Metz, chez l'Auteur, 1860. In-8 broché de XVI-352 pp., couverture imprimée.
Édition originale. Nicolas René Désiré Lemoyne (1796-1875) fut fouriériste dès 1832 après s’être rapproché du saint-simonisme. Il était plus particulièrement partisan de la mise en application immédiate des idées de Fourier dans des réalisations pratiques. Il écrivit de nombreux articles en ce sens dans des revues fouriéristes et des ouvrages de vulgarisation. Il était ingénieur des Ponts et Chaussées détaché au service de la Marine à Rochefort en Charente-Inférieure et se fit le propagateur des théories fouriéristes dans la région environnante. Après les années 1840, il s’éloigna de l’École Sociétaire, à qui il reprochait le manque de réalisations concrètes des idées phalanstériennes. Nommé dans les Ardennes, il commence alors à y développer son propre système, prenant ses distances avec le fouriérisme. Il publie désormais ces textes sous le pseudonyme Médius. (Nathalie Brémand, Nicolas René Désiré Le Moyne (1796-1875). Les premiers socialismes - Bibliothèque virtuelle de l’Université de Poitiers, 2010).Envoi autographe signé de l'auteur à Émile de Girardin (1802-1881) journaliste et homme politique, fondateur des périodiques "Le Voleur" (en 1828), "La Mode" (en 1829) et du quotidien "La Presse" (en 1836), directeur du quotidien "La Liberté" (depuis 1866), député de la Creuse (1834-1848), député du Bas-Rhin (1850), député de Paris (1877-1881), sénateur (en 1870). Notes manuscrites au crayon pages 240-241. Dos renforcé (bande de papier).Delbo, p. 75.
Paris, Librairie de la Renaissance, Metz, Linden, 1865 In-8 de (2) ff., XL, 544 pp., demi-maroquin corail, dos à nerfs orné de cadres de filets à froid, tranches nues, couvertures conservées (Laurenchet).
Édition originale très rare. Nicolas-René-Désiré Lemoyne (1796-1875) fut fouriériste dès 1832 après s’être rapproché du saint-simonisme. En 1865, il développe dans sa Lettres adressées aux personnes sympathiques aux idées sociales et providentielles, sous le pseudonyme de Médius, son propre système : la Doctrine hiérarchique fusionnaire. Celle-ci fait de nombreux emprunts à Fourier mais s’en éloigne en introduisant en particulier une hiérarchie importante entre les individus. Lemoyne développe tous les rouages de son microcosme miniature, en abordant des questions aussi diverses que celles de la propriété et des salaires ou celles de la classification des sciences et de la notation musicale. L’ouvrage, qui comporte de nombreux tableaux, contient des références et des comparaisons avec les théories saint-simoniennes et fouriéristes. Bel exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur : A monsieur César Daly Architecte témoignage d'ancienne amitié et d'opinion sympathique Médius, Lemoyne