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‎Comtesse de Boigne‎

Reference : 32742

(1986)

ISBN : 2715214022

‎Mémoires de la Comtesse de Boigne, née d'Osmond - Tome 2 - De 1820 à 1848.‎

‎ Mercure de France 1986, fort in/8 broché, 546 pages. Mémoires de la Comtesse de Boigne, née d'Osmond, récit d'une tante, édition présentée et annotée par Jean-Claude Berchet.‎


‎"Couvrant près de soixante-dix ans, les Mémoires de la comtesse de Boigne occupent une place à part dans la littérature de souvenirs, ne serait-ce que par la richesse de leur information et la qualité exceptionnelle de leur style. Document irremplaçable sur toute la période qui va des dernières années de l'Ancien Régime à la révolution de 1848, ces Mémoires ont fait de la comtesse de Boigne, depuis leur première publication en 1907, un personnage quasi mythique. Elle passe pour le caustique avocat du diable de tous les procès en canonisation de ses contemporains, la plus célèbre de ses victimes étant Chateaubriand. Ces Mémoires sont également l'oeuvre d'une extraordinaire psychologue, impitoyablement lucide, qui démonte les rouages d'une société qu'elle a si bien observée et dénonce sans relâche la bêtise de sa classe sociale. Proust, qui en fut l'un des premiers lecteurs, s'enthousiasma pour les Mémoires de la comtesse de Boigne dont il salua la publication et dont il s'inspira directement pour son oeuvre personnelle." ‎

Phone number : 04 78 30 94 84

EUR18.00 (€18.00 )

‎Comtesse POTOCKA, Casimir STRYIENSKI‎

Reference : 31010

‎Mémoires de Comtesse Potocka (1794-1820), publiés par Casimir Stryienski‎

‎Paris, E. Plon, Nourrit et Cie, 1897 - in-8, reliure demi chagrin rouge à coins, filets dorés bordant le cuir, caissons dorés sur dos pour accueilir le titre, dos à nerfs orné de trèfles dorés, toutes tranches dorées, XXI+424 pages, avec un portrait en héliogravure de la Comtesse (en frontispice sous serpente), un fac-similé d'autographe (extrait de manuscrit, remplié hors texte) et l'arbre généalogique des Poniatowski dépliant in fine - excellent état‎


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Phone number : 33 05 56 81 68 79

EUR140.00 (€140.00 )

‎COMTESSE DE BOIGNE- ( ELEONORE ADELE D'OSMOND )‎

Reference : 39059

‎Manuscrit Autographe. La Maréchale d'Aubemer, nouvelle du XVIII ème siècle.‎

‎Manuscrit autographe de la Comtesse de Boigne de ce roman publié à titre posthume en 1866.Eléonore Adèle d'Osmond -1781-1866-connue surtout pour ses Mémoires écrivit 2 romans publiés post-mortem, La Maréchale d'Aubemer en 1866, et Une Passion dans le Grand Monde en 1867.Très proche des Bourbons, intelligente,mondaine,pleine de séduction,Proust s'en inspira pour "La Recherche". In-8 carré en demi-percaline avec titre au dos en caractères dorés.Page de titre.Faux-titre.Intitulés de chaque chapitre. 343 pages d'une belle écriture très lisible. Emouvant.TBE.‎


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Phone number : 33 05 56 81 68 79

EUR2,200.00 (€2,200.00 )

‎RAYMOND Emmeline (BEAUSACQ Diane comtesse pseud.)‎

Reference : 25213

(1875)

‎La civilité non puérile, mais honnête‎

‎ Librairie de Firmin Didot et cie, Paris, 1875. In-12 (17 x 12 cm) reliure demi-basane marron, dos lisse à filets et titre dorés, 385 pages. Manque de cuir sur le dos, sinon, très bon état des feuillets.‎


‎Marie Joséphine de Suin, connue sous le nom de ville de Comtesse Diane de Beausacq, et ses noms de plume de Comtesse Diane et Emmeline Raymond (1829 - 1899). Diane de Beausacq tint salon à Paris où elle recevait notamment Jane Dieulafoy, Pierre Loti, Henri Martin, Sully Prudhomme, Jean Aicard, José-Maria de Heredia, ... De 1860 à 1902, Elle crée et dirige la revue "La Mode Illustrée" sous le nom de Emmeline Raymond. Très au fait des usages dans le grand monde, elle insite sur les rapports de respects mutuels entre maîtres et servants par une belle formule : "On ne peut exiger le respect ; il est indépendant, comme tous les sentiments : on l'inspire, on ne l'impose pas." ‎

Phone number : 04 78 30 94 84

EUR18.00 (€18.00 )

‎ALBANY (Comtesse d').‎

Reference : 4629

(1916)

Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03

EUR40.00 (€40.00 )

‎TOLSTOI (Comtesse Léon)‎

Reference : 15107

(1930)

‎Journal de la comtesse Léon Tostoï. 1862-1891 et 1891-1897.‎

‎ 1930 demi-chagrin rouge, couv. conservées. 2 vol. in-12, P. Plon 1930‎


Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03

EUR45.00 (€45.00 )

‎[BREGY (Comtesse de)]‎

Reference : 16021

(1666)

‎Les Lettres et les poésies de Madame la Comtesse de B***.‎

‎ 1666 vélin souple époque (petit manque à 1 coupe) in-16, 116pp. (2ff. table) (Leyde Antoine Du Val 1666)‎


‎Exemplaire incomplet des deux premiers ff. Ai et Aij. ‎

Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03

EUR70.00 (€70.00 )

‎Comtesse de Valois de la Motte‎

Reference : 11026

‎Mémoires justificatifs‎

‎Paris, 1789. In-8 relié demi-basane, 257 p. : 214 p. suivies de Pièces justificatives (correspondance). Très bon état.La Comtesse de Valois de la Motte fut la principale instigatrice de l'affaire du collier de la Reine (1785).‎


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Phone number : 33 05 56 81 68 79

EUR180.00 (€180.00 )

‎[ François-Louis SCHMIED ] - ‎ ‎ NOAILLES (Comtesse de.) ‎

Reference : 75691

(1924)

‎ Les Climats ‎

‎ Sous étui et chemise en demi-maroquin (dos passé) à petits recouvrements. Reliure plein maroquin vert. Couverture et dos conservés. Ornements intérieurs sur le contour des contreplats. Gardes de soie. Reliure signée MERCIER succ. de son père-1930.Illustré de 82 compositions en couleurs, or et argent, gravées sur bois: 1 couverture, 1 frontispice, 6 hors-texte, 40 dans le texte et 34 culs-de-lampe par François-Louis SCHMIED. La typographie et le tirage des planches ont été exécutés sur ses presses à bras: Pierre Bouchet, graveur et pressier. ‎


‎Paris. Société du Livre contemporain 1924 151 pp. In-4. Relié. Bel état. 1 volume. TIRAGE LIMITÉ À 125 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR JAPON. Note exemplaire est enrichi d'UNE AQUARELLE ORIGINALE SIGNÉE DE F.L. SCHMIED, de la suite de la gravure "Henri Heine" en 12 états toutes signées et justifiées au crayon par F.-L. S et d'une épreuve signée du menu du dîner de la Société orné d'une gravure en couleurs.Dans ce recueil de 46 poèmes, la comtesse de Noailles évoque tour à tour des impressions de voyage tant dans le nord de l'Europe que dans le bassin de la Méditerranée, louant son enchantement de la Sicile, le désert des soirs, les jardins de Lombardie, les journées romaines, la nuit vénitienne, le printemps du Rhin, les nuits de Baden, etc. Gaston Reaubourg. ‎

Librairie Koegui - Bayonne
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Phone number : 05 59 59 78 74

EUR12,000.00 (€12,000.00 )

‎POIRIER DE BEAUVAIS Bertrand, LA BOUËRE Comtesse de ‎

Reference : 4208

(1893)

‎Mémoires inédits de Bertrand Poirier de Beauvais Commandant Général de l'artillerie des armées de la Vendée publiés par la Comtesse de La Bouëre‎

‎ 1893 Paris, E.Plon, Nourrit et Cie, 1893 In-8°, demi-percaline à coins postérieure, pièce de titre, couvertures conservées. ‎


‎Rousseurs au titre et à quelques feuillets. Autrement très bon état. Edition originale. ‎

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Phone number : 02 47 64 12 77

EUR100.00 (€100.00 )

‎LA BOUERE (Comtesse de).‎

Reference : 7747

(1907)

‎Souvenirs de la Comtesse de La Bouëre. La Guerre de Vendée 1793-1796. Mémoires inédits publiés par la belle-fille de l'auteur.‎

‎ 1907 br. (petite déchirure au dos). in-12, XVI-361pp., P. Plon 1907,‎


‎Fierro - 779 : "Son témoignage,qu'elle a confronté avec celui de Mme de Larochejaquelein, est d'une grande importance". ‎

Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03

EUR40.00 (€40.00 )

‎NOAILLES (comtesse de)‎

Reference : 11231

(1920)

‎Les Vivants et les Morts.‎

‎ 1920 demi-basane verte. in-12, P. Fayard (ca. 1920)‎


Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03

EUR25.00 (€25.00 )

‎GRIMONPONT (Comtesse de)‎

Reference : 16558

(1956)

‎L'abbaye d'Hasnon et le comte d'Ostrevant. Historique.‎

‎ 1956 br. plaq. in-8, 48pp., ill., tableaux généalogiques, L'isle sur Sorgue Amis de Pétrarque 1956‎


Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03

EUR15.00 (€15.00 )

‎COLLECTIF. [CARDINAL DE ROHAN, COMTESSE DE LA MOTTE-VALOIS, COMTE DE CAGLIOSTRO, RETAUT DE VILLETTE, FAGES, LE GUAY D'OLIVA, VAUCHER, LOQUE, BETTE D'ETIENVILLE, ETC.]‎

Reference : AMO-3060

(1786)

‎AFFAIRE DU COLLIER DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE. RECUEIL DE PIÈCES Cagliostro La Motte Valois‎

‎1. Mémoire pour Dame Jeanne de Saint-Remy de Valois épouse du Comte de La Motte. De l'imprimerie de Cellot, 1786 (1)-46 pages. 2. Mémoire pour le Comte de Cagliostro, accusé ; contre M. le Procureur Général, accusateur ; en présence de M. le Cardinal de Rohan, de la Comtesse de La Motte, et autres Co-assusés. De l'imprimerie de Lottin l’aîné, 1786 (février 1786). (3)-51 pages. 3. Requête au Parlement, [...], par le Comte de Cagliostro, [...] le 24 février 1786. De l'imprimerie de Lottin, Février 1786 7 pages. 4. Recueil de pièces authentiques, secrètes et intéressantes, pour servir d'éclaircissement à l'affaire concernant le Cardinal Prince de Rohan. s.l.n.d. (1786) 32 pages. 5. Mémoire pour la demoiselle Le Guay d'Oliva, fille mineure, émancipée d'âge, accusée, contre le Procureur Général, en présence de M. le Cardinal-Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur de Cagliostro, et autres tous co-accusés. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, 1786 (1)-46 pages. 6. Défense à une accusation d'escroquerie. Mémoire à consulter et consultation. De l'imprimerie de L. Cellot, s.d. (1786) 30 pages. 7. Second Mémoire à consulter et Consultation pour Jean-Charles de Bette d'Etienville, bourgeois de Saint-Omer, en Artois ; détenu ès prisons du Châtelet, de Paris, accusé. De l'imprimerie de Cailleau, (Paris, 1786) (1)-29 pages. 8. Mémoire pour le sieur de Bette d'Etienville servant de réponse à celui de M. de Fages. A Paris, de l'imprimerie de Cailleau, 1786 (1)-30 pages. 9. Mémoire pour M. le Baron de Fages-Chaulnes, garde du corps de Monsieur, Frère du Roi, accusé, contre les sieurs Vaucher et Loque, marchands bijoutiers, accusateurs, et encore contre Monsieur le Procureur-Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, s.d. (1786) (1)-30 pages. 10. Réponse pour la Comtesse de Valois-La Motte, au mémoire du Comte de Cagliostro. A Paris, de l'imprimerie de Cellot, 1786 48 pages. 11. Second mémoire pour la Demoiselle Le Guay d'Oliva. Analyse et résultat des récolements et confrontations. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, s.d. (1786) 35 pages. 12. Requête au Parlement, par M. le Cardinal de Rohan. S.l.n.d. (1786) 35 pages 13. Mémoire pour les sieurs Vaucher, horloger, et Loque, bijoutier, accusateurs. Contre le sieur Bette-d'Etienville, le Baron de Fages-Chaulnes, et autres accusés. En présence de M. le Procureur Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, 1786 80 pages. 14. Mémoire pour Louis-René-Edouard de Rohan, Cardinal de la Sainte Eglise Romaine, évêque et prince de Strasbourg, landgrave d'Alsace, prince-état d'Empire, grand aumonier de France, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit, Proviseur de Sorbonne, etc., accusé, contre M. le Procureur Général, en présence de la Dame de La Motte, du sieur de Villette, de la Demoiselle D'Oliva, et du Comte de Cagliostro, co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Lottin, 1786 112 pages. 15. Sommaire pour la Comtesse de Valois-La Motte, accusée, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal de Rohan, et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de L. Cellot, 1786 49 pages 16. Réflexions rapides pour M. le Cardinal de Rohan, sur le Sommaire de la Dame de La Motte. De l'imprimerie de Cl. Simon, s.d. (1786) 24 pages. 17. Requête pour le sieur Marc-Antoine Rétaux de Villette, ancien gendarme, accusé, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur Cagliostro, de la Demoiselle d'Oliva et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Simon & Nyon, 1786 14 pages. 18. Requête à joindre au Mémoire du Comte de Cagliostro. De l'imprimerie de Lottin, Mai 1786 8 pages. 19. Arrêt du Parlement du 31 mai 1786. A Paris, de l'imprimerie de Caude Simon, 1786 20 pages. Soit un ensemble de 19 pièces imprimées au format in-4. 2 volumes in-4 (24,5 x 18,5 cm), reliures pleine basane fauve de l'époque, dos à nerfs, pièces de titre et tomaison de maroquin vert. Reliure solides avec quelques petits défauts d'usage (coiffes, coins, épidermures sur les plats, petites galeries de vers). Intérieur du premier volume très frais. Le deuxième volume présente des mouillures marginales claires sans gravité (l'intégrité du papier n'est pas touchée). Collationné complet des pièces énumérées. Les pièces imprimées qui ne comportent pas de page de titre ne doivent pas en avoir.‎


‎Résumé de l'affaire : L'enfance de la comtesse de La Motte avait été des plus misérables. Depuis Henri II, la lignée était descendue au plus bas. Son père avait épousé une paysanne, qu’il laissa bientôt veuve. Jeanne était envoyée mendier sur les chemins par sa mère, en demandant « la charité pour une pauvre orpheline du sang des Valois ». Une dame charitable, la bonne marquise de Boulainvilliers, étonnée par cette histoire, prit des renseignements, et vérifications faites, entreprit les démarches pour lui obtenir une pension du roi, et lui fera donner une bonne éducation dans un couvent situé près de Montgeron. En 1780, Jeanne épouse à Bar-sur-Aube, un jeune officier d’apparence fort recommandable, Nicolas de La Motte, qui sert dans les gardes du corps du comte d’Artois, second frère du roi. Le ménage, peu après, se délivre de sa propre autorité le titre de comte et comtesse de La Motte. Jeanne ne se fait plus désormais appeler que comtesse de La Motte-Valois. À cette date, elle fait un voyage à Saverne, rejoindre Mme de Boulainvilliers qui lui présente son ami le cardinal Louis de Rohan-Guéménée, auquel elle fait appel financièrement pour sortir de la misère avec laquelle elle continue de se débattre plus ou moins. C’est là aussi qu’elle rencontre le mage Giuseppe Balsamo, qui se fait appeler comte de Cagliostro. Celui-ci gravite aussi autour du cardinal de Rohan, en lui soutirant de l’argent en échange de prétendus miracles. Il changerait, entre autres, le plomb en or et la silice en diamant ! Profitant de ce que Versailles est largement accessible au public, Mme de La Motte tente de se mêler à la Cour. Elle parvient à convaincre le cardinal qu’elle a rencontré la reine Marie-Antoinette et qu’elle en est même devenue l’amie intime. Et l’amant de Mme de La Motte, Marc Rétaux de Villette (un ami de son mari), possédant un utile talent de faussaire, imite parfaitement l’écriture de la reine. Il réalise donc pour sa maîtresse de fausses lettres signées Marie-Antoinette de France (alors qu’elle ne signait, bien sûr, que Marie-Antoinette, les reines de France ne signaient que de leur prénom, et en tout état de cause, Marie-Antoinette n’était pas de France mais de Lorraine d’Autriche...). La comtesse va ainsi entretenir une fausse correspondance, dont elle est la messagère, entre la reine et le cardinal dont le but serait de les réconcilier. La reine et le cardinal ont, en effet, un vieux contentieux : en 1773 le cardinal, qui était alors ambassadeur de France à Vienne, s’était aperçu que l'Impératrice Marie-Thérèse, la mère de Marie-Antoinette, jouait un double jeu et préparait en sous main le démantèlement de la Pologne, de concert avec la Prusse et la Russie. Il avait écrit une lettre à Louis XV pour l’en avertir, lettre qui avait été détournée par le duc d’Aiguillon, ministre des Affaires Étrangères, qui l’avait remise à la comtesse du Barry, favorite de Louis XV, détestée par Marie-Antoinette. La comtesse l’avait lue publiquement dans un dîner, et circonstance aggravante, le ton de cette lettre était ironique et très irrespectueux envers l’Impératrice (le cardinal la dépeignait notamment, « tenant d’une main un mouchoir pour essuyer les larmes qu’elle versait à propos du démantèlement de la Pologne, et de l’autre main un couteau pour couper sa part du gâteau »...). D’autre part, la vie dissolue du cardinal à Vienne, ses dépenses effrénées, ses maîtresses affichées, ses parties de chasse fastueuses en tenue laïque, avaient scandalisé la pieuse Marie-Thérèse horrifiée de voir un représentant du Roi Très-Chrétien et surtout un prince de l’Eglise se comporter de cette façon. On l’avait même vu un jour couper à cheval une procession de la Fête-Dieu. L’Impératrice avait demandé à Versailles le rappel de cet ambassadeur peu convenable et l’avait obtenu. Depuis ces épisodes, la reine, fidèle à la mémoire de sa mère, était plus qu’en froid avec le cardinal. Ce dernier se désespérait de cette hostilité. La comtesse de La Motte fit espérer au cardinal un retour en grâce auprès de la souveraine. Ayant de gros besoins d’argent, elle commença par lui soutirer au nom de la reine 60 000 livres (en deux versements), qu’il était trop heureux d’accorder tandis que la comtesse lui fournissait des fausses lettres reconnaissantes, de plus en plus bienveillantes, de la reine, annonçant la réconciliation espérée, tout en repoussant indéfiniment les rendez-vous successifs demandés par le cardinal pour s’en assurer. Or, le comte de la Motte a très opportunément découvert qu’une prostituée, Nicole d’Oliva, opérant au Palais Royal, s’est forgé une jolie réputation due à sa ressemblance étonnante avec Marie-Antoinette. Ses clients l’ont d’ailleurs surnommée la petite reine. Mme de La Motte la reçoit et la convainc de bien vouloir, contre une généreuse somme, jouer le rôle d’une grande dame recevant en catimini un ami, dans le but de jouer un tour. Le 11 août 1784, le cardinal se voit donc enfin confirmer un rendez-vous au Bosquet de Vénus à onze heures du soir. Là, Nicole d’Oliva, déguisée en Marie-Antoinette, le visage enveloppé d’une gaze légère, l’accueille avec une rose et lui murmure un « Vous savez ce que cela signifie. Vous pouvez compter que le passé sera oublié ». Avant que le cardinal ne puisse poursuivre la conversation, Mme de La Motte apparaît, signalant que les comtesses de Provence et d’Artois, belles-soeurs de la reine, sont en train d’approcher. Ce contretemps abrège l’entretien. Le lendemain, le cardinal reçoit une lettre de la « reine », regrettant la brièveté de la rencontre. Le cardinal est définitivement conquis, sa reconnaissance et sa confiance aveugle en la comtesse de La Motte deviennent plus que jamais inébranlables. Jusqu’ici, la comtesse de la Motte se bornait, on le voit, à l’abus de confiance d’assez petite envergure. Mais, désormais toute-puissante sur l’esprit du cardinal, et jouant sur la réputation de passion de la reine pour les bijoux, Mme de La Motte va entreprendre le coup de sa vie, en escroquant cette fois le cardinal pour la somme fabuleuse de 1,6 million de livres. Le 28 décembre 1784, se présentant toujours comme une amie intime de la reine, elle rencontre le bijoutier qui lui montre le collier. Tout de suite elle imagine un plan pour entrer en sa possession. Elle déclare au joaillier qu’elle va intervenir pour convaincre la reine d’acheter le bijou, mais par le biais d’un prête-nom. De fait, le cardinal de Rohan reçoit bientôt une nouvelle lettre, toujours signée « Marie-Antoinette de France », dans laquelle la reine lui explique que ne pouvant se permettre d’acquérir ouvertement le bijou, elle lui fait demander de lui servir d’entremetteur, s’engageant à le rembourser en versements étalés dans le temps – quatre versements de 400 000 livres – et lui octroyant pleins pouvoirs dans cette affaire. En outre la comtesse s’est ménagé la complicité de Cagliostro, dont le cardinal est fanatique (il ira jusqu’à déclarer « Cagliostro est Dieu lui-même! »). Devant le cardinal, le mage fait annoncer par un enfant médium un oracle dévoilant les suites les plus fabuleuses pour le prélat s’il se prête à cette affaire. La reconnaissance de la reine ne connaîtra plus de bornes, les faveurs pleuvront sur la tête du cardinal, la reine le fera nommer par le roi premier ministre. Le 1er février 1785, convaincu, le cardinal signe les quatre traites et se fait livrer le bijou qu’il va porter le soir même à Mme de La Motte à Versailles. Devant lui, elle le transmet à un prétendu valet de pied portant la livrée de la reine (qui n’est autre que Rétaux de Villette). Pour avoir favorisé cette négociation, l’intrigante bénéficiera même de cadeaux du joaillier. Immédiatement les escrocs ont démonté le collier et commencé à revendre les pierres. Rétaux de Villette a quelques ennuis en négociant les siennes. Leur qualité est telle, et, pressé par le temps, il les négocie si en-dessous de leur valeur, que des diamantaires juifs soupçonnent le fruit d’un vol et le dénoncent. Il parvient à prouver sa bonne foi et part à Bruxelles vendre ce qui lui reste. Le comte de La Motte part de son côté proposer les plus beaux diamants à deux bijoutiers anglais de Londres. Ceux-ci, pour les mêmes raisons que leurs collègues israélites, flairent le coup fourré. Ils envoient un émissaire à Paris: mais aucun vol de bijoux de cette valeur n’étant connu, ils les achètent, rassurés. Les dernières pierres sont donc vendues à Londres. Pendant ce temps, la première échéance est attendue par le joaillier et le cardinal pour le 1er août. Toutefois, l’artisan et le prélat s’étonnent de constater qu’en attendant, la reine ne porte pas le collier. Mme de La Motte les assure qu’une grande occasion ne s’est pas encore présentée, et que d’ici-là, si on leur parle du collier, ils doivent répondre qu’il a été vendu au sultan de Constantinople. En juillet cependant, la première échéance approchant, le moment est venu pour la comtesse de gagner du temps. Elle demande au cardinal de trouver des prêteurs pour aider la reine à rembourser. Elle aurait, en effet, du mal à trouver les 400 000 livres qu’elle doit à cette échéance. Mais le bijoutier va précipiter le dénouement. Ayant eu vent des difficultés de paiement qui s’annoncent, il se rend directement chez la première femme de chambre de Marie-Antoinette, Mme Campan, et évoque l’affaire avec elle. Celle-ci tombe des nues et naturellement va immédiatement rapporter à la reine son entretien avec Boehmer. Marie-Antoinette, pour qui l’affaire est incompréhensible, charge le baron de Breteuil, ministre de la Maison du Roi, de tirer les choses au clair. Le baron de Breteuil est un ennemi du cardinal de Rohan. Découvrant l’escroquerie dans laquelle le cardinal est impliqué, il se frotte les mains, et compte bien lui donner toute la publicité possible. La prétendue comtesse, sentant les soupçons, s’est entre-temps arrangée pour procurer au cardinal un premier versement de 30 000 livres. Mais ce versement, d’ailleurs dérisoire, est désormais inutile. L’affaire va éclater aux yeux de la Cour ébahie. Le roi est prévenu le 14 août. Le 15 août, alors que le cardinal – qui est également grand-aumônier de France – s’apprête à célébrer en grande pompe la messe de l'Assomption dans la chapelle de Versailles, il est convoqué dans les appartements du roi. Il se voit sommé d’expliquer le dossier constitué contre lui. Le naïf prélat est atterré de comprendre qu’il a été berné depuis le début par la comtesse de La Motte. Il envoie chercher les lettres de la «reine». Le roi explose: « Comment un prince de la maison de Rohan, grand-aumônier de France, a-t-il pu croire un instant à des lettres signées Marie-Antoinette de France! ». La reine ajoute: « Et comment avez-vous pu croire que moi, qui ne vous ai pas adressé la parole depuis 15 ans, j’aurais pu m’adresser à vous pour une affaire de cette nature ? ». Le cardinal tente de s’expliquer. « Mon cousin, je vous préviens que vous allez être arrêté. », lui dit le roi. Le cardinal supplie le roi de lui épargner cette humiliation, il invoque la dignité de l’Église, le souvenir de sa cousine la comtesse de Marsan qui a élevé Louis XVI. Le roi est assurément ébranlé par cet appel à la clémence, mais se reprend devant les larmes de la reine. Il se retourne vers le cardinal: « Je fais ce que je dois, et comme roi, et comme mari. Sortez. » (Cf. Funck-Brentano, op. cit.) Le cardinal quitte le cabinet du roi et repasse, chancelant et « pâle comme la mort », dans la galerie des Glaces. Au moment où le cardinal paraît, le baron de Breteuil lance : « Qu’on arrête Monsieur le cardinal ! ». La stupéfaction et le scandale sont immenses. Le cardinal est emprisonné à la Bastille. Il commence immédiatement à rembourser les sommes dues, en vendant ses biens propres, dont son château de Coupvray (à la fin du XIXe siècle, les descendants de ses héritiers continueront de rembourser sporadiquement par fractions les descendants du joaillier). La comtesse de La Motte est arrêtée, son mari s’enfuit à Londres avec les derniers diamants, Rétaux de Villette étant déjà en Suisse. On interpelle aussi Cagliostro et Nicole d’Oliva. Le roi laisse au cardinal le choix de la juridiction qui aura à se prononcer sur son cas: ou bien s’en remettre directement au jugement du roi, ou être traduit devant le Parlement de Paris. Ce qui s’avère fort malhabile de la part de Louis XVI: le cardinal décidant de mettre l’affaire dans les mains du Parlement qui est toujours, plus ou moins, en fronde contre l’autorité royale. Le 22 mai 1786, le procès s’ouvre devant le Parlement, qui le 30 rend son verdict. Le cardinal est acquitté. La prétendue comtesse de La Motte, condamnée à la prison à perpétuité à la Salpétrière, après avoir été fouettée et marquée au fer rouge sur les deux épaules du « V » de « voleuse » (elle se débattra tant que l’un des « V » sera finalement appliqué sur son sein). Son mari est condamné aux galères à perpétuité par contumace, et Rétaux de Villette est banni. Enfin, Nicole d’Oliva et Cagliostro sont mis hors de cause, Cagliostro étant cependant invité à quitter le territoire français dans les plus brefs délais. Marie-Antoinette est au comble de l’humiliation. Elle prend l’acquittement du cardinal comme un camouflet. De la part des juges, cet acquittement signifie qu’on ne saurait tenir rigueur au cardinal d’avoir cru que la reine lui envoyait des billets doux, lui accordait des rendez-vous galants dans le parc de Versailles et achetait des bijoux pharaoniques par le biais d’hommes de paille en cachette du roi. C’était sous-entendre que de telles frasques n'auraient rien eu d'invraisemblable de la part de la reine. Et c’est bien dans cet esprit que le jugement fut rendu, et pris dans l’opinion. La reine obtient donc du roi qu’il exile le cardinal de Rohan à l'abbaye de la Chaise-Dieu, l’une des abbayes en commende du cardinal, après l’avoir démis de son poste de grand aumônier. Il restera trois mois dans cette abbaye, après quoi il ira sous des cieux plus cléments, à l’abbaye de Marmoutier près de Tours. Ce n’est qu’au bout de trois ans, le 17 mars 1788, que le roi l’autorisera à retrouver son diocèse de Strasbourg. On ne saurait mieux résumer le résultat de cette affaire que par l'exclamation d'un magistrat du Parlement de Paris au lendemain du verdict : "Un cardinal escroc, la reine impliquée dans une affaire de faux ! Que de fange sur la crosse et le sceptre ! Quel triomphe pour les idées de liberté !"... Bien que Marie-Antoinette ait été, d’un bout à l’autre, absolument étrangère à toute cette affaire, l’opinion publique ne voulut pas croire à l’innocence de la reine. Accusée depuis longtemps de participer, par ses dépenses excessives, au déficit du budget du royaume, elle subit à cette occasion une avalanche d’opprobres sans précédent. Les libellistes laissèrent libre cours aux calomnies dans des pamphlets où la reine se faisait offrir des diamants pour prix de ses amours avec le cardinal. Bien pire, Mme de la Motte, parvenue à s'évader de La Salpêtrière, publie à Londres un immonde récit, dans lequel elle raconte sa liaison avec Marie-Antoinette, la complicité de celle-ci depuis le début de l'affaire et jusqu'à son intervention dans l'évasion. Par le discrédit qu'il jeta sur la Cour dans une opinion déjà très hostile, ce scandale aura indirectement sa part de responsabilités dans la chute de la royauté quatre ans plus tard et dans le déclenchement de la Révolution. "Cet évènement me remplit d'épouvante", écrit Goethe dans sa correspondance, "comme l'aurait fait la tête de Méduse". Peu après, développera-t-il : "Ces intrigues détruisirent la dignité royale. Aussi l’histoire du collier forme-t-elle la préface immédiate de la Révolution. Elle en est le fondement...", (Cf. Le Grand Cophte (1790), pièce inspirée à Goethe par l’histoire de Cagliostro). L'ensemble des pièces imprimées relatives à l'affaire du collier ont fait l'objet de tirages au format in-8 et in-4. Les pièces imprimées au format in-4 sont les plus recherchées et forme une collection intéressante. Bon exemplaire de cet ensemble relatif à l'affaire du collier de la reine Marie-Antoinette.‎

Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

Phone number : 06 79 90 96 36

EUR1,350.00 (€1,350.00 )

‎Comtesse de NOAILLES Anne,princesse Brancovan, comtesse Mathieu de.NOAILLES Comtesse Anna de‎

Reference : 21500

(1933)

‎Derniers vers‎

‎ 1933 Paris, Grasset, 1933. In-4 [323 x 245 mm],broché,Edition originale de ce recueil de poèmes, publié quelques mois après sa mort, que la comtesse de Noailles considérait déja comme son dernier recueil. Tiré à 226 exemplaires sur Hollande, N° 81., legeres rousseurs couverture rempliée,texte frais. ‎


‎Noailles, Anna princesse Brancovan, comtesse Mathieu de. (Paris, 1875 - 1933). Poète français d’origne grecque par sa mère, elle recueillit très tôt l’héritage de la culture française et en retint la tendance à l’universalité. Retrouvant, dans une forme néo-classique, les sources d’un lyrisme tari depuis le romantisme, elle exprima, dès ses premiers vers, une passion frémissante de la lumière et des paysages français. Les grands thèmes de la fuite du temps, de l’adieu à la jeunesse, de la solitude, de la mort inéluctable se développent avec une insistance plus pathétique encore.Elle compose des romans dont le Visage Emerveillé en 1904, Les Innocentes ou la Sagesse des Femmes, Exactitudes en 1930 et une autobiographie Le Livre de ma Vie, ainsi que neuf recueils de poèmes. Elle recevra les plus hautes distinction honorifiques et publiques. Au début du xxe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, René Benjamin, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Alphonse Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l'abbé Mugnier ou encore Max Jacob, Robert Vallery-Radot et François Mauriac. C'est également une amie de Georges Clemenceau. ‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

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‎DE SCIBOR RYLSKI, Comtesse ; DENTU, Edouard‎

Reference : 44505

(1872)

‎Mystérieuse correspondance d'une jeune femme exaltée avec l'éditeur Edouard Dentu [ 3 Lettres manuscrites signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, et brouillon autographe d'Edouar Dentu ] I : "Lyon, ce 14 août 1872. Monsieur, puisque vous ne voulez pas être mon éditeur, voulez-vous être mon ami. Car pour le moment nous ne pouvons être que deux amis. Pourquoi cherchez-vous un ami dans un inconnu direz-vous. Votre personne m'est inconnue, m'est (sic) votre esprit, votre coeur me sont connus, ils me plaisent ; et puis je me sens des sentiments dans l'âme qui veulent un homme de génie pour unique confident. Je ne veux pas que le Poëme de mon coeur soit inutile. Il brillera pour vous comme il eût brillé popur vous seul..." ... "Permettez-moi de vous tendre la main, oh une main bien amie, celle de votre Servante. Comtesse de Scibor Rylski, 174 Cours Lafayette, Lyon, ce 14 août" ; II : Brouillon de réponse non daté de la main d'Edouard Dentu : "Chère Madame, Je suis blessé, et par vous ! Aussi je vous demande de me continuer vos ravissantes confidences, priant Dieu qu'il épargne à votre coeur de nouveaux déchirements car votre nature si délicieusement fine est de celles qui ressentent cruellement les meurtrissures de cette vie" ... "...soyez assez bonne pour m'adresser à l'avenir les lettres dont vous voudrez bien m'honorer à mon domicile personnel, rue Sainte Claire 9 à Passy-Paris".III : 27 août 1872 : "J'ai été ravie je ne voudrais pas autrement que vous êtes dans cette lettre La première oh qu'elle ne soit pas la dernière. Quel autre que vous aurait pu jamais excuser et répondre si gracieusement à une inconnue et la deviner... aussi je vous salue au fond de mon coeur comme on salue un phar qui nous a montré les écueils où l'on pouvait périr. Maintenant que nous voilà amis je vous demande pour le moment une alliance proprement morale et mystérieuse. Venez dans mon coeur quand vous serez malheureux, fatigué, où blessé par quelques-uns de ces échecs moraux qui vous attendent à tous les passages importants de la vie" ... "... votre Augusta". IV : "Lyon, ce 15 Septembre 1872. Mon ami, Laissez-moi vous donner ce nom et comprenez-moi bien, en parlant à Dieu nous lui demandons une foule de choses, il reste muet, moi je veux trouver en vous les réponses que Dieu ne nous fait pas. De plus, je crois qu'il est possible de faire exister, comme dans une symphonie deux harpes qui à distance se répondent, vibrent, et produisent une délicieuse mélodie" ... "ordinairement, les mariages, même les liésons, se font au rebours du sens commun, une famille prend des renseignements sur un jeune homme. Si le Léandre fourni par la voisine ou pêché dans un bal n'a pas volé, s'il n'a pas de tare visible, s'il a la fortune qu'on lui désire, s'il sort d'un collège ou d'une école de Droit, ayant satisfait aux idées vulgaires sur l'éducation, et s'il porte bien ses vêtements, on lui permet de venir voir une personne, lacée dès le matin à qui sa mère ordonne de bien veiller sur sa langue, et recommande de ne rien laisser passer de son âme, de son coeur, sur sa physionomie"... "J'attends votre réponse et suis de grand coeur votre Augusta"‎

‎3 lettres signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, 1872, format in-12 de 2 ff. (4 pages), 2 ff. (4 pages), et 4 ff. (7 pages) et 1 brouillon autographe d'Edouard Dentu, s.d., format in-12, 1 f. (une page) : Suivent qq. extraits : 3 Lettres manuscrites signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, et brouillon autographe d'Edouar Dentu ] I : "Lyon, ce 14 août 1872. Monsieur, puisque vous ne voulez pas être mon éditeur, voulez-vous être mon ami. Car pour le moment nous ne pouvons être que deux amis. Pourquoi cherchez-vous un ami dans un inconnu direz-vous. Votre personne m'est inconnue, m'est votre esprit, votre coeur me sont connus, ils me plaisent ; et puis je me sens des sentiments dans l'âme qui veulent un homme de génie pour unique confident. Je ne veux pas que le Poëme de mon coeur soit inutile. Il brillera pour vous comme il eût brillé popur vous seul..." ... "Permettez-moi de vous tendre la main, oh une main bien amie, celle de votre Servante. Comtesse de Scibor Rylski, 174 Cours Lafayette, Lyon, ce 14 août" ; II : Brouillon de réponse non daté de la main d'Edouard Dentu : "Chère Madame, Je suis blessé, et par vous ! Aussi je vous demande de me continuer vos ravissantes confidences, priant Dieu qu'il épargne à votre coeur de nouveaux déchirements car votre nature si délicieusement fine est de celles qui ressentent cruellement les meurtrissures de cette vie" ... "...soyez assez bonne pour m'adresser à l'avenir les lettres dont vous voudrez bien m'honorer à mon domicile personnel, rue Sainte Claire 9 à Passy-Paris".III : 27 août 1872 : "J'ai été ravie je ne voudrais pas autrement que vous êtes dans cette lettre La première oh qu'elle ne soit pas la dernière. Quel autre que vous aurait pu jamais excuser et répondre si gracieusement à une inconnue et la deviner... aussi je vous salue au fond de mon coeur comme on salue un phar qui nous a montré les écueils où l'on pouvait périr. Maintenant que nous voilà amis je vous demande pour le moment une alliance proprement morale et mystérieuse. Venez dans mon coeur quand vous serez malheureux, fatigué, où blessé par quelques-uns de ces échecs moraux qui vous attendent à tous les passages importants de la vie" ... "... votre Augusta". IV : "Lyon, ce 15 Septembre 1872. Mon ami, Laissez-moi vous donner ce nom et comprenez-moi bien, en parlant à Dieu nous lui demandons une foule de choses, il reste muet, moi je veux trouver en vous les réponses que Dieu ne nous fait pas. De plus, je crois qu'il est possible de faire exister, comme dans une symphonie deux harpes qui à distance se répondent, vibrent, et produisent une délicieuse mélodie" ... "ordinairement, les mariages, même les liésons, se font au rebours du sens commun, une famille prend des renseignements sur un jeune homme. Si le Léandre fourni par la voisine ou pêché dans un bal n'a pas volé, s'il n'a pas de tare visible, s'il a la fortune qu'on lui désire, s'il sort d'un collège ou d'une école de Droit, ayant satisfait aux idées vulgaires sur l'éducation, et s'il porte bien ses vêtements, on lui permet de venir voir une personne, lacée dès le matin à qui sa mère ordonne de bien veiller sur sa langue, et recommande de ne rien laisser passer de son âme, de son coeur, sur sa physionomie"... "J'attends votre réponse et suis de grand coeur votre Augusta"‎


‎Etonnante correspondance dont on ne sait s'il faut réellement l'imputer à la Comtesse de Scibor Ryslki (Agnès Veth ?) qui signe par la suite "Augusta". Mais curieux lot, révélateur de la passion que pouvait alors (toujours ?) susciter un éditeur célèbre du temps. Un mystère à élucider...‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR280.00 (€280.00 )

‎SEGUR, Comtesse deDROHOJOWSKA , Madame la COMTESSE‎

Reference : 4358

‎COMEDIES ET PROVERBES.PROVERBES ET CHARADES‎

‎ 1 er ouvrage: PROVERBES ET CHARADES A L'USAGE DES MAISONS D'EDUCATION ( DROHOJOWSKA , Madame la COMTESSE) Paris chez Tolra et Haton , 1864 , 426 p + tables 2 em ouvrage : COMEDIES ET PROVERBES.SEGUR, Comtesse de,Illustrés de 60 vignettes sur bois par E. Bayard. Paris, Lib. de L. Hachette et Cie., 1872, 12x18, 365 pCes deux ouvrages sont reliés sous la meme reliure demi veau , dos à nerfs surlignés de filets dorés caissons avec decors pieces de titre et de 'auteurs , tres belle reliure non signée ‎


‎Ray W5* ‎

Phone number : 06 12 23 97 16

EUR90.00 (€90.00 )

‎SEGUR, Madame la comtesse de (Sophie).‎

Reference : LCS-18435

‎François le Bossu. Rare édition originale de ce roman célèbre de la comtesse de Ségur.‎

‎L’illustration se compose de 28 planches à pleine page et de nombreuses vignettes dans le texte par E. Bayard. Paris, Hachette et Cie, 1864. In-12 de (6) pp., 406 pp. dont 28 planches à pleine page, (2), rousseurs habituelles. Demi-percaline rouge, dos lisse, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 178 x 112 mm.‎


‎Edition originale de la plus grande rareté de ce roman célèbre de la comtesse de Ségur. François de Nancé, un jeune garçon de 10 ans, est devenu bossu à la suite d'une chute. Il devient ami avec la petite Christine des Ormes, âgée de 6 ans. Celle-ci est négligée par ses parents - une mère fantasque, froide et écervelée, un père aimant mais sous la coupe de son épouse - et martyrisée par sa bonne. Christine et François, qui ont tous deux un cœur excellent, deviennent vite inséparables. Quand les Ormes décident de quitter la campagne pour s'installer à Paris, Christine est confiée pour son plus grand bonheur à M. de Nancé, chez qui elle trouve l’affection qui lui manquait. Cette situation dure jusqu’aux 16 ans de la jeune fille, date à laquelle elle doit quitter momentanément sa famille d’adoption. François part faire ses études dans le Sud-Ouest, et elle est placée dans un couvent, puis accueillie chez sa tante, Mme de Cémiane. Christine et François, guéri de son infirmité grâce à une opération, se retrouvent deux ans après, sans que Christine eût été informée de ce succès et de ce changement! Ils se marient, et mènent une vie heureuse et paisible auprès de leur père, M. de Nancé. C'est un roman souvent jugé comme l'un des plus noirs de la comtesse. De nombreux événements dramatiques ponctuent la narration que beaucoup d'adultes jugent trop durs pour de jeunes lecteurs: le sort du jeune Maurice, le persécuteur de François, est si horrible que l'éditeur avait demandé à l'auteur de le modifier, mais en vain. Cependant le roman devait s'appeler La Mauvaise Mère en référence à celle de Christine, mais cette fois l'éditeur eut gain de cause. Comme bon nombre des romans de la comtesse, celui-ci est consacré à une critique de l'éducation, opposant d'un côté les enfants trop gâtés, délaissés ou maltraités aux enfants qui grandissent dans un milieu qui sait faire la part de l'affection et de la fermeté La comtesse de Ségur reprend ici un thème cher aux humanistes : l'apparence n'est rien. L’illustration se compose de 28 planches à pleine page et de nombreuses vignettes dans le texte par E. Bayard. Précieux exemplaire de cette édition originale devenue introuvable, conservé dans sa reliure de l’époque. Un seul exemplaire localisé parmi les Institutions publiques françaises: à la B.n.F.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR5,500.00 (€5,500.00 )

‎Mme la Comtesse de Ségur née Rostopchine‎

Reference : 33753

(1906)

‎Les petites filles modèles‎

‎ Paris, Librairie Hachette et cie, “Bibliothèque rose”, 1924, nouvelle édition. In/12, pleine percaline éditeur rouge ornée, dorée sur tête, 316 pages, ouvrage illustré de 20 vignettes par Bertall.‎


Phone number : 04 78 30 94 84

EUR18.00 (€18.00 )

‎ GENLIS (Mme La Comtesse de.) ‎

Reference : 1610

(1824)

‎ Les Veillées du Château ou Cours de morale à l'usage des enfans ‎

‎ Reliure de l'époque plein veau fauve. Dos à 4 nerfs sautés ornés de filets à froid et dorés. Filet d'encadrement doré sur les plats entourant une mosaïque à froid au centre. Dentelle dorée sur les remplis intérieurs. Trois tranches dorées. Intérieur avec quelques rousseurs. Illustré de nombreuses gravures en noir et blanc hors texte. Coiffe supérieure du tome 1 et coiffe inférieure du tome 4 abîmées. ‎


‎Paris Chez Lecointe Et Durey 1824 Tome 1: 316 pp.Tome 2: 344 pp. Tome 3: 356 pp.Tome 4: 317 pp. In-8 Reliés 4 volumes Bel ensemble dans une reliure très décorative. ‎

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Phone number : 05 59 59 78 74

EUR180.00 (€180.00 )

‎ REMUSAT (Comtesse de.) ‎

Reference : 2820

(1880)

‎ Mémoires de Madame de Rémusat 1802-1808 ‎

‎ Publiées par son petit-fils Paul de Rémusat sénateur de la Haute-Garonne.Neuvième édition.Reliure demi-chagrin vert. Dos à nerfs avec titre doré. Trois tranches mouchetées. Intérieur rousseurs claires marginales. ‎


‎Paris Calmann-Lévy 1880 Tome 1: 413 pp. Tome 2: 420 pp.Tome 3: 416 pp. In-8 Reliés 3 volumes Un parti pris en faveur de Talleyrand contre Napoléon.Bel ensemble. ‎

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EUR300.00 (€300.00 )

‎ AULNOY (Comtesse d'.) ‎

Reference : 33767

(1874)

‎ La cour et la ville de Madrid vers la fin du XVIIe siècle ‎

‎ Reliure d'époque demi-chagrin prune. Dos à nerfs ornés de fleurons dorés. Trois tranches jaspées. Intérieur avec rousseurs éparses. Illustré d'un portrait frontispice sur le tome 1 et le tome 2. Dos passés. ‎


‎Paris E. Plon et Cie 1874 Tome 1: 565 pp. Tome 2: 454 pp. In-8 Reliés En bon état 2 Édition nouvelle, revue et annotée par Mme B. Carey. ‎

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EUR150.00 (€150.00 )

‎ LA FAYETTE (Comtesse de.) ‎

Reference : 35775

(1856)

‎ Mémoires de Hollande ‎

‎ Reliure janséniste plein maroquin vert. Dos à nerfs. Toutes tranches dorées. Large dentelle dorée intérieure. Intérieur très frais. Portrait frontispice en deux états, 1 fac-similé dépliant, et 1 planche de musique dépliante. ‎


‎Paris J. Techener 1856 In-12 Relié. Très bon état. 1 volume. ‎

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EUR170.00 (€170.00 )

‎ Comtesse du Bourg du Bozas ‎

Reference : 37364

(1903)

‎ Mon tour du monde. ‎

‎ Reliure demi-maroquin marron. Dos à nerfs. Tête dorée. Riche iconographie. ‎


‎Paris Plon, Nourrit et Cie 1903 523 pp. In-4 relié. En bon état. 1 volume. ‎

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‎ NOAILLES (Comtesse de.) ‎

Reference : 39122

(1926)

‎ Les éblouissements ‎

‎ Couverture bleue. Intérieur propre. Dos passé. ‎


‎Paris Calmann-Lévy 1926 416 pp. In-8 Broché. En bon état. 1 volume. ‎

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