Paris, chez d'Houry, 1771, , 2 vol. in-8 : XXIV-735 pp. + VI-733 pp, Basane marbrée havane, filet en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre brune, tranches rouges, Troisième édition revue, corrigée et annotée par Sabatier de cet ouvrage qui fut publié pour la première fois en 1722 (3 vol.) Guillaume Mauquest de La Motte est l'un des plus distingués chirurgiens de son époque et cet ouvrage, l'un des plus complets du sujet, est le fruit de toutes les observations tirées de sa pratique. WALLER, I, 5528 ; BLAKE, 293 ; WELLCOME, III, 439. ?? Ex-dono imprimé du don de la bibliothèque des Liouville. Étiquettes et tampons de l'Institut catholique de Paris. Petites épidermures, coiffes arasées. Couverture rigide
Bon 2 vol. in-8 : XXIV-735 pp. +
Paris Laurent-Ch. D'Houry 1765 Deux volumes in-8 (h. 20 cm.) lxi-(1)-618 pp. 7 pl. / xviii-870 pp. (chiffrées 619 à 1488) 1 pl.. pleine reliure d'époque veau brun, dos à nerfs. Les pièces de titre manquent, usure marquée des tranches plus au tome I : manque le faux-titre du premier volume, une découpe sur la page de titre (sans doute le nom d'un possesseur), décoloration de la tranche due à une mouillure ancienne; galerie de vers dans la marge inférieure ; au tome 2 : manque de cuir à la coiffe supérieure. Légères différences de décor au dos. Exemplaire composite complet des huit planches.
"Présenté sous une série d’observations cliniques plus curieuses et suggestives les unes que les autres, fruits d’une pratique quotidienne de plus de 40 ans à travers le Cotentin, ce traité d’enseignement obstétrical fût très apprécié en France et à l’étranger jusqu’en 1770. M. L. M. y professe la double ambition d’expliquer dans les moindres détails sa technique et de laisser un message aux jeunes accoucheurs. M. L. M. n’intervint en fait que dans les délivrances difficiles. Médecin plein d’humanité, soucieux de la vie de l’enfant, (ce qui n’était pas toujours habituel) attentif à son art, habile chirurgien, il contribua très efficacement à faire accepter la supériorité de l’accoucheur sur la matrone et le contrôle de l’homme de l’art sur le corps de la femme en couches. Rappelons que dix ans plus tôt Hecquet soutenait qu’« il était indécent aux hommes d’accoucher les femmes ». Précurseur, à ce titre, il l’est aussi, par le rejet de pratiques et de médecines douteuses, par l’hostilité qu’il manifeste « aux crochets qui tuent l’enfant et martyrisent la mère », aux césariennes, source d’une effroyable mortalité. Si ce sont, plus souvent, les femmes des classes aisées qui utilisent les talents du praticien normand, les occasions ne lui ont cependant pas manqué d’accoucher et de secourir les femmes d’artisans, de commerçants, de journaliers dans les affres de l’enfantement. Aussi peut-on trouver dans ces descriptions des témoignages vivants sur la société féminine normande du Grand Siècle." (Claude Lévy, in Population - revue de l'INED, 1980) Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.