Paris, Delaunay, Paris, Delaunay1809 ; petit in-12, demi-maroquin bleu, coins, filets dorés aux bords, dos à nerfs et ornements dorés, tête dorée, non rogné. (Petit, successeur de Simier) 2 ff., XVIII pp., 192 pp. - Joli frontispice allégorique de Couché fils.Ces lettres, parues d’abord en 1753, avaient un temps été attribuées à Marmontel. Elles reparurent en 1774 puis en 1778, mais le succès du livre ne put déterminer le véritable auteur à se déclarer, sans doute à cause de certaines scènes un peu libertines. C’est son fils qui révéla le secret, plusieurs années après la mort de sa mère. La Marquise de Lezay-Marnésia était fille d’un chambellan du duc Léopold de Lorraine. Elle habitait Nancy, où sa maison était le rendez-vous de célébrités littéraires comme Saint-Lambert, Boufflers, Cerutti. La marquise écrivait en secret et à part deux ou trois amis, personne ne la soupçonnait d’être l’auteur des Lettres de Julie. Elle est morte en 1785 au château de Condé, maison de campagne de son beau-frère, évêque d’Evreux. Son fils, Claude-François-Adrien, né à Metz en 1735 est l’auteur de plusieurs ouvrages scientifiques, philosophiques ou politiques. Sous la Révolution il émigra en Amérique pour y former une colonie, mais ses compagnons se dispersèrent et après un séjour d’un an en Pensylvanie, il retourna en Europe. Bel exemplaire de cette édition inconnue de Mylne Martin 5322 qui citent les autres éditions parues entre 1753 et 1828.
Paris, Delaunay, Paris, Delaunay1809 ; petit in-12, demi-veau noir, dos lisse orné de frises, fleurons, guirlande dorée, tranches marbrées. 2 ff., XVIII pp., 192 pp. - Joli frontispice allégorique de Couché fils.Ces lettres, parues d’abord en 1753, avaient un temps été attribuées à Marmontel. Elles reparurent en 1774 puis en 1778, mais le succès du livre ne put déterminer le véritable auteur à se déclarer, sans doute à cause de certaines scènes un peu libertines. C’est son fils qui révéla le secret, plusieurs années après la mort de sa mère. La Marquise de Lezay-Marnésia était fille d’un chambellan du duc Léopold de Lorraine. Elle habitait Nancy, où sa maison était le rendez-vous de célébrités littéraires comme Saint-Lambert, Boufflers, Cerutti. La marquise écrivait en secret et à part deux ou trois amis, personne ne la soupçonnait d’être l’auteur des Lettres de Julie. Elle est morte en 1785 au château de Condé, maison de campagne de son beau-frère, évêque d’Evreux. Son fils, Claude-François-Adrien, né à Metz en 1735 est l’auteur de plusieurs ouvrages scientifiques, philosophiques ou politiques. Sous la Révolution il émigra en Amérique pour y former une colonie, mais ses compagnons se dispersèrent et après un séjour d’un an en Pensylvanie, il retourna en Europe. Édition inconnue de Mylne Martin 5322 qui citent les autres éditions parues entre 1753 et 1828.- Relié à la suite : COTTIN (Sophie). Claire d’Albe, précédée d’une notice historique sur l’auteur. Paris, Lecointe et Durey, 1824 ; 2 ff., 176 pp. C’est le premier roman de Sophie Cottin, roman épistolaire écrit en moins de 15 jours, sans retouche, et publié anonymement en 1798. Les 2 ouvrages réunis dans une jolie reliure romantique. De la bibliothèque du docteur Antoine Compin (ex-libris).