Apud Ioannem Vignon, Aureliopoli (Genève) 1604, (76) 127, 1976 colonnes et (12) 916 colonnes ; (8) 448 colonnes ; (4) 457-552 colonnes, relié.
Nouvelle édition, après la première parue en 1583. 4 pages de titre, la principale en rouge et noir avec un portique Renaissance (la seconde identique mais pas en rouge et noir), les autres dans des encadrements à rinceaux. Titres des 3 pages de titre présentes dans le tome II :Codicis Iustiniani D.N. Sacratissimi principis pp. Aug. repetitae praelectionis Libri XII.Authenticae sev novellae constitutiones D.N. Justiniani sacratis.Feudorum consuetiudines partim ex editione vulgata, partim ex cuiaciana vulgatae apposita. Impression sur deux colonnes avec les commentaires distribués autour. On notera avec curiosité que le titre évoque 4 parties, et que tous les exemplaires contenus dans les bibliothèques ne contiennent que ces 4 parties, pourtant une table présente au-dessus du privilège mentionne : Tomo V, qui rassemble des notes sur Ciceron et d'autres fragment. Reliures en pleine basane brune marbrée d'époque ou légèrement plus tardives. Dos à nerfs ornés. Pièces de titre et de tomaison en maroquin havane. Mors supérieur du tome I ouvert en queue, le mors inférieur étroitement fendu. Frottements. Page de titre principale froissée avec des pliures. Papier plus ou moins bruni. Restauration en marge externe d'un feuillet préliminaire dans le tome I et dans le tome II. Pâle trace de mouillure en haut des pages jusque vers la colonne 330 du tome I. Dyonisus Gothofridus l'ancien fut un jurisconsulte célèbre courtisé par toutes les cours d'Europe, de confession protestante, l'édition du Corpus Juris civilis de Justinien fut son grand oeuvre et demeura la référence juridique pour plus d'un siècle, tant pour le barreau que pour l'enseignement. On en fit de nombreuses éditions. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Apud Johann Vignon, Genevae, 1619
Deux volumes gros in-4°, reliure cuir de l’époque, dos à 4 nerfs, pièces de titre , plats muets mais avec un encadrement à froid ( 3 filets simplement estampés sur ses quatre cotés), avec des traces d’inscriptions à l’encre où l’on peut lire encore, très difficilement “Corpus juris civilis”.Ces deux volumes comptent plusieurs textes dont la plupart sont écrits sur deux colonnes par page (des colonnes numérotées flanquées de deux demi-colonnes de notes)... LE PREMIER VOLUME comprend : - (Après une page de titre ornée présentant le titre général vu plus haut : « CORPUS IURIS CIVILIS IN IIII. PARTES DISTINCTUM QUARUM PRIMA CONTINENTUR INDICES OMNIUM IURIS TITULORUM, INSTITUTIONUM LIBRI IIII » etc.... INDEX GENERALIS OMNIUM TITULARUM JURIS (31 feuillets sans colonnes). -INSTITUTIONUM JURIS LIVR IV et EPITOME INSTITUTIONUM ( 126 colonnes). -DIGESTORUM SEU PANDECTARUM LIBRI L (2018 colonnes)LE DEUXIEME VOLUME comprend ( après une page de titre ornée de plusieurs motifs décoratifs et 6 feuillets d’index:-1)CODICIS Libri XII (972 colonnes); c’est le Code justinien proprement dit.-2) -(Avec une nouvelle page de titre:) AUTHENTICAE SEV NOVELLAE CONSTITUTIONNES DN IUSTINIANI SACRATIS ( 456 colonnes), ainsi présentées par Dionysius GOTHOFREDUS: “METHODICA Novellarum iustiniani dispositio & epitome, ad ordinem edicti perpetui adcommodata”. Il s’agit des NOVELLAE Iustiniani, des NOVELLAE Leonis & eorum Epitome, et des CANONES Apostolorum & eorium index.-3)... et enfin une 3ème partie (107 colonnes), avec également une page de titre ornée: FEUDORUM CONSUETUDINES PARTIM EX EDITIONE VULGATA PARTIM CUIACIANA VULGATAE APPOSITAE : Constitutiones FRIDERICI II Imp. Extravagantes. Liber de Pace Constantiae. Epitome Feudorum. His accesserunt nota DIONISIi GOTHOFREDI I.C. Epitome Feudorum. Postrema editio prioribus auctior & emendatior. Ce CORPUS JURIS CIVILIS date initialement de 528 et sa seconde version de 533. L’Empereur byzantin JUSTINIEN a voulu constituer un CODE qui serait une synthèse entre les textes juridiques anciens (souvent très anciens) et les apport du christianisme devenu religion d’empire. Ce CODE , appelé simplement CODE JUSTINIEN semble avoir été, par la suite mis de côté ou appliqué avec approximation. Mais DENIS GODEFROY (1549-1622), un jurisconsulte français et protestant, très renommé de son temps, se chargea de l’actualiser et de corriger certaines de ses nombreuses imperfections et incohérences. Finalement, sans aboutir à la perfection totale, il fit de ce CODE JUSTINIEN un texte juridique communément admis qui servira encore de référence pendant quasiment encore deux siècles (une nouvelle traduction francaise fut encore faite sous le 1er Empire par Henri HULOT, Jean-François BERTHELOT, Pascal-Alexandre TISSOT et Alphonse BERENGER en 11803 à Metz). Le texte de l’ensemble de ce CORPUS, évidemment écrit en latin, a été imprimé en noir sauf quelques lignes en rouge sur la page-titre principale. L’impression a été très soigneusement faite (belle mise en page, lettrines , bandeaux, frises et culs de lampe). Malgré quelques discrètes traces d’âge et d’usage bien compréhensibles vue l’année d’édition, nos deux volumes peuvent être dits en TRES BON ETAT.