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‎[THIRY, Léonard / GOHORY, Jacques.]‎

Reference : LCS-18327

‎[Livre de la conqueste de la Toison d’or] Hystoria Iasonis Thessaliae Principis de Colchica velleris aurei expeditione : cum figuris aere excusis, Earumque Expositione, versibus. Priscorum Poëtarum. Ab Jacobo Gohorio Parisiensi. Première édition du tirage en latin, beaucoup plus rare que le tirage français.‎

‎L’une des plus précieuses et des plus rares suites de l’école de Fontainebleau, gravée sur cuivre. Paris, s.n. [Jean de Mauregard], 1563. Petit in-folio de (4) feuillets oblongs repliés : titre, épître dédicatoire au roi Charles IX signée Jehan de Mauregard, et 4 pages de texte en langue latine de Jacques Gohory, suivies de 25 planches gravées (sur 26, la n°19 est manquante) en noir sur double page, montées sur onglets. Qq. taches marginales, inscriptions manuscrites biffées en marge inf. de 4 planches. Les planches ne sont pas légendées contrairement à celles des tirages ultérieurs. Plein veau brun granité, filet à froid autour des plats, dos à nerfs richement orné, pièces de titre en maroquin rouge et citron, coupes décorées, tranches rouges, charnières, coiffe supérieure et coins restaurés. Reliure vers 1720. 228 x 162 mm.‎


‎Première édition du tirage en latin, beaucoup plus rare que le tirage français. Un seul autre exemplaire du tirage latin répertorié sur le marché, l’exemplaire Wittock, revêtu d’une intéressante reliure Renaissance, avec 7 planches manquantes remplacées au XXe siècle par des planches d’un tirage ultérieur et deux planches avec légendes du tirage postérieur, adjugé GBP 89250 par Christie’s London le 7 juin 2004, il y a 17 ans. Précieux et remarquable premier tirage avant légende et numérotation de la majorité des planches ; l’exemplaire, proche du n°519 du Harvard College, ayant comme celui-ci 8 planches de second tirage avec numérotation mais avant les légendes : 13-18 ; 21 et 26. « Title-page without ornamentation. The volume consists of four preliminary leaves and twenty-six engraved plates of the story of Jason and Medea, approximately 63/16 x 9". The first is unsigned, the others are signed with the monogram "RB" of René Boyvin, and the last is signed in addition to the monogram, « Leonardus thiri. inuē. Renatus. .F » « In his dedication to Charles IX in French issue. Jean de Mauregard writes, "I’en ay faict desseigner & pour-traire curieusement les figures par Leonard Tyri de Belges peintre excellent (comme l'œuvre descouure) & apres faict tailler en cuiure par René Boyuin natif d'Angers : ny espargnant ne les frais ne la sollicitude, en esperance de vous en faire present qui pourroit estre agreable : fust pour la lecture du livre ou par-auenture pour patron de quelque tapisserie à orner vn jour les sales de vos magnifiques palais . . . ou pour une peinture exquise à enrichir quelque galerie" (recto of 2nd prelim. leaf). Leonard Thiry worked at Fontainebleau under Rosso and Primaticcio from 1536 to about 1542 (The Jason plates were attributed to both these masters when issued by later publishers.) Each scene measures about 3 3/8 x 5", while the remainder of the copperplate comprises an elaborate border displaying a fantastic assortment of figures, putti, grotesques, birds, animals, and cartouches containing small scenes. It is this wealth of invention in the borders, sometimes eclipsing the scenes themselves, that makes this a major work in the Fontainebleau tradition. For a study of the Jason series, and the extent to which Mauregard's plan of providing an artist's model book was realized, see J.-J. Marquet de Vasselot, "La conquête de la toison d'or et les émailleurs limousins du XVIe siècle," La revue de l'art ancien et moderne, vol. 34 (July-December 1913), p. [241], 253, [333}-345, reproductions. See also, Levron, Boyvin, p. 29-[34], P. 66-67, nos. 16-41, full series reprod. plates XIX-XLIV. Boyvin is one of the most influential figures in the early history of engraving in France. Robert Dumesnil (vol. 8, p. 36-44, n° 36-44) describes the copperplates in three states: first unnumbered, second with small numbers added at the top of the plate, and third - a much later impression - with the numbers removed. This copy contains a mixed set, the majority in the first state, but plates 13-18, 21 & 26 in the second, with the numbers. The fine, dark impression in this copy are particularly effective for the night scenes of n° 14, 18, and 23. The preliminary leaves are printed in roman and italic letter with three excellent grotesque initials. Mauregard’s dedication is dated July 3rd and the privilege, July 14th of 1563. (Harvard, French Sixteenth, n°519). L’une des plus précieuses et des plus rares suites de l’école de Fontainebleau, gravée sur cuivre par René Boyvin sur les dessins de Léonard Thiry, l’un des premiers peintres appelés à Fontainebleau par le roi François Ier collaborateur de Rosso et de Primatice dans la décoration du palais. Harvard, French 16th century books, II, n°519 ; Peter Ward Jackson, Some mainstreams and tributaries in European ornaments from 1500 to 1750, 1967, p. 10-13 ; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 199 ; Brunet, II, 1648. L’ouvrage tire son origine d’une commande de Jean de Mauregard qui, pour la distraction de Charles IX, avait demandé à Gohory cette narration mythologique de la conquête de la Toison d’or. Mauregard, dans sa dédicace, prend en compte la dimension de « répertoire décoratif » de l’illustration et en fait présent au roi. En 26 tableaux de grand format (230 x 160 mm) Léonard Thiry excelle à traduire les épisodes multiples de la légende de Jason, insérés dans de magnifiques bordures très élaborées dont la richesse et la verve imaginative placent l’œuvre dans la grande tradition de l’école de Fontainebleau. « Ces estampes devaient servir de patron pour les grandes tapisseries royales ». J. Gohory. « A la suite des guerres d’Italie, François Ier se donne tout entier au projet de faire fleurir l’industrie, le commerce et les lettres. Les fêtes données par le roi plus élégantes que somptueuses offrent les plus brillantes images de la chevalerie. Sa curiosité presque universelle le poussait à acheter des tableaux précieux et à les proposer en modèle aux artistes français. Il visitait dans leurs ateliers le Primatice, Léonard de Vinci, et excitait l’émulation des artistes français. Il entreprit ainsi le Louvre et fit bâtir les châteaux de Fontainebleau, de Chambord et de Madrid en s’entourant des plus grands peintres et sculpteurs de l’époque. » Le peintre Léonardo Thiry fut ainsi appelé par François Ier à exercer ses talents à Fontainebleau où il travailla à partir de 1535 en collaboration étroite avec Rosso et Primatice. Il participa ainsi à la décoration de la galerie François Ier puis de 1537 à 1550 à la Porte Dorée. La dépense consentie, le recrutement des artistes, l’effort d’invention, la perfection des ornements et l’originalité du résultat ont fait de la galerie François Ier à Fontainebleau une péripétie essentielle de l’histoire de l’art français. Le répertoire décoratif à la base de guirlandes de putti, de chutes de fruits est une synthèse étourdissante du décor italien adapté au goût français, le traitement et la gaieté du maniérisme italien acclimaté en France en font une création inédite définissant pour la France, l’école de Fontainebleau et la Haute Renaissance ». André Chastel, L’Art français, II, 163-164. Précieux exemplaire du superbe tirage latin, rarissime, d’un contraste exceptionnel, conservé dans sa reliure en veau décoré vers 1720, provenant de la collection A. Brölemann.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR39,000.00 (€39,000.00 )

‎Saluis (Leonard)‎

Reference : 126

‎Etienne Laval et Liane Degaby devant l'îlot " Degaby ".‎

‎ 1920, Huile sur toile (200x140cm) ‎


‎signée Leonard Saluis (1874-1949) représentant Etienne Laval et Liane Degaby devant l'îlot "Degaby", que M. Laval offrit à sa femme en 1914. Liane Degaby est représentée, couverte de bijoux, lascivement étendue sur un divan. Son mari, qui la dévore des yeux, écarte de la main un rideau rouge, dévoilant au centre de la toile, un petit château surmonté du drapeau national. L'îlot Degaby est une place forte érigée au XVIIe s., située à quelques encablures de "La Corniche" à Marseille. Cet endroit était réputé être, dans les années folles, le lieu le plus fastueux, le plus mondain, le plus luxueux du sud de la France. L'égérie des lieux, Liane Degaby, était à ses débuts l'une de ces beautés sulfureuses qui enflammait les imaginations de la gente masculine. On dit que c'est elle qui, la première, osa jeter ses voiles et se produire nue sur scène. L'industriel Laval, subjugué par son envoûtante beauté, la couvrit de bijoux et d'honneurs. Le couple se donnait tout entier à cet îlot ; aussi, la découverte de celui-ci, intégralement pillé par des pirates, brisa leurs rêves ; la magie du lieu ayant été souillée, ils n'y remirent plus jamais les pieds. Le peintre, Leonard Saluis, d'origine hollandaise, fréquentait, comme Laval, les milieux rose-croix, ce qui explique l'atmosphère symboliste de cette toile. Ami de Carlos Schwabe, Leonard Saluis, est connu pour avoir illustré très tôt un ouvrage de science-fiction. Quant à l'îlot Degaby, il a retrouvé sa vocation première ; récemment rénové, il est redevenu un lieu festif et luxueux. https://aucview.aucfan.com/yahoo/u1019644245/ ‎


(CNE)

Phone number : 01 43 54 48 77

EUR5,000.00 (€5,000.00 )

‎BAULACRE Léonard; MALLET Edouard:‎

Reference : 12948

(1857)

‎Oeuvres historiques et littéraires de Léonard Baulacre, ancien bibliothécaire de la République de Genève (1728 à 1756). Recueillies et mises en ordre par Edouard Mallet. Tome premier.‎

‎Genève, chez Jullien, 1857. In-8 broché de XLVIII-523 pages, couverture imprimée. ‎


‎Oeuvres historiques et littéraires de Léonard Baulacre. Publication de la Société d'histoire et d'archéologie de Genève. Tome I seul, sur 2. Plis et petites déchirures à la couverture (une avec petit manque), rares rousseurs. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF60.00 (€61.41 )

‎BOURDON LEONARD (1754-1807). THIBAUDEAU ANTOINE-CLAIR (1765-1854). ‎

Reference : 3457

‎RECUEIL DES ACTIONS HEROIQUES ET CIVIQUES DES REPUBLICAINS FRANCAIS PRESENTE A LA CONVENTION NATIONALE, AU NOM DE SON COMITE D’INSTRUCTION PUBLIQUE. PAR LEONARD BOURDON, DEPUTE PAR LE DEPARTEMENT DU LOIRET. IMPRIMES PAR ORDRE DE LA CONVENTION NATIONALE.‎

‎ A PARIS. DE L'IMPRIMERIE NATIONALE. 5 BROCHURES IN-8 (14 X 22 X 1 CENTIMETRES ENVIRON) DE 20 + 22 + 26 + 28 ET 20 PAGES. LES COUVERTURES DES LIVRAISONS II, III ET IV N’ONT PAS ETE CONSERVEES. LIVRAISONS I A IV PRESENTEES PAR LEONARD BOURDON ET LA LIVRAISON V PAR ANTOINE-CLAIR THIBAUDEAU. PETITS DEFAUTS EXTERIEURS, SINON BON EXEMPLAIRE «DANS SON JUS», TEL QUE PARU A LA FIN DU XVIII°. ‎


Phone number : 05 61 87 90 67

EUR230.00 (€230.00 )

‎Bramly (Serge) sur Léonard de Vinci‎

Reference : 86973

(1990)

‎Le grand cheval de Léonard - Un projet monumental de Léonard de Vinci‎

‎Editions Adam Biro , Art / Aventures Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1990 Book condition, Etat : Bon relié, cartonnage éditeur blanc, illustré d'un extrait des croquis de Léonard de Vinci représentant un cheval In-4 1 vol. - 78 pages‎


‎très nombreuses reproductions en couleurs tirés des carnets de Léonard de Vinci, ainsi que quelques tableaux en couleurs 1ere édition, 1990 "Contents, Chapitres : Avertissement - Léonard et les animaux - Une commande princière - Le colosse d'argile - De l'argile au bronze - Le cheval abandonné - Annexes : Les statues équestres à la Renaissance - La vie de Léonard de Vinci, 1452-1519 - Suivez le guide - Points de vue - Pour en savoir plus - Table des illustrations - Serge Bramly, né le 31 janvier 19491 à Tunis, est un romancier, scénariste, critique dart français, spécialiste de photographie. - Le Cheval de Léonard (en italien : Il Cavallo di Leonardo ou Gran Cavallo) est un monument commandé à Léonard de Vinci par Ludovic Sforza, duc de Milan. Il réussit à terminer uniquement un modèle en argile ; en s'inspirant de ce projet, deux reproductions ont été créées à partir des années 1970. - En 1482, Ludovic Sforza, le duc de Milan, propose à Léonard de Vinci de construire la plus grande statue équestre du monde : un monument à la gloire de son père François Sforza, duc de 1452 à 1466 et fondateur de la maison Sforza. Léonard sait que la qualité du cheval est très importante pour souligner le personnage et étudie tous les détails anatomiques de l'animal, en réalisant des projets préparatoires et en utilisant comme modèles quelques chevaux déjà célèbres pour leur beauté. Les projets reproduisaient les plus belles parties anatomiques de chaque cheval. Dans ses notes; il va jusqu'à noter les noms des chevaux qu'il croque et on trouve des remarques du type : « Morel Fiorentino est gros et a un beau cou... », ou bien « Ronzone est blanc, il a des belles cuisses et se trouve à Porte Comasina ». L'intention de Léonard est de sélectionner les meilleures « parties » de divers chevaux et d'en faire un montage pour obtenir le cheval idéal, afin d'honorer François Sforza. Léonard, avec ce monument, veut réaliser une uvre qui ferait oublier toutes les statues équestres précédentes, en particulier celles de Verrocchio et de Donatello, dédiées respectivement à Bartolomeo Colleoni et à Gattamelata. Léonard s'intéresse plus au cheval qu'au cavalier ; son cheval doit être le plus grand de tous, dépassant les 7 m de hauteur posé sur les membres postérieurs dans une position cabrée, un défi alors jamais tenté. Pour cela, Léonard remplit des feuilles et des feuilles de croquis d'anatomie, passant beaucoup de temps à projeter et calculer cette uvre gigantesque. Pour sa fusion, il prévoit 100 tonnes de bronze. (source : Wikipedia)" cartonnage à peine jauni sans gravité, sinon bel exemplaire, frais et propre‎

Librairie Internet Philoscience - Malicorne-sur-Sarthe
EUR10.00 (€10.00 )

‎Vian Nello/ Von Matt Leonard‎

Reference : 14855

(1954)

‎Pie X. Textes et légendes 150 photos Leonard von Matt‎

‎Desclée de bouwer 1954 in8. 1954. broché jaquette. 232 pages. Etat Correct exemplaire de bibliotheque usage‎


Livres-sur-sorgue - Isle-sur-la-sorgue

Phone number : 04 90 26 49 32

EUR10.00 (€10.00 )

‎CHASTENET (LEONARD). ‎

Reference : 2396

(1663)

‎LA VIE DE MONSEIGNEUR ALAIN DE SOLMINIHAC, EVESQUE, BARON, ET COMTE DE CAORS, ET ABBE REGULIER DE CHANCELLADE COMPOSEE PAR LE R. PERE LEONARD CHASTENET PRIEUR DES CHANOINES REGULIERS DU PRIEURE N. DAME DE CAORS, DE LA REFORME DE CHANCELLADE. ‎

‎A CAORS. PAR JEAN BONNET, IMPRIMEUR & LIBRAIRE. 1663. FORT IN-8 (12 X 17,5 X 5 CENTIMETRES ENVIRON) DE (32) + 825 ET (2) PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU BRUN, DOS A CINQ NERFS ORNE DE FLEURONS DORES, TITRE DORE, TRANCHES MOUCHETEES ROUGES. EDITION ORIGINALE TRES RARE, PUBLIEE A CAHORS MOINS DE QUATRE ANS APRES LE MORT D’ALAIN DE SOLMINIHAC (1593-1659). QUELQUES DEFAUTS EXTERIEURS, MANQUE DE PAPIER SUR LE FEUILLET DE TITRE. PRIX ETABLI EN FONCTION DES DEFAUTS SIGNALES. ‎


Phone number : 05 61 87 90 67

EUR800.00 (€800.00 )

‎BASKIN (Leonard)‎

Reference : 10196

‎Caprices & Grotesques. Drawings by Leonard Baskin.‎

‎ Northampton: The Gehenna Press, 1965. In-4, broché, (2)-16-(2) ff., couverture muette, étui. / 4to, softcover, slipcase. ‎


‎Tirage limité à 500 exemplaires. 16 dessins en noir sur papiers de couleur. / Printing limited to 500 copies. 16 drawings in black on color paper. * Private Press * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR250.00 (€250.00 )

‎LEONARD, EISEN, DE GHENDT‎

Reference : 10369

‎Poésies pastorales, par Mr Léonard.‎

‎ Genève et Paris, Lejay, 1771. In-8, X-222-(2) pp., reliure de l'époque plein veau moucheté, dos orné, tranches rouges (accroc au niveau de la pièce de titre). Ex-libris armoriés gravés : Comte E. du Tertre, Jacobi Deschamps de S. Amand. ‎


‎Illustré d'un titre gravé d'après Marillier et de 4 charmantes vignettes d'après Eisen, gravés par E. de Ghendt et J. Aliamel. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR200.00 (€200.00 )

‎BEVERLAND (Adriaan); RIJSSEN Leonard van:‎

Reference : 14617

‎Peccatum originale κατ'ἐξοχην sic nuncupatum, philologice προβληματικως elucubratum a Themidis alumno [avec] Leonardi Ryssenii, justa detestatio sceleratissimi libelli Adriani Beverlandi, de peccato originali...‎

‎Eleutheropoli [Leyde]; [et] Gorinchemi, Extra plateam obscuram, sine privilegio auctoris, absque ubi & quando [et] ex officinâ Cornelii Lever, 1678 [et] 1680. In-12 de [10]-146-[4] et [4]-56-[4]-13-[3] pages, plein maroquin noir du temps, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, triple filets dorés encadrants les plats, tranches dorées. ‎


‎ Editions originales. Beverland, dans son "Peccatum originale" avance des idées plus qu’audacieuses sur la nature du péché originel, réduit par l’auteur à la concupiscence sexuelle d’Adam et Eve et de leurs descendants." Dans le développement de son système, il fait passer en revue les termes les plus obscènes qui avaient été mis en usage par les auteurs les plus libres, lorsqu'ils ont parlé de la conjonction du mâle et de la femelle. C’est le livre plus curieux de tous ceux qu'il a fait parce que c'est celui qui est écrit avec le plus de licence." Peignot. On l'a fait suivre dans cet exemplaire, de l'édition originale – « plus rare encore », selon Debure et Peignot – de sa réfutation par Leonard van Rijssen, ou il y attaque Beverland jusque dans ses retranchements, mais il n'y épargne pas les expressions injurieuses. Les deux ouvrages seront condamnés par Rome et brulés. Beverland fut emprisonné à Leyde, mais il s'évada pour l'Angleterre "oû il employa tout son argent à acheter des peintures obscènes" Peignot. Une note manuscrite précise qu'il provient de la bibliothèque de Gédéon Berbier du Metz de Rosnay, rédacteur des statuts de la manufacture des Gobelins, garde du mobilier royal et président de la cour des comptes. D'une extrêmement fine écriture, les citations en grec ont été traduites en latin. Clément, Bibliothèque curieuse, III, 272; Caillet, I, n°1124; Brunet, I, 837; Gay-Lemonnyer, I, 819; Debure, n° 852-856; Peignot, Dict. des livres condamnés au feu, I, 33; Jammes, Le bûcher bibliographique, 407. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF2,800.00 (€2,865.80 )

‎BAULACRE Léonard; MALLET Edouard:‎

Reference : 12565

(1857)

‎Oeuvres historiques et littéraires de Léonard Baulacre, ancien bibliothécaire de la République de Genève (1728 à 1756). Recueillies et mises en ordre par Edouard Mallet.‎

‎Genève, chez Jullien frères, 1857. 2 volumes in-8 de XLVIII-523 et [4]-479 pages, demi-basane verte, dos lisses ornés de filets, roulettes, titre et tomaison dorés. ‎


‎Illustré d'un portrait de Baulacre par Hébert en frontispice. Publication de la Société d'histoire et d'archéologie de Genève. Reliures un peu frottées, rousseurs. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF120.00 (€122.82 )

‎FERLINGHETTI Lawrence; HIRSCHMAN Jack; KING Linda; WINANS A.D.; LOBO PORTUGES Paul; MYQUEST Evan; MANNING Adrian; VERDICCHIO Pasquale; COHEN Leonard; DAHI Soheyl; WHITELEY Catherine; PRATT David A.; RICHARDS Paul; STOLIS Alex; KLATT Singer Julia; MENEBROKER Ann; CALHOUN Harry; DOUBIAGO Sharon; MENEFEE Sarah; VOISARD Chris; EMAMI Roya:‎

Reference : 7672

(2013)

‎Pocket nugget. Compliments of Sore Dove Press.‎

‎San Fransisco, Sore Dove Press, 2013. 21 poèmes en feuilles de 14 x 11 cm pliés en 2, intégrés dans un boite pleine percaline grise de 16,5 x 20 cm, titre argenté au premier plat et au contreplat, ruban de satin rouge pour extraire les poèmes de leur nid. En parfait état. ‎


‎ A deux exceptions près (Leonard Cohen et Sharon Doubiago), tous les poèmes comportent une signature autographe de leur auteur. Pas de justificatif de tirage dans la boîte, mais certains poèmes sont justifiés par les auteurs au numéro de 7 / 20. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF180.00 (€184.23 )

‎[PELLET Jean-Léonard]:‎

Reference : 8574

(1783)

‎Collection des édits civils, revus en 1713, auxquels il n'a pas été dérogé par l'édit de pacification, faite en exécution de l'article VIII du titre XVII de l'édit de pacification.‎

‎Genève, Jean-Léonard Pellet, 1783. In-8 broché de VIII-160 pages, premiers et derniers feuillets avec rousseurs et empoussiérés, non rogné, sous couverture de papier bleu. ‎


‎ Précédé de l'ordonnance du 30 décembre 1783, qui met ce code en vigueur. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF140.00 (€143.29 )

‎ROBINS Benjamin; EULER Léonard; LOMBARD (trad.):‎

Reference : 9603

(1783)

‎Nouveaux principes d'artillerie de M. Benjamin Robins, commentés par M. Léonard Euler, traduits de l'allemand, avec des notes, par M. Lombard, professeur royal aux Ecoles d'artillerie à Auxonne.‎

‎A Dijon et se trouve à Paris, Chez L. N. Frantin / Chez Jombert fils aîné, 1783. Petit in-8 de [4]-XIV-[2]-538-X (table) pages, plein veau blond, dos à 5 nerfs orné de filets dorés, étiquette de titre bordeaux. Reliure frottée, avec quelques épidermures et manque minime à la coiffe supérieure. Quelques passages soulignés au crayon, inscription au faux-titre. ‎


‎Tableaux in-texte et 2 planches dépliantes en fin de volume. Benjamin Robins était un scientifique anglais, mathématicien newtonien et ingénieur militaire. Quant à Leonhard (mal orthographié à la page de titre) Euler, c'était un mathématicien et physicien suisse, dont nous avons tous entendu parler durant les cours de maths... Traduit de l'anglais et commenté par Euler (de l'anglais, "New Principles in Gunnery"), il est encore traduit ici, en première édition française. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF450.00 (€460.57 )

‎VINCI (Léonard de)‎

Reference : 22711

‎Traitté de la peinture de Léonard de Vinci donné au public et traduit d'italien en françois par R.F.S.D.C.‎

‎Paris, Jacques Langlois, 1651. 1 vol. in-folio, veau marbré, dos à nerfs muet, double encadrement de doubles et quadruples filets dorés, chiffres entrelacés dorés avec couronne de marquis aux angles de l'encadrement intérieur, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges tavelées. Reliure de l'époque restaurée, dos entièrement refait. Bon exemplaire. Ex-libris au contreplat de Léon S. Olscki. Frontispice hors-texte garvé par Lochon comprenant un médaillon avec le portrait de Léonard de Vinci, 56 vignettes gravées en taille-douce dans le texte, titre orné d'une vignette gravée en taille-douce, (10) ff., 128 pp. Petite mouillure pâle en tête du dernier feuillet, qq. petites rousseurs. Intérieur frais.‎


‎Première édition française des écrits de Léonard de Vinci, publiée la même année que l'édition italienne établie d'après le manuscrit autographe de Léonard de Vinci que possédait Paul Fréart de Chantelou dont le frère Roland Fréart de Chambray fournit cette édition française quelques mois après. Très belle édition illustrée de 56 grandes vignettes gravées en taille-douce d'après les dessins de Nicolas Poussin et d'Alberti complétés par Charles Errard. L'impression est très soignée, en beaux caractères et le même soin a été apporté au tirage des gravures. On trouve, page 94, la première représentation gravée de la Joconde. L'édition française est sensiblement différente de l'édition italienne. La dédicace à Christine de Suède a été remplacée par une dédicace au peintre Nicolas Poussin mais la plupart des pièces annexes (la vie de Léonard, la bibliogtaphie des ouvrages d'art) ont été supprimés dans l'édition en français. En revanche, le texte de Léonard a été entièrement traduit. L'ourage qui eut un succès immédiat, demeura jusqu'au XIXe siècle l'un des seuls ouvrages imprimés de Léonard de Vinci. Cicognara, 231.‎

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Phone number : 02 47 97 01 40

EUR6,000.00 (€6,000.00 )

‎LA FAYETTE (Gilbert du Motier de), POIREY (Joseph-Léonard), BAILLY (Jean Sylvain), BOULA (Guillaume-Sylvain).‎

Reference : 4503

(1791)

‎Brevet de lieutenant de chasseurs volontaires de la Garde Nationale Parisienne.‎

‎Hotel de ville de Paris, 1er et 6 septembre 1791. 1791 1 feuille in-folio manuscrite à l'encre brune recto-verso (382 X 246 mm.) signée Henry, La Fayette, Bailly, Poirey et Dejoly, cachet en bas à droite (traces de plis avec cassures ancienement restaurées, taches ou traces d'adésif ). Chemise de papier ancien.‎


‎Brevet de lieutenant de la Garde Nationale Parisienne portant les signatures de Bailly, premier maire de Paris, de La Fayette, commandent fondateur de la garde et de Joseph-Léonard POIREY, son ancien compagnon darmes de la Guerre dAmérique, alors secrétaire général des Gardes nationales, document raturé postérieurement. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), auréolé par son héroïsme à défendre les libertés pendant la guerre dindépendance américaine, est en 1789 le fondateur de la Garde nationale à Paris le 15 juillet 1789. Il en demeure le général jusquà sa démission le 8 octobre 1791 suite aux troubles révolutionnaires survenus les mois précédents. Joseph-Léonard Poirey (1748- , qui fut son secrétaire militaire pendant la Révolution américaine, participe à aux batailles à Petersburg, Jamestown et Yorktown. Rentré en France avec Lafayette, il sert comme capitaine secrétaire général de la Garde nationale française fin 1789 et ensuite secrétaire général des troupes parisiennes. En 1790, le Sénat des États-Unis confirme la nomination de Poirey par le président George Washington au grade de brevet de capitaine et, l'année suivante, il est admis dans la Society of the Cincinnati. George Washington écrit au sénat le 30 mai 1790 : « M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorised to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. Et La Fayette écrira le 20 avril 1801. « I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution... » Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathématicien, astronome, académicien, écrivain est désigné maire de Paris le 15 juillet 1789 par acclamation. C'est à ce titre qu'il remet la cocarde tricolore au roi, lors de la visite que celui-ci rend à l'hôtel de ville, le 17 juillet. Le 17 juillet 1791, la Garde nationale, sous ses ordres, tire sur les pétitionnaires qui se tiennent sur le Champ-de-Mars. Sa popularité tombe au plus bas et le 12 novembre, il démissionne. Le présent brevet établis au nom du lieutenant Guillaume-Sylvain Boula étant rédigé au début du mois de septembre 1791, il porte les signatures de Bailly et de La Fayette alors en fonction. Sy ajoute celle du greffier (Dejoly). Cependant, celle du général a été postérieurement barrée ainsi que les mots imprimés « Par Monsieur le Maire » et « Général ». Rare et beau document. 1 sheet in-folio handwritten in brown ink on both sides (382 X 246 mm.) signed Henry, La Fayette, Bailly, Poirey and Dejoly, stamped at the bottom right corner (traces of folds with old restored breaks, stains or traces of adesif ). Old paper folder. Patent of lieutenant of the Parisian National Guard bearing the signatures of Bailly, first mayor of Paris, of La Fayette, founding commander of the guard and of Joseph-Léonard POIREY, his former comrade-in-arms of the American War, then secretary general of the National Guard, document erased later. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), honored by his heroism in defending liberties during the American war of independence, was the founder of the National Guard in Paris on July 15, 1789. He remained its general until his resignation on October 8, 1791, following the revolutionary unrest of the previous months. Joseph-Léonard Poirey (1748- , who was his military secretary during the American Revolution, participated in the battles at Petersburg, Jamestown and Yorktown. Returning to France with Lafayette, he served as captain general secretary of the French National Guard at the end of 1789 and then general secretary of the Parisian troops. In 1790, the U.S. Senate confirmed President George Washington's appointment of Poirey to the rank of captain and the following year he was admitted to the Society of the Cincinnati. George Washington wrote to the Senate on May 30, 1790: "M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorized to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. And La Fayette will write on April 20, 1801. "I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution..." Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathematician, astronomer, academician, writer was appointed mayor of Paris on July 15, 1789 by acclamation. It was in this capacity that he gave the tricolor cockade to the king during the latter's visit to the town hall on July 17. On July 17, 1791, the National Guard, under his orders, shot at the petitioners who were standing on the Champ-de-Mars. His popularity fell to a low point and on November 12, he resigned. The present patent established in the name of lieutenant Guillaume-Sylvain Boula being written at the beginning of September 1791, it bears the signatures of Bailly and La Fayette then in office. The clerk's signature (Dejoly) is added to it. However, that of the general was later crossed out as well as the printed words "Par Monsieur le Maire" and "Général". Rare and beautiful document.‎

J-F Letenneur Livres Rares - Saint Briac sur Mer
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‎Cianchi (Mario) sur Léonard de Vinci - Carlo Pedretti (Introduction)‎

Reference : 74117

(1984)

‎Les machines de Léonard de Vinci - Introduction de Carlo Pedretti‎

‎Editeur Becocci Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1984 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur marron, illustrée d'une épure de machine de Léonard de Vinci (structure géométrique) grand In-8 1 vol. - 96 pages‎


‎très nombreuses reproductions des manuscrits de Léonard de Vinci avec des dessins en couleurs, quelques photographies en noir et blanc de reconstitutions de machines 1ere traduction en français Contents, Chapitres : Carlo Pedretti : Préface - Alessandro Vezzossi : Engrenages de cosmogonie - Marco Cianchi : Léonard de Vinci et les machines - Machines de guerre - Machines hydrauliques - Machines volantes - La mécanique de Léonard tres legere courbure sans gravité au coin supérieur droit du volume, sinon bon état, intérieur frais et propre‎

Librairie Internet Philoscience - Malicorne-sur-Sarthe
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‎ADELSWÄRD-FERSEN Jacques d' & TAILHADE Laurent & VERHAEREN Emile & VIVIEN Renée & COLETTE & MOREAS Jean & BARBUSSE Henri & SYMONS Arthur & BERRICHON Paterne & BOIS Jules & DEREME Tristan & DEUBEL Léon & FRESNOIS André du & GHIL René & KLINGSOR Tristan & LA JEUNESSE Ernest & LEGRAND-CHABRIER & MANDIN Louis & MARINETTI Filippo Tommaso & MIOMANDRE Francis de & NAU John-Antoine & NOISAY Maurice de & OCHSE Julien & PILON Edmond & RAYNAUD Ernest & SALMON André & SAINT-POINT Valentine de & SCHEFFER Robert & VISAN Tancrède de ARMFIELD Maxwell & CIOLKOWSKI Henri Saulnier & SARLUIS Léonard & LUINI Bernardino & BAZZI Giovanni Antonio & MOREAU Gustave & VINCI Léonard de & RAPHAEL & RIBERA José de & GOYA Francisco de & RUBENS Pierre Paul & LE CORREGE‎

Reference : 82965

(1909)

‎Akademos, Revue mensuelle d'art libre et de critique Collection complète des douze numéros en tirage de tête‎

‎Albert Messein, Paris 15 janvier 1909-15 décembre 1909, 22x25cm, 12 livraisons reliées en quatre volumes.‎


‎«Akademos restera donc une création éphémère, geste précurseur qui marquera l'histoire du mouvement homosexuel et le début du xxe siècle. » Édition originale complète des 12 livraisons de cette luxueuse et éphémère revue fondée et dirigée par Jacques d'Adelswärd-Fersen, un des rarissimes exemplaires sur japon, seuls grands papiers, comportant quatre états des gravures en couleurs. Reliures en demi-percaline sable, pièces de titre en maroquin brun, plats de papier marbré, dos et couvertures conservés pour chaque numéro, bel exemplaire à toutes marges. Notre exemplaire comporte bien les quatre états en couleurs réservés aux exemplaires de luxe, tirés sur divers papiers, de chacune des 23 héliogravures d'esthétique Arts & Crafts, symboliste, Renaissance, Art Nouveau et antique, d'après Maxwell Armfield, Henri Saulnier Ciolkowski, Léonard Sarluis, Bernardino Luini, Giovanni Antonio Bazzi, Gustave Moreau, Raphaël, Léonard de Vinci, Pollaiolo, le Corrège, Piero de la Francesca, Rubens, Jose de Ribera, Francisco Goya, Mederhausem Rodo, Cardet, et des statues et stèles du musée de Naples et d'Athènes. L'élégante maquette de couverture est signée George Auriol, maître de la typographie Art Nouveau. Contributions de Laurent Tailhade, Émile Verhaeren, Renée Vivien, Colette Willy, Joséphin Peladan, Jean Moréas, Henri Barbusse, Arthur Symons, Jacques d'Adelswärd-Fersen, J. Antoine-Orliac, Paterne Berrichon, Jules Bois, Jean Bouscatel, Tristan Derème, Léon Deubel, André du Fresnois, Maurice Gaucher, René Ghil, Henri Guilbeaux, J.-C. Holl, Tristan Klingsor, Ernest La Jeunesse, Gabriel de Lautrec, Abel Léger, Legrand-Chabrier, Louis Mandin, Filippo Tommaso Marinetti, Francis de Miomandre, John-Antoine Nau, Maurice de Noisay, Julien Ochsé, Edmond Pilon, Ernest Raynaud, André Salmon, Valentine de Saint-Point, Robert Scheffer, Tancrède de Visan... Très bel exemplaire sur japon, d'une extrême rareté, de la première revue homosexuelle française. Ce n'est qu'en 1869 qu'apparaît le terme « homosexuel », dans les échanges épistolaires entre les journalistes et juristes allemands Karl Heinrich Ulrichs et Karl-Maria Kertbeny. Leurs écrits attestent des premières tentatives de décrire l'attraction physique envers le même sexe, non pour condamner l'acte, mais pour faire accepter une autre forme de sexualité aux yeux de la société. En effet, si les relations homosexuelles sont un élément constitutif des sociétés humaines depuis l'origine, elles ont longtemps été abordées sous l'angle unique de la relation charnelle. Stigmatisé, l'acte sexuel inverti est tour à tour codifié, toléré ou sévèrement condamné à travers les époques et les cultures, mais jamais interprété sous l'angle d'une attirance exclusive. Ainsi, la France, premier pays à dépénaliser l'homosexualité, supprime en 1791 le « crime de sodomie » dans le Code pénal, mais il faudra attendre la seconde partie du XIXe siècle pour qu'émerge la conscience d'une véritable identité homosexuelle comme le décrit Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité : « L'homosexuel du XIXe siècle est devenu un personnage : un passé, une histoire et une enfance, un caractère, une forme de vie ; une morphologie aussi, avec une anatomie indiscrète et peut-être une physiologie mystérieuse. Rien de ce qu'il est au total n'échappe à sa sexualité. Partout en lui, elle est présente [...] Elle lui est consubstantielle, moins comme un péché d'habitude que comme une nature singulière. Il ne faut pas oublier que la catégorie psychologique, psychiatrique, médicale de l'homosexualité s'est constituée du jour où on l'a caractérisée [...] moins par un type de relations sexuelles que par une certaine qualité de la sensibilité sexuelle, une certaine manière d'intervertir en soi-même le masculin et le féminin. L'homosexualité est apparue comme une des figures de la sexualité lorsqu'elle a été rabattue de la pratique de la sodomie sur une sorte d'androgynie intérieure, un hermaphrodisme de l'âme. Le sodomite était un relaps, l'homosexuel est maintenant une espèce. » LES PRÉCURSEURS C'est dans ce contexte que naissent, sous la plume de Balzac, des personnages assumant pleinement leur autre sexualité, notamment Zambinella, Seraphita et surtout Vautrin, considéré comme le premier homosexuel de la littérature française. Cependant que Baudelaire qui voulait initialement titrer ses Fleurs du Mal : « les Lesbiennes » est condamné pour ses poèmes, Lesbos et Femmes damnées, célébrant les amours féminines. Car en sortant de la marginalité et en obtenant une forme de reconnaissance, les hommes et femmes homosexuels se trouvent confrontés aux regards critiques et aux stigmatisations caricaturales. Quelques écrivains, tels que Georges Eekhoud ou Renée Vivien, proclament littérairement leur homosexualité. D'autres, comme Oscar Wilde, l'assument publiquement, mais ne laissent que discrètement transparaître leur orientation dans leur uvre. Plusieurs continuent à taire leurs véritables appétences, pour s'assurer respectabilité et reconnaissance littéraire. Parmi eux, Proust et Montesquiou deviennent alors la cible de la plume assassine et fière de Jean Lorrain, « en-philanthrope » proclamé : « Mort, Yturri te salue, tante » écrit-il à Montesquiou, par voie de presse, à la mort de son amant, Gabriel Yturri. De pareilles - et véridiques - insinuations sur Lucien Daudet vaudront à Lorrain un célèbre duel avec Marcel Proust. CHASSE AUX SORCIÈRES D'Adelswärd-Fersen, né en 1880, grandit au cur de cette révolution des murs et vit les terribles conflits intérieurs entre désir personnel et morale institutionnelle, entre représentation sociale et liberté intime. Si la France représente un espace de liberté bien supérieur à ses voisines, le jugement de la société reste profondément hétéronormé. Le fameux paragraphe 175 du nouveau Code pénal allemand condamnant en 1871 les « actes sexuels contre nature » dans tout l'Empire ou la condamnation d'Oscar Wilde aux travaux forcés en 1895, soulèvent l'indignation des homosexuels déclarés et l'inquiétude silencieuse des autres. Le monde littéraire n'est pas épargné. En 1900, G. Eekhoud est poursuivi pour Escal-Vigor, premier roman à parler ouvertement et positivement d'amours masculines. En 1902 Friedrich Alfred Krupp se suicide à la suite du scandale de présumées « orgies sexuelles » de Capri. L'année suivante, d'Adelswärd-Fersen, tout juste majeur, est accusé à son tour de pratiquer des « messes noires » avec de jeunes adolescents et la participation de l'aristocratie. De la chasse aux sorcières médiévale aux théories complotistes modernes, l'accusation de rite satanique est un topos des constructions fantasmatiques des sociétés confrontées aux différentes expressions de l'altérité. Fersen avait d'ailleurs offert à ses juges le modèle littéraire de leur accusation. C'est en effet par la publication en 1902, de L'Hymnaire d'Adonis : à la façon de M. le marquis de Sade, qu'il attire l'attention du Parquet. Et s'il n'écope que de six mois de prison, pour des faits qui seraient aujourd'hui bien plus sévèrement jugés, c'est qu'on lui reproche plus l'expression publique et littéraire de sa sexualité que ses malsaines mises en scène érotiques d'adolescents en tenues antiques. Profondément affecté par le déchaînement médiatique et le violent rejet de l'homosexualité dont il témoigne, Fersen publie en 1905 : Messes noires. Lord Lyllian, roman à clefs s'inspirant de son histoire et mettant en scène les sommités homosexuelles de la fin du XIXe siècle : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Peladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp et Fersen lui-même. L'intention du jeune poète de 25 ans n'est plus seulement artistique, elle est devenue politique. D'Adelswärd-Fersen devient ainsi l'un des précurseurs du combat pour la reconnaissance et l'acceptation de l'homosexualité dans la société moderne. C'est ainsi que naît le projet d'Akademos. S'il s'inspire ostensiblement de la revue allemande d'Adolf Brand, Der Eigene, Fersen est bien plus ambitieux et souhaite entraîner avec sa revue, une mutation des mentalités. Aussi s'intéresse-t-il à des figures plus engagées comme le scientifique allemand Magnus Hirschfeld, qui crée en 1897 avec l'écrivain Franz Joseph von Bülow, le Comité scientifique humanitaire (« Wissenschaftlich humanitäre Komitee », WhK), première organisation de défense des droits des homosexuels. À la fin de l'année 1907, de la Villa Lysis à Capri, Fersen écrit ainsi à Georges Eekhoud : « La permission fort aimable que vous m'avez donnée d'écrire à Hirschfeld sous votre égide sera mise à profit. Je ne connaissais après mes passages en Allemagne que Brand et son Eigene. D'autre part, j'attendais, afin de correspondre avec les chefs allemands du parti, la réalisation d'un projet à moi, que j'ose vous confier : je voudrais, n'ayant d'ailleurs comme titre suffisant que l'orgueil de nos idées et une ardeur indicible à les savoir moins méconnues, fonder à Paris, en février prochain, une revue d'art, de philosophie, de littérature, dans laquelle petit à petit pour ne pas faire d'avance un scandale, on réhabilite l'autre Amour. J'espère, cher monsieur Eekhoud, que vous nous ferez l'honneur, un jour, de votre compagnie et de ce talent, universel aujourd'hui, qui vous range parmi les apôtres du « mouvement ». Dans tous les cas, je vous remercie pour la sympathie si délicatement exprimée, pour les espoirs que nous partageons, pour les bonheurs décrits, que tous les deux, nous avons, en marge des autres, savourés. » DER EIGENE : L'ANTI-MODÈLE Si Der Eigene, publiée dès 1896, est la première revue homosexuelle européenne et le modèle proclamé d'Akademos, elle ne poursuit pas les mêmes buts, et ne se construit pas sur le même modèle artistique et politique. Présentée comme une source de documentation des activités de nudisme et de l'histoire de l'art, la revue de l'activiste Adolf Brand ne prône pas un bouleversement social, mais une réinterprétation historique des relations hommes/femmes. Se proclamant d'un nouvel hellénisme, il s'appuie sur les usages de la pédérastie antique grecque pour réunir une communauté d'esprit viriliste, et tente de démontrer, au fil des contributions, la supériorité esthétique et érotique du corps masculin dans l'histoire de l'art et des murs. « Didier Eribon souligne de quelle manière les thèses masculinistes de Brand relèvent d'une conception universaliste de la sexualité [...], mais aussi d'une vision misogyne peu encline au changement social. L'étude du masculinisme homosexuel renvoie aussi à la construction d'une image de l'homme pensée comme outil de domination sociale envers les minorités de genre, de classe et de race. [...] la domination masculine se traduit [...] par l'exaltation des vertus morales et physiques de l'homme-machine ». Paradoxalement, la première revue homosexuelle épouse les codes de l'idéologie émergente. Dès 1903, « Brand quitte l'organisation du WhK d'Hirschfeld et fonde la Communauté des spéciaux (« Gemeinschaft der Eigenen », GdE). Influencé par le contexte de la Lebensreform, il exalte la virilité adolescente et la maîtrise de soi dans la nature. Il organise des camps collectifs, des marches sportives et des séances de nudisme, en accord avec les pratiques des Wandervogel, ces regroupements d'adolescents qui alimenteront les rangs des jeunesses hitlériennes à la fin des années 1920. » (Damien Delille, Homoérotisme et culture visuelle dans les revues Der Eigene et Akademos) AUTRE AMOUR, AUTRE CULTURE Akademos procède d'une tout autre philosophie. Pour Fersen il est moins question d'exalter la virilité issue de l'Antiquité que d'explorer une vision littéraire de l'homosexualité héritée du symbolisme décadentiste. La ligne éditoriale de la revue est parfaitement exprimée dans une nouvelle lettre à Eekhoud. « Villa Lysis, 4 août 1908 « Cher Monsieur Eekhoud, « En décembre ou en janvier dernier, je crois, nous avons parlé d'un projet de revue que nous voulions fonder des amis et moi avec l'aide de l'éditeur Messein. Il s'agissait - sans donner de prime abord à la publication un parti pris, une étiquette, une allure de combat - d'arriver à mettre en lumière la question de la liberté passionnelle - les différentes théories sensuelles. Il s'agissait en quelques mots de défendre l'Autre Amour, par le souvenir des temps passés, par les espoirs des temps présents. Akademos est maintenant une chose décidée. Revue mensuelle (que nous espérons plus tard faire paraître tous les quinze jours) elle comprendra dans chaque numéro un roman (à suivre), deux ou trois nouvelles, deux poèmes, deux pages de musique, un courrier de Paris, critique des livres, critique des théâtres, une critique d'art [et] une lettre de l'étranger. De temps à autre un article de philosophie, de médecine, de jurisprudence. Akademos enfin, contiendra outre la couverture, deux hors texte, reproduction d'une uvre antique ou moderne (sculpture, architecture, peinture ou paysage). » Akademos s'affirme dès l'origine comme une revue humaniste et un espace de tolérance, à travers lequel la figure de l'homosexuel(le), sa sensibilité spécifique, son art de vivre et l'expression artistique de sa différence puisse s'inscrire dans une quête de modernité esthétique et littéraire. ADAM L'ANDROGYNE Si Fersen et ses contributeurs cherchent dans l'art antique une légitimité historique, c'est plus pour en extraire une source d'inspiration et offrir une ascendance esthétique à la nouvelle figure artistique que promeut Akademos : l'Androgyne. À l'opposé de la polarité sexuelle défendue par Eigene, la figure de l'androgyne se pose comme une réconciliation entre les genres et une défense de l'indétermination sexuelle. Au-delà de la représentation mêlant féminin et masculin, l'androgyne acquiert dans la revue de Fersen une dimension nouvelle, politique et avant-gardiste. C'est ainsi dans Akademos que l'on trouve, sous la plume de Joséphin Peladan, la première remise en question de l'identité de genre, et les prémices d'une théorie du non-binaire. « L'Amour n'est donc plus pour le lecteur "un sentiment d'affection d'un sexe pour l'autre", mais le sentiment d'affection de l'être humain pour lui-même, qui se manifeste communément, mais non essentiellement, selon la polarisation sexuelle. Sans doute pour la correspondance des formes, l'amour peut se nommer l'attraction d'un sexe pour l'autre. Mais l'âme, quelle part a-t-elle dans la division sexuelle ? Nous avons aperçu Elohim, prenant un côté d'Adam, par une section verticale [...] Adam androgyne avait donc une âme et un esprit androgyne : et la femme serait la moitié animique et la moitié spirituelle de l'homme, comme elle est sa moitié physique ? Les théologiens, en concile, se sont posé cette question. En isolant Aïscha de Aisch, Iohah lui a-t-il donné une âme personnelle, ou a-t-il dédoublé l'âme, comme il a fait pour le corps ? Ce dédoublement a-t-il été radical, isolant le passif de l'actif ? Ou bien l'âme a-t-elle conservé son androgynisme ? En ce cas l'esprit seul attesterait le sexe intérieur. » (Joséphin Peladan, « Théorie amoureuse de l'androgyne. De l'amour », Akademos, n° 6, juin 1909) UNE ACADÉMIE SANS EXCLUS Là où Brand prônait la guerre des sexes, Fersen célèbre leur consubstantialité. Refusant tout clivage, il ouvre, dès le premier numéro, sa revue aux écrivaines lesbiennes et libérées, dont Colette, Renée Vivien et Annie de Pène, mais également aux écrivains de toutes sensibilités. Des auteurs aussi disparates que Maxime Gorki, André Salmon, Marinetti, J.-H. Rosny aîné, Arthur Symons, Henri Barbusse et Léon Tolstoï côtoient les écrivains explicitement engagés dans la cause homosexuelle. Comme l'écrit Nicole G. Albert : « Certes Fersen s'adresse aux membres de « l'Autre Amour » et conçoit Akademos comme un lieu de ralliement, voire de résistance, mais il ne veut pas les cantonner à la marginalité et vise, de façon utopique, à créer une académie sans exclus, c'est-à-dire à attirer un lectorat beaucoup plus large afin de dédiaboliser, faute de la banaliser, l'homosexualité. » (Albert, Nicole G. « Réédition d'Akademos : la renaissance d'une revue pionnière », La Revue des revues, vol. 68, no. 2, 2022) ICONOGRAPHIE D'UNE SUBCULTURE L'iconographie de la revue joue ici un rôle fondamental. Affranchie de toute fonction illustrative, elle développe sa propre identité et définit les nouveaux codes de l'homoérotisme créant des images qui « alimente[nt] la création d'une subculture homosexuelle, à même de soutenir le partage des sensibilités et d'imaginer des alternatives aux normes sociales de genre. » Le soin apporté à la réalisation de ces gravures à pleines pages, sur un papier spécial et tirées en quadruple état dans les exemplaires de luxe, témoigne de la particulière attention portée par Fersen à cette autre expression de la sensibilité homosexuelle. De futures icônes de la culture gay sont ainsi, pour la première fois, présentées dans une optique homoérotique, comme l'Antinoüs Farnèse, le Saint Sébastien de Ribera ou Le Jeune Violoniste de Raphaël. Mais c'est dans les uvres modernes que la nouvelle imagerie homosexuelle prend véritablement forme : le poignet cassé et les costumes dandy du caricaturiste Moyano, la gestuelle du fascinant androgyne de Léonard Sarluis intitulé Inquiétude, dont l'uvre originale n'a pas été retrouvée, le Iacchos de Maxwell Armfield et surtout les compositions d'Henri Saulnier Ciolkowski dont « le style ou le pinceau effilé aux doigts - les soies furent sûrement arrachées à la perruque d'une irréprochable poupée d'Asie - attaque, ô consciencieux, la tablette blanche. » (André Thévenin, « Un adepte du noir et blanc : Ciolkowski », Akademos, n°9). «L'homoérotisme devient un moyen de contourner l'interdit sexuel et de le sublimer par l'art» (Damien Delille) Parallèlement, et en réaction directe à la revue de Fersen, prend forme dans les médias réactionnaires, une imagerie violente, caricature de celle d'Akademos. C'est notamment en février 1909 qu'apparaissent dans un numéro spécial de la revue de L'Assiette au beurre intitulé « Les p'tits jeun' hommes » et portant en couverture une caricature de Fersen, plusieurs des stéréotypes visuels scellant la rhétorique naissante de l'homophobie. LE SUICIDÉ DE LA COMMUNAUTÉ La plus signifiante et émouvante de ces gravures est cependant une simple photographie qui illustre le premier numéro d'Akademos. Il s'agit du portrait de Raymond Laurent, jeune poète et amant de Longhorn Whistler, neveu présumé d'Oscar Wilde, qui s'est donné la mort le 24 septembre 1908 à Venise. Plus qu'un hommage, la photographie de ce Phbus moderne s'offre en figure tutélaire de la revue, Christ païen portant tout à la fois l'espoir et la tragédie du « troisième sexe » : « Mais ne faites point de ce suicide un crime à la littérature. Laurent s'est tué. Le revolver lui a été mis au poing par une époque où la maison Tellier est la seule expression d'âme permise. Il y a des façons de syvetonner les âmes d'élite : c'est par les préjugés » (d'Adelswärd-Fersen, sous le pseudonyme de Sonyeuse, Akademos, n° 1). Dès son premier numéro, Akademos fut accueilli avec respect et admiration par le monde littéraire, comme en témoigne cet éloge de Charles-Henry Hirsch dans le Mercure de France : « Akademos [...] est une revue somptueuse, imprimée avec luxe et bon goût. Toutes les belles choses n'ont heureusement pas un destin court et il faut souhaiter la durée à ce nouveau recueil. ». Malgré la confiance et la volonté de Fersen, sa revue ne survivra qu'une année, non en raison d'une censure ou d'une campagne de dénigrement, mais du fait même des principaux intéressés par cette courageuse, mais trop précoce tentative de révolution des murs : « Les abonnements sont d'une rareté dérisoire, et pour la raison simple que l'on considère dangereux de s'abonner... Au lieu de m'aider, toute une catégorie bien peu indulgente et nullement intellectuelle d'adonisiens me tourne le dos - est-ce par habitude ? dirait un plaisantin. [...] il reste la volonté de continuer la tâche, et l'espoir de former un parti. » (Lettre à G. Eekhoud, 9 mai 1909) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎ LEONARD (Nicolas - Germain).‎

Reference : 10791

‎Oeuvres de Léonard, recueillies et publiées par Vincent Campenon.‎

‎Paris, Didot, l'An VII - 1798. Trois volumes in-8 avec une notice sur la vie et les ouvrages de Léonard. Excellent état. On trouve entre autres pièces la "Lettre sur un voyage aux Antilles" (TI, page 171 à 240). Agréable demi-veau olive légèrement postérieur, dos à nerfs orné de filets dorés et de fleurons à froid, tranches marbrées.‎


‎Nicolas-Germain Léonard, poète élégiaque français est né à la Guadeloupe en 1744 et mort à Nantes en 1793. Amené tout jeune à Paris, il débuta dans les lettres par un recueil d'"Idylles morales". Puis il composa alors qu'il était secrétaire de légation à Liège les" Lettres de deux amants à Lyon". Un voyage à la Guadeloupe (1784-1787) lui permit de se rendre un compte exact de la situation de cette colonie et obtint d'y retourner avec le titre de lieutenant général de l'Amirauté. Léonard eut à lutter dès son arrivée en 1787, comme magistrat, contre les préjugés surannés des vieux planteurs et s'attira leur haine en exprimant publiquement l'horreur que lui inspirait l'esclavage. Après l'échec à la Martinique, en 1790, des négociations menées quant à la réconciliation entre les planteurs nobles qui résistaient aux idées nouvelles et la population plébéienne, Léonard rentra en France en 1792. C'est son neveu Vincent Campenon qui donnera une édition complète de ses oeuvres en 1798. ‎

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‎LEONARD‎

Reference : 1164

‎Tekeningen voor Music Hall van Paul van Ostaijen door Jos. Léonard met een brief van Eugène de Bock.‎

‎ 1 Relié, cartonnage d'édition imprimé. 20 x 14,3 cm, 10 p. + 12 ff.n.ch. Antwerpen, De Sikkel, 1955. ‎


‎Hommage graphique de Jos. Léonard au poète Paul van Ostaijen (1896-1928), tirage à 125 exemplaires, celui-ci non justifié. 12 gravures tirées en noir sur un Japon très fin et contrecollées, précédées d'une lettre d'Eugène de Bock. Léonard et Ostaijen étaient amis d'enfance et ont collaboré ensemble à plusieurs reprises notamment dans la revue Jeugd : Maandschrift voor Kunst en Leven et le groupe d'artistes De Bond Zonder gezegeld papier. Le recueil Music Hall a été publié en 1916, les gravures réalisées en 1928. Très bon état ‎

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‎VINCI (Léonard).‎

Reference : 46405927

(1651)

‎Trattato della Pittura di Lionardo Da Vinci Novamente dato in luce, con la vita dell’istesso autore, scritta da Rafaelle du Fresne... - ALBERTI (Leon Battista) De Pittura ; De Statua.‎

‎Paris, Langlois, Paris, Langlois1651 ; in-folio, vélin de l’époque, dos à nerfs, tranches jaspées, titre manuscrit. 10 ff. (titre, portrait, dédicace), 112 pp., 7 ff. (illustrations et table), 1 f. blanc - 8 ff. n. ch. (titre, portrait, dédicace, vie de L. B. Alberti), 62 pp. - Nombreuses illustrations in-texte, vignettes, diagrammes d’après Nicolas Poussin et P. F. d’Alberti, ornements typographiques (bandeaux, lettrines, culs-de-lampe).ÉDITION ORIGINALE du traité sur la peinture de L. Da Vinci, une édition en français paraîtra la même année chez le même éditeur. La publication de ce volume illustré par Nicolas Poussin constitue un tournant dans l’histoire artistique. Vinci, auparavant connu comme ingénieur et philosophe, accède après 1651 au statut de peintre majeur et les préceptes qu’il développe dans son traité vont fonder la théorie artistique pour les générations suivantes. En tête du volume se trouve deux dédicaces de l’éditeur R. Trichet du Fresne à Christine de Suède et à Pierre Bourdelot (son ami protecteur) et à Charles Errard (peintre du roi de France), une vie de Léonard de Vinci par le même et bibliographie des ouvrages sur la peinture, une des premières du genre.Vinci avait entrepris de rédiger son traité de peinture lorsqu’il se trouvait à la cour des Sforza vers 1485. Il a continué cette œuvre jusqu’à sa mort en 1519. Son disciple F. Melzi s’est chargé de mettre en ordre les notes éparses du maître en un Trattato della Pittura dont les copies manuscrites plus ou moins complètes circulent à partir du milieu du XVIe siècle, on en connaît de fort nombreuses variantes. Cette première édition imprimée est faite sur le manuscrit que possédait Cassiano dal Pozzo qui se trouve aujoud’hui à l’Hermitage à Saint-Pétersbourg. Pozzo avait demandé à Nicolas Poussin de mettre en forme et d’illustrer le texte en vue d’une publication, Pier Francesco degli Alberti fut quant à lui chargé de reproduire les figures et diagrammes. Les choses en étaient là lorsque Paul Fréart de Chantelou (1609 - 1694) vint chercher Poussin à Rome pour le ramener à la Cour de France. Pozzo a alors confié à Chantelou notes et manuscrit qui permettront cette première édition publiée par Trichet du Fresne et Roland Fréart de Chambray, le frère de Chantelou chez Langlois onze ans plus tard. Les dessins de Poussin et Alberti ainsi que les 2 portraits et les illustrations des deux ouvrages sont gravées par Roland Fréart de Chambray, le frère de Chantelou et R. Lochon. Cette édition sera suivie de quelques mois par une traduction en français par Roland Fréart de Chambray, chez le même éditeur. Dans la traduction française, les gravures d’après Poussin ont été retouchées, des modifications qui furent réprouvées par l’artiste. Après de nombreuses éditions aux XVIIe et XVIIIe siècles, ça n’est qu’en 1817 que sera donnée une édition exhaustive, le Codex Urbinas d’après les notes originales de Vinci conservées au Vatican.La seconde partie du volume est formée de deux ouvrages d’Alberti De pictura et De statua, elle est également illustrée de gravures par R. Fréart.Ex-libris manuscrit sur la p. de titre Francisco Maria Coli (?) 1690.Cet exemplaire comporte un BILLET AUTOGRAPHE SIGNÉ de Paul FRÉART DE CHANTELOU monté sur une garde : “Ce livre m’a été donné à Rome au mois d’Aoust 1640 par Monsieur le Cavalier del Pozzo au voyage que j’y ay fait pour amener en France M. Poussin”Joint au volume : correspondance et notes manuscrites du XIXe siècle relatives aux éditions de ce livre et aux manuscrits de Léonard :- 4 pp. in-8, en tête “Giuseppe Bossi pittore” (peintre italien 1777 - 1815) daté de Milan 1810. Notes sur les frères Chantelou, Raph. du Fresne, Félibien...- Notes prises à la bibliothèque du roi à Turin. 2 pp. in-8- Trattato della pittura di Lionardo da Vinci.. Roma 1817... 3 pp. in-8 de notes concernant cette nouvelle édition.- Manuscrit du traité de la peinture de Léonard de Vinci. Bibliothèque impériale... 1 p. in-8, 9 lignes de notes sur ce ms.- Note in-8, extrait de la Biogr. de Michaud au sujet des lettres de Poussin.- 2 pp. in-8 sur papier bleu au sujet des manuscrits de Léonard de la Bibl. Ambrosiana de Milan.- Comparaison du manuscrit Berberini n°832 avec l’édition du Fresne. 2 pp. in-4.- Extrait du catalogue de la Bibl. Cicognara acheté par la Vaticane. 2 pp. et demie in-8.- Notes en italien sur l’éd. du Fresne sur 3 pp. in-8 et 1 p. de notes à la mine de plomb “Bibliothèque de l’Escurial (...) manuscrits 1728 imprimés 1725”- Carte de visite gr. de Manuel de Carnicero Weber (le bibliothécaire du palais royal d’Espagne) avec au dos, note ms au sujet des ms. de Vinci.- LAS d’Antonio Maria Claret (1807 - 1870), archevêque de Santiago de Cuba et confesseur d’Isabelle II d’Espagne adressée à la duchesse d’Albe. 1 p. in-8 en espagnol, enveloppe.‎


Librairie du Manoir de Pron - Montigny sur Canne

Phone number : 03 86 50 05 22

EUR6,000.00 (€6,000.00 )

‎VINCI (Léonard de).‎

Reference : 29286

(1977)

‎Traité de la peinture.‎

‎ A Paris, chez Jean de Bonnot, 1977. Un fort vol. au format in-4 (277 x 208 mm) de 387 pp., 42 planches et 26 pp. Reliure d'édition de plein skyvertex ébène, double filet à froid encadrant les plats, lesquels s'ornent en outre d'un ipportant décor fleuronné en relief, large ovale à motif figuratif au centre, dos lisse orné de filets stylisés dorés, larges fleurons dorés, portrait doré de Vinci sur fond vieux-rouge, titre doré, tête dorée. (Charrier).‎


‎ Exemplaire sous jolie reliure d'édition signée de Charrier. Il s'agrémente de planches hors-texte. ''Vers 1490, Léonard de Vinci, proche de la quarantaine, établi à la cour de Milan comme peintre, ingénieur et sculpteur, était convaincu de la nécessité de donner un nouveau statut à l'activité de peintre. Les notes qu'il jeta alors, et qui sont conservées dans le manuscrit A de l'Institut de France, attestent cette préoccupation à la fois sur les plans du métier, de la technique et de la théorie. La peinture est pour lui l'accomplissement suprême de l'activité spirituelle : elle est supérieure à la sculpture, qui ignore la couleur et le paysage ; elle est au-dessus de la poésie parce qu'elle explore " les œuvres de la nature " ; couvrant la totalité du réel et de l'imaginaire, elle suppose une sorte d'enquête scientifique permanente, dont elle manifeste les résultats. Cette idée de l'art-science explique l'élargissement progressif des préoccupations de Léonard, qui substitue au manuel initialement prévu une véritable encyclopédie, de plus en plus difficile à maîtriser. Le Traité de la peinture finit ainsi par se confondre avec la vie intellectuelle de Léonard et en épouse, depuis l'an 1500, les vicissitudes, ce qui confère aux fragments - d'ailleurs très abondants - qui en subsistent un intérêt extraordinaire. Le Traité présenté ici ne prétend nullement reconstituer le plan de Léonard, qui n'a cessé d'évoluer. André Chastel, qui en donne une nouvelle traduction et le commente largement, propose seulement un classement accessible au lecteur moderne, assorti de commentaires lui permettant d'entrer dans les speculazioni singulières du vieux maître''. Angles légèrement élimés. Du reste, belle condition. ‎

Babel Librairie - Périgueux
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Phone number : 06.84.15.59.05

EUR30.00 (€30.00 )

‎ Studio Novio ( Willy Godenne - Jos Léonard )‎

Reference : 1269

‎Archives d'Imprimerie Willy Godenne pour Studio Novio et ensemble de dessins originaux à l'encre de Jos Léonard.‎

‎ 1 Album personnel de Willy Godenne, imprimeur à Malines et membre du Studio Novio avec le graphiste Jos Léonard. Il compte 83 travaux d'imprimerie et/ou publicitaire du Studio Novio, documents internes comme travaux réalisés pour d'autres comme le photographe René Malevez ou le sculpteur (!!) Willy Kessels, bientôt photographe également. Album oblong, 25,1 x 33,9 cm, couverture à motifs répétés imprimés + un ensemble de 15 feuillets. Malines, Godenne, [c. 1928] pour l'album. ‎


‎Environ 80 dessins et graphismes originaux à l'encre de Chinenoire et quelques travaux d'imprimerie annotés de et par Jos Léonard. Très intéressant ensemble pour l'histoire de ce bureau graphique de la fin des années 20, début 30. Bon etat ‎

Librairie L'Abac - Bruxelles
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(CLAM, )

Phone number : +3225025322

EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎SAINT BRIS, Gonzague - de VINCI, Léonard - LORIN, Philippe.‎

Reference : 69343

‎Sur les pas de Léonard de Vinci.‎

‎Paris, éd. Presses de la Renaissance, 2006, EDITION ORIGINALE, in-4 oblong, cartonnage avec dos toilé rouge et plats ill. en coul. éd., 108 pp., papier glacé, très nb. dessins coul. de Philippe Lorin, Incarnation de la Renaissance, Léonard de Vinci est aussi le symbole du génie humain. Nul artiste, nul scientifique, nul inventeur, nul penseur - il était tout cela à la fois - n'a jamais donné à ce point l'impression d'être en prise directe avec le Créateur. La promenade sensible à laquelle nous convie Gonzague Saint Bris - qui a grandi au Clos-Lucé, dernière demeure du maître toscan - permet de le suivre pas à pas à travers l'Europe du quattrocento. Florence, Milan, Rome, Venise, Amboise enfin, nous traversons émerveillés ces lieux qui ont inspiré à Léonard ses tableaux les plus célèbres, ses inventions les plus audacieuses, ses écrits les plus novateurs. Avec un remarquable soin du détail, Gonzague Saint Bris et Philippe Lorin nous entraînent dans un tourbillon de grâce et de poésie, d'érudition et d'histoire. Pas courant Très bon état ‎


‎Librairie spécialisée en gastronomie , œnologie et tabagie‎

Le Festin de Babette - Montmorillon

Phone number : 05 49 91 99 48

EUR16.00 (€16.00 )

‎[LITTERATURE] - MONVEL (M.), LÉONARD (Nicolas Germain) - ‎

Reference : 201211929

‎Fragments sur l'Inde sur le général Lalli, et le Comte de MORANGIÉS - FRÉDÉGONDE ET BRUNÉHAUT, roman historique- LA NOUVELLE CLÉMENTINE OU LETTRES DE HENRIETTE DE BERVILLE -. ‎

‎A Londre/ A LA HAYE, Se trouve a Paris chez la Veuve Duchesne, Chez l'auteur/chez Monory libr, 1775-1774; in-8, 179-164-184 pp., cartonnage de l'éditeur. Remarque : TROIS TEXTES DANS LA MÊME RELIURE - reliure plein veau dos manque la coiffe du haut coins usagé trace de pliure sur le dos mors un peu fendu état correct de la reliure. - 1773. Fragments sur l'Inde, et sur le Général F N.p. (Paris?): 1773. (4)162 8vo, 19th-century hcalf (a trifle rubbed).A rare edition, probably printed in Paris on paper from Rouen; a paginary reprint of the Geneva first edition published earlier the same year, but omitting a final section on the Verron trial. This is one of many works written by Voltaire at Ferney in his eightieth year. His object was an analysis of the French presence in India, in particular the events leading up to the execution of General Lally after the loss of Pondicherry to the British in 1761. Voltaire's interest in the affair arose from his sense of the injustices inherent in French criminal procedure. Lally was tried five years after the fact, on vague charges which hinted darkly at treason; but he was in truth a scapegoat for mismanagement and the loss of colonial power. The case of the comte de Morangiés, which occupies pp. 163-184, is unrelated, but also involves the inadequacies of the French legal system; the issue in that case was the custom of pre-trial imprisonment, which extended to cases of all kinds and made it difficult for an accused to defend himself - texte en bon état sauf l4/6 première feuilles manque sur un coin- La Nouvelle Clémentine ou Lettres de Henriette de Berville -LEONARD Nicolas Germain - né à la Guadeloupe en 1744 - N.p. (Paris?): 1773. (4)162 pp. 8vo, 19th-century half calf (a trifle rubbed).A rare edition, probably printed in Paris on paper from Rouen; a paginary reprint of the Geneva first edition published earlier the same year, but omitting a final section on the Verron trial. This is one of many works written by Voltaire at Ferney in his eightieth year. His object was an analysis of the French presence in India, in particular the events leading up to the execution of General Lally after the loss of Pondicherry to the British in 1761. Voltaire's interest in the affair arose from his sense of the injustices inherent in French criminal procedure. Lally was tried five years after the fact, on vague charges which hinted darkly at treason; but he was in truth a scapegoat for mismanagement and the loss of colonial power. The case of the comte de Morangiés, which occupies pp. 163-184, is unrelated, but also involves the inadequacies of the French legal system; the issue in that case was the custom of pre-trial imprisonment, which extended to cases of all kinds and made it difficult for an accused to defend himself - texte en bon état sauf l4/6 première feuilles manque sur un coin- La Nouvelle Clémentine ou Lettres de Henriette de Berville -LEONARD Nicolas Germain - né à la Guadeloupe en 1744 - exemplaire grand de marges - Rare édition originale - La Haye 1774 Chez Monory - Frédégonde et Brunéhaut par Monvel roman Historique in8 a londres et se trouve a Paris chez la veuve Duchesne Libraire. 1775 avec gravures.‎


‎Remarque : TROIS TEXTES DANS LA MÊME RELIURE - reliure plein veau dos manque la coiffe du haut coins usagé trace de pliure sur le dos mors un peu fendu état correct de la reliure. - 1773. Fragments sur l'Inde, et sur le Général F N.p. (Paris?): 1773. (4)162 8vo, 19th-century hcalf (a trifle rubbed).A rare edition, probably printed in Paris on paper from Rouen; a paginary reprint of the Geneva first edition published earlier the same year, but omitting a final section on the Verron trial. This is one of many works written by Voltaire at Ferney in his eightieth year. His object was an analysis of the French presence in India, in particular the events leading up to the execution of General Lally after the loss of Pondicherry to the British in 1761. Voltaire's interest in the affair arose from his sense of the injustices inherent in French criminal procedure. Lally was tried five years after the fact, on vague charges which hinted darkly at treason; but he was in truth a scapegoat for mismanagement and the loss of colonial power. The case of the comte de Morangiés, which occupies pp. 163-184, is unrelated, but also involves the inadequacies of the French legal system; the issue in that case was the custom of pre-trial imprisonment, which extended to cases of all kinds and made it difficult for an accused to defend himself - texte en bon état sauf l4/6 première feuilles manque sur un coin- La Nouvelle Clémentine ou Lettres de Henriette de Berville -LEONARD Nicolas Germain - né à la Guadeloupe en 1744 - N.p. (Paris?): 1773. (4)162 pp. 8vo, 19th-century half calf (a trifle rubbed).A rare edition, probably printed in Paris on paper from Rouen; a paginary reprint of the Geneva first edition published earlier the same year, but omitting a final section on the Verron trial. This is one of many works written by Voltaire at Ferney in his eightieth year. His object was an analysis of the French presence in India, in particular the events leading up to the execution of General Lally after the loss of Pondicherry to the British in 1761. Voltaire's interest in the affair arose from his sense of the injustices inherent in French criminal procedure. Lally was tried five years after the fact, on vague charges which hinted darkly at treason; but he was in truth a scapegoat for mismanagement and the loss of colonial power. The case of the comte de Morangiés, which occupies pp. 163-184, is unrelated, but also involves the inadequacies of the French legal system; the issue in that case was the custom of pre-trial imprisonment, which extended to cases of all kinds and made it difficult for an accused to defend himself - texte en bon état sauf l4/6 première feuilles manque sur un coin- La Nouvelle Clémentine ou Lettres de Henriette de Berville -LEONARD Nicolas Germain - né à la Guadeloupe en 1744 - exemplaire grand de marges - Rare édition originale - La Haye 1774 Chez Monory - Frédégonde et Brunéhaut par Monvel roman Historique in8 a londres et se trouve a Paris chez la veuve Duchesne Libraire. 1775 avec gravures.‎

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