(1596) à vue : 33 x 89 cm - cadre : 56.5 x 72.5 cm , cadre contemporain en bois doré à décor de rinceaux feuillagés. Pliure centrale. Pliure horizontale en partie inférieure.
Belle vue gravée de l'Ile Saint-Hélène par Baptista Van Doetichum (15..-1611) d'après Jan Huyghen van Linschoten (1563-1611) cartographe. En haut à gauche, les armoiries du Portugal. - En haut à droite, dédicace à "Philippo Eduardo et Octaviano Secundi Fuggeris" surmontée de leurs armoiries. Publiée pour la première fois dans : "Itinerario, voyage ofte schipvaert van Jan Huygen Van Linschoten naer Oost ofte Portugaels Indien..." à Amsterdam en 1596 chez Cornelis Claesz. L'île de Saint-Hélène, bien avant de connaître sa renommée pour avoir été le lieu d'exil et de décès de l'empereur Napoléon Ier, a été découverte par le navigateur galicien João de Nova, qui était au service du Portugal, le 21 mai 1502, jour de la fête de sainte Hélène selon l'usage antique et orthodoxe, et qui lui vaut son nom. Le lieu devient alors un point de ravitaillement pour les navires de passage lui valant le surnom d' "Auberge de l'Océan". Ainsi sont figurées sur notre oeuvre, navires et galions tels que le "Santa Maria", "Santa Cruz" ou "Malacca." amarrés au bord de l'Ile. On peut également observer sur la composition, la faune et les habitants de Saint-Hélène. Un exemplaire conservée à la BnF.
Phone number : 33 01 43 26 71 17
[ven Doetecom] - LINSCHOTEN, Jan Huygen van (1563 - 1611).
Reference : PHO-1424
(1619)
Amsterdam : J.E. Cloppenburch, 1619 ,3 parties en un volume, in-folio, 315 x 200mm, «Histoire de la navigation de Jean Hugues de Linschot hollandois: aux Indes Orientales» 4pp .(titre,préface,indice des chapitres), «Le Grand Routier de mer de Jean Hugues de Linschot hollandois. Contentant une instruction des routes & cours qui'il convient tenir en la Navigation des Indes Orientales.» 205pp ,2 ffnch (titre et préface), «Description de l'Amérique & des parties d'icelle, comme de la Nouvelle France, Floride, des Antilles, Iucaya, Cuba, Jamaica», 181pp ,. Trois titres, les deux premiers avec des figures allégoriques (Asie, Afrique Europe) et une scène d’un roi sur éléphant , le troisième avec vignette gravée représentant une scène marine encadrée des 4 principaux ports d’Hollande, un portrait de Linschoten entouré de vignettes avec Goa, Mossanbycke, et deux vues de Sainte Hélène , illustré de 31 (sur 36 ) planches gravées dépliantes à double page et vues de Johann et Baptiste ven Doetecom d'après Linschoten , les cartes sont absentes ,relié plein veau , dos à nerfs avec titre , filet sur les plat , plats frottés.
La deuxième édition d’une œuvre qui eu une grande influence sur son siècle ,les deux dernières parties comprennent Le Grand Routier de Mer.. et Description de l'Amérique , traduite ici pour la première fois. Linschoten, un Hollandais né à Delft en 1590, était à Goa entre 1583 et 1589, et avec Willem Barents lors de son deuxième voyage vers la mer de Kara en 1594-95. D'abord publié en néerlandais (Amsterdam, 1595-1596). Il contient le récit le plus complet des Indes orientales et occidentales disponible à la fin du XVIe siècle et il a été remis à chaque navire naviguant de la Hollande vers l'Inde. En plus d'inclure d'importants récits de voyage tirés de sources portugaises, néerlandaises et espagnoles contemporaines, c'est le premier ouvrage à inclure des instructions de navigation précises pour les Indes , informations d’une grande importance, qui ont permis aux hollandais et aux anglais de briser le monopole des portugais dans les Indes orientales et comprend également un excellent compte rendu de l'Amérique. Sabin C.41369/71/2 Van Linschoten va suivre le nouvel archevêque de Goa comme secrétaire, il embarque à Lisbonne en avril 1585, pour un voyage de cinq mois avec escales à Madère, en Guinée, au Mozambique et à Madagascar. En Inde, il se met aussi à recopier les précieuses cartes détenues par les Portugais, et les informations concernant leurs voies maritimes. De retour en Europe, l’aventurier décide de s'engager auprès de ses compatriotes et à l’aide des cartes fournies , ceux-ci ne tardent pas à s’emparer de deux des quatre places fortes lusitaniennes de l’Asie du Sud-Est (Bornéo et Malaca) et prennent une grande part du commerce des épices .