canaux, rivières, mode de navigation, pêche des perles, écluses, arbres et plantes, fruits, animaux (rhinocéros, caméléon), jardins, observation sur les éclipses et les comètes. Rentré en France, Louis Lecomte devint confesseur de la duchesse de Bourgogne et prit part à la controverse qui allait durer près d’un siècle entre les jésuites et les missionnaires des Missions étrangères qui prétendaient que certaines des cérémonies pratiquées en Chine devaient être rejetées comme idolâtres.Dans ces « Nouveaux Mémoires » le père Lecomte défendait la position de tolérance de son ordre. « Cet ouvrage contient de très curieux détails sur les mœurs, usages et industries des Chinois. Portrait et planches sur cuivre ». (Chadenat)L’illustration fort séduisante comprend le portrait de l’empereur de Chine Cam-Hy par F. Ertinger, d’un tableau dépliant donnant le « Recueil de tous les mots qui composent la Langue Chinoise » et de 20 planches gravées hors texte, certaines dépliantes représentant les machines astronomiques de l'observatoire de Pékin installées par le père Ferdinand Verbiest (sphère armillaire zodiacale, sphère équinoxiale, Horizon Azimutal, Sextant de huit pieds de rayon, globe céleste, etc.) et des costumes (écolier, soldat, colonel, mandarin, dame en déshabillé), ainsi qu'une intéressante vue d'un artisan actionnant une « machine pour couper l'aimant ».Le troisième volume, qui est rarement joint aux deux premiers renferme « l’Histoire de l’édit de l’empereur de la Chine en faveur de la religion chrestienne avec eclaircissement sur les honneurs que les chinois rendent à Confucius et aux morts par le père Charles le Gobien ».L’ouvrage est dédié au duc de Maine et s’inscrit dans le contexte de relation historique de la querelle religieuse de l’époque.Madame de Maintenon ne possédait que ce troisième volume seul.Merveilleux exemplaire réglé et à très grandes marges, complet des 20 estampes et du troisième volume ici en édition originale, revêtu de somptueuses reliures de l’époque en maroquin rouge orné d'un décor à la Duseuil.L’exemplaire de la Vieuville, incomplet d’une estampe, avec le troisième volume en seconde édition à la date de 1700, fut adjugé 192 500 F par Sotheby’s Monaco le 17 juin 1990.L’exemplaire décrit par Chadenat (2365), possédait le troisième volume à la date de 1702 et était incomplet du tableau dépliant.
A Nyon, en Suisse, De l’Imprimerie de Natthey &Compagnie, 1783. 6 vol. in-8 de (4)-II-314 pp., 316 pp., 307 pp., 272 pp., 288 pp., 304 pp., demi-veau moucheté, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert (reliure du XIXe siècle).
Première édition très peu commune de cet essai de critique du Tableau de Paris de Louis-Sébastien Mercier.Texte principal de Louis-Sébastien Mercier accompagné des commentaires du libraire Jean-Louis Natthey (1743-1814).« Sous couleur d'y ajouter des réflexions de sa façon, un inconnu réimprima en 1783 tout ce qui avait paru du Tableau de Paris en six volumes, où l'intention de débiter le bien d'autrui paraît dans toute son effronterie naïve, car le texte de Mercier y tient presque toute la place, et les critiques qui servent de prétexte au larcin sont courtes, clairsemées et généralement ineptes. On peut en juger par ce fait, entre autres, que le « Solitaire » comme il s'intitule, reproche à Mercier le sujet même qu'il a choisi, l'étude du coeur humain étant, à ce qu'il lui semble, plus facile au village, où tout le monde se connaît, qu'à Paris où chacun vit dans une solitude relative (...) à la qualité du dénigrement on reconnaît sans peine qu'il n'est question que de déguiser maladroitement un contrefaçon pure et simple » (L. Béclard).R.M. Tecoz, L'imprimerie à Nyon au XVIIIe siècle, Musée Gutenberg suisse, 1966, n°3-4, p. 159-179) ; Léon Béclard, Sébastien Mercier, sa vie, son oeuvre, son temps, d'après des documents inédits, I, Avant la Révolution, 1740-1789, p. 629.
Superbe exemplaire provenant de la bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris. Paris, Toussainct du Bray, P. Roccolet, Cl. Sonnius, 1631. In-4 de 27 pp., (1) p. d’extrait du Privilège, 400 pp., 56 pp. et (8) ff. Plein veau blond, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle signée Niédrée. 237 x 178 mm.
Édition originale du Prince, « l’œuvre qui contribua à fixer la langue et constitue l’un des plus beaux monuments de la prose française ». « Edition originale ornée d’un beau titre-frontispice offrant le portrait de Louis XIII ». Tchemerzine, I, 355. Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654) bénéficie désormais d’un nouvel éclairage. Si l’on reconnaît toujours en lui le restaurateur de la langue française célébré par Ménage, on scrute avec plus d’intérêt ses conceptions de la morale et de la politique, « sa vieille Maitresse ». « A son retour d’Italie où il avait suivi le cardinal de la Valette, Balzac s’était déjà rendu célèbre par ses Lettres. Il fut accueilli comme un triomphateur et recherché de tout le monde élégant et lettré ; Richelieu, en particulier, fit tout ce qu’il put pour s’attacher un aussi précieux esprit. C’est probablement dans le milieu de la cour, qu’il ne fréquentait plus guère cependant après 1624, que Balzac conçut son projet d’écrire ce livre : peut-être lui fut-il plus ou moins directement commandé. On raconte qu’ayant entendu citer par un gentilhomme l’indignation d’un de ses amis, alors prisonnier des pirates barbaresques, provoquées par les insultes qu’on prodiguait devant lui au nom de Louis xiii, Balzac aurait eu l’idée de consacrer sa plume à retracer le bonheur de la France de vivre sous un sceptre aussi glorieux que celui de ce roi. Bien que « Le Prince » prétende à quelque généralité et que le nom du roi n’y figure pas, c’est en fait une peinture idéalisée de Louis xiii, héros digne de l’Antiquité. Pleine d’harmonie et d’une grande rigueur, cette œuvre contribua, au moins autant que les « Lettres », à fixer la langue et constitue un des plus beaux monuments de la prose française. Les idées politiques de Balzac ne sont d’ailleurs pas indifférentes, elles sont la parfaite expression de l’esprit de son temps ». (Dictionnaire des Œuvres, V, 511). « C’est d’Italie qu’il commença d’écrire ses ‘Lettres’ qui devaient un jour lui assurer la gloire. D’emblée, ou peu s’en faut, il s’acquit l’admiration de la haute société française. C’est dire que lorsqu’il revint à Paris, l’année suivante (1622), il se vit déjà célèbre. L’un après l’autre, tous les grands personnages se mirent à le rechercher ; Richelieu lui-même fit tout ce qu’il put pour s’en faire bien voir, tant il tenait à s’attacher un esprit aussi remarquable [...] Sitôt qu’il vit le jour, le recueil obtint un succès prodigieux : non seulement en France, mais dans toute l’Europe [...] En somme, Guez de Balzac a rendu à la prose le même service que Malherbe à la poésie. Il a préparé l’éclosion de la prose classique. » (Dictionnaire des Auteurs, I, 208). Le Prince (1631), découronné d’un prélude pastoral, mais éclairé d’arguments en 1634, prétend peindre « la révolution morale » entraînée par l’impérieux pouvoir de Richelieu. Balzac, cette fois, plaide pour un paternalisme monarchique, où « la Prudence soulage la Justice » selon une raison d’Etat soucieuse du bien public. Dans cet ouvrage riche de « toutes les vertus oratoires », Balzac s’efforce d’atteindre à « la perfection du genre sublime » en faisant fond sur les « Lettres Sainctes » et la tradition de Cicéron et Sénèque. Par ses contradictions mêmes Balzac instaure un nouvel « humanisme », héroïque et moderne, embrassant sous le nom de politesse le cœur, le goût et la raison. Prosateur et poète latin du premier rang, il comble l’ambition majeure des statuts de l’Académie par le triomphe indiscuté des lettres françaises. Résigné au Dieu caché, il a foi en une création rationnelle et s’efforce de repenser selon la nature la société et l’art. « Observateur », il élabore une politique où la culture pourrait rendre « plus humains » princes et sujets. Chantre de la retraite, mais mondain toujours, il plaide pour l’urbanité contre la double trahison d’une arrogante ignorance et du pédantisme. « Atticiste » enfin, il témoigne pour un travail à la Malherbe qui n’étouffe pas la spontanéité ni « la raisonnable fureur » d’un Théophile. Force et majesté, mais douceur ; diversité, mais ordre, économie et choix ; sérieux, mais finesse de la raillerie et gaieté, telles sont les marques de l’art de plaire et persuader qu’il propose à la cour et à la bonne société, et qui fondent un authentique classicisme Louis XIII. Précieux et fort bel exemplaire provenant de la Bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris.
Les expéditions italiennes des rois de France Charles VIII, Louis XII et François I, somptueusement reliées à l'époque pour Jean-Charles-Pierre Le Noir, Lieutenant-général de Police et garde de la bibliothèque du Roi. Paris, au Jardin du Palais Royal, 1777.Deux tomes en 2 volumes in-8 de: I/ (2) ff., 358 pp., 2 planches à pleine page; II/ (2) ff., 417 pp., (3) pp., 3 planches à pleine page. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats avec fleurons d’angle, grandes armoiries au centre des plats, dos lisses ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 195 x 123 mm.
Première édition du meilleur ouvrage historique de Louis Valentin Goezmann, essentiellement consacré aux expéditions italiennes des rois de France Charles VIII, Louis XII et François I. Barbier, anonymes, II, 826; Bulletin Morgand et Fatout, 2185; Bibliothèque Edouard Rahir, 1060. Ce traité couvre les années 1493 à 1547, date de la mort du roi François Ier. La seconde partie du livre de Goezmann relate les relations tripartites entre l'Angleterre, la France et l'Empire de Charles-Quint, puis de Barberousse et s'achève sur la Paix de Crespi, la Paix avec l'Angleterre et la Mort de FrançoisI. L’édition est ornée de 5 portraits gravés en taille-doucede Charles VIII, Louis XII, François I, Charles-Quint et Charles de Bourbon. Goezmann, né en 1730, fut guillotiné le 25 juillet 1794. Conseillé au Parlement Maupéou, il fut condamné pour corruption lors d'un procès célèbre intenté par Beaumarchais en 1774. Somptueux exemplaire relié en maroquin rouge aux armes de Jean-Charles-Pierre Le Noir, Lieutenant de Police (1732- 1807). Jean-Charles-Pierre Le Noir, fils de Jean-Charles-Joseph, lieutenant particulier au Châtelet de Paris, et de Marie-Anne Le Noir de Cindré, né le 17 novembre 1732, devint conseiller au Châtelet en 1752, lieutenant particulier après son père, maître des requêtes, conseiller d’Etat en 1775, puis lieutenant général de police à Paris le 10 juin 1776; il apporta dans l’administration de cette ville quantité d’améliorations et resta en fonctions jusqu’au 10 août 1785; il avait été nommé en avril 1784 garde de la Bibliothèque du Roi et président de la commission des finances; en 1790, il émigra en Suisse, puis en Autriche; il rentra en France en 1802 et mourut le 17 novembre 1807. Le Noir qui avait épousé en premières noces Marie Denis, le 27 janvier 1757, contracta en Autriche un second mariage avec une Française. Références : Olivier, pl. 288.
, , [1740 circa]. Petit in-4 de 1 titre, 312 pp. couvertes d'une écriture moyenne, espacée et très lisible, vraisemblablement à deux mains (environ 15 lignes par page), veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, simple filet doré sur les coupes, tranches marbrées (reliure du XVIIIe siècle).
Ce manuscrit, rédigé vers 1740, offre un témoignage précieux sur la figure controversée de François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois (1641-1691), ministre de Louis XIV et personnage central de l'administration militaire sous l'Ancien Régime. Bien que le titre de Mémoires puisse suggérer une autobiographie ou une narration personnelle, il s'agit ici d'un récit à la troisième personne retraçant la vie et les réalisations de Louvois, rédigé peu après sa mort, survenue en pleine Guerre de la Ligue d'Augsbourg.Origine et contenu du manuscrit. Le texte, précédé d’une préface de 12 pages numérotées en chiffres romains (non incluse dans la version examinée), correspond précisément aux Mémoires ou Essai pour servir à l'histoire de François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois, publiés en 1740 à Amsterdam. La paternité de cet ouvrage, bien que sujette à débat, est traditionnellement attribuée à Jules-Louis Bolé de Chamlay (1650-1719). Chamlay, personnalité influente mais aujourd’hui largement oubliée, fut l’un des principaux adjoints de Louvois au sein du département de la Guerre, puis continua son service auprès du fils et successeur du ministre, Barbezieux, à partir de 1692. En tant que stratège et conseiller, Chamlay aurait été en mesure d’écrire un tel texte, aligné sur les préoccupations d’un grand commis agissant dans l’ombre de son supérieur.Cependant, cette attribution n’est pas unanimement acceptée. Certains chercheurs modernes avancent que l’auteur pourrait être Gilbert Colbert de Saint-Pouange, autre proche collaborateur de Louvois, ou encore un secrétaire anonyme. Quoi qu’il en soit, ce manuscrit marque une rupture avec la forgerie satirique de Courtilz de Sandras, publiée en 1695 sous le titre Testament politique du marquis de Louvois, et constitue ainsi la première biographie sérieuse et modérée du ministre.Un témoignage à contretemps. La publication tardive de ce texte en 1740, près de 50 ans après la mort de Louvois, soulève des questions quant à son contexte et à sa réception. À cette époque, la mémoire du ministre s’était estompée, et son rôle, autrefois décrié pour sa centralisation autoritaire et ses méthodes controversées, n’éveillait plus les passions d’antan. Peut-être l’ouvrage répondait-il à une volonté de réhabilitation ou à un intérêt renouvelé pour les figures marquantes du règne de Louis XIV, à une époque où l’on cherchait à mieux comprendre les fondements de l’absolutisme monarchique.Une source fondamentale pour l’histoire du ministère de Louvois. Que ce texte soit l’oeuvre de Chamlay, de Saint-Pouange ou d’un auteur anonyme, il représente une pièce majeure pour l’étude de Louvois et de l’administration militaire sous Louis XIV. En décrivant ses réalisations, ses décisions stratégiques, et son rôle dans l’évolution de l’appareil d’État, ces Mémoires fournissent une vision équilibrée, loin des pamphlets critiques de son époque. La question de son attribution et les motivations de sa publication tardive demeurent toutefois des enjeux essentiels pour les historiens.Ex-dono manuscrit daté du 4 avril 1755 : « Acquis de M. le chevalier de B ». Bel exemplaire.
Broglie (Louis de), sur - Louis Néel - P. Germain - Goerges Lochak - Paul Langevin - J.L. Andrade e Silva - H. Barreau - A.O. Barut - J. Bass - J.S. Bell - A. Cavalieri - C. Cormier-Delanoue - O. Costa de Beauregard - A.B. Datzeff - M. Dembo-Tchaikowsky - S. Diner - P.G. de Gennes - A. Goudot - W. Kuhn - G. Mathieu d'Escaudoeuvres - Abraham Pais - Michel Paty - Linus Pauling - I. Prigogine - H. Rauch - D. Ter Haar - J.J. Trillat - G. Vendryes et alii
Reference : 100832
(1988)
Fondation Louis de Broglie et Conservatoire National des Arts et Métiers , Bibliothèque des Annales de la Fondation Louis de Broglie Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1988 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise illustrée d'ondes, titre en rouge sang grand In-8 1 vol. - 286 pages
1 portrait de Louis de Broglie en frontispice, quelques illustrations en noir dont plusieurs fac-similés d'écrits de Louis de Broglie 1ere édition, 1988 Contents, Chapitres : Présentation (41 pages), Texte, 245 pages - Louis Néel : Avant-propos - P. Germain : Louis de Broglie, une passion de la vraie physique - G. Lochak : Une certaine idée de la science - Fac-similé de 4 pages : L'idée fondamentale de la mécanique ondulatoire - Rapport sur la thèse de Louis de Broglie par Paul Langevin (4 pages en fac-similé) - J.L. Andrade e Silva : Les savants et le courage - H. Barreau : La philosophie scientifique de Louis de Broglie - A.O. Barut : On de Broglie's Méthode de fusion for higher spin particles - J. Bass : Trajectoires et pseudo-probabilités en mécanique quantique - F. Béchade : Une lettre - R. Castaing : Témoignage - J.S. Bell : Louis de Broglie guiding wave - A.M. Carré : Homélie aux obsèques - A. Cavalieri : Kantisme et microphysique - C. Cormier-Delanoue : Louis de Broglie et l'ingénieur - O. Costa de Beauregard : Modélisme et formalisme chez Louis de Broglie - A.B. Datzeff : Louis de Broglie - R. Daudel : Mon maitre - M. Dembo-Tchaikowsky : Autour d'un entretien - S. Diner : Le dualisme onde corpuscule et l'Alchimie - M. Druon : Hommage - D. Fargue : Les livres, un traité de physique méconnu - P. Février : Hommage - P.G. de Gennes : Deux souvenirs d'étudiant - A. Goudot : Mécanique ondulatoire et biologie - J. Guyaux : Correspondance - W. Kuhn : Das Wechselspiel von Theorie und Experiment bei der Entedeckung der Wellennatur der Materie - G. Mathieu d'Escaudoeuvres : Le treffliche de L. de Broglie - A. Mercier : Prix Nobel de physique - A. Pais : De Broglie, Einstein and the birth of the matter wave concept - M. Paty : Sur le style de recherche - Linus Pauling : Une lettre - I. Prigogine : Hommage - A. Ranada : L'opinion scientifique et L. de Broglie - H. Rauch : Test of quantum mechanics by neutron matter wave interferometry - A. Ryter : Contribution de la microscopie électronique au développement de la biologie - D. Ter Haar : Louis de Broglie and the interpretation of wave mechanics - J.J. Trillat : Réminiscence sur l'âge héroique de la diffraction électronique - G. Vendryes : La diffraction des neutrons appliquée à l'étude de la fission nucléaire - Louis Victor de Broglie, prince, né le 15 août 1892 à Dieppe et mort le 19 mars 1987 à Louveciennes est un mathématicien et physicien français. À seulement 37 ans, il devient lauréat du prix Nobel de physique de 1929 « pour sa découverte de la nature ondulatoire des électrons ». - Il est initié aux travaux de la physique moderne par son frère aîné, Maurice de Broglie, secrétaire des rencontres Solvay. Si on se réfère à la biographie Nobel, cest à 32 ans, en 1924, six ans après la fin de la Première Guerre mondiale, quil soutient une thèse de doctorat purement théorique devant un jury comprenant Paul Langevin et Jean Perrin6. Quatre ans plus tard, cette thèse lui vaudra dêtre nommé maître de conférences à la faculté des sciences de luniversité de Paris (Institut Henri-Poincaré), et dêtre considéré comme « nobélisable » à 36 ans, et un an plus tard, en 1929, elle lui vaudra le prix Nobel de physique pour sa « découverte de la nature ondulatoire de lélectron », sa thèse théorique ayant été totalement confirmée par deux expérimentateurs américains Davisson et Germer qui ont observé la première diffraction délectron par un cristal. Cette expérience produisant des interférences délectrons, confirma sans ambiguïté lhypothèse de de Broglie. Ses travaux sur la nature ondulatoire des électrons font de lui le physicien qui a associé une onde aux particules massiques. (source : Wikipedia) légère pliure au coin supérieur droit de la couverture, affectant à peine le coin supérieur des 3 premières pages, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, cela reste un bel exemplaire de ce rcueil d'hommages à Louis de Broglie avec de prestigieuses contribution, Neel, Lochak, de Gennes, Pauling, Costa de Beauregard, Prigogine, Der Taar, Vendryes, avec des fac-similés et notamment la reproduction des 4 pages tapuscrites des commentaires de Paul Langevin et Jean Perrin sur la thèse de Louis de Broglie
[NANTES - PORT-SAY [ACTUELLEMENT Marsa Ben M'Hidi - Commune en Algérie ] Louis Jean-Baptiste SAY EXPLORATEUR NANTAIS
Reference : 28393
(1905)
NANTES PORT-SAY [ACTUELLEMENT Marsa Ben M'Hidi - Commune en Algérie ] 1905-1930 1- une LETTRE à "en-tête" imprimé en noir : "Algérie et Maroc Oriental - PORT-SAY DIRECTION" avec en dessous une gravure d'Ancre Marine, Port-Say, le 21 Avril 1907, format : 26,6 x 20,8 cm, lettre autographe manuscrite à l'encre noire de 2 pages, signée de Louis Jean-Baptiste SAY (EXPLORATEUR NANTAIS) adressée à Mr DURAND GASSELIN, Notaire Nantais, 2, Rue Voltaire, lettre concernant des sujets notariaux privés puis il donne des nouvelle fraiches de PORT-SAY depuis la prise de OUDJDA, l'importance militaire que prend PORT-SAY et les travaux routiers en cours... + 2- une LETTRE à "en-tête" imprimé en noir : "Algérie et Maroc Oriental - PORT-SAY DIRECTION" avec en dessous une gravure d'Ancre Marine, Port-Say, le 15 MAI 1907, format : 26,6 x 20,8 cm, lettre autographe manuscrite à l'encre noire d'une page, signée de Louis Jean-Baptiste SAY (EXPLORATEUR NANTAIS) adressée à Mr DURAND GASSELIN, Notaire Nantais, 2, Rue Voltaire, lettre concernant des sujets notariaux privés puis il donne des nouvelle fraiches de PORT-SAY, la route est arrivée, les Ponts et Chaussées sont campés à PORT-SAY... + 3- une LETTRE à "en-tête" imprimé en noir : MEMORANDUM - "Algérie et Maroc Oriental - PORT-SAY DIRECTION" avec en dessous une gravure d'Ancre Marine, Port-Say, le 13 Avril 1909, format : 21,2 x 13,6 cm, lettre autographe manuscrite à l'encre noire d'1 page, signée de Louis Jean-Baptiste SAY (EXPLORATEUR NANTAIS) adressée à Mr DURAND GASSELIN, Notaire Nantais, 2, Rue Voltaire, "enchanté d'être agréable au Docteur BUREAU (Gustave Édouard Bureau est né le 31 janvier 1868 à Nantes et mort le 22 février 1951. Il est le fils d'Émile . Il est docteur en médecine, professeur à l'École de médecine de Nantes, interne des Hôpitaux de Paris et médecin des Hôpitaux.), je me fais un vrai plaisir de lui louer les Jardins de la Rue Dobrée - prix de la location (20) 20 francs par Mois. Veuillez dire au Docteur que les 2 jardins (des N° 3 et 5) seront à sa disposition, Ces deux jardins communiquent et forment un grand jardin où peuvent courrir les enfants. Veuillez dire au Docteur qu'il pourra y envoyer tous les enfants qu'il voudra, tout ses petits malades pour qu'ils passent la journée au soleil..." + 4- Lettre du Docteur Gustave Édouard BUREAU , à "en-tête" imprimé en noir comportant l'adresse de son Cabinet : 5, rue voltaire à Nantes, lettre autographe Manuscrite à l'encre brune adressée à Maitre Durand-Gasselin Notaire à Nantes afin de le remercier de la demarche que celui-ci a entrepris auprès de Louis SAY pour lui louer les 2 jardins du 3 et 5 rue Dobrée pour que les enfants malades puisse y jouer. signature manuscrite : G. Bureau, 5- Lettre de 8 pages (écrite d'un seul côté), format : 21 x16 cm, écrite de PORT-SAY, le 20 Mai 1930, adressée à Maitre Durand-Gasselin à Nantes expliquant les difficultés politiques rencontrées par Louis SAY rendant la création de PORT-SAY comme un rêve innachevé, lettre autographe manuscrite à l'encre noire et signée de son fils adoptif, Daniel Bourmancé-Say + joint avec l'enveloppe originale marron clair avec l'adresse notée et le cachet de la poste de PORT-SAY ORAN du 22/5 1930 à 15h 20 (+ joint article illustré d'une carte de la région de PORT-SAY, illustrant un article sur "LA QUESTION DES PORTS DU MAROC SUR LA MEDITERRANEE" paru dans l'écho d'Oran du 9 mai 1930), 6- Lettre d'une page (écrite d'un seul côté), format : 21 x16 cm, écrite de PORT-SAY, le 25 Mai 1930, adressée à Maitre Durand-Gasselin à Nantes rappelant qu'il avait oublié d'envoyer la carte géographique de PORT-SAY dont il parlait dans sa lettre du 20 Mai 1930, voir carte jointe , lettre autographe manuscrite à l'encre noire et signée de son fils adoptif, Daniel Bourmancé-Say, 7- LETTRE à "en-tête", pré-imprimé et illustré en noir de "L'HÔTEL DU PALAIS D'ORSAY" PARIS, du 19 octobre 1908, lettre autographe Manuscrite signée à l'encre brune sur papier blanc, format : 20,8 x 13,2 cm, adressée à Maitre Durand-Gasselin Notaire à Nantes, afin de récuperer des fonds pour PORT-SAY, signé : LOUIS SAY, 8 - CARTE DE VISITE, pré-imprimée en noir : "LOUIS SAY - LIEUTENANT DE VAISSEAU DE RESERVE PORT-SAY par Marnia (Algérie)" et manuscrite de la main de Louis SAY à l'encre brune : "Tous mes Remerciements et mes bien cordiales salutations", format : 4,4 x 7,3 cm, 9- réponse manuscrite autographe à l'encre noire sur papier pelure , format : 20,8 x 13 cm, du Notaire Durand-Gasselin de Nantes aux lettres de Mai 1930 envoyée par Mr Daniel Bourmancé-Say de PORT-SAY ORAN, 10 - 9 PHOTOGRAPHIES ORIGINALES D'EPOQUE, format : 12 x 17 cm + une format : carte photo : 13,6 x 8,7 cm prises en 1907 par Louis SAY montrant differentes vues de PORT-SAY : 1- PORT-SAY - la Jetée - Les piles de cereales partant pour la france, 2- photo d'une carte géographique de la region de PORT-SAY, 3- Paysage de montagne de la region de PORT-SAY, 4- PORT-SAY - le "TRITON" en rade, débarquement de l'orge au Port, 5- PORT-SAY - le boulevard du_ front de mer , 6- Vue générale de la plage de Kiss à PORT-SAY, 7- PORT-SAY, les plages de la Moscarda, 8- PORT-SAY et sa montagne de marbre et le promontoire de Zéhiro, 9- Photo de la Casbah des marins Bocoyas à PORT-SAY,
Louis Jean-Baptiste Say (Nantes, 30 janvier 1852 - Port-Say, 3 octobre 1915) est un explorateur NANTAIS. Fils de Louis Octave Say (1820-1857), raffineur de sucre, et d'Octavie Étienne (remariée à Eugène Janvier de La Motte), ainsi que le petit-fils des raffineurs de sucre Louis Say (1774-1840) et Jean-Baptiste Étienne (1795-1866). Enseigne de vaisseau, il est membre en 1876 dans l'expédition de Victor Largeau El Oued-Ghadames. Il reprend en 1877 les routes du sud à partir de Ouargla et s'avance jusqu'à Timassinin en passant par Aïn Taya et El Biodh. Il explore en détail les Gassi, des couloirs naturels qui traversent le Grand Erg. En 1886, il mène une expéditions dans la région d'Oudjda et des Beni-Snassen. Fondateur de Port-Say en 1905 en Algérie, il y meurt en 1915.Marsa Ben M'Hidi (anciennement Port-Say pendant la colonisation française) est une commune algérienne de la wilaya de Tlemcen. PORT SAY, UN REVE INACHEVE : Avant tout propos, il faut souligner le caractère essentiellement privé de lentreprise mise en place par Louis Say et qui en fait, sans aucun doute, un cas unique dans les annales de la colonisation algérienne. Même sil était un propagandiste de lexpansion coloniale, il nen était pas moins un grand défenseur de lAlgérie. Lidée de construire un port à cet endroit remonte à 1764 lorsque le Bailli de Suffren, vice-amiral, voulut établir une liaison maritime avec les Iles Zaffarines. Mais cest finalement Say qui, sans autorisation aucune, entreprit la construction de son port en 1904. Grace à sa fortune de part sa mère, Il prit donc les mesures nécessaires pour acquérir toutes les terres et la plage du Kiss. A Nemours, il acheta par-devers notaires tout lespace compris entre les derniers contreforts du Cap Milona, de Chaïb Rasso et de la rivière Kiss. Le domaine acquis renferme les plages du Chelih ou Moscarda, le promontoire dEl Kelaa, les collines dargile et toute la plaine qui va jusquà lOued Kiss. Sa propriété est bornée par la mer et par les derniers chaînons de Chaïb Rasso. Commencés en 1904, les travaux de la jetée Ouest qui ne furent jamais achevés, se poursuivirent jusquen 1911 sans lapprobation des pouvoirs publics . Devant les visées qui risquaient de compromettre sérieusement lavenir de leur port, les Nemouriens firent appel à leurs représentants au Parlement et au Sénat et, grâce à cet appui, un courant politique et administratif ne devait pas tarder à se manifester en faveur de Nemours. De là, les tracasseries administratives et les diverses embûches dont eût à souffrir Louis Say. Mais Say resta attaché jusquà son dernier souffle à la grande idée de sa vie : construire un port tant pour le commerce que pour la marine. ..... Beaux DOCUMENTS D'EPOQUE .................... RARETÉ ..... en trés bon état (very good condition), en trés bon état
Paris, Tresse, éditeur, 8, 9, 10, 11 galerie du Théâtre-Français Palais Royal, 1884 1 vol. (125 x 190 mm) de 1, [2] ff. et 374 pp. Demi-toile brune, pièce de titre de basane noire, titre et fleuron dorés, date en pied. Edition originale. Envoi signé : "À Alphonse Daudet très insaisissable et très mal saisi / Son maladroit photographe, Louis Desprez".
Recueil critique consacré aux écrivains naturalistes. En plus de ceux indiqués sur le titre, l'auteur évoque Sully Prudhomme, François Coppée, Maupassant, Bourget, Richepin, Rollinat, Becque, Erckmann-Chatrian, etc. Jeune écrivain, il débute tout juste sa carrière quant il fait l'objet de poursuites judiciaires à la publication d'Autour d'un clocher (1884) par l'éditeur belge Henry Kistemaeckers. Son procès soulèvera de nombreuses contestations et indignations de la part d'écrivains et notamment d'Émile Zola qui rédigera un article sur cette affaire. Le procès de Louis Desprez pris une ampleur considérable au xixe siècle où la question de la morale et de la liberté d'expression ont été remises en cause de nombreuses fois. Mais c'est surtout la mort tragique de cet écrivain, suite à son incarcération en prison, qui fit polémique à l'époque et qui valut cette inoubliable phrase de Zola : Ceux qui ont tué cet enfant sont des misérables ! L'une des rencontre les plus importante dans la vie de Louis Desprez reste sans conteste celle avec Émile Zola. Très admiratif de celui qui est considéré comme le père du Naturalisme, Louis Desprez se dit lui-même appartenir à cette école. C'est d'ailleurs à cette occasion que Louis Desprez rencontre Emile Zola pour la première fois. Ayant en tête d'écrire un ouvrage sur le naturalisme, il vient demander les conseils de l'écrivain afin d'être sûr d'écrire une critique juste et fiable sur ce mouvement littéraire. Dans une lettre datée du 7 juin 1882, il lui demande donc un entretien qui lui est accordé le 14 juin 1882. À partir de ce moment, Louis Desprez et Emile Zola entretiendront une longue correspondance puisque l'élève n'aura de cesse de demander les conseils du maître. En 1882, Louis Desprez rédige alors une étude critique sur le naturalisme intitulée L'Évolution Naturaliste . Après un premier refus de l'éditeur Charpentier qui explique que « la critique ne se vend pas », cette étude sera publiée par Pierre-Victor Stock. Cet ouvrage ne sera qu'un « demi-succès » pour Louis Desprez qui reçoit de très bonnes critiques, notamment de la part de Zola. Le roman est officiellement terminé le 9 octobre 1883 et Autour d'un clocher est publié en mai 1884 par l'éditeur belge Henry Kistemaeckers (père). Il présente une étude des moeurs rurales avec un personnage central dénommé l'abbé Chalindre et autour duquel se déroule l'action. Dans le village de Vicq-les-deux-Églises, l'abbé et les autres personnages sont mis en scène. Le roman présente en partie la liaison illégitime entre l'abbé et une institutrice laïque, Irma Delafosse, arrivée depuis peu au village pour remplacer deux religieuses précédemment révoquées. À peine un mois après la publication de l'ouvrage, Louis Desprez et Fèvre sont poursuivis. Le style cru du roman choque, ce qui n'est pas une surprise pour Louis Desprez qui s'attendait déjà à créer la polémique avec ce roman. Lors de sa demande de publication à Stock, il écrit : « [...] je compte sur le scandale abominable qu' Autour d'un clocher va produire, peut-être une intervention policière, pour faire vendre l' Evolution naturalisteà deux mille. Il est inutile de vous dire après ça que je tiens à conserver toutes les crudités, toutes les violences de style dont le roman est semé. Je ne vous cache pas que vous risquez une saisie : si cela vous arrête, dites-le-moi franchement, j'aurai recours, à mon regret, à la Belgique ». Le 21 juin 1884, un réquisitoire introductif est délivré par Eugène Duval et tous les exemplaires de l'ouvrage sont saisis. L'origine des poursuites reste encore inconnue à ce jour. Maupassant relativisent cette notion de morale : « C'est un tableau de moeurs, brutal il est vrai, mais écrit avec conviction par un auteur très jeune, trop jeune, mais qui promet » À la demande de l'avocat général et par opposition à la volonté de Louis Desprez, le procès se déroule en huis-clos avec pour seuls auditeurs les jurés qualifiés de « douze têtes de pipes »par le jeune écrivain. La sélection de ces jurés va notamment être la cause d'une critique de la part de l'écrivain qui ne conçoit pas que de simples artisans puissent juger une oeuvre littéraire : « [i]l est absurde de faire résoudre une question d'art par un jury français composé de pharmaciens et de marchands de bonnets de coton » Louis Desprez défend ses idées jusqu'au bout. Il n'aura de cesse d'utiliser le « nous » pour parler au nom de l'école naturaliste, très critiquée à cette époque, notamment pour son souci du détail dans la description 38. Il tente également de justifier le style cru et grossier utilisé dans son roman et termine son plaidoyer par une lettre d'Émile Zola portée à l'égard du roman de Louis Desprez. L'écrivain et son éditeur sont reconnus coupable du délit d'outrage aux bonnes moeurs par sept jurés contre cinq et sont condamnés à un mois de prison et 1000 francs d'amende. Malgré tout, Louis Desprez décide de purger sa peine et entre à la prison de Sainte-Pélagie le 12 février 1885. Pensant être débarrassé au plus vite de cette affaire, les choses vont néanmoins prendre une tournure davantage dramatique. L'indignation des amis de Louis Desprez va perdurer. Pour cause, une malencontreuse erreur de placement. Dès l'arrivée du jeune naturaliste en prison, celui-ci se trouve, en effet, emprisonné au milieu des voleurs dans le quartier des droits communs. Il bénéficie d'un traitement jugé alors scandaleux par son entourage et ne tarde pas à contracter une bronchite qui va dès lors l'affaiblir considérablement. Après être resté à l'infirmerie durant une bonne partie de sa peine et grâce à l'acharnement de ses amis (Daudet, Laguerre, Zola) Louis Desprez sort de prison le 10 mars et rentre chez lui. La mort de Louis Desprez va inévitablement provoquer un tollé général dans la presse. Considéré comme la victime d'une erreur judiciaire, certains journalistes et écrivains ne vont pas cacher leur mépris vis-à-vis des circonstances de cette affaire qui ont provoqué un tel drame. Edmond de Goncourt ne cache pas sa colère et accuse l'État du sort de cet écrivain : « Desprez, cet enfant, cet écrivain de 23 ans, vient de mourir de son enfermement avec des voleurs, des escarpes, de par le bon plaisir de ce gouvernement républicain, - lui, un condamné littéraire !"
P., NRF, N°14, 15 février 1910 ; in-8, broché. 188 pp.- 2 pages hors-texte de fac-similé d'écriture, 1 portrait de Philippe par Ch. Guérin reproduit en héliogravure. Très bon état.
Charles Louis Philippe est mort à Paris le 21 décembre 1909. Il était l'un des fondateurs de la NRF. Ce numéro de la jeune revue lui est entièrement consacré. Il s'ouvre par un hommage de Claudel, puis on trouve les textes de : Michel Arnauld, L'uvre de Charles-Louis Philippe - Anna de Noailles, La Mère et l'Enfant - Marcel Ray, L'Enfance et la Jeunesse de Charles-Louis Philippe - Marguerite Audoux, Souvenirs - Régis Gignoux, Dans l'Île Saint-Louis - Émile Guillaumin, Charles-Louis Philippe en Bourdonnais - Charles-Louis Philippe, Journal de la Vingtième Année - Lettres - Les «Charles Blanchard» - André Gide, Journal sans dates. Suivent les notes de : Maurice Beaubourg, Quatre histoires de pauvre amour, par Charles-Louis Philippe, Édition de l'Enclos - Jean Schlumberger, La bonne Madeleine et la pauvre Marie, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque artistique et littéraire) - Henri Ghéon, La Mère et l'Enfant, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque artistique et littéraire) - Bubu de Montparnasse, par Charles-Louis Philippe (Édition de la Revue Blanche) - Edmond Pilon, Le Père Perdrix, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque Charpentier) - André Ruyters, Marie Donadieu, par Charles-Louis Philippe (Fasquelle) - Élie Faure, Croquignole, par Charles-Louis Philippe (Fasquelle) - Léon Werth, Les contes du «Matin», de Charles-Louis Philippe, Principaux articles sur Charles-Louis Philippe.On joint un article de Marcel Ray (1878-1951, normalien, journaliste, diplomate), ami d'enfance de CH.-L. Philippe, qui livre des souvenirs sur l'écrivain et des textes inédits composés lorsqu'il était lycéen au Lycée Banville à Moulins en 1893-1894
[NANTES - PORT-SAY [ACTUELLEMENT Marsa Ben M'Hidi - Commune en Algérie ] Louis Jean-Baptiste SAY EXPLORATEUR NANTAIS
Reference : 28394
(1909)
NANTES PORT-SAY [ACTUELLEMENT Marsa Ben M'Hidi - Commune en Algérie ] 1909/10 + 1- une LETTRE à "en-tête" imprimé en noir : MEMORANDUM - "Algérie et Maroc Oriental - PORT-SAY DIRECTION" avec en dessous une gravure d'Ancre Marine, Port-Say, le 13 Avril 1909, format : 21,2 x 13,6 cm, lettre autographe manuscrite à l'encre noire d'1 page, signée de Louis Jean-Baptiste SAY (EXPLORATEUR NANTAIS) adressée à Mr DURAND GASSELIN, Notaire Nantais, 2, Rue Voltaire, "...Je suis en pourparlers pour vendre les Hôtels de Nantes (3 et 5 rue Dobrée)...Nouvelles de PORT-SAY..." + 2- projet de depliant à donner aux futurs clients pour la vente de l'Hôtel de Mr Louis SAY; 5, rue Dobrée à nantes, par l'Etude de Me Durand Gasselin, 2, rue Voltaire à Nantes, dépliant tapé à la machine en noir et violet et et illustré à la main à l'encre noire, format déplié : 21 x 31 cm avec une page centrale volante tapée à la machine et illustrée à la main en noir, +3- 4 lettres à "en-tête" de la société WYS MULLER & Cie (Wys muller est une agence de renseignements commerciaux qui fournit des informations sur mesure sur des entreprises mais aussi sur des personnes privées) illustré en noir, format : 21,5 x 14 sur papier blanc, tapé à la machine en violet, des 7,8,10,11 Décembre 1909, donnant une liste côté pile et côté face des personnes les plus fortunées de Nantes susceptibles d'être interessés par la vente de l'Hôtel de Mr LOUIS SAY, + 4- 7 photographies de l'Hôtel de LOUIS SAY, 5 rue Dobrée à Nantes, prises lors de la vente de 1909 : 1- Vue de la serre du jardin de l'Hôtel (vue animée), 2- le plan d'eau du jardin (vue animée), 3- vue du Jardin de l'Hôtel (vue animée), 4- l'Hôtel vu du Jardin (vue animée), 5- vu du trés beau salon de l'Hôtel, 6- l'Hôtel vu du Jardin - autre vue (vue animée), 7- facades de L'Hôtel vue de la rue (vue animée), 5- 2 lettres à "en-tête" du domaine agricole du Chateau de Jumilhac adressée à Me Durand Gasselin (Notaire) 2, rue Voltaire à Nantes, le 21/12/09 et le 12/2/10, lettres autographes manuscrites signée du fils adoptif de LOUIS SAY, Daniel Bourmancé-Say, pour assurer le suivi de la vente au nom de son père louis SAY, 6- un télégramme envoyé de PORT-SAY par Louis Say demandant au notaire Durand Gasselin de ne pas louer les Hotels (de NANTES), daté du 2/03/1909, 7- la petite annonce de la vente de l'Hôtel de LOUIS SAY, 5, rue Dobrée découpée dans le journal format : 5 x 5 cm parue en 1910, 8- une carte bristol autographe manuscrite en noir signée Ernest LOTZ, format : 9,5 x 13,7 cm et une carte de visite imprimée en noir : Ernest Lotz, Nantes 14 bis rue d'Alger, avec autographe manuscrite en noir par Ernest Lotz déclinant l'offre pour l'achat de l'Hôtel de Louis SAY, rue Dobrée à Nantes adressés au Notaire Durand Gasselin,
Louis Jean-Baptiste Say (Nantes, 30 janvier 1852 - Port-Say, 3 octobre 1915) est un explorateur NANTAIS. Fils de Louis Octave Say (1820-1857), raffineur de sucre, et d'Octavie Étienne (remariée à Eugène Janvier de La Motte), ainsi que le petit-fils des raffineurs de sucre Louis Say (1774-1840) et Jean-Baptiste Étienne (1795-1866). Enseigne de vaisseau, il est membre en 1876 dans l'expédition de Victor Largeau El Oued-Ghadames. Il reprend en 1877 les routes du sud à partir de Ouargla et s'avance jusqu'à Timassinin en passant par Aïn Taya et El Biodh. Il explore en détail les Gassi, des couloirs naturels qui traversent le Grand Erg. En 1886, il mène une expéditions dans la région d'Oudjda et des Beni-Snassen. Fondateur de Port-Say en 1905 en Algérie, il y meurt en 1915.Marsa Ben M'Hidi (anciennement Port-Say pendant la colonisation française) est une commune algérienne de la wilaya de Tlemcen ...... Beaux DOCUMENTS INTERESSANT NANTES ET LES NANTAIS ......... Beaux DOCUMENTS D'EPOQUE ........... RARETÉ ..... en trés bon état (very good condition), en trés bon état
- BASCHET (Dr G.). Un Louis XVII Colonial. Paris, Daragon, 1907. Broché, 14 pages. - BOURGEOIS (Armand). Nouvelle étude historique sur Louis XVII. Paris, Daragon, 1907. Broché, 8 pages. - BOURGEOIS (Armand). Mes Dernières Découvertes sur Louis XVII et sa Sœur. Paris, Daragon, 1909. Broché, 24 pages. - BOURGEOIS (Armand). Encore Louis XVII. Toujours Louis XVII et sa Sœur. Paris, Daragon, 1911. Broché, 22 pages. - FONTAINE (G. de). Un faux Louis XVII. Le baron de Richemont en Alsace. 1849-1851. (Extrait de la Revue Catholique d’Alsace). Paris, Daragon, s. d. Broché, 25 pages. - FRIEDRICHS (publié et annoté par Otto). Témoignage inédit de Steuerwald. Paris, Daragon, 1906. Broché, 11 pages. - FRIEDRICHS (Otto). M. J.-C.-Alfred Prost et la Question Louis XVII. Paris, Daragon, 1906. Broché, 39 pages. - FRIEDRICHS (Otto). La maladie, le décès et les obsèques de Louis XVII à Delft (1845). Paris, Daragon, 1907. Broché, 36 pages. - FRIEDRICHS (Otto). Dans quel sens Louis XVII employait-il le Terme d’Aristocrate ? Paris, Daragon, 1908. Broché, 7 pages. - FRIEDRICHS (Otto). Réponse à M. Frédéric Masson. Petites Remarques de Otto Friedrichs sur « Petites Histoires » de M. Frédéric Masson. Paris, Daragon, 1912. Broché, 94 pages. - GOZZOLI. Oui, c’est le Fils de Louis XVI ! Nouvelle édition absolument conforme à celle de 1836. Paris, Daragon, 1908. Broché, 39 pages. - GRANDVELLE (H. de). L’Évasion de Louis XVII. Révélation inédite. Paris, Daragon, 1905. Couverture usagée. Broché, 32 pages. - LE GENTIL (R.). A bas la légende ! Conférence historique sur la question Louis XVII. Paris, Daragon, s. d. Broché, 61 pages. - RASKY (M. M. de). Tuer le roi, sauver l’homme. Louis XVII. Paris, Chavane, 1950. In-12, broché, édition originale numérotée, envoi de l’auteur, nombreuses illustrations, bon état. 278 pages. - VITRAC (Maurice) et GALOPIN (Armand). Mémoires sur Louis XVII (Mémoires d’Eckard – Souvenirs de Naundorff). Illustrés d’après les estampes du temps. Paris, Albin Michel, s. d. Relié demi-percaline à coins, couverture conservée. 233 pages.
Lot de 15 ouvrages, dont 14 brochés in-8° et in-12.
Broglie (Louis de), sur - Académie des Sciences - D. Pestre - A. Kozhevnikov - B.R. Wheaton sur Maurice de Broglie - O. Darrigol - F. Kubli - H. Kragh sur Erwin Schrödinger - A. Russo - H. Barreau - W. Kuhn - Y. Ben Dov - Georges Lochak
Reference : 100101
(1994)
Académie des Science et Tec Doc Lavoisier - Institut de France Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1994 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur noire, illustrée d'une figure ronde crème grand In-8 1 vol. - 137 pages
1 portrait de Louis de Broglie en frontispice 1ere édition, 1994 Contents, Chapitres : Avant-propos, liste des intervenants, table, vi, Texte, 131 pages - D. Pestre : La physique en France, 1900-1930, un panorama - A. Kozhevnikov : Light quanta and waves, Einstein reputation as a dualist - B.R. Wheaton : The laboratory of Maurice de Broglie and the empirical foundations of matter-waves - O. Darrigol : Les premiers travaux de Louis de Broglie - F. Kubli : Conversations avec Louis de Broglie au sujet de sa thèse - H. Kragh : The heritage of Louis de Broglie in the works of Schrödinger and other theoreticians - A. Russo : La découverte des ondes de matière - H. Barreau : Le rôle de la relativité dans la pensée de Louis de Broglie - W. Kuhn : L'influence des images métaphysiques du monde sur le développement des idées fondamentales dans la physique, particulièrement chez Louis de Broglie - Y. Ben Dov : De Broglie's conception of the wave-corpuscule duality - Georges Lochak : Comment Louis de Broglie faisait de la physique - Louis Victor de Broglie, prince, né le 15 août 1892 à Dieppe et mort le 19 mars 1987 à Louveciennes est un mathématicien et physicien français. À seulement 37 ans, il devient lauréat du prix Nobel de physique de 1929 « pour sa découverte de la nature ondulatoire des électrons ». - Il est initié aux travaux de la physique moderne par son frère aîné, Maurice de Broglie, secrétaire des rencontres Solvay. Si on se réfère à la biographie Nobel, cest à 32 ans, en 1924, six ans après la fin de la Première Guerre mondiale, quil soutient une thèse de doctorat purement théorique devant un jury comprenant Paul Langevin et Jean Perrin6. Quatre ans plus tard, cette thèse lui vaudra dêtre nommé maître de conférences à la faculté des sciences de luniversité de Paris (Institut Henri-Poincaré), et dêtre considéré comme « nobélisable » à 36 ans, et un an plus tard, en 1929, elle lui vaudra le prix Nobel de physique pour sa « découverte de la nature ondulatoire de lélectron », sa thèse théorique ayant été totalement confirmée par deux expérimentateurs américains Davisson et Germer qui ont observé la première diffraction délectron par un cristal. Cette expérience produisant des interférences délectrons, confirma sans ambiguïté lhypothèse de de Broglie. Ses travaux sur la nature ondulatoire des électrons font de lui le physicien qui a associé une onde aux particules massiques. (source : Wikipedia) légères traces de pliures sur la couverture qui reste en bon état, intérieur sinon frais et propre, cela reste un bon exemplaire
Anntoine-Louis-François d'Avaray - Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence (Louis XVIII) - Marie-Thérèse-Charlotte, duchesse d'Angoulême
Reference : 27975
(1823)
1823 PARIS, Baudouin, 1823, in-8 - Reliure 1/2 veau - Dos à nerfs - titre doré - Edition originale de cet ouvrage qui fut édité 10 fois cette même année 1823 (M. & W., 21953. Quérard, V, 368) - Lettre-Préface de Louis de France à Anntoine-Louis-François d'Avaray, son libérateur - 2 ff. n.c.-120 pages - PARIS,Audot - 1817 - Edition Originale - 2 gravures en frontispices représentant un plan du quartier du Temple et représentation de la Tour du Temple - Extrait du journal de M. de Malesherbes en fin douvrage - IV+77 pages - REUNION de 2 Ouvrages rares sur la Révolution - Envoi rapide et soigné. - Réf. 27975
I) Témoignage rédigé avant 1793, Barbier (t. 4, p. 201) attribue cet ouvrage, qui est ici lédition originale, à Louis XVIII. Publié en 1823, il connut un grand succès et dix éditions de cet ouvrage ont paru la même année. Louis XVIII, connu sous le nom de Monsieur, roi de France et de Navarre, naquit à Versailles en 1755 et décéda à Paris en 1824. Ce récit décrit le départ pour lexil du comte de Provence, Louis-Stanislas-Xavier de France, futur Louis XVIII (Fierro, 925). Cette relation est très agréable, et permet de dépeindre la France de lépoque. « Louis na de chaleur que pour décrire les bons repas quil a faits, et peindre avec causticité et amertume ceux que les localités ne permirent pas délever au niveau de ses désirs. Ce livre serait un excellent guide pour le voyageur friand qui voudrait parcourir les mêmes contrées ; il y trouverait une indication très exacte des bonnes et des mauvaises hôtelleries, etc. » (Quérard, t. 5, p. 369). Lauteur sadresse en début douvrage, à Antoine-Louis-François dAvaray, quil tient pour son libérateur et comme un ami très cher. « Ce nétait pas , comme on peut bien limaginer, la première fois que je songeais à mon compagnon de voyage, et ma première pensée avait été pour dAvaray dont jétais aussi sûr que de moi-même » (p. 3). En effet, après les journées des 5 et 6 octobre 1789 (la cour quitte Versailles pour Paris), le comte de Provence (futur Louis XVIII), sinstalle au Petit Luxembourg, où il va préparer un plan dévasion. Le 20 juin 1791, le jour du départ de la famille royale des Tuileries, le comte de Provence quitte sa « résidence surveillée ». Déguisé et muni dun passeport anglais, il rejoint les Pays-Bas autrichiens et se réfugie à Bruxelles puis à Coblentz. François dAvaray, le fils aîné du duc dAvaray, suivit dans son exil le comte de Provence et fut son plus fidèle serviteur et lun des favoris. Bel exemplaire de cette relation célèbre du départ du comte de Provence qui retrace bien la mentalité de lEmigration de lépoque : cette impression de ne partir que pour quelques temps. II) En 1817 paraît un livre intitulé Mémoires particuliers formant avec l'ouvrage de M. Hue et le Journal de Cléry l'histoire complète de la captivité de la famille royale à la tour du Temple. Bien que le texte soit anonyme et que l'auteur s'y exprime à la troisième personne, ces Mémoires sont aussitôt attribués à Marie-Thérèse-Charlotte, duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI. Une nouvelle édition est publiée en 1823. Le texte, beaucoup plus correct que celui de 1817 est rédigé cette fois à la première personne. Madame Royale ne l'a d'ailIeurs jamais désavoué.En 1862, une copie exacte du manuscrit original, toujours à la première personne, est éditée sous le titre Relation de la captivité de la famille royale à la tour du Temple. L'auteur y est clairement identifié par les dernières lignes de l'ouvrage : "J'atteste que ce mémoire contient la vérité, Marie-Thérèse-Charlotte, fait à la Tour du Temple." Le récit très émouvant de ce témoin direct des événements commence à l'arrivée de la famille royale au Temple le 13 août 1792, et s'achève par la mort de Louis XVII le 9 juin 1795. - Livraison a domicile (La Poste) ou sur simple demande en Mondial Relay.- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le surcoût du au nopmbre de livres achetés ou du poids de ceux-ci. - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
[France (1643-1715, Louis XIV)] SAINT-SIMON, Louis de Rouvroy, duc de
Reference : 106987
(1978)
Ramsay 1978 18 volumes. In-8 21,5 x 13,5 cm. Brochés, premiers plats de couvertures illustrés en couleurs, environ 280 pp. par volume, annexes, tableaux généalogiques, présentation, tableaux, table à la fin de chaque volume. Ensemble en bon état.
La présente édition reprend le texte établi par Boislisle. Chaque volume est présenté par un “amateur éclairé” : François-Régis Bastide, Philippe Erlanger, le Duc de Castries, Jean-Louis Curtis, Jacques de Lacretelle, Sainte-Beuve, etc. Bon état d’occasion
Paris, Jean Jost, 1635. In-folio, [10] ff. dont titre, 2172 col. [9] ff., basane brune, filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de filets dorés (peau presque entièrement épidermée, coins émoussés, mors supérieurs fendus, taches, manques, mouillures, rousseurs, déchirures marginales, froissures aux premiers ff., galeries de ver, ff. AAAaa3, BBBbb2 à BBBbb5 manquants)
Deuxième édition de la traduction de René Gaultier des oeuvres du dominicain Louis de Grenade. Elle se déploie sur deux colonnes et elle est illustré d'un portrait gravé de Louis de Grenade au titre ainsi que des bandeaux, lettrines et culs-de-lampe ornés. Louis de Grenade était un moine dominicain espagnol qui partit vivre au Portugal et devint conseiller spirituel de la famille royale. Il est l'auteur de nombreux ouvrages de piété et est souvent considéré comme l'un des plus grand orateur religieux de son époque. Ex-libris manuscrit Forner aux titre, second f. et au seconde contreplat. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Edition originale du livre le plus réputé du Docteur Pierre-Toussaint Navier (1712‑1779), médecin du roi Louis XVI. Paris, Veuve Méquignon et Didot le Jeune, 1777.2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ xxv pp., (1) p. d’errata, 30 pp., 360 pp.; II/ xxi pp., (1) p. d’errata, 389 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, grandes armoiries dorées au centre, dos lisses ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Infime accroc à une coiffe. Reliure de l’époque.168 x 96 mm.
Edition originale du livre le plus réputé du Docteur Pierre-Toussaint Navier (1712‑1779), médecin du roi Louis XVI. « Cet ouvrage, puisé dans la chimie la plus profonde, et le fruit de plus de trente années d’étude, jouit encore d’une estime méritée ; il a été traduit en allemand par C.-E. Weigel, Greifswald ». (C. T-Y).Pierre-Toussaint Navier, né à St-Dizier le 1er novembre 1712, fut reçu docteur en médecine à Reims en 1741. Il choisit Châlons-sur-Marne pour le lieu de sa résidence, et mérita bientôt le titre de correspondant de l’Académie royale des sciences, par un Mémoire contenant la découverte de l’éther nitreux. Depuis ce temps chaque année de sa vie fut marquée par de nouveaux mémoires ou dissertations, que l’on trouve insérés dans les Recueils de l’Académie des sciences, de l’académie de Châlons, et dans la Gazette de médecine. Toujours animé de l’amour du bien public et du désir de contribuer au progrès des sciences et des arts, il entreprit de les fixer parmi ses nouveaux concitoyens, en formant, avec Dupré d’Ornay et d’autres, le projet d’une société littéraire qui commença ses séances en 1753, et qui fut érigée, au mois d’août 1775, en académie des sciences, arts et belles-lettres. Louis xvi lui donna en 1779 une pension. « Lorsque M. Navier fit paroître son ‘Traité des contre-poisons’, il était déjà connu comme chimiste et l'Académie royale des sciences l’avoit inscrit an nombre de ses correspondans. Il avait présenté à cette Compagnie, en 1741 un procédé pour la préparation d’une espèce d’éther jusqu’alors inconnue, qu'il obtint en mêlant et en agitant de l'esprit de vin avec de l'acide nitreux. Cette découverte, qui est consignée dans tous les livres de chimie aurait seule transmis son nom à la postérité, quand même cette science ne lui aurait pas eu d’autres obligations. Un fait nouveau est un pas de plus vers la vérité et cette route, qui conduit à une célébrité durable, étoit la seule qui fût digne des vœux du savant que nous avons perdu. Jamais il n’a fatigué la voix de la renommée, qui fait quelquefois succéder un silence éternel à des faveurs d'un moment. Ce médecin a plutôt éprouvé un sort contraire. Longtemps ignoré, il n'avoit ni rivaux, ni admirateurs. Ses recherches ayant enfin fixé l'attention du public, on accorda, sans prévention comme sans enthousiasme, des applaudissemens à ses travaux ; mais sa réputation ne fut jamais égale à ses talens, parce qu'il s'étoit reposé sur les autres du soin de les faire connoître, et qu'il ne savoit peut‑être pas lui-même ce qu'ils valoient.M. Navier ne s'est pas contenté d'avoir obtenu une nouvelle espèce d'éther. Ayant employé dans cette préparation différentes solutions métalliques nitreuses, il a observé que plusieurs de ces substances lui restoient unies, et il a indiqué celles qui se sont refusées à cette combinaison. Ces expériences ont été jugées très favorablement par l’Académie royale des sciences.Elle a rendu la même justice à deux mémoires du même auteur sur différens moyens de dissoudre le mercure par l’acide végétal et par quelques sels neutres, et sur une nouvelle méthode de le rendre soluble dans l'eau sans le secours d'aucune espèce d'acide, avec des réflexions sur les avantages que la médecine peut retirer de ces préparations.Ayant mis en usage la méthode indiquée par Homberg, et pratiquée par Boërrhaave, pour réduire le mercure en une poudre fine par le seul secours du mouvement longtemps continué ; M. Navier est parvenu à le rendre soluble dans l’acide végétal. Le sel ammoniac et le sel acéteux mercuriel, dont il a publié les procédés, sont surtout très utiles dans la pratique de la médecine. L’un est plus doux que la panacée ; l'autre à moins d’activité que les sels de la même nature préparés avec les acides minéraux. Lorsque M. Navier commença ses belles expériences, leur composition était tenue secrète par les sieurs Keyser et Mollée, qui les vendoient à leur profit. M. Navier en les faisant connoître, rendit un double service ; il dévoila, par la même opération, deux des plus importans mystères de l'empirisme, et il offrit à la médecine deux moyens de guérison qui lui manquoient.La réunion du fer et du mercure a été longtemps l'objet des vœux de plusieurs chimistes. M. Navier l’a obtenue par dix procédés différens, qui se réduisent à mêler ensemble une dissolution de fer et une dissolution de mercure, faites l'une et l'autre par le vinaigre on par l'acide vitriolique. Le précipité salin, composé de ces deux substances métalliques, parait sous la forme d’une neige cristalline brillante, et semblable, quant à l'extérieur, au sel sédatif.Une autre découverte de cet académicien est la dissolution du mercure dans le foie de soufre, que personne n’avoit tentée avant lui, et qui lui a fourni un remède fondant très utile dans le traitement des maladies scrophuleuses et de plusieurs maladies cutanées.Ces expériences, exposées dans l'ouvrage présenté ici même, sont accompagnées d'un grand nombre, de circonstances nouvelles d'observations fines, de détails intéressans, qui annoncent dans leur auteur ce tact et ce coup d'œil que la nature semble ne donner qu'à ceux auxquels elle veut bien révéler quelques-uns de ses secrets. »L’Abbé Rozier, Observations sur la physique sur l’histoire naturelle et sur les arts, 1783, p.15.Précieux exemplaire de l’auteur portant sur chacun des volumes la signature autographe du docteur Navier, offert à la reine Marie-Antoinette et revêtu d’une reliure de luxe en maroquin rouge de l’époque orné de ses grandes armoiries. Ernest Quentin Bauchart nous confirme que la reine Marie-Antoinette possédait, à côté des livres du Petit Trianon, une bibliothèque importante qu’elle avait fait installer au château des Tuilerie.Les livres de la reine, en grande partie reliés par Blaizot sont, pour la plupart, uniformément revêtus de maroquin rouge, aux armes de France et d’Autriche accolées, avec de simples filets sur les plats.Les ouvrages de moindre importance qui garnissaient les armoires du petit Trianon sont restés, en grande partie, à Versailles. Ils sont modestement reliés en veau porphyre, granité de points noirs sur un fond rouge sombre.
Paris, Les éditions d’Art Dewambez, impr. Presses du maître R. Coulouma, à Argenteuil 1930 Grand in-4 33 x 25 cm. En feuillets sous chemise demi-basane havane marbrée, dos à nerfs, pièces de titre maroquin grenat, plats jaspés havane et étui à l’identique, couverture rempliée, report du titre en noir sur le premier plat 207 pp., illustré de 70 pointes-sèches dont frontispice, 34 hors-texte et 35 bandeaux, orné de 58 lettrines et culs-de-lampe en trois tons dessinés, gravés et enluminés par Louis Jou, table. Ouvrage tiré à 195 exemplaires. Celui-ci, N 26 des 30 exemplaires sur japon ancien contenant les pointes-sèches dans leurs états, les planches dans leur état, et un dessin original de l’artiste. Bel exemplaire.
Illustrations finement gravées par le maître catalan Louis Jou (1881-1968), évoquant les paysages italiens traversés par Suarès lors de ses différents voyages. Très bon état d’occasion
s.n.l. 1632 6 fascicules en 1 volume. In-12 19,5 x 14,5 cm. Reliure fin XVIIe, début XVIIIe s., plein veau havane, dos lisse ornés de fers dorés, pièce de titre maroquin grenat, 24-62-83-67-[4]-78-34 pp. Coiffes arrachées, mors fragilisés, coins émoussés et frottés, restaurations marginales. Ensemble de documents d’une relative rareté.
Le procès de Louis de Marillac (1572-1632), maréchal de France, est resté célèbre comme le procès irrégulier par excellence ; procès aux enjeux nombreux et aux rebondissements multiples, qui durera presque deux années. Arrêté aux lendemains de la Journée des Dupes comme l’un des membres du parti dévot, condamné pour le crime de péculat lorsqu’il était gouverneur de Verdun, Marillac est décapité en place de Grève le 10 mai 1632. Contient : Requêtes présentées à messieurs les commissaires de la chambre souveraine établie par le roi au lieu de Ruel, par le maréchal de Marillac,... avec les arrêts du conseil intervenus sur lesdites requêtes. (18-22 mars 1632.) - Pour ajouter au factum du procès du maréchal de Marillac, et pour servir à messieurs les commissaires d'éclaircissement sur les points d'accusation qui regardent sa conduite sur le peuple et sur les gens de guerre ; à l'emploi et ménage des deniers revenants bons. A la dépense et fourniture du pain de munition, et celles d'aucuns de ses gens. En des quittances prétendues fausses touchant le pain de munition et payements de cavalerie Factum du procès du maréchal de Marillac, à messieurs les commissaires députés par le roi - Discours de droit sur le factum du procès de monsieur le maréchal de Marillac employé en sa production - Discours de droit sur le factum du procès de monsieur le maréchal de Marillac employé en sa production - Relation véritable de ce qui s'est passé au jugement du procès du maréchal de Marillac, prononciation, et exécution de l'arrêt contre lui donné par les commissaires de la chambre établie à Rueil, et de ses dernières paroles et actions, devant et sur le point de sa mort (Fillotte) - L'esprit bienheureux du maréchal de Marillac à l'esprit malheureux du cardinal de Richelieu (par Mathieu de Morgues, d'après Donald A. Bailey ("Les pamphlets de Mathieu de Morgues", Revue française d'histoire du livre, 1978)) Bon état d’occasion
Paris, Victor-Havard, Libraire-éditeur, impr. Ch. Unsinger 1882 20 fascicules. Complet. In-folio 37 x 27,5 cm. En feuillets, sous chemises beiges imprimées, table chronologique des eaux-fortes et des fac-similés gravées par Jules David, portrait de Louis David en frontispice, [10] ff., 70 gravures sous serpentes légendées dessinées et gravées par Jules David et imprimées & tirées par M. A. Porcabeuf , documents, table des matières. Chemises fragilisées, planches d’une grande fraîcheur.
Jacques Louis Jules David (1829-1886), peintre et graveur, sera le biographe de son grand-père, décrivant un nombre incalculable d'œuvres, y compris les dessins. Bon état d’occasion
CHARPENTIER (Henry), COUSIN (Paul-René), LEVENS (Louis), MOULIE (Charles), PROUILLE (Marcel), THOMAS (Louis), VERHAEREN (Emile), PAYEN (Louis), BITAR (M.-Y.), BATUT (Guy de la), CARCO (Francis), KANGOUROU (M.), LALLI (Roger), MAGNIERN (Maurice)
Reference : 10668
Paris, 1910. 3 volumes in-8, (2)-16-(2) pp. pour chaque numéro.
3 numéros, collection complète. Petites taches sur deux couvertures, sinon beaux exemplaires. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Caen, Georges de La Marinière, 1615. In-8 de (32)-343-(1) pp., vélin, dos lisse, titre manuscrit sur le dos, traces de lacet (reliure de l'époque).
Édition originale. Libelle très violent dirigé contre Louis Servin, célèbre pour la sévérité de ses maximes gallicanes et son horreur de tout ultramontanisme, rédigé par le Jésuite Louis Richeome (1544-1625) pendant le temps de son assistanat (1608-1615) pour défendre la Compagnie, alors attaquée de toutes parts pour le rôle qui lui était attribué dans la vulgaristion des théories du tyrannicide et pour leur éventuelle implication dans le geste de Ravaillac.Il publia la même année contre le même Servin une Plaincte justificative de Louis de Beaumanoir (i.e. Louis Richeome). Contemporain de François de Sales, le Père Richeome est l'un des précurseurs de l'humanisme dévot.Exemplaire abondamment annoté et souligné à l'encre du temps en lettres grecques et latines sur les feuillets de garde, le titre et dans le texte ; note manuscrit de 1842 en regard du titre : « Ce livre n'est qu'un libelle rempli des plus grossières injures et digne en la forme et au fond d'un misérable jésuite. JH 1842 ». Vélin légèrement sali avec petit manque sur le dos.Absent de Bourgeois et André qui cite la Plaincte justificative (VI, 4939) ; De Backer-Sommervogel, VI, p. 1828, n°32.