Paris, Imprimerie Nationale, an II 5 livraisons in-8, 24-24-20-28-34 pp., broché. Bon exemplaire.
Collection complète de ce quasi-périodique visant à la glorification des actions révolutionnaires : les quatre premiers numéros furent présentés à la Convention par Léonard Bourdon, le dernier seul par Thibaudeau. La Convention avait ordonné un tirage important : 150 000 exemplaires pour chaque numéro, avec autorisation pour les administrateurs de départements à procéder aux réimpressions de leur propre chef, car ces petits fascicules devaient servir de propagande dans les municipalités, les écoles, les sociétés populaires, aux armées (les instituteurs étaient tenus de les lire à leurs élèves ; les officiers de la République en devaient faire proclamation les jours de décadi …).Or, malgré l'abondance d'un tel matériel, les collections complètes ne sont pas si fréquentes : ces cinq opuscules sont l'occasion de saisir dans son jaillissement la formation d'un imaginaire nouveau, républicain et patriote, censé remplacer les "exempla" monarchiques anciennement proposés pour l'édification. Hatin, p. 248. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, François Fournier, en la maison de Frédéric Léonard, 1712 in-4, titre avec vignette aux armes des Vendôme, 43 pp., [2] pp. n. ch. de privilège, vignette en tête avec un portrait en médaillon d'après Nicolas Pitau. demi-veau cerise, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre grise en long, coins en vélin, tranches mouchetées (reliure moderne). Réparation de papier en haut des ff. 3-4 à 15-16, galeries de vers obturées habilement.
Unique édition de l'un des seuls deux titres publiés du père Léonard Gramain (1664-1746), dont l'existence certainement laborieuse et digne n'a guère laissé de traces.En revanche, le siècle retentit des frasques et exploits de Louis-Joseph de Vendôme (1654-1712), arrière-petit-fils du Béarnais, prince atypique et chef de guerre de premier rang. Avec lui et son frère le Grand Prieur de Vendôme s'éteignit la branche des Bourbon-Vendôme, issue de César.Backer & Sommervogel III, 1663. Pas dans Cioranescu.Exemplaire du Collège jésuite de Poitiers, avec ex-libris manuscrit. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Edition originale du «Recueil de testes dessinées par Léonard de Vinci» appartenant au tirage avec la gravure 60 rehaussée de lavis conservé dans sa reliure de l’époque non restaurée. Références: Louvre, 2003, Léonard de Vinci, dessins et manuscrits, n° 74. Paris, 1730. Léonard de Vinci. Caylus, comte de. Recueil de Testes de caractère & de charges dessinées par Léonard de Vinci Florentin & gravées par M. le C. de C. Paris, chez Mariette, 1730. In-4. Titre gravé d'après Augustin Carrache et rehaussé de lavis sépia, et 32 planches présentant une à deux têtes de caractère gravées à l'eau-forte par Caylus d'après Léonard de Vinci et Lodovico Cigoli, soit 60 têtes en tout, tirées en bistre, la dernière rehaussée de Lavis sépia. Suivi de 22 pp. et 1 feuillet. Plein veau marbré de l'époque, dos à nerfs fleuronné, pièce de titre bordeaux, roulette sur les coupes, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 287 x 216 mm. Edition originale de l'Album Caylus, comprenant 60 têtes d'expression (57 en médaillons circulaires et 3 dans des encadrements carrés ou rectangulaires) signées « C[aylus]». Chaque figure est numérotée, hormis la dernière qui porte en légende « di mano di Lodovico Cigoli ». Le comte a gravé ces figures d'après le recueil de dessins de Pierre-Jean Mariette, sauf mention contraire : la pièce 55 est tirée du cabinet du roi et les figures 56 à 59 sont issues du cabinet de Crozat. Les planches sont suivies de la Lettre sur Léonard de Vinci, peintre florentin, à monsieur le C. de C., due à Mariette, puis de deux pages du Catalogue des pièces qui ont esté gravées d'après les Tableaux, ou Desseins de Léonard de Vinci. En 1730, à Paris,«Aux Colonnes d’Hercule», paraît leRecueil de Testes de caractere et de Charges dessinées Par Leonard deVinci Florentin et gravées par M.le C. deC., soit le comte Anne-Claude deCaylus. La publication rassemble des gravures reproduisant des visages grotesques alors attribués à Léonard deVinci. Ces images sont suivies d’uneLettre sur Leonard deVinci, peintre florentin, a monsieur le C.deC., un texte d’une vingtaine de pages que Pierre-Jean Mariette signe des mots «votre très-humble et très obéissant Serviteur M***». À cette introduction est annexé un bref mais précieuxCatalogue des pieces qui ont esté gravées d’après les Tableaux, ou Dessins de Leonard deVinci. Dans cet écrit, Mariette entend décrire la «manière» de Léonard, considérations que le lecteur pourra mettre à l’épreuve, quelques pages plus loin, en examinant les images produites par Caylus. Pour ce faire, l’expert convoque des catégories désormais récurrentes dans la littérature dite artistique. La question de l’imitation de la nature et celle de la représentation des passions humaines sont ainsi passées au crible de la critique. Une démarche analogue entend définir le catalogue des (rares) estampes qui reproduisent les compositions de Léonard: Mariette s’attache à distinguer ce qui relève de la «manière» du maître florentin de celle-qu’il juge souvent peu habile-des graveurs qui ont tenté la traduction des inventions du maître. Ici, passant de la théorie à l’exercice pratique, l’expert s’appuie toutefois peu sur les catégories qu’il avait sollicitées auparavant: il insiste plutôt sur des considérations techniques, comme les lieux de conservation des œuvres interprétées, et avance quelques propos seulement sur la façon avec laquelle sont traités les passages entre la lumière et les ombres. Les «Teste de caractère et de charges» sont ainsi commentés par Mariette: Les phisionomies singulieres étant ce qui contribuë le plus à caracteriser les passions, Leonard n’étoit pas moins attentif à en faire une exacte recherche. Lorsqu’il en découvroit quelqu’une de son goût, qu’il voïoit quelque tête bisarre, il la saisissoit avec avidité ; il auroit suivi son objet tout un jour, plutôt que de le manquer. En les imitant, il entroit jusques dans le détail des moindres parties ; il en faisoit des Portraits auxquels il donnoit un air frappant de ressemblance. Quelquefois il les chargeoit dans les parties dont le ridicule étoit plus sensible, moins par jeu, que pour se les imprimer dans la mémoire avec des caracteres inalterables. Les Caraches et depuis eux plusieurs autres Peintres ne se sont gueres exercez à faire des charges que par simple badinage. Leonard, dont les vües étoient beaucoup plus nobles, avoit pour objet l’etude des passions. Ainsi, pour Mariette, bon lecteur de Vasari, qui, déjà, interprétait les « teste bizzarre » sous cet angle, Léonard reproduit des visages en « chargeant » certains traits, non par jeu (ou par moquerie) mais pour les imprimer dans sa mémoire. Le Recueil - que Mariette et Caylus destinaient à leurs « amis » - comprend soixante « têtes bisarres », toutes gravées à l’eau-forte par le comte de Caylus (à l’exception du n° 54 exécutée par Charles-Antoine Coypel). Les visages, d’hommes et de femmes, présentés sur un fond neutre légèrement ombragé, sont orientés pour les uns vers la droite, pour les autres vers la gauche. Ils sont présentés individuellement, et non par paires, comme dans d’autres traductions gravées de ces sujets, par exemple dans celles de Hans Liefrinck (vers 1550-1560) ou de Wenceslaus Hollar (vers 1645). Pour la plupart, les visages du comte de Caylus sont intégrés dans un médaillon. Ils ne sont accompagnés d’aucun commentaire, seul un chiffre et l’initiale C, de Caylus, ponctuent le cadre circulaire. La transcription tend à capturer au mieux le « ductus » du maître ; l’ambition est de suivre le trait de l’artiste afin de mieux faire connaître son art à travers l’estampe. D’ailleurs, les modèles du comte de Caylus sont connus : le graveur traduit un album de dessins à la plume, encre brune et lavis gris (en respectant leurs dimensions), aujourd’hui conservé au Louvre (inv. RF28725 à RF28785). C’est le père de Mariette qui avait acquis ce volume auprès d’un marchand parisien, après 1719. On le sait par Mariette lui-même, qui l’écrit dans ses remarques introductives : « Voilà en quoi consiste le Recueil de Têtes qui vient de passer dans le Cabinet de mon père ». On le sait aussi par une annotation que laisse Antoni Rutgers (1695-1778), amateur et marchand d’art à Amsterdam, sur l’un des exemplaires de la publication de Caylus et Mariette aujourd’hui conservé à Leyde (University Libraries, Special Collections, Art History 21219 B 14 KUNSTG RB : I B1429). Selon Rutgers, les dessins acquis par Mariette père avaient appartenu à Thomas Howard, comte d’Arundel, puis à Sir Peter Lely, peintre de la cour anglaise, puis encore à Van Bergesteyn et à Siewert Van der Schelling, collectionneurs hollandais. Mis en vente à Amsterdam en 1719, ils avaient été achetés par le marchand parisien Salomon Gautier pour la somme de 370 florins (soit 740 livres), puis par Mariette père pour 1 000 livres. Dans sa Lettre sur Leonard de Vinci, Pierre-Jean Mariette avait d’ailleurs lui aussi supposé que les dessins achetés par son père étaient passés par la prestigieuse collection du comte d’Arundel (renforçant de ce fait leur prestige). Son raisonnement n’est pas sans rappeler la démarche mise en œuvre par les chercheurs lorsqu’ils étudient aujourd’hui encore les visi mostruosi de Léonard : Le Recueil de Desseins de Têtes dont je viens de parler peut avoir appartenu à cet illustre Curieux [Arundel]. Je fonde ma conjecture sur ce que plusieurs de ces Têtes ont été gravées ci-devant par Venceslas Hollar. Vous n’ignorez pas que cet Artiste étoit au service du Comte d’Arundel, et que le riche Cabinet de ce Seigneur lui a fourni la plus grande partie des Desseins de grands Maîtres qu’il a gravez. Il semble s’être attaché par préférence à ceux de Leonard ; sans doute pour se faire honneur à la faveur d’un si grand nom. En effet le nombre des Planches qu’il a gravées d’après ce Peintre, monte à près de cent, qui composent plusieurs suites. Ces Planches sont executées comme tout ce qu’a fait Hollar, avec une propreté infinie ; l’on y pourroit seulement desirer plus de goût, et que la manière de l’Auteur y fut un peu moins déguisée. Cependant parce que ces Estampes viennent d’après Leonard, elles sont encore aujourd’hui fort recherchées des Curieux. Quoi qu’il en soit, à la mort de Pierre-Jean Mariette, en 1775, les dessins qui avaient servi de modèles à Caylus perdent leur statut d’originaux : enregistré à la vente Mariette sous le n° 787, l’album est acheté pour 240 livres seulement. On sait désormais que cet album rassemble des copies de dessins de Léonard, aujourd’hui conservés dans la collection Devonshire à Chatsworth, feuilles qui ont sans doute en effet appartenu au comte d’Arundel. Comme l’ont déjà souligné Pascal Griener, Cecilia Hurley et Valérie Kobi, il y a quelque chose de paradoxal - voire de cocasse - à cet épilogue : pour Mariette et Caylus, la contemplation attentive de modèles du passé et la reproduction fidèle d’œuvres reconnues comme originales permettent une familiarité avec l’art des maîtres anciens, intimité qui autorise des considérations pertinentes, le fameux « discours fondé en jugement ». Or, c’est à partir de copies, peutêtre d’ailleurs réalisées par un artiste du Nord (les dessins de l’Album Mariette sont aujourd’hui attribués à Constantijn Huygens le Jeune), que les deux experts ont construit leur discours sur le travail de Léonard !» Références: Louvre 2003, Léonard de Vinci, dessins et manuscrits, n°74; Cohen 623. Précieux exemplaire en reliure de l’époque non restaurée appartenant au tirage avec la gravure 60 au lavis.
Editions Adam Biro , Art / Aventures Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1990 Book condition, Etat : Bon relié, cartonnage éditeur blanc, illustré d'un extrait des croquis de Léonard de Vinci représentant un cheval In-4 1 vol. - 78 pages
très nombreuses reproductions en couleurs tirés des carnets de Léonard de Vinci, ainsi que quelques tableaux en couleurs 1ere édition, 1990 "Contents, Chapitres : Avertissement - Léonard et les animaux - Une commande princière - Le colosse d'argile - De l'argile au bronze - Le cheval abandonné - Annexes : Les statues équestres à la Renaissance - La vie de Léonard de Vinci, 1452-1519 - Suivez le guide - Points de vue - Pour en savoir plus - Table des illustrations - Serge Bramly, né le 31 janvier 19491 à Tunis, est un romancier, scénariste, critique dart français, spécialiste de photographie. - Le Cheval de Léonard (en italien : Il Cavallo di Leonardo ou Gran Cavallo) est un monument commandé à Léonard de Vinci par Ludovic Sforza, duc de Milan. Il réussit à terminer uniquement un modèle en argile ; en s'inspirant de ce projet, deux reproductions ont été créées à partir des années 1970. - En 1482, Ludovic Sforza, le duc de Milan, propose à Léonard de Vinci de construire la plus grande statue équestre du monde : un monument à la gloire de son père François Sforza, duc de 1452 à 1466 et fondateur de la maison Sforza. Léonard sait que la qualité du cheval est très importante pour souligner le personnage et étudie tous les détails anatomiques de l'animal, en réalisant des projets préparatoires et en utilisant comme modèles quelques chevaux déjà célèbres pour leur beauté. Les projets reproduisaient les plus belles parties anatomiques de chaque cheval. Dans ses notes; il va jusqu'à noter les noms des chevaux qu'il croque et on trouve des remarques du type : « Morel Fiorentino est gros et a un beau cou... », ou bien « Ronzone est blanc, il a des belles cuisses et se trouve à Porte Comasina ». L'intention de Léonard est de sélectionner les meilleures « parties » de divers chevaux et d'en faire un montage pour obtenir le cheval idéal, afin d'honorer François Sforza. Léonard, avec ce monument, veut réaliser une uvre qui ferait oublier toutes les statues équestres précédentes, en particulier celles de Verrocchio et de Donatello, dédiées respectivement à Bartolomeo Colleoni et à Gattamelata. Léonard s'intéresse plus au cheval qu'au cavalier ; son cheval doit être le plus grand de tous, dépassant les 7 m de hauteur posé sur les membres postérieurs dans une position cabrée, un défi alors jamais tenté. Pour cela, Léonard remplit des feuilles et des feuilles de croquis d'anatomie, passant beaucoup de temps à projeter et calculer cette uvre gigantesque. Pour sa fusion, il prévoit 100 tonnes de bronze. (source : Wikipedia)" cartonnage à peine jauni sans gravité, sinon bel exemplaire, frais et propre
Bruxelles, F. Hayez, 1869 - 1873 2 vol. in-4, 67 pp., ; 32 pp., brochés. Renforcements aux couvertures.
Extrait du tome XXIV [- XXVII] des Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers, publiés par l'Académie royale de Belgique.Le physicien gantois Gustave-Léonard Van der Mensbrugghe (1835-1911) s'intéressa spécialement aux mouvements des liquides : il développa de nouveaux procédés d’observation qui mirent en évidence la tension à la surface libre d’un liquide quelconque et il inventa les moyens pour la mesurer.Aucun exemplaire au CCF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, France-Empire, 1958 petit in-8, 286 pp., planches, broché, sous jaquette illustrée.
Geoffrey Leonard Cheshire (1917-1992) servit dans la Royal Air Force. Il fut le plus jeune colonel de la R.A.F. et l'un des pilotes les plus décorés de la guerre. Il reçut la Victoria Cross, distinction suprême, pour bravoure face à l'ennemi. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Douai, Imprimerie de Marlier, s.d. (1792) placard grand in-folio de 96 x 40 cm, texte sur quatre colonnes.
Les diverses opinions des conventionnels sur le procès du Roi n'ont pas seulement fait l'objet de publications sous forme de fascicules in-8, comme on les rencontre généralement, mais aussi de grands placards in-folio.Maire de Grenoble en 1791 et député de l'Isère à la Convention, Léonard-Joseph Prunelle de Lière (1748-1828) rédige ici un projet de décret visant à réunir 83 membres de la Convention pour remplir les fonctions d'accusateur national. Ceux-ci seront nommés par chaque département à la majorité absolue. Ils choisiront ensuite parmi eux "un juré de jugement" dont l'avis sera transmis à la Convention, au nom du peuple.Martin & Walter, 28 331. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Bourganeuf, 10 thermidor an IV (28 juillet 1796) in-4, [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible, quelques ratures et biffures, en feuille.
Très intéressante pièce, brouillon d'une missive adressée depuis les profondeurs de la Creuse au journaliste Jean-Baptiste Louvet (1760-1797), alors député de la Haute-Vienne aux Cinq-Cents, et rédacteur de la Sentinelle, feuille qui continuait de combattre à la fois ("en même temps") le jacobinisme et la réaction thermidorienne, conformément à la ligne qui fut celle de son auteur.L'auteur demeure d'une grande prudence : "Citoyen Louvet, si un jour vous jugés à propos d'insérer cette notte dans vôtre journal, je vous prie de ne pas mêtre mon nom au bas. Ce n'est pas que je craigne le grand jour, mais il est, vous le sçavés, des circonstances qui commandent l'anonime. Si je signe cette lettre c'est seulement pour vôtre sûreté en cas de besoin ..."Il faut dire que le brave homme y va de main forte dans sa description des fêtes municipales du 9 thermidor, qui ne devaient sans doute pas agréer aux royalistes locaux : "Notre administration municipale nous a donné hier la mesure de son républicanisme. L'époque chérie qui rapelle l'abolition de la tyrannie a été célébré de la manière la plus mesquine et la plus ridicule. C'était plutôt une saturnale de chouans qu'une fête républicaine et la liberté y a été outragée avec indécence (...)". Suit le détail des discours, propos et chants tenus à l'occasion, et qui ne semblaient pas respirer le "patriotisme".De surcroît, le Maritaud qui signe cette épître n'est pas un inconnu : il nous semble bien correspondre à ce Léonard Maritaud, notaire à Bourganeuf, né le 9 mai 1748, mort après 1822, et dont le chanoine Parinet publia en 1929 une partie des Mémoires, dans les Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, tomes XXIV (pp. 85-105, 293-313 et 604-631) et XXV (pp. 235-260 et 432-466). Pendant la Révolution, il fut également procureur, puis juge du district et juge au tribunal de sa ville. Ce texte important consiste en une suite très libre d'observations rédigées au jour le jour sur les événements et les personnages de sa ville de 1787 à 1822 (avec une interruption de 1796 à 1805), et dont la majeure partie est demeurée inédite.Cf. Carriat (Amédée) : Dictionnaire bio-bibliographique des auteurs du pays creusois, p. 335. Fierro ne signale même pas la publication de Parinet. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Carpentras, Imprimerie de Proyet, s.d. (1814) in-8, 11 pp., en feuilles, cousu.
Très rare. Léonard-Melchior Tournefort (vers 1735 - vers 1824) était curé de Villes-sur-Auzon (Vaucluse, arrondissement de Carpentras). Il composa de nombreuses pièces de vers, mais pas forcément d'inspiration monarchiste : il loua ainsi successivement Pie VII (1800), Napoléon (1804), "le tendre fils du général Murat" (1805), le cardinal Fesch, Portalis (1807), etc. Le brave homme manifestait ainsi un éclectisme toujours de bon aloi en ces temps de mutations.Un seul exemplaire au CCF (Inguimbertine). Cf. Barjavel II, 447-448 (qui ne cite d'ailleurs pas notre pièce parmi les nombreuses publications de l'abbé). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Emile Lechevalier, Lyon, Vitte et Perrussel, 1888 in-8, 237 pp., broché.
Le vrai nom de l'auteur était Léonce-Léonard de Bonfils de La Bleynie (1808-1895) ; il releva le patronyme de sa mère, née Rochon de Lapeyrouse, en 1866. Il fut successivement préfet de l'Ain (1849), de la Haute-Marne (mars 1851), et enfin du Doubs (avril 1851), dernière fonction dont il sera relevé en 1858 à la suite d'un esclandre avec le commandant de la division militaire le jour de la fête de Napoléon III le 15 août 1858. Il avait au demeurant épousé en 1846 Napoléone de Montholon-Sémonville (1816-1907), une des filles de l'aide-de-camp de l'Empereur à Sainte-Hélène, née d'ailleurs à Longwood. Tout cela ne l'empêche pas d'exprimer dans cet essai des sentiments monarchistes prononcés. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (1765) in-12, VIII-172 pp., basane fauve, dos lisse orné d'un semis de croisillons dorés, pièce de titre cerise, double filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Frottis aux coupes, mais bon exemplaire. Cachet de la bibliothèque Mouravit.
Petite édition, qui semble parue l'année de l'originale (à l'adresse de Paris, et avec une pagination différente). Les Eloges académiques étaient la spécialité d'Antoine-Léonard Thomas (1732-1785), et la partie de son oeuvre qui connut une certaine survie littéraire au XIXe siècle.Cioranescu, XVIII, 61776 (pour l'originale). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Regnard, 1765 in-8, 126 pp., un f. n. ch. de privilège, basane fauve marbrée, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, simple filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Un mors supérieur fendu.
Edition originale. Les Eloges académiques étaient la spécialité d'Antoine-Léonard Thomas (1732-1785), et la partie de son oeuvre qui connut une certaine survie littéraire au XIXe siècle.Cioranescu, XVIII, 61776.Relié à la suite : [NECKER (Jacques) :] Eloge de Jean-Baptiste Colbert, discours qui a remporté le prix de l'Académie Françoise, en 1773. Paris, J.-B. Brunet, & Demonville, 1773, 135 pp. [8]-135 pp. Cette composition ne fut qu'un prétexte : Necker y dressa en fait un portrait magistral du parfait ministre des finances qu'il rêvait de devenir. Comme le dit Quérard cum grno salis : "Cet ouvrage, qui était pour ainsi dire un traité d'administration financière, donna une haute idée de ses connaissances économiques aux gens, et c'était alors le grand nombre, qui jugent de la profondeur des vues par l'obscurité de leur exposition ; quoiqu'il en soit, Necker remporta le prix, et fier de ce triomphe continua sa controverse avec les économistes de l'école du docteur Quesnay ". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Amyot, 1859 fort vol. in-8, XIV-[2]-792 pp., demi-veau blond, dos à nerfs orné de filets dorés, pièces de titre vertes, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Rousseurs, mais bon exemplaire.
Unique édition de ce recueil privé : le "comte d'Angerberg" qui figure comme auteur sur la première couverture imprimée (et dont le nom a été repris sur la pièce de titre supérieure) n'est que le pseudonyme de Leonard Borejko Chodzko (1800-1871), fixé à Paris dès 1826, et dont l'abondante production militaire et historique était surtout focalisée soit sur sa patrie polonaise, soit sur les nationalités qu'il estimait, à l'instar de la sienne, sous oppression étrangère. Cet ensemble de documents, opportunément paru en 1859, visait évidemment à appuyer la cause de l'indépendance italienne contre l'Autriche, comme plus tard le Recueil des traités, conventions, actes diplomatiques etc. relatifs à la Pologne, de 1762 à 1862, sera dirigé contre la Russie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie Nationale, 1791 in-8, 139 pp., en feuilles, cousu.
Les deux députés Jacques Godard (1762-1791) et Léonard Robin (1745-1802) avaient été envoyés dans le Lot pour calmer les troubles qui avaient éclaté dans le district de Gourdon. Leur rapport forme la source la plus complète sur les résistances au nouveau cours des choses dans la province de Quercy.Martin & Walter 15074. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Modern-Collection, Arthème Fayard, petit in-4, [3]-160-[3] pp., 2 portraits-frontispices, nombreuses illustrations in-t., toile bordeaux, impressions à froid sur les plats, couverture conservée (reliure de l'éditeur).
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, chez les marchands de nouveautés, s.d. (1821) in-8, 16 pp., demi-basane verte, dos à nerfs orné d'un fleuron doré en long (reliure moderne). Dos uniformément insolé et passé.
Une des quatre éditions de ce discours supposé, publié dès août 1821 à l'adresse de Bruxelles (soit un mois après la diffusion en Europe de la mort de l'Empereur), puis réimprimé à Paris. Son véritable auteur était le publiciste Léonard Gallois (1789-1851). Bertrand revint en France en octobre 1821, et n'eut pas l'occasion de contester la pièce.Davois I, 83.RELIÉ AVEC 8 opuscules commémoratifs sur la mort de l'Empereur : I. BARGINET (Alexandre-Pierre) : La Nuit de Sainte-Hélène, héroïde sur le tombeau de Napoléon-le-Grand. Paris, chez tous les marchands de nouveautés [Imprimerie de Constant-Chantpie], 1821, 23 pp. Une des productions exaltées d'un jeune napoléonien : en mars 1815, le jeune Barginet (1797-1843), issu d'une famille dauphinoise peu fortunée et résidant à Grenoble, avait recruté quelques collégiens pour partir à la rencontre de Napoléon de retour de l'Ile d'Elbe. La petite bande l'avait rejoint à Laffrey ; Barginet avait eu avec son héros une conversation de quelques minutes, à la suite de laquelle il le suivit à Paris, où il fut incorporé dans la Jeune Garde. Waterloo mit fin à ces rêves, et le jeune Barginet revint à Grenoble où il ne tarda pas à joindre la Charbonnerie. Davois I, 66. - II. [BAIL (Charles-Joseph) :] Napoléon aux champs-élysées. Nouveau dialogue des morts ; par un vieux soldat. Paris, L'Huillier, 1821, 29 pp. Charles-Joseph Bail (1777-1827) était ancien inspecteur ax revues. Absent de Davois (qui déforme son nom). - III. BEAUJOUR : Encore une larme sur la tombe de Napoléon. Paris, chez tous les marchands de nouveautés [Imprimerie de Constant-Chantpie], 16 août 1821, 15 pp. Davois I, 73. - IV. BARGINET : Sur Napoléon, ou Réponse aux journaux contre-révolutionnaires qui s'intitulent : Quotidienne, Gazette de France, Journal des débats et Drapeau blanc. Paris, chez tous les marchands de nouveautés [Imprimerie, de Constant-Chantpie], 1821,19 pp. Davois I, 66. - V. À la mémoire du héros malheureux, ou Analyse raisonnée des principales brochures qui ont paru depuis la mort de Napoléon ; par A. G...n, ancien officier. Paris, ches les libraires du Palais-Royal, et chez les marchands de nouveautés [Imprimerie de Chanson], 1821, 28 pp. - VI. [BERNARD :] Élégie sur la mort de Napoléon, suivie de ses adieux à Marie-Louise ; par la veuve d'un soldat. Paris, chez les marchands de nouveautés, s.d. [1821], 15 pp. Pas dans Davois. - VII. [FLOCON (Ferdinand) :] À François-Charles-Joseph Napoléon, né au château des Tuileries le 20 mars 1821. Paris, chez les marchands de nouveautés, 1821, 8 pp. Ferdinand Flocon (1800-1866) était un journaliste précocement engagé dans le parti libéral et la charbonnerie sous la Restauration. Son rôle politique devait commencer avec la Révolution de 1848. Pas dans Davois. - VIII. [GIRAUD-DELACLAPE :] Marie-Louise avec son fils, au tombeau de Napoléon. [Paris], Imprimerie de Laurens, s.d. [1821], 16 pp. Aucun exemplaire au CCF. Pas dans Davois.Exemplaire de l'historien napoléonien Jacques Jourquin (1935-2021), avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
LA FAYETTE (Gilbert du Motier de), POIREY (Joseph-Léonard), BAILLY (Jean Sylvain), BOULA (Guillaume-Sylvain).
Reference : 4503
(1791)
Hotel de ville de Paris, 1er et 6 septembre 1791. 1791 1 feuille in-folio manuscrite à l'encre brune recto-verso (382 X 246 mm.) signée Henry, La Fayette, Bailly, Poirey et Dejoly, cachet en bas à droite (traces de plis avec cassures ancienement restaurées, taches ou traces d'adésif ). Chemise de papier ancien.
Brevet de lieutenant de la Garde Nationale Parisienne portant les signatures de Bailly, premier maire de Paris, de La Fayette, commandent fondateur de la garde et de Joseph-Léonard POIREY, son ancien compagnon darmes de la Guerre dAmérique, alors secrétaire général des Gardes nationales, document raturé postérieurement. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), auréolé par son héroïsme à défendre les libertés pendant la guerre dindépendance américaine, est en 1789 le fondateur de la Garde nationale à Paris le 15 juillet 1789. Il en demeure le général jusquà sa démission le 8 octobre 1791 suite aux troubles révolutionnaires survenus les mois précédents. Joseph-Léonard Poirey (1748- , qui fut son secrétaire militaire pendant la Révolution américaine, participe à aux batailles à Petersburg, Jamestown et Yorktown. Rentré en France avec Lafayette, il sert comme capitaine secrétaire général de la Garde nationale française fin 1789 et ensuite secrétaire général des troupes parisiennes. En 1790, le Sénat des États-Unis confirme la nomination de Poirey par le président George Washington au grade de brevet de capitaine et, l'année suivante, il est admis dans la Society of the Cincinnati. George Washington écrit au sénat le 30 mai 1790 : « M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorised to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. Et La Fayette écrira le 20 avril 1801. « I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution... » Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathématicien, astronome, académicien, écrivain est désigné maire de Paris le 15 juillet 1789 par acclamation. C'est à ce titre qu'il remet la cocarde tricolore au roi, lors de la visite que celui-ci rend à l'hôtel de ville, le 17 juillet. Le 17 juillet 1791, la Garde nationale, sous ses ordres, tire sur les pétitionnaires qui se tiennent sur le Champ-de-Mars. Sa popularité tombe au plus bas et le 12 novembre, il démissionne. Le présent brevet établis au nom du lieutenant Guillaume-Sylvain Boula étant rédigé au début du mois de septembre 1791, il porte les signatures de Bailly et de La Fayette alors en fonction. Sy ajoute celle du greffier (Dejoly). Cependant, celle du général a été postérieurement barrée ainsi que les mots imprimés « Par Monsieur le Maire » et « Général ». Rare et beau document. 1 sheet in-folio handwritten in brown ink on both sides (382 X 246 mm.) signed Henry, La Fayette, Bailly, Poirey and Dejoly, stamped at the bottom right corner (traces of folds with old restored breaks, stains or traces of adesif ). Old paper folder. Patent of lieutenant of the Parisian National Guard bearing the signatures of Bailly, first mayor of Paris, of La Fayette, founding commander of the guard and of Joseph-Léonard POIREY, his former comrade-in-arms of the American War, then secretary general of the National Guard, document erased later. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), honored by his heroism in defending liberties during the American war of independence, was the founder of the National Guard in Paris on July 15, 1789. He remained its general until his resignation on October 8, 1791, following the revolutionary unrest of the previous months. Joseph-Léonard Poirey (1748- , who was his military secretary during the American Revolution, participated in the battles at Petersburg, Jamestown and Yorktown. Returning to France with Lafayette, he served as captain general secretary of the French National Guard at the end of 1789 and then general secretary of the Parisian troops. In 1790, the U.S. Senate confirmed President George Washington's appointment of Poirey to the rank of captain and the following year he was admitted to the Society of the Cincinnati. George Washington wrote to the Senate on May 30, 1790: "M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorized to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. And La Fayette will write on April 20, 1801. "I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution..." Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathematician, astronomer, academician, writer was appointed mayor of Paris on July 15, 1789 by acclamation. It was in this capacity that he gave the tricolor cockade to the king during the latter's visit to the town hall on July 17. On July 17, 1791, the National Guard, under his orders, shot at the petitioners who were standing on the Champ-de-Mars. His popularity fell to a low point and on November 12, he resigned. The present patent established in the name of lieutenant Guillaume-Sylvain Boula being written at the beginning of September 1791, it bears the signatures of Bailly and La Fayette then in office. The clerk's signature (Dejoly) is added to it. However, that of the general was later crossed out as well as the printed words "Par Monsieur le Maire" and "Général". Rare and beautiful document.
Phone number : 06 81 35 73 35
Edward B. Marks 1932
Bon état Format Américain Piano,Ukulélé
1838 Paris, Alphonse Levavasseur et Cie, Bourmancé, 1838, 4 tomes en 4 volumes in-8 de XIX-(1)-355 pp. ; (4)-378 pp. ; (4)-339 pp. ; (4)-348 pp., reliure de l'époque de pleine percaline bleue, dos ornés de filets dorés soulignés de filets à froid, encadrements de double-filets à froid sur les plats, très bel exemplaire d'une grande fraîcheur.
Rare édition originale publiée chez Levavasseur et Cie, augmentée des tomes III et IVqui parurent la même année chez Bourmancé. Léonard-Alexis Autié dit Léonard (1750?-1820), fut le coiffeur favori de la reine Marie-Antoinette dès 1780, mais également le fondateur du Théâtre de Monsieur en 1789. Léonard fut le coiffeur attitré de la reine jusqu'en 1787, à cette date son jeune frère Jean-François pris sa suite, et c'est ce dernier qui aurait suivi la reine lors de la fuite de Varennes. Léonard fut un coiffeur excentrique qui sut imposer des coiffures originales d'une hauteur vertigineuse, dont la reine et les dames fortunées de la cour raffolaient. La coiffure à la "Belle Poule" demeure un bel exemple de cette mode extravagante.
Cianchi (Mario) sur Léonard de Vinci - Carlo Pedretti (Introduction)
Reference : 74117
(1984)
Editeur Becocci Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1984 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur marron, illustrée d'une épure de machine de Léonard de Vinci (structure géométrique) grand In-8 1 vol. - 96 pages
très nombreuses reproductions des manuscrits de Léonard de Vinci avec des dessins en couleurs, quelques photographies en noir et blanc de reconstitutions de machines 1ere traduction en français Contents, Chapitres : Carlo Pedretti : Préface - Alessandro Vezzossi : Engrenages de cosmogonie - Marco Cianchi : Léonard de Vinci et les machines - Machines de guerre - Machines hydrauliques - Machines volantes - La mécanique de Léonard tres legere courbure sans gravité au coin supérieur droit du volume, sinon bon état, intérieur frais et propre
L’une des plus précieuses et des plus rares suites de l’école de Fontainebleau, gravée sur cuivre. Paris, s.n. [Jean de Mauregard], 1563. Petit in-folio de (4) feuillets oblongs repliés : titre, épître dédicatoire au roi Charles IX signée Jehan de Mauregard, et 4 pages de texte en langue latine de Jacques Gohory, suivies de 25 planches gravées (sur 26, la n°19 est manquante) en noir sur double page, montées sur onglets. Qq. taches marginales, inscriptions manuscrites biffées en marge inf. de 4 planches. Les planches ne sont pas légendées contrairement à celles des tirages ultérieurs. Plein veau brun granité, filet à froid autour des plats, dos à nerfs richement orné, pièces de titre en maroquin rouge et citron, coupes décorées, tranches rouges, charnières, coiffe supérieure et coins restaurés. Reliure vers 1720. 228 x 162 mm.
Première édition du tirage en latin, beaucoup plus rare que le tirage français. Un seul autre exemplaire du tirage latin répertorié sur le marché, l’exemplaire Wittock, revêtu d’une intéressante reliure Renaissance, avec 7 planches manquantes remplacées au XXe siècle par des planches d’un tirage ultérieur et deux planches avec légendes du tirage postérieur, adjugé GBP 89250 par Christie’s London le 7 juin 2004, il y a 17 ans. Précieux et remarquable premier tirage avant légende et numérotation de la majorité des planches ; l’exemplaire, proche du n°519 du Harvard College, ayant comme celui-ci 8 planches de second tirage avec numérotation mais avant les légendes : 13-18 ; 21 et 26. « Title-page without ornamentation. The volume consists of four preliminary leaves and twenty-six engraved plates of the story of Jason and Medea, approximately 63/16 x 9". The first is unsigned, the others are signed with the monogram "RB" of René Boyvin, and the last is signed in addition to the monogram, « Leonardus thiri. inuē. Renatus. .F » « In his dedication to Charles IX in French issue. Jean de Mauregard writes, "I’en ay faict desseigner & pour-traire curieusement les figures par Leonard Tyri de Belges peintre excellent (comme l'œuvre descouure) & apres faict tailler en cuiure par René Boyuin natif d'Angers : ny espargnant ne les frais ne la sollicitude, en esperance de vous en faire present qui pourroit estre agreable : fust pour la lecture du livre ou par-auenture pour patron de quelque tapisserie à orner vn jour les sales de vos magnifiques palais . . . ou pour une peinture exquise à enrichir quelque galerie" (recto of 2nd prelim. leaf). Leonard Thiry worked at Fontainebleau under Rosso and Primaticcio from 1536 to about 1542 (The Jason plates were attributed to both these masters when issued by later publishers.) Each scene measures about 3 3/8 x 5", while the remainder of the copperplate comprises an elaborate border displaying a fantastic assortment of figures, putti, grotesques, birds, animals, and cartouches containing small scenes. It is this wealth of invention in the borders, sometimes eclipsing the scenes themselves, that makes this a major work in the Fontainebleau tradition. For a study of the Jason series, and the extent to which Mauregard's plan of providing an artist's model book was realized, see J.-J. Marquet de Vasselot, "La conquête de la toison d'or et les émailleurs limousins du XVIe siècle," La revue de l'art ancien et moderne, vol. 34 (July-December 1913), p. [241], 253, [333}-345, reproductions. See also, Levron, Boyvin, p. 29-[34], P. 66-67, nos. 16-41, full series reprod. plates XIX-XLIV. Boyvin is one of the most influential figures in the early history of engraving in France. Robert Dumesnil (vol. 8, p. 36-44, n° 36-44) describes the copperplates in three states: first unnumbered, second with small numbers added at the top of the plate, and third - a much later impression - with the numbers removed. This copy contains a mixed set, the majority in the first state, but plates 13-18, 21 & 26 in the second, with the numbers. The fine, dark impression in this copy are particularly effective for the night scenes of n° 14, 18, and 23. The preliminary leaves are printed in roman and italic letter with three excellent grotesque initials. Mauregard’s dedication is dated July 3rd and the privilege, July 14th of 1563. (Harvard, French Sixteenth, n°519). L’une des plus précieuses et des plus rares suites de l’école de Fontainebleau, gravée sur cuivre par René Boyvin sur les dessins de Léonard Thiry, l’un des premiers peintres appelés à Fontainebleau par le roi François Ier collaborateur de Rosso et de Primatice dans la décoration du palais. Harvard, French 16th century books, II, n°519 ; Peter Ward Jackson, Some mainstreams and tributaries in European ornaments from 1500 to 1750, 1967, p. 10-13 ; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 199 ; Brunet, II, 1648. L’ouvrage tire son origine d’une commande de Jean de Mauregard qui, pour la distraction de Charles IX, avait demandé à Gohory cette narration mythologique de la conquête de la Toison d’or. Mauregard, dans sa dédicace, prend en compte la dimension de « répertoire décoratif » de l’illustration et en fait présent au roi. En 26 tableaux de grand format (230 x 160 mm) Léonard Thiry excelle à traduire les épisodes multiples de la légende de Jason, insérés dans de magnifiques bordures très élaborées dont la richesse et la verve imaginative placent l’œuvre dans la grande tradition de l’école de Fontainebleau. « Ces estampes devaient servir de patron pour les grandes tapisseries royales ». J. Gohory. « A la suite des guerres d’Italie, François Ier se donne tout entier au projet de faire fleurir l’industrie, le commerce et les lettres. Les fêtes données par le roi plus élégantes que somptueuses offrent les plus brillantes images de la chevalerie. Sa curiosité presque universelle le poussait à acheter des tableaux précieux et à les proposer en modèle aux artistes français. Il visitait dans leurs ateliers le Primatice, Léonard de Vinci, et excitait l’émulation des artistes français. Il entreprit ainsi le Louvre et fit bâtir les châteaux de Fontainebleau, de Chambord et de Madrid en s’entourant des plus grands peintres et sculpteurs de l’époque. » Le peintre Léonardo Thiry fut ainsi appelé par François Ier à exercer ses talents à Fontainebleau où il travailla à partir de 1535 en collaboration étroite avec Rosso et Primatice. Il participa ainsi à la décoration de la galerie François Ier puis de 1537 à 1550 à la Porte Dorée. La dépense consentie, le recrutement des artistes, l’effort d’invention, la perfection des ornements et l’originalité du résultat ont fait de la galerie François Ier à Fontainebleau une péripétie essentielle de l’histoire de l’art français. Le répertoire décoratif à la base de guirlandes de putti, de chutes de fruits est une synthèse étourdissante du décor italien adapté au goût français, le traitement et la gaieté du maniérisme italien acclimaté en France en font une création inédite définissant pour la France, l’école de Fontainebleau et la Haute Renaissance ». André Chastel, L’Art français, II, 163-164. Précieux exemplaire du superbe tirage latin, rarissime, d’un contraste exceptionnel, conservé dans sa reliure en veau décoré vers 1720, provenant de la collection A. Brölemann.
Paris, Didot, l'An VII - 1798. Trois volumes in-8 avec une notice sur la vie et les ouvrages de Léonard. Excellent état. On trouve entre autres pièces la "Lettre sur un voyage aux Antilles" (TI, page 171 à 240). Agréable demi-veau olive légèrement postérieur, dos à nerfs orné de filets dorés et de fleurons à froid, tranches marbrées.
Nicolas-Germain Léonard, poète élégiaque français est né à la Guadeloupe en 1744 et mort à Nantes en 1793. Amené tout jeune à Paris, il débuta dans les lettres par un recueil d'"Idylles morales". Puis il composa alors qu'il était secrétaire de légation à Liège les" Lettres de deux amants à Lyon". Un voyage à la Guadeloupe (1784-1787) lui permit de se rendre un compte exact de la situation de cette colonie et obtint d'y retourner avec le titre de lieutenant général de l'Amirauté. Léonard eut à lutter dès son arrivée en 1787, comme magistrat, contre les préjugés surannés des vieux planteurs et s'attira leur haine en exprimant publiquement l'horreur que lui inspirait l'esclavage. Après l'échec à la Martinique, en 1790, des négociations menées quant à la réconciliation entre les planteurs nobles qui résistaient aux idées nouvelles et la population plébéienne, Léonard rentra en France en 1792. C'est son neveu Vincent Campenon qui donnera une édition complète de ses oeuvres en 1798.
[Léonard-Tsuguharu Foujita ] - LOUYS Pierre / FOUJITA Léonard-Tsuguharu Léonard-Tsuguharu Foujita
Reference : 054832
Paris Arthème Fayard & Cie, Editeurs 1925 grand in 8 (23,5x18,5) 1 volume broché sous couverture cartonné de papier marbré moderne, dos muet de cuir noir cousu à la japonaise, couverture illustrée conservée (les 2 plats), 174 pages. Ouvrage illustré de 28 bois originaux de Léonard-Tsuguharu Foujita (frontispice, 4 hors-texte, 22 in-texte, et le dernier sur le quatrième plat de la couverture). Collection ''Le Livre de Demain'', 36. Achevé d'imprimer à la date de décembre 1925 (premier tirage). Très bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché
1 Album personnel de Willy Godenne, imprimeur à Malines et membre du Studio Novio avec le graphiste Jos Léonard. Il compte 83 travaux d'imprimerie et/ou publicitaire du Studio Novio, documents internes comme travaux réalisés pour d'autres comme le photographe René Malevez ou le sculpteur (!!) Willy Kessels, bientôt photographe également. Album oblong, 25,1 x 33,9 cm, couverture à motifs répétés imprimés + un ensemble de 15 feuillets. Malines, Godenne, [c. 1928] pour l'album.
Environ 80 dessins et graphismes originaux à l'encre de Chinenoire et quelques travaux d'imprimerie annotés de et par Jos Léonard. Très intéressant ensemble pour l'histoire de ce bureau graphique de la fin des années 20, début 30. Bon etat.