Paris, Bourgois, 1987. Un volume In-8 broché de 256 pages. Couvertures rempliées. Tranches légèrement salies. Intérieur très frais. Quelques illustrations en noir dans le texte. contributions de Bruzzo, Mendini, Vecovo, Carra, De Chririco...
Bel exemplaire.
DESFONTAINES (abbé Pierre François guyot) critique français, le célèbre ennemi de Voltaire, né à Rouen (1685-1745). Il abandonna en 1715 la carrière ecclésiastique pour se consacrer à la littérature. Dès 1724 collabora au « Journal des savants », surtout connu par ses polémiques avec Voltaire qui l’avait pourtant fait libérer des galères et qu’il attaqua violemment dans « la Voltairomanie », en réponse au pamphlet de Voltaire intitulé « Le Préservatif, ou critique des Observations sur les écrits modernes et pour lequel Desfontaines lui répondit anonymement, réunissant toutes les anecdotes scandaleuses qui couraient alors contre Voltaire. (1738).
Reference : 92C26
UN ENNEMI DE VOLTAIRE. Belle lettre. Il supplie son correspondant, « Sa Grandeur », de mettre « le sceau à la grâce » qui doit le rendre à ses occupations, « après plus de deux mois d’absence et d’inquiétudes ». Il le supplie, « de vouloir bien faire attention à la circonstance des fêtes qui approchent », espérant, « que votre bonté ne me procure le moyen de les passer tranquillement chez moi … ».
L'ennemi - Revue annuelle dirigée par Gérard-Georges Lemaire
Reference : 43573
(1988)
1988 Editions Christian Bourgois, publié avec le concours du Centre national des lettres - 1988 - Petit In-8, Broché avec couverture à rabats - 243 p.
Bon état
MESRINE (Jacques) criminel français déclaré « ennemi public n° 1 » (1936-1979).
Reference : 80C28
« Bruno » et « Joyce » étaient les prénoms qu’ils s’étaient attribués pendant leur échange épistolaire. Belle lettre d’amour qui débute par un charmant dessin représentant un bouquet de fleurs, et qui se poursuit par une expression, dévoilant sa grande passion à l’égard de sa « Canac ». Il lui décrit son quotidien et lui donne quelques conseils « Joyce d’amour, une lettre rapide, mon ange, pour te dire que j’ai reçu ton article du Montréal matin… yaouh ! Quelle belle môme tu es…et dis-moi… tu as de quoi remplir les mains d’un honnête homme ! Tu fais réellement femme. J’adore ta coiffure… c’est de cette façon que je te désire le jour où tu viendras me voir. Oui petite Canac de mon cœur. Je te trouve très désirable… trop désirable pour un mec qui doit attendre 7 ou 8 ans ! (sic). J’ai remarqué sur la photo que ta dent, que je t’avais fait soigner à Trouville était de nouveau abimée… soignes la mon ange, car cela risquerait de s’aggraver et tu perdrais une dent de devant. Peut-être que c’est juste une impression de photo. Là je t’ai posée devant moi… oui très belle cette québécoise (j’en ai de la chance (sic)). Bertrand a été peu intelligent de mettre dans son article des choses que tu ne lui as pas dites au sujet de ce pourri de lechasseur car cela pourra t’apporter des ennuis avec tous les « capotés » qu’il fréquentait…enfin tu fais attention à toi… de toute façon Claude peut t’aider en cas de besoin. Comme cela René risque de sortir pour les fêtes… cela serait trop beau ! Moi aussi j’ai une affection de frère pour lui – l’avenir nous fera nous revoir, il peut en être certain. Quel est ce nouveau hebdo « Police Police », tu me le feras parvenir ok… et j’attends aussi tes autres photos pour être plein de toi… ok amour. Sur une de tes photos envoyées il y a un mois j’ai vu ton adorable petite chienne « Cathy », elle, était chienne à deux pattes (sic). Mon toutou « Médor » en est tombé amoureux et lui fait parvenir une lettre pour lui « aboyer » son amour !! Oui, mon ange, je suis fou !!... mais de toi. Comme cela « beau papa » rénove sa maison… tu vas vivre dans un Palace ma belle… tu as de la chance d’avoir un père aussi bon et une mère aussi adorable. Un jour petite fille… nous suivrons cet exemple. Tu veux… dis ? J’ai vu Sabrina aujourd’hui. Elle va t’écrire et est heureuse comme une folle de savoir que je t’épouse. Car elle te trouve « belle » ma douce poupée. Je te quitte pour ce soir, que le temps va être long loin de toi que j’adore. Mes lèvres se posent sur les tiennes en une douce caresse d’amour. Je t’adore Joyce et tu me manques terriblement. xxxx Ton Bruno. ».