1 feuillet manuscrit 1730, fine écriture lisible, recto-verso. / / /
"Le Régiment de la Calotte fut fondé vers la fin du règne de Louis XIV, par une société de joyeux officiers, qui n'avaient, à ce qu'il paraît, rien de mieux à faire que de se moquer de tout le monde, en commençant par eux-mêmes. Le hasard donna lieu à cette facétie, qui se prolongea plus d'un demi-siècle. Les fondateurs furent : Aymon, porte-manteau du roi, et de Torsac, exempt des gardes du corps. Ces messieurs s'entretenaient avec quelques amis, quand l'un d'eux se plaignit d'avoir mal à la tête, et qu'il dit qu'il avait une calotte de plomb. Le mot fut relevé ; il fit fortune : de là le nom du régiment de la calotte donné à leur réunion. Elle fit frapper des médailles, adopta un étendard et un sceau avec des armes parlantes, où se trouvaient réunies, dans toutes les règles de l'art héraldique, une calotte, une pleine lune, un rat, un drapeau, une marotte, deux singes habillés, bottés, avec l'épée au côté. La devise était : favet Momus, luna influit. Une autre devise portait : C'est régner que de savoir rire. Les associés se mirent à distribuer des brevets en vers à tous ceux qui faisaient quelque sottise éclatante : ministres, princes, maréchaux, courtisans, abbés, dames de la cour, financiers, hommes de lettres, artistes, comédiens, personne ne fut excepté. Le brevet de la calotte devint alors une véritable censure des travers et des ridicules. Plusieurs personnes du plus haut rang s'empressèrent de s'enrégimenter. Ceux qui se montraient peu flattés de cette distinction bouffonne ne faisaient que s'attirer de plus sanglants brocards ; et les rieurs n'étaient pas de leur côté : témoin le peintre Coypel, qui vint se plaindre au régent de l'envoi fait à son fils d'un brevet de la Calotte. « Je suis déshonoré, dit-il, je n'ai plus qu'à quitter la France ! Bon voyage ! » Répondit froidement le prince. Il y eut bien des menées pour détruire le régiment de la Calotte ; mais, grâce à la faveur publique et à la protection secrète du gouvernement, il subsista malgré le crédit de ses puissants ennemis.""Le sieur Aymon fut son premier généralissime. Louis XIV lui demanda un jour s'il ne ferait jamais défiler son régiment devant lui : « Sire, répondit le hardi plaisant, il n'y aurait personne pour le voir passer. " (Wikipédia.) "
Double feuillet manuscrit, 3 pages (14x19 cm) écrites en vers sur deux colonnes.(circa 1730). Belle écriture lisible. Le Brevet est décerné à Henri François d'Aguesseau - avocat du roi - avocat général au Parlement de Paris -D'abord avocat du roi au parquet du Châtelet (1689), il devint en 1691, avocat général au Parlement de Paris - procureur général.
"Le Régiment de la Calotte fut fondé vers la fin du règne de Louis XIV, par une société de joyeux officiers, qui n'avaient, à ce qu'il paraît, rien de mieux à faire que de se moquer de tout le monde, en commençant par eux-mêmes. Le hasard donna lieu à cette facétie, qui se prolongea plus d'un demi-siècle. Les fondateurs furent : Aymon, porte-manteau du roi, et de Torsac, exempt des gardes du corps. Ces messieurs s'entretenaient avec quelques amis, quand l'un d'eux se plaignit d'avoir mal à la tête, et qu'il dit qu'il avait une calotte de plomb. Le mot fut relevé ; il fit fortune : de là le nom du régiment de la calotte donné à leur réunion. Elle fit frapper des médailles, adopta un étendard et un sceau avec des armes parlantes, où se trouvaient réunies, dans toutes les règles de l'art héraldique, une calotte, une pleine lune, un rat, un drapeau, une marotte, deux singes habillés, bottés, avec l'épée au côté. La devise était : favet Momus, luna influit. Une autre devise portait : C'est régner que de savoir rire. Les associés se mirent à distribuer des brevets en vers à tous ceux qui faisaient quelque sottise éclatante : ministres, princes, maréchaux, courtisans, abbés, dames de la cour, financiers, hommes de lettres, artistes, comédiens, personne ne fut excepté. Le brevet de la calotte devint alors une véritable censure des travers et des ridicules. Plusieurs personnes du plus haut rang s'empressèrent de s'enrégimenter. Ceux qui se montraient peu flattés de cette distinction bouffonne ne faisaient que s'attirer de plus sanglants brocards ; et les rieurs n'étaient pas de leur côté : témoin le peintre Coypel, qui vint se plaindre au régent de l'envoi fait à son fils d'un brevet de la Calotte. « Je suis déshonoré, dit-il, je n'ai plus qu'à quitter la France ! Bon voyage ! » Répondit froidement le prince. Il y eut bien des menées pour détruire le régiment de la Calotte ; mais, grâce à la faveur publique et à la protection secrète du gouvernement, il subsista malgré le crédit de ses puissants ennemis.""Le sieur Aymon fut son premier généralissime. Louis XIV lui demanda un jour s'il ne ferait jamais défiler son régiment devant lui : « Sire, répondit le hardi plaisant, il n'y aurait personne pour le voir passer. " ( Wikipédia.) "
Manuscrit du XVIIIe siècle, 5 feuillets manuscrits recto verso, in-8° (14.5 x 19 cm), texte sur deux colonnes. "Pièce en vers, adressée à « Monseigneur Ventremille » [sic]. Il s'agit d'un texte satyrique évoquant la « Construction Unigentrus » [sic], (La bulle Unigenitus, bulle du pape Clément XI, 1713) rédigé dans une langue se voulant celle des paysans de la paroisse de Sarcelles, près de Paris. (Monseigneur Ventremille » est Charles Gaspard de Vintimille du Luc, archevêque de Paris en 1729). Ce document était recopié maintes et maintes fois et circulait ainsi, écriture très lisible. Collé à la suite: un feuillet de 2 pp manuscrites 1/"Etat de la France en 1731" en vers. 2/ "Etat de l'armée des Molinistes": liste de noms, de titres (général - lieutenant etc) de lieux. suivent 3 lignes: "Brevet (de la Calotte) de mr le p. pdt. Pourtail (Premier Président)De par le dieu porte-marotte, Point de tête, point de calotte."
A Paris, chez Jaques Colombat, imprimeur privilégié du Regiment. L'an de l'ere calotine 7726 (1726); In -12°, plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné de petits fers et fleurons dorés, titre doré sur étiquette de maroquin vieux - rouge, tranches rouges; XII - 276 pp. Frontispice gravé d'après Coypel jeune montrant deux singes en redingote, sous un blason à figure de lune et de fou avec la devise “Favet momus Luna influit“ . Ex-libris armorié à l'intérieur du 1er plat, frotté avec manques. Reliure légèrement frottée avec petits manques aux coiffes, et début de fentes aux charnières, mais bon exemplaire.
Recueil des facéties, faux brevets, faux privilèges, moqueries diverses de personnalités d'Eglise ou autres, des membres de l'Académie, par la société du Régiment de la Calotte."… Société de beaux esprits satiriques du XVIIe et du XVIIIe siècle… Association spirituellement burlesque et satirique…. Aymond fut désigné comme généralissime du burlesque régiment, le joyeux Alexis Piron comme orateur, l'abbé Desfontaines comme aumônier… On composa des armoiries, une lune d'argent… les attributs de Momus, une calotte à grelots, des singes en costume d'apparat, une girouette…l'on prit pour devises : “ C'est régner de de savoir rire“ et encore “ Favet Momus, luna influit" “( Cf. Pierre Larousse). (Reu-Bur)
Couverture souple. 106 numéros de 8 pages. 24 x 32 cm. Papier jauni à certains numéros. Pliures, quelques numéros un peu défraîchis.
Périodique. La Calotte, 1955-1966.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. La bourgeoisie française est-elle la plus bête du monde? La Calotte, Février 1958.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. Le prêtre au-dessus des lois. La Calotte, Mars 1958.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. Les princes qui nous gouvernent. La Calotte, Avril 1958.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. Les faux jetons. La Calotte, Juin 1958.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. Rien n'est perdu… La Calotte, Juillet-Août 1958.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. Qui sera cocu? La Calotte, Septembre 1958.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. Il faut recoudre… La Calotte, Janvier 1959.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. Pour ou contre la guerre scolaire? La Calotte, Septembre 1959.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. La religion de Papa. La Calotte, Mai 1960.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. L'Eglise à l'oeuvre… contre la paix! La Calotte, Juin 1960.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. Est-ce la guerre mondiale qui couve au Congo. La Calotte, Septembre 1960.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. Les Eglises… facteur de guerres! La Calotte, Octobre 1960.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. Le barrage anticlérical… La Calotte, Avril 1959.
Couverture souple. 16 numéros de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. La Calotte, 1952-1954.
Couverture souple. 16 numéros de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. La Calotte, 1961-1964.
Couverture souple. 7 numéros de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. La Calotte, 1964-1966.
Couverture souple. 29 numéros de 8 pages. 24 x 32 cm. Papier jauni à certains numéros.
Périodique. La Calotte, 1955-1960.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. Les coulisses du Vatican… La Calotte, Juillet-août 1955.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. La Calotte, Novembre 1955.
Couverture souple. Numéro de 8 pages. 24 x 32 cm.
Périodique. Jacobins d'opérette, ou de sacristie? La Calotte, Mai 1956.