Paris, Robert Laffont, 1947. 1 vol. (120 x 185) de 249 pp. Broché. Bandeau éditeur conservé. Exemplaire à l'état de neuf, dans le tirage post-attribution du prix littéraire dans lequel il est maintenu par le bandeau du « Prix Stendhal ».
Le petit cousin de Georges Bataille, alors étudiant en architecture, reçoit ce prix pour son premier roman. Il est l'un des rares, avec sa cousine germaine Marie-Louise, traductrice et éditrice - à «verser» dans le domaine des lettres et des arts parmi la famille Bataille et à avoir entretenu avec son oncle des rapports constants. Sans en avoir été toujours des soutiens indéfectibles, Marie-Louise et Michel Bataille furent les seuls à comprendre - et parfois pardonner - l'oeuvre de leur célèbre parent. Cet exemplaire est accompagné d'une lettre de Georges Bataille : (2 pp., sur 1 f. 140 x 215, encre noire. Vézelay, 1er octobre 1947. Papier frippé, deux tous de classeurs et manques marginaux, sans atteinte au texte) adressée à sa cousine Marie-Louise à l'occasion de la parution de ce livre : « Ma chère Marie-Louise, J'ai passé l'été dans un tel harassement dû à la fatigue et à un travail immense que je n'ai jamais été plus en retard. J'aurais voulu écrire longuement à Michel parce que j'ai beaucoup de sympathie pour son livre et cependant je ne puis pas du tout l'approuver. En tout cas je viens à Paris la semaine prochaine et peut-être pourrais-tu me téléphoner plus facilement que je ne puis moi-même (je crains toujours de déranger Victor) : tu me trouveras à l'Opéra 68-23 le matin avant 10 heures. Et dans la journée souvent chez Calmann (Opéra 08-02). Toutes sortes d'amitiés à tous, en particulier à Michel. Georges » Provenance : Marie-Louise Bataille 
 En conclusion de son livre, Houellebecq rend hommage à Lovecraft poète : « il a réussi à transformer son dégoût de la vie en une hostilité agissante.Présentées ainsi, les choses paraissent presque simple. Et pourtant, les réussites sont rares dans l'histoire de la littérature. Howard Phillips Lovecraft constitue un exemple pour tous ceux qui souhaitent apprendre à rater leur vie, et éventuellement, à réussir leur oeuvre. Encore que, sur ce dernier point, le résultat ne soit pas garanti.» Du Houellebecq avant l'heure.Rare premier ouvrage de l'auteur. Paris, Éditions du Rocher, coll. «Les Infréquentables», 1991. 1 vol. (115 x 190 mm) de 135 p., [4] et 1 f. Broché, couverture illustrée, sous chemise et étui (Elbel). Édition originale (sans grand papier). Envoi signé : «Pour Max, à Paris, le 1.7.2000. Michel Houellebecq». 
En 1991, Houellebecq entre à l'Assemblée nationale comme secrétaire administratif au service informatique, poste peu enchanteur, semblable à celui qu'il occupait auparavant au ministère de l'Agriculture, mais le statut de fonctionnaire lui assure désormais une sécurité matérielle propice à l'écriture. À cette époque, il a déjà publié, de manière confidentielle, quelques poèmes dans la Nouvelle Revue de Paris, dirigée par son ami Michel Bulteau, qui lui proposera, dans sa collection « les infréquentables » initiée aux Éditions du Rocher, de publier son premier livre, un essai sur l'auteur américain Howard Phillips Lovecraft, le maître du récit fantastique. Lecteur de l'auteur de L'appel de Cthulhu, de Dagon et des Montagnes hallucinées, à l'âge de seize ans, Houellebecq n'a jamais cessé de le lire. Tout autant une biographie qu'une analyse brillante de l'oeuvre du « reclus de Providence», Lovecraft contre le monde, contre la vie contient, en germes, les thèmes fédérateurs de l'oeuvre à venir chez Houellebecq : l'atomisation humaine dans la montée de l'individualisme, la nature comme force aveugle, la disparition progressive de toute forme de spiritualité, l'effritement des valeurs, la vanité d'une existence sans but, et le monde comme une jungle : compétition, combats, victoires et écrasements s'y succèdent, exposant une filiation d'écriture avec le poète qu'il est déjà et le romancier qu'il deviendra. Quelques traits cueillis au fil du texte disent mieux que de longs discours le ton du futur auteur d'Extension du domaine de la lutte : « on ne s'étonnera pas que Lovecraft n'ait guère éprouvé de sympathie pour Freud, le grand psychologue de l'ère capitaliste. Cet univers de ‘transactions' et de ‘transferts', qui vous donne l'impression d'être tombé par erreur dans un conseil d'administration, n'avait rien qui puisse le séduire. » Et en conclusion de son livre, Houellebecq rend hommage à Lovecraft poète : « L'oeuvre de sa maturité est restée fidèle à la prostration physique de sa jeunesse, en la transfigurant. Là est le profond secret du génie de Lovecraft, et la source pure de sa poésie : il a réussi à transformer son dégoût de la vie en une hostilité agissante. » «Présentées ainsi, les choses paraissent presque simple. Et pourtant, les réussites sont rares dans l'histoire de la littérature. Ce n'est guère plus facile, en réalité, que de créer une nouvelle religion.» Et d'ajouter, en terme de conclusion devenue célèbre maxime, que «Howard Phillips Lovecraft constitue un exemple pour tous ceux qui souhaitent apprendre à rater leur vie, et éventuellement, à réussir leur oeuvre. Encore que, sur ce dernier point, le résultat ne soit pas garanti.» Notons enfin la « brève bibliographie » en fin du volume et « classée par ordre de préférence » agrémentée de remarques personnelles remarquables de l'auteur. Dans la même collection paraîtra aussi Arthur Rimbaud et la liberté libre d'Alain Jouffroy, aussi en 1991 ; Baron Corvo, l'exilé de Venise de Michel Bulteau en 1990 ; Dashiell Hammett, Underworl USA de Jean-Pierre Deloux en 1994. Le Lovecraft de Houllebecq sera réédité en 2005 chez le même éditeur avec une introduction de Stephen King, traduction de sa préface à l'édition américaine. 
 Trois années de travail auront été nécessaires pour élaborer cette campagne de publicité pour des sous-vêtements féminins qui envahissent les abribus parisiens et la presse féminine, dans un concept imaginé par Eric Flimon, à partir de 1995. Avec le résultat que l'on sait : 150 affiches, réparties sur 4 périodes, avec six photographes différents et une quinzaine de modèles, dont deux, seulement, posèrent pour le haut, et le bas. 25 tirages noir et blanc (150 x 210 mm) avec étiquette au dos. Boîte signée de Julie Nadot. Collection de 25 tirages originaux signés pour les « leçons de séduction » des fameuses campagnes de lingerie « Aubade », avec les légendes. Leçons 27, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 42, 43, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53 (Hervé Lewis), 54, 55, 67, 72, 73, 95 et 99 (Michel Pérez). 
La marque, créée en 1875 par le docteur Bernard, puis rachetée en 1958 par Claude Pasquier, a toujours beaucoup innové dans l’industrie textile. Dans les années 1970, Aubade fait sauter les bretelles le premier puis crée le soutien-gorge dos nus. C’est « l’âge d’or » d’Aubade, confirme le sociologue de la mode Frédéric Monneyron, « avec une focalisation sur l’érotisme des sous-vêtements ». En cinquante ans, la marque haut de gamme s’est forgé une solide réputation et profite de l’engouement des Français – et des hommes – pour la lingerie. En 1995, Aubade réussit un premier « coup » avec ses « leçons de séduction ». Trois années de travail auront été nécessaires pour élaborer cette campagne de publicité pour des sous-vêtements féminins qui envahissent les abribus parisiens et la presse féminine, dans un concept imaginé par Eric Flimon : à chaque fois, une photo en noir et blanc en plan rapproché sur une paire de fesses ou de seins, accompagnée d’un message qui joue sur l’humour et le double sens : « feindre l’indifférence », « le prendre par les sentiments », « arrondir les angles » : « lui ôter les mots de la bouche », « le remettre à sa place », etc. Jamais un visage entier, parfois la bouche, n’apparaît sur ces images, d’où l’homme est absent, mais où il est omniprésent en creux. Pour Marie-Noëlle Bas, présidente des Chiennes de garde, l’explication de cette dichotomie est très claire : « Depuis longtemps, Aubade a une stratégie visant à émoustiller les hommes par des positions lascives et des corps hypersexualisés. » Fanny Anselme – un mannequin qui a posé pour Aubade dans une dizaine de « leçons ») –, tout en admettant que « les clients de la marque sont des hommes dans leur très grande majorité », défend la marque : « Pour beaucoup, les publicités d’Aubade sont certes, provocantes, mais pas sexistes. Et même plébiscitées par les consommatrices. » La collection compte environ 150 affiches, réparties sur quatre périodes, avec six photographes différents (Bernard Matussière au tout début, puis Hervé Bruhat, Hervé Lewis, Michel Pérez, Thomas Paquet et finalement Terry Tsiolis). Comme il semblait difficile, sinon impossible, de trouver la perle rare qui puisse poser à la fois pour le haut et pour le bas avec des formes parfaites, ce sont une quinzaine de jeunes femmes qui seront photographiées durant les dix premières années de la campagne. Deux, néanmoins, posèrent pour le haut, et pour le bas. Vanessa Demouy fut l’un d’elle (la comédienne a posé pour les leçons 5 à 12) puis, quelques années de castings effrénés plus tard, présentée par le photographe Hervé Lewis, une certaine Sophie, croisée dans la rue : « nous avons fait toutes les dernières Leçons avec elle. Sophie est une jeune étudiante de Montpellier », confie Françoise Barthélémy, responsable commerciale de Carlin, l’agence d’Aubade depuis 1994. Elle figure - à partir de la n° 30 - sur près d’un tiers des leçons ! Chaque tirage porte au dos une étiquette de provenance (Vente Artus Enchères |Aubade) ; 18 tirages sont signés par Hervé Lewis pour les (collections Printemps-Été et Automne-Hiver entre 1999 et 2003) et 7 tirages signés par Michel Perez (collections Printemps-Été et Automne-Hiver entre 2003 et 2009). 
 Exemplaire Maurice Genevoix, avec envoi signé. Paris, Gallimard, (20 avril) 1977. 1 vol. (140 x 205 mm) de 293 et [5] f. Broché. Édition originale. Un des exemplaires poinçonnés du service de presse. Envoi signé : «Pour Maurice et Suzanne Genevoix en souvenir d'une si bonne visite. Ce 13 mars 1979. Michel Tournier». 
Le vent paraclet, c'est le souffle divin qui entoura les apôtres à la Pentecôte et qui leur permit de s'entendre et de se comprendre quelle que soit leur langue. On voit bien ce que souhaite en faire Michel Tournier : rendre compte de sa vie littéraire, depuis l'enfance à Saint-Germain-en-Laye jusqu'à sa retraite dans un presbytère de la vallée de Chevreuse, en composant un ouvrage à mi-chemin entre le récit autobiographique et l'essai, en six chapitres où son histoire se confond avec celle de ses livres et principalement ceux de sa trilogie romanesque (Vendredi ou les limbes du Pacifique, Le Roi des Aulnes, Les Météores). Bon exemplaire de belle provenance : Genevoix avait participer à couronner, en 1967, le premier roman de Michel Tournier, Vendredi ou les Limbes du Pacifique. Le roman obtient le grand Prix de l'Académie Française par sept voix sur onze, dont celle de Maurice Genevoix qui fut un farouche défenseur du livre. Le prix couronne d'ordinaire un romancier qui a déjà fait ses preuves. Or c'est ici un premier roman, dont la maîtrise surprend les critiques. Le 21 décembre 1967, le secrétaire perpétuel prononcera à l'Académie française un discours dans lequel il célèbre “ des symboles que je ne me chargerai pas d'expliquer, car le narrateur s'entend à brouiller les pistes, à cacher les mythes et les considérations philosophiques sous son goût de l'aventure deson observation de naturaliste ”. Suzanne Genevoix est associée à l'envoi ; c'est la seconde femme de Genevoix, qui, devenu veuf, l'épousa en 1943. Après la mort de Genevoix en 1980, elle travailla à la reconnaissance de son oeuvre, des pages combattantes de Ceux de 14 aux pages naturalistes et engagées sur la défense de la nature. Elle poursuivit cette tâche - avec sa fille Sylvie - jusqu'à sa mort en 2012, à l'âge de 101 ans. 
 Éditions de la Galerie Simon, (9 août) 1939. 1 vol. (120 x 170 mm) de 59 p. et [1] f. Veau gris poncé orné de formes arrondies, jeu de filets horizontaux en bordures au palladium, titre à l'oeser orange, doublure du même veau poncé, gardes de velours orange, couvertures et dos conservés, chemise et étui bordé (reliure signée de François Brindeau, 2003). Édition originale. 16 lithographies en noir d'André Masson dont une pour la couverture, 1 à double page et 2 hors texte. Un des 90 exemplaires sur vergé d’Arches (n° 84). L’exemplaire est signé par l'auteur et l’illustrateur à la justification. Envoi signé : «À monsieur Yves Poupard-[Lieussou], avec toute la sympathie de Michel Leiris». 
C'est en 1924, à la demande d'Antonin Artaud alors directeur du Bureau des recherches surréalistes, que Michel Leiris entreprend son « glossaire du merveilleux » dont quelques premiers fragments paraissent dans La Révolution surréaliste. Il faudra près de quinze ans pour que ce projet devienne ce livre, nourri de 835 définitions qui composent une suite de fictions linguistiques, à la fois érudites, ludiques et poétiques. Publié chez Daniel-Henry Kahnweiler, le volume est l'une des seules publications de l'éditeur comportant des légendes pour les illustrations, offrant au lecteur une véritable clé d'interprétation. Il s'agit également du premier ouvrage paginé édité par Kahnweiler. La rencontre des gloses de Leiris et des lithographies de Masson en fait un dialogue d'amis, où texte et image atteignent une harmonie singulière qu'une belle reliure de François Brindeau vient renforcer. Skira 245 ; Hugues 28 ; Chapon p. 285 ; Saphire & Cramer 13 ; Galland p. 971. 
 Saint-Rémy, À distance, s.d. [2007]. 1 vol. (300 x 360 mm) non paginé en ff., sous étui cartonné, couverture à rabats rempliés. État de neuf. Édition originale. Tirage total limité à 35 exemplaires (n° 14) sur pur chiffon, signés par l'auteur et l'artiste. 
Poème inédit de Michel Butor accompagné d'aquarelles originales de Quoniam, à pleine page. L'oeuvre de Stéphane Quoniam n'est ni figurative ni abstraite : elle est les deux à la fois. « Ces images n'existent que par le regard qu'on leur porte. Ce ne sont que des états d'âme, des moments d'une vie [...] Qui prend le temps de regarder un estran ? un brin d'herbe ? des morceaux d'algues en bord de mer ? Les détails de la Terre ? Personne [...]. Et c'est en cela que les gens posent des questions : cela représente tout cela, une symbolique de notre mémoire, de notre savoir, de notre propre mise en scène, et sans le regard de l'autre, ceci n'existerait pas. » Les travaux de compositions mixtes entre Michel Butor et Stéphane Quoniam ont donné lieu à plusieurs livres illustrés ainsi que, l'année passée, une exposition de 100 aquarelles légendées par l'écrivain, "Sans titre-Cent titres", merveilleux confluent entre le haïku, la poésie et la peinture. 
 Paris, Flammarion, (juin) 2001. 1 vol. (135 x 210 mm) de 369 p. et [1] f. Broché, sous chemise et étui. Édition originale et premier tirage (pas de grands papiers - il y a eu quatre tirages en 2001). Exemplaire signé par Michel Houellebecq au stylo bille noir. 
Après la mort de son père, Michel, fonctionnaire quadragénaire et blasé, décide de partir en Thaïlande pour goûter aux plaisirs exotiques : « Dès qu'ils ont quelques jours de liberté les habitants d'Europe occidentale se précipitent à l'autre bout du monde, ils traversent la moitié du monde en avion, ils se comportent littéralement comme des évadés de prison. Je ne les en blâme pas ; je me prépare à agir de la même manière (...) Pourtant, j'aime bien les femmes. C'est un peu un regret, dans ma vie, le célibat. C'est surtout gênant pour les vacances. Les gens se méfient des hommes seuls en vacances, à partir d'un certain âge : ils supposent chez eux beaucoup d'égoïsme et sans doute un peu de vice ; je ne peux pas leur donner tort ». « Je ne hais personne, précise Houellebecq. Je suis dans une forme d'éloignement, de distance. C'est la position normale de l'écrivain. Je sais qu'il y a une demande pour que je condamne ce que je décris, notamment le tourisme sexuel. Je n'ai aucun jugement négatif. Ni sur tel ou tel comportement, ni sur l'homme en général. Dans le pire des cas, je suis compassionnel. » Qu'on ne s'y trompe pourtant pas : Plateforme n'est pas un roman sur le tourisme sexuel, mais, sur fond d'un « état des moeurs en Occident au début du XXIe siècle », un récit sur l'éternelle affaire des relations complexes entre les hommes et les femmes. De leur perpétuel malentendu, annulé, comme cela arrive parfois dans une vie, par une vraie rencontre, une sorte de miracle ou de révolution intime. Inattendue, mystérieuse, évidente, comme elles le sont - ou devraient toutes l'être. 
 Paris, Jean Aubier, (mai) 1956 1 vol. (190 x 235 mm) de 30 p., [3] et 2 f. Broché, couverture illustrée, non coupé. Édition originale. Tirage limité à 311 exemplaires. Un des 267 exemplaires sur vélin du Marais, sous une couverture illustrée par Joan Miró. Le plus rare et l'un des livres les plus réussis de Miró, et le derniertitre édité par les soins de Jean Aubier, mort peu de temps avant la publication.
Le plus rare et l’un des livres les plus réussis de Miró, et le dernier titre édité par les soins de Jean Aubier, mort peu de temps avant la publication. Le recueil est considéré comme l’un des livres illustrés le plus abouti du genre, notamment pour les 44 exemplaires du tirage de tête sur Auvergne qui comportent six lithographies originales de l’artiste, « parmi les plus belles qu’il ait données pour des livres. Au moment de leur publication, le tirage sur Auvergne, très restreint, était entiè-rement souscrit » (cf. Antoine Coron, Cinquante livres illustrés depuis 1947, n ° 18). Précieux exemplaire de René Char : « À René Char, qui sait que l’intempestif est une des facettes du temps. Affectueusement, Michel Leiris, Paris, 22 novembre 1956 ». Ce livre ravissant fut mis en œuvre par Jean Aubier, « qui affectionnait un style de livres aussi proche que possible de ceux de Daniel-Henry Kahnweiler à sa meilleure époque ». Il ne verra l’achèvement de son travail puisqu’il décède en avril 1956. Onze exemplaires de tête, pour ses amis, seront réservés en sa mémoire. « Éditeur des poètes – Frénaud, Ponge, Tzara – il fit appel à Miró pour ces Bagatelles végétales de Michel Leiris qui seront intégrées aux Mots sans mémoire en 1969. Le texte est un de ces détournements de langue, de celle usée par l’emploi d’échange, que ravivent les jeux de mots, les contaminations phonétiques » (Coron), dans la lignée de Glossaire, j’y serre mes gloses, que Daniel-Henry Kahnweiler publia en 1939. L’exemplaire est enrichi d’un prospectus à parution, sur un bi-feuillet imprimé sur le même vélin Marais. 
 Paris, 8 avril 2013 et 20 août 2014. 2 cartes bristol (140 x 105 et 130 x 110 mm), à en-tête l'une de l'Académie française, l'autre de la Nrf, enveloppe conservée. " Cher Maximilien, c'est bien de collectionner des autographes, mais je vous encouragerais plutôt à collectionner des livres… et à les lire ! Michel Déon, 08.04.XIII " ; conseil suivi d'effet puisque : " Votre chaleureuse lettre m'a fait plaisir. Continuez à lire, à vous promener dans la littérature française avec le même bonheur, et croyez bien à mes vœux pour vos réussites scolaires. Michel Déon, le 20.08.XIV "
 Exemplaire Max-Pol Fouchet avec envoi. Paris, Gallimard, (5 mars) 1975. 1 vol. (140 x 205 mm) de 544 p. et [1] f. Broché. Édition originale. Exemplaire poinçonné du service de presse. Envoi signé : «Pour Max-Pol Fouchet, en toute amitié, Michel Tournier». Bandeau éditeur conservé. 
C'est le troisième roman de Tournier - désormais académicien Goncourt - après Vendredi ou Les limbes du Pacifique et Le Roi des aulnes. Un roman double : celui de l'oncle scandaleux, homosexuel et grand pourfendeur d'hétérosexuels et de lesbiennes, qui règne sur les tas d'immondices de la SEDOMU (Société de Ramassage des Ordures Ménagères), « prince des gadoues » autoproclamé ; celui de la gémellité et du tour du monde de frères jumeaux, Jean et Paul, l'un à la poursuite de l'autre. Un tour du monde que Michel Tournier a entrepris, littéralement, pour écrire son roman : il a interrogé de nombreux jumeaux et jumelles, rencontré le Professeur René Zazzo, grand spécialiste de la gémellité, séjourné dans une maison pour enfants handicapés, pataugé dans les dépôts d'ordure de Miramas près de Marseille, fait des tournées avec les éboueurs, visité l'usine d'incinération d'Issy-les-Moulineaux. « Aucun livre ne m'a demandé autant d'enquêtes car ce sont des choses qui ne s'inventent pas», précise t-il. Ce qu'il apprend lui permet d'écrire l'histoire de ces deux vrais jumeaux qui, lorsqu'ils dorment, sont « rendus au plus intime d'eux-mêmes, ramenés à ce qu'il y a de plus profond et de plus immuable - ramenés à leurs fonds-commun - [...] sont indiscernables. [...] Leur ressemblance immaculée est l'image des limbes matriciels d'où ils sont sortis. Le sommeil leur restitue cette innocence originelle dans laquelle ils se confondent.» 
 Le premier roman de Houellebecq.Premier tirage, avec billet autographe. Paris, Maurice Nadeau, (août) 1994. 1 vol. (135 x 210 mm) de 180 p. et [2] f. Broché, sous couverture illustrée. Édition originale. Premier tirage d'août 1994 (suivi de trois retirages en septembre, octobre et décembre). On joint : photographie de Houellebecq jeune - 1 tirage numérique en couleurs (115 x 75 mm) - avec cet envoi autographe : «pour Hélène, une photo que je suis bien incapable de dater, Michel Houellebecq». 
Maurice Nadeau publie à la fin de l'été 1994 le premier roman d'un jeune homme, ancien élève de l'Institut national d'agronomie, encore fonctionnaire à l'Assemblée nationale : Michel Houellebecq. Ce dernier a déjà publié trois ans auparavant un essai sur Lovecraft et deux recueils de poèmes (Rester vivant et La Poursuite du bonheur), où l'on trouve cet alexandrin fondateur : « Mon père était un con solitaire et barbare ». Il est alors question, enfin, d'un premier roman. Ce sera Extension du domaine de la lutte, qui peint, avec un réalisme inquiétant, la misère sexuelle et affective du mâle occidental dans la compétition généralisée du libéralisme : un univers de boîtes de nuit et de centres commerciaux, où le narrateur, qui a « l'impression d'être une cuisse de poulet sous cellophane dans un rayon de supermarché », décrit le monde qui l'entoure, dans une écriture blanche, descriptive et analytique qui rend parfaitement compte de l'anomie où croupissent ses journées. Le jeune informaticien y comprend son malheur, mais est démuni face à lui. « Une théorie complète du libéralisme débridé, qu'il soit économique ou sexuel », résumera Houellebecq. Parfait état, tel que paru. Rare ainsi. 
 Edition originale. Exemplaire Suzanne Genevoix, avec envoi. Paris, Mercure de France, (30 octobre) 1981. 1 vol. (145 x 220 mm) de 398 p., [1] et 1 f. Broché. Édition originale et premier tirage. Envoi signé : « Pour Madame Maurice Genevoix, en hommage amical, Michel Tournier ». 
Le Vol du vampire est un recueil de notes de lecture. Publier un livre, nous dit Michel Tournier, c'est procéder à un lâcher de vampires, un oiseau sec, avide de chaleur humaine, et, lorsqu'il s'envole, c'est à la recherche d'un lecteur sur lequel il pourra se poser afin de se gonfler de sa vie et de ses rêves. Une cinquantaine de livres sont donc venus se poser sur le lecteur Tournier, qui en livre critiques et notes, depuis Charles Perrault à Kant, des Affinités électives de Goethe à l'oeuvre d'Émile Zola en passant par Gros-Câlin d'Émile Ajar. Tournier avait été honoré en 1967, pour Vendredi ou les Limbes du Pacifique, du Grand prix du roman de l'Académie française, remis par son Secrétaire perpétuel d'alors, Maurice Genevoix. Tournier ne manquait pas depuis de lui faire parvenir ses ouvrages dédicacés, coutume poursuivie après la disparition de l'écrivain en envoyant à sa veuve, Suzanne Genevoix, ses livres à parution. 
 Liège, Ed. Dynamo, Pierre Aelberts, 1971 1 vol. (140 x 185 mm) de 15 pp. + planches. Cousu. Édition originale. Un des 40 exemplaires sur vélin blanc (n° 6). Carte autographe de Michel Tournier jointe.
Cette plaquette est illustrée de vues photographiques de Francfort (1900) et de la gravure de Mérian (1639) montrant l'entrée des troupes de Gustave-Adolphe en 1631 à Francfort-sur-le-Main. Elle a été réalisée à l'occasion de sa visite à la foire du livre de Francfort en septembre 1969 : Tournier y établira une distinction de l'humanité en deux catégories : « les gens du livre et l'immense foule des autres, ceux qui peuvent vivre sans la drogue imprimée ». Non sans outrecuidance, il évoque également la parution prochaine du Roi des Aulnes. Excellente condition. 
 Paris, Editions de Minuit, 1957 1 vol. (145 x 225 mm) de 299 pp. Broché. Envoi signé : "Pour Melle Joze-Roland, bien cordialement, Michel Butor". Ancienne trace de scotch au premier feuillet et en quatrième de couverture. Tache angulaire à la première de couverture.
 Paris, Berger-Levrault, 1987 1 vol. de 264 pp. Envoi signé : "à Jacques Vergès, avec espoir au coeur, M. Aurillac". Carte de visite jointe. Michel Aurillac a été ministre de la coopération de 1986 à 1988. De la bibliothèque Jacques Vergès (tampon).
 Paris, Albin Michel, 1993 1 vol. (160 x 240 mm) de 407 pp. Broché. Edition originale. Envoi signé : « Pour Jacques Vergès, ces conversations sans concessions... qui, je l'espère, sont dignes des nôtres... En témoignage d'amitié. J.-L. Remilleux 21.01.1993 ». De la bibliothèque Jacques Vergès (tampon).
 Soumission dans une parfaite reliure de Renaud Vernier Paris, Flammarion, (décembre) 2014. 1 vol. (130 x 210 mm) de 300 p., 1 et [1] f. Buffle gris, titre à la chinoise au premier plat, contreplat et garde de chèvre velours gris, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, chemise et étui bordés (reliure signée de Renaud Vernier - Claude Ribal, 2024). Édition originale. Un des 120 premiers exemplaires sur vélin Rivoli (n° 119). 
« J'aime bien qu'on me lise dans l'ordre [...]. Ce qui explique le mieux un livre c'est ceux que l'on a écrits avant. » (Houellebecq, interview télévisée, août 2015). Pour ceux qui suivront cet avis, il faut donc lire tout particulièrement Plateforme, le roman précédent de Michel Houellebecq où il traite déjà le thème de l'Islam. Avant même la mise en vente, le 7 janvier 2015, de l'édition originale de Soumission, ce roman avait fait naître une polémique d'envergure. Les attaques terroristes de Charlie Hebdo et de l'hypermarché casher le jour même de sa sortie n'avaient évidemment rien arrangé. Depuis, et à maintes reprise, Houellebecq a tenté d'expliquer que toutes interprétations et relectures des faits n'avait aucun sens. Traduit depuis, en voici les meilleurs passages, éclairant mieux qu'aucune autre préface les lignes de ce sixième Houellebecq : « Pourquoi ce livre ? J'ai constaté de grands changements à mon retour en France [Houellebecq venait de passer 12 ans en Irlande], changements qui ne sont pas spécifiquement français d'ailleurs, qui sont occidentaux en général. [...] Je pense que la deuxième raison est que mon athéisme n'a pas vraiment résisté à la succession de morts que j'ai connu [ses parents, son chien]. Ça m'a apparu insoutenable en fait [...]. Et la troisième raison pour laquelle j'ai écrit ce livre, c'est que le début me plaisait bien. J'ai écrit à peu près d'un seul coup du tout début jusqu'à la page 26. Et je trouvais cela très convainquant parce que je m'imagine très bien un étudiant choisissant Huysmans comme ami et lui consacrant sa vie. Cela ne m'est pas arrivé : j'ai lu Huysmans beaucoup plus tard, vers 35 ans je crois, mais ça m'aurait bien plu : ma chambre n'était pas terrible, le restaurant universitaire n'était pas terrible non plus et j'imagine bien ce qu'il aurait pu faire de tout ça. Je pense qu'il aurait pu être un vrai ami pour moi. Et donc, après avoir écrit ça, je n'ai rien fait pendant quelque temps. C'était en janvier 2013, et j'ai du reprendre le texte à l'été 2013. Mais mon projet était très différent au départ. Cela ne devait pas s'appeler Soumission, le premier titre était La Conversion. Et dans mon premier projet le narrateur se convertissait aussi mais au catholicisme. C'est-à-dire qu'il suivait le même parcours que Huysmans, à un siècle de distance : partir du naturalisme pour devenir catholique. Et je n'ai pas réussi à faire ça [...]. De manière générale, il y a un sentiment d'entropie encore plus fort que dans mes autres livres. Un côté crépuscule morne qui donne à ce livre un ton assez triste. Par exemple, si le catholicisme ne marche pas, c'est que ça a déjà servi, ça paraît appartenir au passé, ça s'est défait. L'islam a une image à venir. Pourquoi la Nation ça ne marche pas ? Parce qu'on en a trop abusé.» (in Entretien avec Sylvain Bourmeau, 19 décembre 2014, publié dans The Paris Review). Exemplaire parfait, dans une non moins parfaite reliure de Renaud Vernier. 
 Paris, Flammarion, (décembre) 2018. 1 vol. (135 x 210 mm) de 347 p. et [2] f. Broché. Édition originale. Envoi signé : « pour Hélène, Michel Houellebecq, à Paris, le 9 décembre 2020 ». 
Sérotonine est un précis de décomposition, où il est question du déclin de l'Occident, de l'Union européenne, de la France, de Dieu. Le héros - ou anti-héros -, Florent-Claude Labrouste, est un ingénieur agronome de 46 ans, employé au ministère de l'agriculture, en couple avec une Japonaise de 26 ans, qui se meurt « de chagrin » et doit sa survie à un médicament, le Captorix, qui stimule la production de sérotonine, une « hormone liée à l'estime de soi », qu'il définit dès l'incipit : « C'est un petit comprimé blanc, ovale, sécable ». Il décide de disparaître. D'abord dans un hôtel Mercure près de la place d'Italie, puis en Basse-Normandie, « un territoire à l'abandon, peuplé d'agriculteurs suicidaires et condamnés par la politique européenne de Bruxelles ». Houellebecq, l'écrivain de la solitude de l'homme contemporain, cogne toujours sur le même clou, avec obstination, quitte à simplifier, avouant pour autant que, oui, « enfin je simplifie, mais il faut simplifier sinon on n'arrive à rien ». Houellebecq dévoile ainsi son intention : « Si nous avions été dans une comédie romantique, j'aurais fait ainsi [...]. Eussions-nous été dans un film porno que la suite eût encore été bien davantage prévisible [...]. Nous étions dans la réalité, de ce fait, je suis rentré chez moi ». Implacable machine désabusée. 
 Paris, Flammarion, (août) 1998. 1 vol. (115 x 195 mm) de 135 pp., 1 et [4] f. Broché. Édition originale et premier tirage, dont il n'a pas été tiré de grand papier. 
"Tout devrait au fond se transformer en un livre unique, que l'on écrirait jusqu'aux approches de la mort ; ça me paraît une manière de vivre raisonnable, heureuse, et peut-être même envisageable en pratique." Michel Houellebecq 
 Paris, Flammarion, (mars) 1996. 1 vol. (130 x 200 mm) de 117, [3] et 1 f. Broché, sous chemise et étui papier (Elbel). Édition originale et premier tirage - rare. Envoi signé : "Pour Max, une édition rare, Michel Houellebecq". Avec un tirage photographique en couleurs (130 x 185 mm) signé par l'auteur. 
 Un des 179 premiers sur Ingres d'Arches ; reliure de Renaud Vernier Paris, Fayard, 2005 1 vol. (130 x 210 mm) de 485 p. et [1] f. Buffle bordeaux, contreplats et gardes de chèvre velours bordeaux, titre doré, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, chemise et étui bordés (reliure signée de Renaud Vernier - Claude Ribal, 2024). Édition originale. Un des 179 premiers exemplaires sur Ingres d’Arches (n° LXIX), celui-ci hors commerce. Houellebecq avait donné de sa personne pour l’écriture de son quatrième roman.
Ce n’est pas peu dire, si l’on considère qu’il fraya avec la secte des raéliens et trinqua avec Claude Vorilhon, alias Raël son grand gourou (grand voyou), qui eut l’idée de s’inventer une rencontre extraterrestre, laquelle le désignait bien entendu prophète... Houellebecq suivra de près les élucubrations savamment orchestrées depuis Genève de cette entreprise d’utilité privée. Le personnage de La Possibilité d’une île, Daniel, et ses clones, Daniel25, Daniel26 sont tout droit sortis de la holding raëlienne, laquelle prétendait avoir réussi le premier clonage humain... « D’où vient que l’on finit par se convaincre que Houellebecq a réussi son voyage au bout de l’humanité ? Simplement parce qu’il est un romancier. Un formidable romancier même, noir et désespéré. Non pas, comme Daniel 1 le dit de lui-même, ‘une espèce de Zarathoustra des classes moyennes’, mais plutôt un conteur d’histoires doublé d’un éclaireur hyperréaliste de la société d’aujourd’hui et du monde de demain, convaincu que tout ce que la science permet, y compris le moins souhaitable pour l’homme, sera réalisé. » (Franck Nouchi, Le Monde, 1er sept. 2005) Un régal et un beau champ d’investigations pour Houellebecq, sacré « prêtre honoraire » par Raël lui-même, comme Michel Onfray qui l’apprit par voie de presse et répliqua n’avoir rien demandé à cette « tribu de demeurés ». 
 Un des 70 premiers exemplaires sur vergé blanc de Hollande. Envoi signé. Reliure de Jacqueline Liekens. Paris, Gallimard, (4 juillet) 1996. 1 vol. (140 x 210 mm) de 341 p. et [5] f. Maroquin havane, contreplats à encadrement, titre doré, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, chemise et étui bordés (reliure signée de J. Liekens). Édition originale. Un des 70 premiers exemplaires sur vergé blanc de Hollande (n° 57). Envoi signé : « Pour Hubert Morent, bien amicalement, cette [Cour des grands] où les ambitions ne riment guère avec les amours. Michel Déon. Paris, le 7. X. 98 ». 
Peinture de la société, ce roman initiatique d'amour - désabusé - dépeint la cour des grands dans laquelle évolue le jeune Arthur Morgan, qui quitte la France à bord du Queen Mary pour aller suivre aux États-Unis des études de « droit des affaires ». Cette cour, bien différente de celles, scolaires, qu'il a jusqu'alors fréquentées, il la doit au billet de première classe que sa mère lui a payé pour le voyage : les rencontres qu'il y fera - avec un frère et une soeur brésiliens et une jeune irlandaise - modifieront sa vie à jamais. Très bel exemplaire, parfaitement établi par Jacqueline Liekens. 
 Paris, René Julliard, 1967. 1 vol. (140 x 210 mm) de 280 et [4] pp., [2] ff. Broché, non coupé. Edition originale. Un des 95 premiers exemplaires sur alfa mousse (n° 43) - seul grand papier. Envoi signé : " En hommage, et avec les meilleures pensées de M Bataille. Le 25 oct 67 ". 
 Paris, Robert et Lydie Dutrou, 2010. 1 vol. (260 x 330 mm), en ff., couv. imprimee et etui editeur. Edition originale. Tirage a 60 exemplaires. Un des 45 exemplaires sur Moulin du Gue (n°43). Trois gravures originales de Stephane Quoniam, a pleine page, signées.
 Paris, Galerie de Seine, (janvier) 1975 1 vol. (165 x 250 mm) de [26] ff. Broché. Édition originale. Un des 120 premiers exemplaires sur arches (n° 77), signé par l'auteur à la justification et comportant une gravure originale en couleurs de Bryen, justifiée et signée Envoi signé de Camille Bryen : "Pour Louisette. Camille".
Emouvant exemplaire de Louysette Bryen, avec envoi signé de son époux, avec petit dessin au crayon. Ce catalogue d'exposition de la Galerie de Seine"BRYEN en temps conjugués", 4 au 28 février 1975] reproduit 20 oeuvres, avec une photographie en frontispice. Complet du signet biographique recto/verso du peintre et de l'écrivain et de la carte volante de la Galerie de Seine justifiant l'exemplaire. Parfait état.