<meta charset="utf-8"><p data-mce-fragment="1">Après l’incendie de leur palais à la fin de l’Ancien Empire (vers 2180-2150), les gouverneurs de l’oasis de Dakhla réinvestissent les lieux. Dans la partie sud du bâtiment, les structures monumentales d’anciens magasins servent de cadre à des ateliers et à des éléments d’habitat de service, en particulier des boulangeries.</p><p data-mce-fragment="1">Le dixième volume de la série<span data-mce-fragment="1"> </span>Balat<span data-mce-fragment="1"> </span>est consacré à une unité artisanale produisant surtout des outils de silex et de cuivre dont l’activité se développe durant la 1ʳᵉ Période Intermédiaire.</p><p data-mce-fragment="1">L’architecture de l’atelier est caractérisée par un bâti léger, très évolutif. L’ensemble fonctionne de manière organique, sans réelle spécialisation des espaces. Le matériel lithique est représentatif de l’industrie «sur plaquettes». Les éléments de faucille constituent l’essentiel d’une production dans laquelle des adaptations empiriques compensent un déclin technique.</p><p data-mce-fragment="1">L’étude fonctionnelle définit une composante nécessaire, mais jusqu’à présent peu documentée, de la vie d’un palais. D’un point de vue historique, la présence d’un atelier produisant des faucilles est l’indice, en des temps réputés être une période de récession, de la permanence d’une organisation palatiale qui contrôle l’agriculture de l’oasis.</p> Le Caire, 2012 IFAO 480 p., broché. 26,5 x 31
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<p>Au nord des enceintes pharaoniques d'Ayn Asil à Balat, sur le bord oriental de l'oasis de Dakhla, la mission archéologique de l'Institut français d'archéologie orientale a mis au jour un site étendu, datant de la IVe dynastie (ca. 2600 BC), composé de différents campements individuels. Ces campements n'étaient pas des campements de longue durée, mais ils furent occupés de manière régulière et soutenue. Il semble qu'ils aient servi de camps de résidence temporaire pour une partie de la population indigène (pas encore totalement sédentarisée) de l'oasis, le groupe dit « Sheikh Moftah tardif ». On sait peu de choses sur ce groupe, mais les travaux à Balat ont révélé pour la première fois une séquence stratigraphique bien préservée et des structures d'habitation, jusque-là inconnues pour ce groupe. Les études rassemblées dans ce livre consistent en l'analyse des structures, la présentation de la culture matérielle et l'exposé des résultats des analyses archéométriques. Les données recueillies fournissent des informations sur les travaux artisanaux, la production de nourriture et les conditions de vie à Balat. Elles apportent une contribution précieuse aux discussions scientifiques sur les moyens de subsistance et la mobilité des communautés non permanentes dans le désert occidental. Les archéologues peuvent ainsi se faire une idée de la vie du groupe Sheikh Moftah et, de manière plus générale, de la vie quotidienne dans un campement au sein de l'oasis. La datation de cette occupation du site au début de l'Ancien Empire correspond à une période pour laquelle les données archéologiques rendent de plus en plus évidente la présence égyptienne pharaonique dans l'oasis. Les contacts sont certains entre la communauté Sheikh Moftah à Balat et la population égyptienne pharaonique, à la fois dans Vallée du Nil et dans l'oasis, et permettent de nourrir la discussion sur les échanges transculturels et les processus d'assimilation dans l'oasis.</p> Le Caire, 2021 IFAO 272 p., cartonnage éditeur. 24 x 32
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