Louis Buloz (1842-1869), collaborateur de la Revue des deux Mondes, fils du fondateur François Buloz.
Reference : 015331
Louis Buloz (1842-1869), collaborateur de la Revue des deux Mondes, fils du fondateur François Buloz. L.A.S., Paris, 1er septembre & 17 novembre 1867, 3 juillet 1868, 4p in-8. A l'écrivain Edmond About (1828-1885). Lettres autour de leur collaboration à la Revue des deux Mondes. [353-2]
Louis Buloz (1842-1869), collaborateur de la Revue des deux Mondes, fils du fondateur François Buloz.
Reference : 013932
Louis Buloz (1842-1869), collaborateur de la Revue des deux Mondes, fils du fondateur François Buloz. L.A.S., Paris, 6 novembre 1868, 3p in-8. Au philosophe Elme Caro (1826-1887). « Mon cher Monsieur, J'ai achevé il y a deux jours seulement la lecture de votre manuscrit. M. [Alfred] Ebelot de son côté l'avait lu, et nous mettons en commun nos impressions pour vous écrire, car je ne vous cache pas que nous avons eu un peu de mal à vous suivre. Peut-être la faute en est-elle surtout à votre manuscrit qui est bien difficile à lire. Nous trouvons en premier lieu que vous avez pris dans ce travail la question de la morale indépendante par des côtés peu attrayants et peu accessibles à nous, public ignorant. Il nous semble que vous auriez eu plus facilement raison de votre lecteur en étudiant le fond même et la portée des théories mises en avant par ce groupe d'écrivains plutôt qu'en vous attachant à rechercher s'ils avaient tort ou raison de se poser en novateurs, de se rattacher à Kant, s'il n'y avait pas de faux raisonnements dans leur argumentation. Il nous paraît qu'en procédant ainsi vous vous êtes condamné à être minutieusement aride et à donner à votre travail une allure de polémique qui nuit à l'élévation de la pensée. En deuxième lieu, bien que vous ayez peu accentué votre alliance avec les prédicateurs catholiques sur cette question elle est assez indiquée pour donner à votre spiritualisme une situation un peu fausse entre ces deux adversaires. De plus vous nous faites ça et là sortir de votre ligne, et cela m'inquiète fort. Vous auriez dû juger de plus haut et flâner au dessus des luttes injuriées de part et d'autre par lesprit de secte. Je voudrais qu'à mon retour mon père pût vous lire : mais comment ferait-il pour se tirer de votre manuscrit ? En un mot voilà notre impression toute nue. Dites-moi ce que vous en pensez, et si vous voyez que vous pourrez concilier votre article avec les précédents de la Revue ». [317]