Armand Colin, Ministère de la Défense, 2014, gr. in-8°, 541 pp, 36 illustrations et photos, sources et biblio, notes, broché, couv. illustrée, bon état
Si l'autorité militaire et le discours dominant du temps de guerre évoquent la "camaraderie" des hommes et leur solidarité patriotique face à un ennemi barbare durant la Grande Guerre, qu'en a-t-il vraiment été sur le front ? Sur le terrain, c'est en effet tout un univers relationnel complexe qui se met en place à travers une triple identité : sociale, militaire et combattante. Qui est alors réellement le camarade ? Les anciens combattants ont développé après guerre l'idée d'une "fraternité des tranchées" pour donner un sens à leur expérience collective de la guerre. Les témoignages privés de combattants, écrits ou photographiques (parmi lesquels ceux des écrivains Dorgelès, Barbusse ou Genevoix) donnent à lire, au-delà de la violence de la situation, ce que les soldats ont pu vivre, ressentir et penser de l'égalité tant promise par la République et que la guerre a mise à l'épreuve. — "La Camaraderie au front se lit comme une très riche plongée dans la guerre des tranchées, au plus près des hommes." (Le Monde des livres)
ALAN SUTTON. 2003. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 126 pages - nombreuses illustrations en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
Alan Sutton. 2003. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 126 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
Toulouse, Privat, 2007, gr. in-8°, 294 pp, préface du général André Bach, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Témoignages pour l'histoire)
Le 6 août 1914, Henri Despeyrières, âgé de 21 ans, quitte Toulouse avec sa compagnie en direction des frontières de l'Est. Durant les treize mois que dure sa guerre, il envoie régulièrement des lettres à ses parents, une famille de cultivateurs aisés de Montflanquin (Lot-et-Garonne). A peine sorti de l'adolescence, élevé dans un milieu catholique conservateur, il imagine partir pour une "grande aventure" et donner "une bonne rossée aux Prussiens". La découverte de la réalité des premiers affrontements est une épreuve traumatisante. Bientôt, il faut se résigner à une guerre qui semble de plus en plus absurde : "Que c'est malheureux de se tuer entre jeunes hommes" de "mourir à vingt ans", écrit Henri Despeyrières. Ce faisant, il annonce son propre sort puisqu'il figure parmi les disparus de son régiment, en Argonne, le 8 septembre 1915. Il est l'un des 250.000 soldats français dont on n'a jamais retrouvé le corps... Alexandre Lafon, en présentant les lettres d'Henri Despeyrières, revient sur les traces laissées par les combattants et sur l'écriture de leur expérience. Cette correspondance, témoignage brut non remanié, nous plonge dans la vie quotidienne d'un homme dans la guerre avec l'authentique sincérité et le courage poignant de ceux qui l'ont vécue.