État : Bon état - Année : 1919 - Format : in 12° - Pages : 504pp - Editeur : Librairie Plon - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché-cousu - Divers : Couv un peu salie et frotté en coiffes. Légers plis de lecture au dos. Ouvrage solide et intérieur bien propre. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/joris-karl-huysmans/10061-la-cathedrale?lrb
Réédition en 1916 d'un livre écrit en 1898. Le deuxième volume de sa ˮtrilogie de la conversionˮ, à travers son héro, Durtal, Huysmans poursuit l'évocation de sa conversion. Ce récit prend une autre dimension à la fois mystisue et artistique. Autour d'une description fouillée de la Cathédrale de Chartres, l'auteur disserte sur l'art sacré et son impact sur la Foi. ˮSa foi chrétienne, conquise au prix d'une lutte véritablement surhumaine, n'effaça jamais chez lui une conceptionn toute esthétique de la vie. Il restera totalement artiste, avec outrance et déraison...ˮ (Jean Mabire Que lire? 2)
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s. n. | s. l. [1887 ?] | 20 x 32 cm | 1 portrait-frontispice, 1 titre à l'encre, 83 p. manuscrites, qq. feuillets vierges
Exceptionnel recueil manuscrit enluminé, contenant 35 poèmes de Stéphane Mallarmé copiés à l'époque sans doute par Joris-Karl Huysmans, sur vergé de Hollande filigrané, d'après les pré-originales des poèmes parus en revue.??La majorité des poèmes est précédée dune page indiquant le titre et la source.? Illustré d'un beau portrait de Stéphane Mallarmé au fusain, et de deux compositions florales à la gouache et laquarelle ornant les poèmes Les Fleurs et Apparition, ainsi quune page ornée du nom de lauteur dessiné.? Bien que non signées, les compositions sont attribuables à Marie Danse. Reliure à la Bradel, plats de soie moirée crème aux motifs floraux, gardes et contreplats de papier à motifs, deux signets en soie moirée verte décorée de motifs floraux polychromes. Mouillures en partie inférieure du second plat, coins frottés, quelques accrocs aux fils de soie ornant le dos, et frottements sur les plats.?? Superbe manuscrit de 35 poèmes de Mallarmé antérieur à la parution de son premier recueil de poésies complètes qui ne connut dailleurs que 47 exemplaires (Poésies, photolithographiées, Revue indépendante, 1887).?Cet ensemble soigneusement calligraphié est attribué à la main de Joris-Karl Huysmans, grand admirateur du poète, qui aurait offert les manuscrits à son ami Jules Destrée.? * Le recueil, qui rassemble un florilège de chefs-d'oeuvre mallarméens (notammentHérodiade, L'Après-midi d'un faune, Le tombeau d'Edgar Poe, Prose pour des Esseintes, Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui)apparaît pour la première fois dans la vente après décès de lhomme politique et écrivain belgeJules Destrée en 1936 à la galerie Leopold de Bruxelles. Une note au crayon sur la page de garde du recueil indique?: «?Aux dires de M. Simonson [expert de la vente Destrée], ce manuscrit aurait été envoyé par J.K. Huysmans à Jul. Destrée qui voulait connaître les poèmes de Mallarmé, inédits alors. (vérifié au moyen de la correspondance de Huysmans vendu le même jour que ce ms).?» Ce serait en effet par lintermédiaire de Huysmans que Destrée sétait procuré des poèmes de Mallarmé encore difficilement accessibles car dispersés dans diverses revues (L'Artiste, Les Lettres et les Arts, la République des lettres, etc.) et dans les recueils du Parnasse contemporain. Dans une lettre à Destrée, Huysmans écrit en effet «?Vous me demandez où sont trouvables les poèmes de Mallarmé. Introuvables, mais ils sont sous cette enveloppe. Parus en 1876 dans la République des Lettres, ils ont été recopiés, du moins les meilleurs, par le Chat Noir, en 1886 -J'en avais acheté 2 numéros, ce qui me permet de vous les adresser, vous verrez qu'ils sont superbes, d'une langue claire et incisive, tout étrange.?» (30 novembre 1887). Il est possible que les poèmes «?sous cette enveloppe?» mentionnés par Huysmans correspondent à ceux qui composent ce recueil. Huysmans aurait copié pour Destrée les poèmes des revues dont il ne possédait quun exemplaire, et envoyé son numéro supplémentaire du Chat Noir de 1886, où figurent les poèmes en prose Plaintes d'automne, Frisson d'hiver I et II, et Le Phénomène futur.??? En effet, lécriture des poèmes du recueil est tout à fait comparable à la remise au propre que Huysmans faisait de ses propres vers son manuscrit du Drageoir à épices donne à voir le même style décriture ronde et chantournée. Toutefois, la graphie de Huysmans varie considérablement en fonction des circonstances décriture : manuscrits de romans, lettres, premiers jets La calligraphie excessivement soignée de ces poèmes contraste par exemple avec la graphie urgente, haute et serrée de plusieurs autres de ses manuscrits. Seule une étude comparative de la graphie, notamment de ses capitales, permet de reconnaître une homogénéité au fil des manuscrits. Cest le travail effectué par le librairie Paul Van der Perre, qui attribua fermement le recueil à Huysmans dans son catalogue de mars 1956 : «?Ce cahier, contenant un beau portrait de Mallarmé, dessin
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Albert Messein | Paris 1905 | 16.50 x 23.50 cm | relié
Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 17 Japon en grands papiers. Reliure à la bradel en plein cartonnage recouvert de papier à la cuve glacé, dos lisse, pièce de titre de maroquin de Russie marine, couvertures et dos conservés, tête dorée, élégante reliure pastiche signée de T. Boichot. Ouvrage illustré de 6 planches hors-texte. Bel exemplaire agréablement établi en reliure pastiche. Précieux envoi autographe signé de Joris-Karl Huysmans à son ami et exécuteur testamentaire Lucien Descaves. Lucien Descaves, écrivain naturaliste, communard, libertaire et antimilitariste, créera en 1927la société Joris-Karl Huysmans. Il fréquente depuis 1887 le Grenier d'Edmond de Goncourt, et sera en 1900 l'un des membres fondateurs de l'Académie Goncourt (avec Joris-Karl Huysmans, Léon Hennique, Octave Mirbeau,Rosny,Paul Margueritte,Élémir BourgesetGustave Geffroy) mais s'en éloignera en 1932 après que le prix, qui semblait promis àCélinepour leVoyage au bout de la nuit, finalement échut auxLoupsdeGuy Mazeline. Le 2 mai 1918, aux côtés dePablo Picasso, il est témoin de mariage du poèteGuillaume Apollinaireavec l'artiste peintre Jacqueline Kolb. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, Tresse & Stock éditeurs 1889. In-12 relié de 215 pages au format 12 x 19 cm. Elégante reliure d'époque, demi toile bleue à coins avec plats en papier marbré. Dos rond avec pièce de titre et date gravée et dorée. Couvertures conservées. Infimes frottis aux coins. Intérieur frais. Recueil de textes sur l'art : Du Dilettantisme, Puvis de Chavanne, Gustave Moreau, Degas, Cézanne, Chéret, Whistler, Félicien Rops, etc. Très bel état général. Edition originale enrichie d'une belle dédicace autographe, signée, sur carte de visite, de Joris-Karl Huysmans. La carte est collée en page de garde.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
JORIS-KARL HUYSMANS Le Drageoir aux épices Paris, Librairie Générale, Dépôt Central des Éditeurs, 1875 in-8 jésus, 115 p., 16,5x11 cm Édition originale du tout premier recueil de J.-K. Huysmans (1848-1907), paru en 1874 chez Dentu sous le titre Le Drageoir à épices, avec la couverture de remise en vente et la mention fictive de 2e édition pour les invendus de cette publication confidentielle de jeunesse, écoulée à quelques 50 exemplaires l'année de la parution. Tirage strictement limité à 300 exemplaires numérotés. Le nôtre porte le n°171. Il n'a pas été tiré de grand papier. Magnifique reliure, non signée, plein veau fauve glacé, triples filets dorés encadrant les plats, liserés dorés sur les tranches, roulette dorée sur les contre-plats, dos à 5 nerfs soulignés d'un motif doré, nom de l'auteur, titre et date en queue dorés, tête dorée, couvertures et dos conservés. Parfait état. Charles Marie Georges Huysmans a vingt-six ans lorsqu’il fait paraître en 1874, à compte d’auteur, sous le pseudonyme de Jorris-Karl Huÿsmans, Le Drageoir à épices. Il est alors employé de sixième classe à la délégation du ministère de l’Intérieur, à Versailles. Cet illustre inconnu, sans amitiés puissantes, sans fortune, sans famille, n’est pas encore le Joris-Karl ou le J.-K. que René Pajou félicite, en septembre 1876, pour sa collaboration à La République des lettres avec Flaubert, Zola et Cladel, pour ses « excellents articles sur les arts » et pour l’imminente parution de son premier roman : Marthe. L’écrivain croque-notes n’a publié que quelques pages sur les paysagistes contemporains et sur une revue du théâtre du Luxembourg où jouait sa maîtresse. Huysmans essuie d'abord plusieurs échecs auprès des Lemerre et Lachand, qui ne partagent guère l’enthousiasme du compagnon des amis de l'auteur et se montrent sans ménagement pour le jeune écrivain, à l’image d’Hetzel dont les remarques sur les pages des manuscrits du Drageoir conservés à la bibliothèque de l’Arsenal sont emplis de réticences à publier des textes aux sujets si triviaux, démodés et insignifiants : "Il ne suffit pas de savoir peindre ou décrire, il faut savoir ce qui vaut d’être peint ou décrit. Une machine photographique qui roulerait toute seule ne fera jamais de l’art, même de l’art de photographe. C’est un chemin / démodé, que vous prenez — si jamais il a été à la mode / Vous avez une palette, les couleurs / n’y manquent pas — mais vous n’avez encore rien à peindre." C'est finalement Dentu qui accepte d'apposer son nom sur la couverture du livre, à charge pour l'auteur d'en assurer le financement. Dans la presse, le livre ne suscite guère d’émoi et les critiques se contentent, dans la majorité des cas, de signaler la parution, de relever l’étrangeté du volume, du style et des sujets traités, d’extraire quelques pépites et de classer l’auteur, faute de de pouvoir définir génériquement ce « bric-à-brac » de nouvelles et de poèmes en prose, à la suite d’Aloysius Bertrand et de Charles Baudelaire. La postérité de l'ouvrage viendra, quelques années plus tard, avec le succès des ouvrages qui suivirent, notamment A rebours (1884), et des admirateurs de plus en plus nombreux, notamment les jeunes écrivains de la génération symboliste, curieux de découvrir le ballon d'essai, l'entrée en littérature de l'un des meilleurs d'entre eux, à juste titre tant Le Drageoir à épices contient en germe de nombreux morceaux programmatiques de l'anthologie huysmansienne. Une pièce indispensable à toute bonne bibliothèque consacrée à l'auteur d'À rebours et de Là-bas.
4 février 1902 | 11.50 x 9 cm | Une carte recto-verso
Belle carte autographe de Joris-Karl Huysmans signée à un ami. 17 lignes à l'encre noire, avec des indications au crayon d'un précédent bibliographe. La missive porte sur le centenaire de la naissance de Victor Hugo. Grand admirateur de l'écrivain, Huysmans est horrifié par l'escalade médiatique qui entoure l'événement et déplore avec véhémence la compétition des journaux qui multiplient leurs panégyriques jusqu'à l'excès. « Le poêle ne marchant guère » La lettre débute sur l'évocation du froid glacial qui règne dans l'appartement de Huysmans, au 20 de la rue Monsieur. Suivent des arrangements en prévision d'un déjeuner chez le docteur Victor Crespel, son médecin et proche ami. Le ton de la lettre se durcit alors brutalement dans les lignes suivantes, et révèle un Huysmans exaspéré par l'affaire Hugo : « Ce qu'on va déféquer d'imbécillités sur ses restes ! », s'exclame -t-il dans la lettre. Il est vrai qu'à elle seule, La Presse propose trente-neuf articles sur Hugo répartis sur 5 jours de publication ( !). De nombreux journalistes le démarchent ; il répondra avec réticence au Figaro et à La Revue hebdomadaire. Par décret ministériel, des fêtes officielles et une cérémonie au Panthéon le 26 février en commémoration du centenaire avaient été programmées. Huysmans refusa de prendre part au comité d'organisation, et se lamente : « Un reporter m'a avoué qu'il avait été visiter à propos d'Hugo, les membres de l'académie de médecine (? ? ! !) et aussi les peintres ». Les hommages populaires excessifs et les « enquêtes commémoratives » des journalistes le scandalisent, et donnent matière à sa virulente diatribe. La lettre se termine sur un post-scriptum concernant Mme Leclaire, « de plus en plus exaspérée par l'idée de rester à Ligugé ». Le ménage Leclaire s'était installé avec Huysmans dans la commune de Ligugé, près de Poitiers. Fervent converti, Huysmans a fait construire une demeure non loin de l'abbaye bénédictine de Saint-Martin, où il se destinait à devenir oblat. Huysmans fut forcé de revenir à Paris l'année précédant la rédaction de cette lettre ; les Leclaire sont quant à eux restés à Ligugé, au plus grand mécontentement de Mme Leclaire. Précieux témoignage de la verve féroce de Huysmans et de son grand respect pour Victor Hugo et sa mémoire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. [Paris] n.d. [14 mai 1878] | 9.80 x 13.40 cm | un feuillet remplié
Lettre autographe signée de Joris-Karl Huysmans adressée Léon Cladel, 40 lignesécrites à l'encre noire sur 4 pages sur un feuillet remplié, enveloppe jointe. Une déchirure sans manque de 2cm inhérente à la pliure du feuillet. Dans cette lettre caustique, toute empreinte de l'écriture poétique huysmansienne, l'auteur regrette que les visiteurs hollando-belges de l'Exposition Universelle le retiennent loin des paysages de Sèvres où vit Léon Cladel. «Je sors de chez Leconte de Lisle, il a reçu votre livre couleur de sang». L'importance du travail et de la personnalité de Léon Cladel, ami estimé des grands écrivains du temps, est perceptible dès ces premières lignes. Le «livre couleur de sang», témoin de la force poétique de Huysmans qui transparaît jusque dans sa correspondance privée, renvoie à l'Homme-de-la-Croix-aux-Bufs publié par Edouard Dentu en 1878, roman qui fut d'ailleurs relu par Flaubert, lui aussi intime de Cladel. «Je vous serre la main de tout cur mon puissant orfèvre et vous invite, pour notre bonheur à tous, à forger encore de belles uvres.» Émile Zola reprendra cette éloquente analogie dans l'oraison funèbre de Cladel: «[...] de ces belles uvres impeccables qu'il lançait, ouvragées comme des joyaux de haut prix ». Cette même année 1878 voit l'Exposition Universelle s'installer à Paris, événement auquel Huysmans semble contraint d'assister:«c'est l'invasion hollando-belge venue pour l'exposition qui me tient et m'empêche». La position de l'auteur vis-à-vis de la Belgique et de la Hollande est ambiguë: néerlandais par son père, Huysmans effectue de nombreuses visites familiales et artistiques dans ces pays et il y est reconnu pour ses écrits critiques sur la peinture. L'auteur préfigure pourtant ici le dédain qui se retrouvera dans À rebours quelques années plus tard : «Je cours à la recherche de chambres d'hôtels pour ces barbares aux toisons jaunes et, le soir, quand j'ai une minute de libre, je les fais déambuler au travers de la capitale. Ils ouvrent des yeux comme des assiettes et jargonnent des exclamations admiratives.». Etouffé par la ville et sa société, « Tout ça, ça peut être drôle, mais ça m'obsède singulièrement. J'espère que ça va enfin cesser et que je vais reconquérir un peu de cette pauvre liberté dont je suis si maigrement loti, même en temps ordinaire », Huysmans aspire à retrouver la nature, désir qui s'exprime à travers une exclamation élégiaque: « Ah les coteaux de Sèvres! Pardon!» Piquante lettre où se dégagent les thèmes chers à la plume singulière de Huysmans. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris 8 février 1894 | 10.60 x 13.50 cm | un feuillet remplié
Lettre autographe de Joris-Karl Huysmans signée adressée à Camille Mauclair,44 lignes écrites à l'encre noire, 3 pages sur un feuillet remplié,correction manuscrite de l'auteur. Deux restaurations à l'aide de bandes de papier en pliure haute et basse de la lettre, la seconde bande porte très légèrement atteinte à un mot du texte, une pliure inhérente à la mise sous pli de la lettre. Longue et belle lettre où transparaît tout le respect et l'intérêt de Huysmans pour les écrits de la jeune génération symboliste. À la fois auteur et critique littéraire, Huysmans incarne une figure centrale pour les jeunes poètes, à l'image de Camille Mauclair, alors âgé de 22 ans, qui lui adresse l'un de ses premiers recueils poétiques: «Le chapitre sur le symbole est parfait; c'est à coup sûr, la première fois que l'on explique et qu'avec une telle lucidité, on remet les choses en place.» Cur du symbolisme et de la fibre poétique propre à Huysmans, la musique de la langue est particulièrement mise à l'honneur tant dans les propos que dans l'écriture de l'auteur:« les morceaux sur la mort, sur la sensualité, sont tissés en la plus vivante des langues[...] et le bel écrivain que celui qui a fait la trouvaille de l'absoute du froid et de l'éther, qui a écrit de telles phrases: «nous nous efforçons de déterminer notre fantôme véridique dans le tumulte des apparences».» Introduite par la mention du mythe de Narcisse, figure symboliste par excellence, la lettre montre les interrogations philosophiques qui sous-tendent le mouvement. «Narcisse est Dieu - C'est pourtant pas bien beau de se contempler l'âme [...] Il est vrai que, vous-même, en un mélancolique retour sur la vanité de l'être, avez montré en une vibrante page les comédiens de nous-mêmes que nous sommes». Les évocations mystiques, directe à Satan et plus ambiguë à Dieu, font écho à la conversion littéraire de Huysmans qui, en 1894, prépare l'écriture d'En Route, premier volet de sa trilogie, pendant direct du «livre noir» qu'est Là-Bas: «ah! le foutu Dieu! Vraiment cela me fait rêver à une littérature qui nourrisse moins son Satan, comme vous dites, à une littérature d'humilité!» Habitué des réflexions théoriques digressives sur la littérature, Huysmans termine sa lettre par: «Au fond, je suis bête de vous chicaner sur des idées, car, en somme, toutes celles que nous exprimons et que nous rendrons le furent déjà, dans d'autres temps, et elles sont plus ou moins neuves, selon qu'elles sont plus ou moins oubliées, mais ce qui n'est pas fait avant vous, ce qui vous appartient en propre, c'est la façon de les enrober. Et c'est là où je vous admire sans réserve, car ces phrases sont bien vôtres.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris [20] juin 1888 | 12.40 x 16.70 cm | un feuillet
Lettre autographe signée adressée à Jacques Le Lorrain de Joris-Karl Huysmans, 30 lignes écrites à l'encre noire sur 2 pages. Correction manuscrite de l'auteur. Pliure inhérente à la mise sous pli de la lettre. Singulière lettre aux propos parfois obscurs où Huysmans souligne l'importance et la rareté du travail d'écriture à l'uvre dans le roman Nu du poète savetier Jacques Le Lorrain. «Par les temps qui courent de gens bâclant des livres, dans une langue simple - vous savez comme moi ce que ces indigences signifient - c'est plaisir que de voir des phrases élucidées,piochées, l'expression sortie du forceps». Acerbe comme à son habitude, Huysmans se place en défenseur acharné de l'écriture littéraire vécue comme un labeur, que semble déserter la production contemporaine: «ce souci est trop épuisé de tous et méprisé, pour que je ne vous félicite pas de vos soins». Accoutumé à la réception d'ouvrages de ces confrères, Huysmans s'attache à mettre en lumière les particularités novatrices de chaque auteur qu'il reçoit : «Nombre de pages sont véritablement curieuses. Lorgeral sur le gazon, fermant les yeux, écoutant les voix - c'est neuf et absolument juste. La scène du baisage d'aisselles de Juliette. Ce travail si bien expliqué de la jalousie de l'homme pour l'enfant, sont des coins particuliers, originaux de ce livre dont le style très scrupuleux m'a requis.». L'auteur Huysmans se distingue ici, toujours attentif à la juste mesure, nécessaire selon lui, à l'expression littéraire: «vous êtes arrivé à rehausser la langue, à la rendre ni inerme ni inerte. Et je sais combien c'est malaisé et rare cela!» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Reliure plein maroquin rouge janséniste, encadrement intérieur de filets dorés, doublures et gardes de moire violette, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés, étui (Reliure postérieure). Superbe illustration par Charles Jouas, comprenant 21 compositions originales gravées à l'eau forte, à pleine page.
Paris René Kieffer 1920 163 pp. Grand in-8. Relié. Bel état. 1 volume. TIRAGE LIMITÉà 260 exemplaires numérotés, celui-ci l'un des 180 sur vélin, à toutes marges. Il est enrichi d'un important dessin aux crayons en couleurs original de Charles Jouas intitulé « Quartier Saint Merry, Escalier 83, rue de la verrerie », daté 1913 et signé par lui, relié en début d'ouvrage.On joint, à part :- 4 lettres autographes signées de Charles Jouas, datées du 1er décembre 1939 au 16 mars 1940, toutes adressées au même amateur, un médecin dans l'Orne, en quête de suites des illustrations de l'artiste, à joindre à son exemplaire de Trois églises. On apprend notamment que le courrier de l'amateur lui a été « soigneusement dirigé » par M. Giraud-Badin, à Cayeux-sur-Mer où il « est réfugié cet hiver, ayant de jeunes enfants à sauvegarder ». Il évoque également un exemplaire des Méandres de Focillon, qu'il illustra, et dont il attend l'exemplaire relié pour en décorer les plats.- Un billet autographe signé de Joris-Karl Huysmans, à en-tête du Ministère de l'Intérieur, dans lequel il remercie un cher ami. Il s'agit d'un des billets dont parle Octave Uzanne dans son article « Un suprême dégouté », dédié à Huysmans, « réaliste-mystique », paru pour le 17ème anniversaire de la mort de l'écrivain (en Une du Figaro, Supplément littéraire, du 12 mai 1924) : « Ah ! Ses épitres intimes, ses moindres billets que je relis souvent sont [...] documentaires à l'excès ! La plupart se terminent par des formules brèves dépeignant ses dépressions ». Il y cite ainsi la fin de notre billet : « Et quoi ? Quel temps mol et fade et tout de même que Paris pue ! ».- Une étude graphologique manuscrite, d'une quinzaine de lignes, signée d'Édouard de Rougemont, sur le caractère de Huysmans d'après son écriture. Édouard de Rougemont, auteur d'ouvrages sur la graphologie, avait notamment fait paraître ses Commentaires graphologiques sur Charles Baudelaire, en 1922.PRECIEUX ENSEMBLE, CONTENANT UN DESSIN ORIGINAL DE CHARLES JOUAS ET DES LETTRES AUTOGRAPHES DU MEME ET DE HUYSMANS. Petits frottements sur le dos, la reliure non signée, est vraisemblablement de Kieffer. (Carteret, IV, p. 213 : « Un des meilleurs livre de Jouas».).
[Félicien Rops] - Joris-Karl HUYSMANS (1848-1907) [Octave Uzanne]
Reference : DMI-1162
(1889)
Joris-Karl HUYSMANS (1848-1907) écrivain et critique d'art français Lettre autographe signée à Octave UZANNE 1 f., 2 p. in-8, en-tête du Ministère de l'Intérieur 13x10 cm Paris, le 4 juin 1889 Huysmans évoque un travail d'écriture sur Rops à propos des Sataniques de Félicien Rops, à coup sûr le texte qui sera édité dans Certains (Paris, Tresse & Stock, 1889). Il aimerait venir prendre des notes sur les épreuves d'Octave Uzanne, pour la "bonne cause" ! La lettre est aussi révélatrice de la prison intellectuelle que représente le travail de l'auteur d'A rebours au Ministère de l'Intérieur : "Mon cher ami, Je voudrais bien pouvoir passer 20 minutes chez vous, sans vous déranger, en sortant de mon bureau, afin de prendre sur les Sataniques les quelques notes dont j'ai besoin, pour le travail que je vais commencer sur l'ami Rops. Quel jour, vous gênerait le moins. Je ne pourrais — en admettant que je ne sois pas retenu jusqu'à 6 heures dans l'affreuse boîte, que m'échapper vers les 5 heures — ce qui met déjà tard, hélas ! Enfin, pardon de ces dérangements. C'est pour une bonne cause ! Bien à vous mon cher ami Votre JK Huysmans 11 rue de Sèvres" En 1889, Joris-Karl Huysmans (1848-1907), romancier et critique d’art, commente de manière approfondie les 5 eaux-fortes au vernis mou qui composent la série des Sataniques du peintre symboliste Félicien Rops (1833-1898) auxquelles il propose d'ajouter les "Diaboliques" pour Barbey d'Aurevilly et "quelques autres qui servent de vestibules aux élucubrations de M. Peladan : "Satan semant l’ivraie", "L'Enlèvement", "Le Sacrifice", "L'Idole" et "Le Calvaire". A propos de Félicien Rops, il conclue son étudie en indiquant : "Il a, en un mot, célébré ce spiritualisme de la Luxure qu'est le Satanisme, peint, en d'imperfectibles pages, le surnaturel de la perversité, l'au-delà du Mal" (Certains, p. 118). Précieux document autographe pour tout amateur de l'oeuvre de Félicien Rops ... de Huysmans ... mais également d'Octave Uzanne !
Charpentier | Paris 1880 | 12 x 19 cm | relié
Édition originale sur papier courant. Reliure en demi chagrin vert bouteille, dos à cinq nerfs orné de motifs floraux dorés, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliure de l'époque. Bel et rare exemplaire établi dans une reliure strictement de l'époque. Notre exemplaire est enrichi des signatures manuscrites de Guy de Maupassant, Emile Zola, Joris-Karl Huysmans, Léon Hennique, Paul Alexis et Henri Céard sur la première garde. * Ce véritable manifeste du Naturalisme que constituent Les Soirées de Médan se compose de six nouvelles, « L'Attaque du moulin » d'Émile Zola, « Sac au dos » de J.-K. Huysmans, « La Saignée » d'Henry Céard, « L'Affaire du grand 7 » de Léon Hennique, « Après la bataille » de Paul Alexis, et bien sûr, « Boule de Suif » de Guy de Maupassant, qualifiée de chef-d'uvre par Gustave Flaubert. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Tresse & Stock | Paris 1889 | 12 x 19 cm | relié
Edition originale sur papier courant. Reliure à la bradel en demi percaline framboise à coins, dos lisse orné d'un motif floral doré, date et double filet dorés en queue, pièce de titre de chagrin noir comportant un infime accroc, plats de papier marbré légèrement et marginalement éclaircis, couvertures et dos conservés, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Joris-Karl Huysmans à son ami Charles Buet que Huysmans avait dépeint sous les traits du sinistre bigot Chantelouve dans "Là-bas". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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P.V. Stock | Paris 1906 | 12 x 18.50 cm | relié
Edition originale sur papier courant. Reliure à la bradel en plein papier à motifs décoratifs et dorés, dos lisse, pièce de titre de maroquin vert, couvertures conservées, reliure signée de T. Boichot. Ex-dono manuscrit en guise d'ex-libris dans la boucle du "s" de Huysmans terminant l'envoi. Envoi autographe signé de Joris-Karl Huysmans à Maurice Talmeyr. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Description des 13 ouvrages : J.K. Huysmans par Albert Garreau, édité par Casterman en 1947, 146 pages;; J.K. Huysmans et la Belgique par Gustave Vanwelkenhuyzen, édité par Mercure de France en 1935, 228 pages;; J.K. Huysmans ou le témoin écorché par Marcel Lobet, édité par Emmanuel Vitte en 1960, 146 pages;; Explication de J.K. Huysmans par H.-M. Gallot, édité par l'Agence parisienne de distribution en 1950, 202 pages;; Les dernières années de J.K. Huysmans par Lucien Descaves, édité par Albin Michel en 1941, 192 pages;; De tout par J.K. Huysmans, édité par Librairie Plon en 1908, 316 pages;; En route par J.K. Huysmans, édité par Librairie Plon en 1908, 458 pages;; Les soeurs Vatart par J.K. Huysmans, édité par Eugène Fasquelle en 1926, 323 pages;; Là-bas par J.K. Huysmans, édité par P.-V. Stock en 1901, 441 pages;; La cathédrale par J.K. Huysmans, édité par Émile Colin ( année inconnue ), 488 pages;; En ménage par J.K. Huysmans, édité par Fasquelle éditeurs en 1930, 348 pages;; L Oblat par J.K. Huysmans, édité par Librairie Plon en 1908, 378 pages;; Certains par J.K. Huysmans, édité par Librairie Plon en 1908, 230 pages;; 13 superbes ouvrages, reliés en toile.
Joris-Karl Huysmans, Le Quartier Notre-Dame. Paris, A Romagnol, 1903. In-8, [8]-36-[6]p. Première édition séparée, illustrée par Charles Jouas de 31 gravures, un des 20 exemplaires en grand format (tirage de tête in-8 jésus), sur vélin d'arches ou japon. Le nôtre le n°13 sur japon. L'ouvrage est complet des trois suites : l'état définitif et deux états avec remarques. Notons que l'ouvrage par lui-même compte 30 gravures dont 8 hors-texte. Les deux états supplémentaires, tous sur japon, sont reliés à la fin, après une couverture séparée (identique à celle du livre). La 31e gravure est le portrait de Huysmans sur la couverture. Les deux états supplémentaires sont reliés juste après la première couverture : un état sur japon et l'autre sur calque. Provenance : Angelo Mariani. Reliure bradel demi-maroquin vert (dans le goût de Carayon), couvertures conservées. Petits défauts. Très bel exemplaire.
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Joris-Karl Huysmans, L'Oblat. Paris, Stock, 1903. In-12, 448p. Edition originale, un des 80 exemplaires sur papier hollande, non justifié, seul papier avec 10 chine et 15 japon. Un des grands romans de Huysmans d'après sa conversion au catholicisme. Ex-libris Georges Vandaele. Reliure signée Semet & Plumelle, plein maroquin janséniste vieux rouge, dos à nerfs pincés, dentelle en bordure des contreplats, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, étui bordé (signé sur le côté). Défauts minimes. Superbe exemplaire.
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Joris-Karl Huysmans / Eugène Bataille (Arthur Sapeck) / Henry Somm Louis Berjaud / Fernand Xau
Reference : 16222
61 rue Taitbout, Paris "Six numéros de ce journal qui en comporte 18, Louis Berjaud rédacteur en chef et Fernand Xau, secrétaire de rédaction. 32 x 46 cm. 4pp. par N°. En-tête et croquis dessinés par Henry Somm. Nous proposons la réunion des N° 7, 8, 9, 10, 11 et 12. Journal de la plus grande rareté à ne pas confondre avec son homonyme des années 1888-1889 dirigé par Georges Lecomte. Le N°7 (12 novembre 1876) présente en couverture une superbe caricature de Jean Richepin sortant tel un diable de sa boite (Sainte Pélagie, la prison qui l'a accueilli pendant un mois après la publication de la Chanson des gueux), La chanson dans une main et Les morts bizarres dans l'autre. Le texte qui accompagne ce portrait est de son ami Maurice Bouchor. Lithographie en couleurs d'après un dessin de E. Bataille, véritable nom de celui qui se fera connaître sous le pseudonyme d'Arthur Sapeck, l'un des plus fameux Hydropathes. Le N°8 (19 novembre 1876) présente en couverture un dessin de Forain (Gloria Victis). Il contient Types de Paris : ""Le conducteur d'omnibus"" par Huysmans, texte qui sera repris très modifié dans ses Croquis parisiens, publiés en 1880. Le N°9 (26 novembre 1876) présente à nouveau une couverture de Bataille / Sapeck (Me. Gatineau), textes de Francis Enne, Huysmans : ""La blanchisseuse"" (très différent des Croquis parisiens), Maurice Bouchor, Octave Rémy. N°10 (3 décembre 1876) Couverture en couleurs de Bataille : Napoléon-Egalité. Textes par les mêmes dont Huysmans, ""Le marchand de marrons"". N°11 Dimanche 10 décembre 1876. Le dessin en couleurs, Paul de Cassagnac par Bourgevin, se trouve en troisième page. Texte par les mêmes dont ""L'ambulante"" par Huysmans, encore une fois dans une version totalement différente de la publication en volume. N°12 du dimanche 17 décembre 1876 Illustration en double page intérieure par Bourgevin ""La liberté éclairant le monde"" montre un planisphère sur laquelle chaque nation affiche ses crimes. On y retrouve : La faim, de Fernand Xau et surtout la première publication du ""Geindre"" de Huysmans. Les quatre premiers N° que nous proposons sont encore cousus ensemble (sortis vraisemblablement d'un recueil composite). Deux ou trois petites déchirures sans manque en marge extérieur. Le N° 11 est en deux feuillets. Le N° 12 présente de petits manques au niveau du pli central. L'ensemble reste dans un état extrêment satisfaisant compte tenu de la fragilité du papier journal. Aucune bibliothèque publique ne semble conserver de collection complète de ce journal où l'on trouve les débuts littéraires de Huysmans et les tous premiers dessins de Forain. La présence de Sapeck, Bouchor et Xau préfigure la joyeuse bande des Hydropathes de Goudeau dont le premier numéro du journal sera publié en 1879. Contrairement à ce qu'écrit Henri Jouvain dans les Bulletins de la société Huysmans (N°17 1938 et 18 1939), les texte prépubliés dans la Cravache parisienne sont très différents de ceux publiés dans la première édition des Croquis parisiens."
Richard Lesclide | Paris 26 novembre 1876 | 17 x 25 cm | broché
Edition originale. Sous couverture papier bleu, imprimée en rouge et noir. Contributions de : Joris-Karl Huysmans : "Diaz", Théodore de Banville : "Conversation parisienne", Emile Zola : "L'Assommoir "(Deuxième partie, IV-suite), Armand Silvestre : "Deae Ignotae", Catulle Mendès : "Les roses jaunes", Georges Codde : "Clochettes", Ernest d'Hervilly : "Les Miracles de Paris", Jean Prouvaire : "La semaine parisienne". Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Tresse & Stock | Paris 1891 | 12 x 19 cm | relié
Edition originale, mention de sixième édition. Reliure à la bradel en pleine percaline blanc crème, dos lisse orné d'un motif floral noir, double filet et date noirs en queue, reliure de l'époque. Gardes partiellement ombrées, quelques rousseurs marginales affectant principalement les premiers et derniers feuillets. Rare envoi autographe signé de Joris-Karl Huysmans sur ce texte à P. Edeline. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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La Revue Indépendante | Paris Novembre 1884-Avril 1885 | 12 x 18.50 cm | relié
Edition originale. Reliure à la bradel en demi percaline grise, dos lisse orné d'un motif floral doré, initiales et double filet dorés en queue, pièce de titre de chagrin marron comportant des traces de frottements et des manques, ex-libris encollé sur un contreplat, tête dorée. Nombreuses contributions dont celles de Paul Verlaine "Le Parnasse contemporain" "Notes jetées en chemin de fer" "La Pendule" "Mon Hameau", Joris-Karl Huysmans "L'Emblème" "Le nouvel album d'Odilon Redon", Stéphane Mallarmé "Prose pour des Esseintes" "Sonnets", André Lefèvre "L'Intelligence" "Le fond des Religions", "Lettres inédites de Jules Vallès à M. Emile Gautier", Jules et Edmond de Goncourt "Un Daumier", "Documents sur la marquis de Sade", Emile Hennequin "M. Victor Hugo", Charles Morice "La Mort des Papillons"... Agréable exemplaire malgré de petites rousseurs affectant principalement les gardes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Charpentier | Paris 1880 | 12 x 19 cm | relié
Édition originale. Reliure à la bradel en demi chagrin maroquiné bleu, dos lisse, date dorée en queue, plats de papier peigné, reliure de l'époque. Notre exemplaire est enrichi d'un précieux envoi autographe signé d'Emile Zola au dramaturge et librettiste d'opérettes et d'opéras Ludovic Halévy accompagné des signatures manuscrites de Guy de Maupassant, Joris-Karl Huysmans, Léon Hennique, Paul Alexis et Henri Céard sur la première garde. Provenances : des bibliothèques Ludovic Halévy et Marcel Lecomte avec leurs ex-libris encollés sur un contreplat. Notre exemplaire comporte aussi, sur une garde, cette note manuscrite de Ludovic Halévy : "Voir une lettre de Guy de Maupassant à la fin du volume. L.H. Envoi autographe des six auteurs du volume. Ludovic Halévy." La reproduction de la fameuse lettre qu'adressa, en 1880, Guy de Maupassant au dédicataire est encollée sur six feuillets ajoutés en fin du volume. Elle porte ces mentions manuscrites de Ludovic Halévy en début et fin de lettre : "Cette lettre est de 1880 / 1880." * Bel et rare exemplaire, non rogné, de ce manifeste du Naturalisme comportant un envoi autographe signé d'Emile Zola et la signature des cinq autres nouvellistes à leur homologue librettiste qui a notamment coécrit le livret du Carmen de Georges Bizet. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Stock | Paris 1906 | 11.50 x 18.50 cm | relié
Edition originale sur papier courant. Reliure en demi basane noisette, dos à quatre nerfs, petites traces de restaurations en têtes et en pied des mors, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures conservées, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Joris-Karl Huysmans. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Léon Vanier | Paris 1886 | 9.50 x 19.50 cm | broché
Deuxième édition, en partie originale, imprimée à 539 exemplaires, un des 500 exemplaires sur papier des fabriques du Périgord. Précieux envoi autographe signé de Joris-Karl Huysmans à (Edouard) Dujardin. Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait de l'auteur. Une petite déchirure sans manque en tête d'un mors, premier plat partiellement passé, un léger manque marginal sans atteinte au texte page 23, sinon agréable état intérieur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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