Paris, A. A. Renouard, Genève, Guers (Dijon, Frantin), 1812.
Première édition. Récit de voyage accompli en partie en compagnie de Bourrit, qui comporte des descriptions intéressantes sur la vie des habitants. Page 245, on trouve cité l'ouvrage de Paccard : "Premier voyage fait à la cime de la plus haute montagne du continent, 1786, in-8.", livre dont, malheureusement, il n'a jamais été publié que le prospectus. "Les appréciations (plutôt flatteuses) portées sur Bourrit sont du plus grand intérêt. Enfin, Leschevin est sans doute le premier voyageur à s'être intéressé aux inscriptions portées sur les registres à la disposition des voyageurs. L'ouvrage contient une bibliographie des livres relatifs au Mont-Blanc et à la vallée de Chamonix (61 notices). Très rare et recherché." Perret 2646. Bien complet du portrait gravé de Saussure en frontispice, d'après Saint-Ours. L'étiquette au dos du volume semble avoir été renouvellée. Bon exemplaire. /// In-12 de portrait, (6), 385 pp. Demi-basane brune, dos à nerfs. (Reliure de la seconde moitié du XIXe.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Dijon Frantin 1815 in-12 broché sous couverture d'attente de l'époque
32 pp. Seulement trois exemplaires au CCF (BnF, Montpellier, Besançon). Avec Pierre-Joseph Antoine. Unique édition, très rare.Orphelin de bonne heure et fils d'un fabricant de papier sarrois, Ferdinand Leistenschneider (1761-1852) commença par travailler à Essonne en 1785 quand il se maria ; après un séjour dans les manufactures de Buges et Langlée en 1789-1790, il s'installa en Bourgogne : il est formaire en 1791 à Plombières les Dijon ; foulonnier en l'an V (1797) à Poncey (Côte-d'Or) ; et enfin travailla à l'invention d'une machine à fabriquer le papier en continu, et ce durant plusieurs années. Elle fut fonctionnelle dès avant 1811, mais son brevet ne sera déposé qu'à la fin de l'année 1813 grâce au concours de l'Académie de Dijon, dont ces deux rapports peuvent attester. Le progrès sur les procédés traditionnels était manifeste : avec un seul homme suffisant à son fonctionnement, la machine, une fois en mouvement, produit en continu, la longueur de la feuille n'étant limitée que par la quantité de pâte disponible qui, de plus, n'a plus besoin d'être chauffée. Les rouleaux qui pressent la feuille et l'entraînent ont également l'avantage de la débarrasser de son eau et économisent beaucoup de place dans les ateliers. Il n'y a presque plus de déchets de fabrication, alors que dans les papeteries habituelles, cela représente le dixième de la production