Gnrique Broch D'occasion tat correct 01/01/1947 150 pages
Le Mans, Imprimerie de Monnoyer, 1824 in-12, [2] ff. n. ch., iij pp., 70 pp., demi-vélin à coins, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées de rouge (reliure de la fin du XIXe siècle).
Nouvelle édition posthume, la première ayant été publiée à l'adresse de Lyon au XVIIIe siècle, mais se présentant sans date (on pense entre 1777 et 1790) sous le titre un peu différent de Mémoires abrégés pour servir à la vie de Madame Tulard & à l'histoire de son institution des sœurs de la charité de Sillé-le-Guillaume (petit in-8 de 59 pp.). L'abbé René Liger, auteur de nombreux opuscules théologiques, réfractaire à tous les serments de la Révolution, était en effet mort en 1801. Son nom ne figure pas au titre en raison des violents démêlés avec les administrateurs de son diocèse d'origine (Le Mans) pendant le Consulat.Rarissime notice sur la vie édifiante de Perrine Brunet (1654-1735, née au hameau de la Bigottière, ça ne s'invente pas ...), épouse Thulard ou Tulard, et fondatrice des Soeurs de la Charité de Notre-Dame d'Évron (dénomination actuelle), société alors sans voeux, approuvée par l'évêque du Mans en 1709. Devenue société religieuse avec voeux en 1838, et congrégation de droit pontifical depuis 1843, elle continue actuellement son activité orientée vers les soins aux malades.Seulement deux exemplaires au CCF (Lyon et Le Mans, et uniquement pour l'édition de 1824). Seule la BnF présente un exemplaire de l'originale, mais dans un recueil factice. Absent de Desportes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Poncelin, an IX (1801) in-8, [2] ff. n. ch., 192 pp., broché sous couverture d'attente de papier rose. Première couverture défraîchie.
Édition originale peu commune de l'avant-dernier titre de l'auteur. L'ouvrage n'est dirigé contre les révolutionnaires que dans sa première partie ; car, dans les autres, il entendait prouver que les Français étaient désormais dégagés de tout devoir envers le roi puisqu'il se trouvait hors de France et qu'il existait un gouvernement de fait ; puis que la Chouannerie devait être hautement réprouvée ; et enfin que les administrateurs provisoires du diocèse du Mans, spécialement Duperrier, étaient des fripons...Né à Mayenne, René Liger avait été nommé avant la Révolution vicaire à Saint-Germain-l'Auxerrois de Paris (titre qu'il prend généralement au titre de ses ouvrages), mais il conserva toujours des relations avec son pays natal, où il jouissait d'une grande considération. Mais la progression des idées déchristianisatrices à Paris l'obligea à fuir à Arpajon, puis à Chartres, d'où il put gagner le pays de Mayenne. On l'y trouva en effet exerçant le ministère dans la ville du 1er novembre 1795 au 9 août 1796 et parcourant les paroisses de Courcité, Saint-Aubin-du-Désert, Averton, Alexain. Il revint à Paris sous le Directoire, et y mourut en 1801.Martin & Walter, 21 530. Lemière, p. 426. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT