Paris à la Galerie 1960 1 Une affiche de dimensions 51 x 72 cm; impression offset des Imprimeries Artistiques.
Discrète fente au coin bas; Trace rousse en marge gauche, sinon bon état. Peu fréquente. Voir photo.
1983 Gallimard Hardcover Fine
Bibliotheque de la Pleiade Saint - Simon, memoires 1701 - 1707, Additions au Journal de Dangeau I 1664 pp, reliure d'éditeur. Sous jaquette et rhodoid, avec boite. Bel exemplaire.
Paris, Photographie 45,5 x 30,5cm. Passe-partout : 67 x 52cm. Tirage argentique collé sur carton, signé et numéroté 9/25 au crayon sur le passe-partout, signée et titrée au dos. Sir Simon Neville Lewelyn Marsden (1948-2012), était un auteur et photographe anglais. Connu pour ses photographies NB, notamment les ruines et les prétendues maisons hantées.
Paris, Bon état. Photographie 45,5 x 30,5cm. Passe-partout : 67 x 52cm. Tirage argentique collé sur carton, signé et numéroté 4/25 au crayon sur le passe-partout, signée et titrée au dos. Sir Simon Neville Lewelyn Marsden, était un auteur et photographe anglais. Connu pour ses photographies NB, notamment des ruines et des prétendues maisons hantées.
paris Rémont 1807 2 Ensemble de deux forts volumes de format in 8° de XII, 788 pp., et pour le second volume 682 pp. et , en fin de volume, 20 planches finement aquarellées. Reliure de l'époque en demi basane marbrée tabac; dos lisse riche décor d'outils entrecroisés et dorés; tires et tomaisons dorés.
Discrète trace de mouillure en pied sur les 2 vol.; deux coins usés, départ de fente à une charnière du tome premier parfaitement restaurables.Quelques fines rousseurs sur certaines planches. Séduisant exemplaire signé par l'éditeur.
Paris, Jacques du Puys, 1579. In-12 de [24]-467-[13] pages, pleine basane marron, dos à nerfs, caissons ornés de filets et fleurons dorés, tranches mouchetées, reliure un poil de Saint Bernard frotté, un mors partiellement fendu avec un petit manque de peau au dos. (reliure XVIIe siècle). Hormis les ff. de table rognés un peu court, intérieur très frais.
Illustré d'une gravure à pleine page figurant les armoiries des cantons et de leurs alliés avec les 3 Suisses prêtant serment, et 13 gravures sur bois à mi-page représentant les villes de Lucerne, Zürich, Glaris, Zug, Berne, Fribourg, Soleure, Bâle, Schaffhouse, Appenzel, Uri, Schwitz, et Unterwald. Le traité De Republica Helvetiorum libri duo, qui parut quelques jours après la mort (2 juillet 1576) de Simler, conciliait le droit public confédéral et l'histoire. Il remporta un grand succès et connut de nombreuses rééditions, enrichies par la suite d'illustrations; traduit en allemand, français et hollandais, il constitua jusqu'au XVIIIe siècle un ouvrage de référence sur la structure de l'Etat suisse. La traduction est due à Simon Goulart.
Genève, Eustache Vignon, 1582. In-folio de 12 feuillets (sur 14), et 726 feuillets (sur 732). Plein vélin estampé à froid sur ais de bois, traces de fermoirs.
Réédition de l'édition de 1570 augmentée de deux livres par Simon Goulart. Dans l'avertissement de l'imprimeur au lecteur chrétien il est dit « M. Jean Crespin, homme docte a fait les recueils des martyres de nostre temps, à quoy s'estant employé par l'espace de plusieurs années et ayant mis en lumière l'impression précédente celleci, comme rassasié d'ans et de travail en l'œuvre du Seigneur fut retiré en la joie et au repos de son maistre, il y a plus de dix ans... Un de mes amis.. au lieu de huit livres, il en a fait dix, le premier et le dernier estant adioustez de nouveau et les autres enrichis de martyres, confessions, lettres et doctrines excellentes, augmentez de recueils, discours et particularités notables, comme la conférence avec les précédentes éditions en fera foi.»Notre exemplaire a été mouillé au second plat, papier atteint, surtout aux derniers feuillets, coiffes abîmées, page de titre amputée d'un tiers. Il manque 8 feuillets, 2 pour le second index, et les ff. 235, 240, 241, 246, 674 et 677."Dans la littérature de la réforme française on ne saurait citer un livre plus attachant ni plus foncièrement chrétien. Le drame y est palpitant; l'héroïsme y éclate; les victimes sont touchantes, la persécution odieuse. Que d'horreurs! on a l'impression de la réalité. C'est la moisissure des prisons, le fer, la corde et le feu, les supplices sans nom; la barbarie des inquisiteurs sans religion, des juges sans équité, des peuples sans pitié, procédant à d'abominables massacres. Mais il y a bien autre chose: les lettres émues des martyrs à leurs proches et à leurs amis, les exhortations fortifiantes qui leur sont adressées du dehors, les interrogatoires prolongés; les dernières paroles pleine de sérénité et de mansuétude; les discussions, les controverses, les apologies, les expositions lumineuses delà parole de Dieu, l'organisation des églises, les confessions de foi, la discipline, les récits d'histoire, les considérations générales. Du commencement à la fin, c'est très dramatique et très varié; tout est dit avec conviction, mais aussi avec sagesse et simplicité. De quel livre mieux que de celui-ci pourrait-on dire : « Cecy est un livre de bonne foy ! »."Société de l'Histoire du Protestantisme Français vol 29, p. 269 à 281 et 318 à 331.
A Genève, de l'imprimerie de Jacob Stoer, 1642. 2 volumes in-8 de [32]-1142-[58] et [12]-976-[20] pages [8; 8; a-z8; aa-zz8; aaa-zzz8; aaaa-ffff8 et *6; A-Z8; Aa-Zz8; Aaa-Qqq8; Rrr2] plein vélin, dos lisses, titre manuscrit, traces d'attaches.
Sympathique exemplaire des oeuvres morales et mêlées de Plutarque, dans la traduction de Jacques Amyot et donc Simon Goulart a ajouté des tables et sommaires. Un régal que les "Propos de table"! De la bibliothèque de Jean-Louis Loys (1627-1673) avec son bel ex-libris gravé par G. Le Clerc, qui porte la mention suivante: " Iean Louis Loÿs gentilhomme / Seigneur de Marnand et autres lieux / Seigneur contrerolleur [sic] général pour Leurs Excellences de Berne et Conseiller à Lausanne". "Loys est au Conseil de ville de Lausanne dès 1650, maisonneur (1658-1668), il est nommé par le gouvernement bernois contrôleur général de l'administration communale en 1670. Son activité d'architecte amateur apparaît surtout au travers de quelques fragments de son journal. Il fournit des plans et dirige des travaux pour sa parenté, principalement à Lausanne, Cheseaux-sur-Lausanne et Moudon. Le projet qu'il présente en 1672 pour la reconstruction de l'hôtel de ville de Lausanne est modifié par Abraham de Crousaz. Bien qu'aucun édifice conservé ne puisse lui être attribué avec certitude, sa carrière est significative du contexte social et culturel régional." Monique Fontannaz in DHS onlineReliure du temps (ancienne étiquette en papier au dos du vol.2), celle du premier volume est plus abîmée: tachée et manque de peau au niveau du second mors, manque de papier à la seconde garde du second volume. Rousseurs, mouillures aux premiers feuillets du vol. 2.
Paris, Bibliothèque des Curieux, 1920, 13x16,5cm, broché sous couverture rempliée, pièce de titre contrecollée, 150p. Très bon état. Un des 1000 ex. sur pur fil. Complet du cheveu collé avec la pièce de titre.
London 1928 PETER DAVIES LIMITED Hardcover First Edition
OLIVER SIMON AN JULIUS RODENBERG: PRINTING OF TO-DAY AM ILLUSTRATED SURVEY OF POST-WAR TYPOGRAPHY IN EUROPE AN THE UNITED STATES ; WITH A GENERAL INTRODUCTION BY ALDOUS HUXLEY LONDON PETER DAVIES LIMITED 1928 VERY GOOD COPY
Genève, Saint-Gervais édition, 1996. Une boîte en carton rouge, couvercle sérigraphié en gris.
Une exposition dans une boîte (CD-rom, disquettes, gadgets, photos...) comme catalogue de la manifestation Version 2.2. :"En fait il n'y aura pas de catalogue. L'idée a évolué vers quelques choses de plus spécial qu'un simple résumé de la manifestation avec quelques photos et des textes sur les pièces exposées. Et nous pensons réaliser une sorte de boîte à souvenirs contenant des éditions, des objets et des documents; une exposition en boîte, en quelque sorte. " Simon Lamunière. Avec la participation de Anthony Aziz et Sammy Cucher, Patrice Baizet, Jean-Pierre Balpe, Joachim Blank, Jean-Louis Boissier, Philippe Bootz, Urs Breitenstein, Michel Butor et Ambroise Barras, Jean-Marie Dutey, Ceal Floyer, Rainer Ganahl, Valéry Grancher, Hervé Graumann, Laurence Huber, Felix Stephan Huber et Philip Pocock, Alexandre Iordachescu, Robert Kendall, Eric Lanz, Marko Lehanka, Christine Meierhofer, Günther Selichar, Barbara Strebel, Wolfang Staehle et Ricardo Dominguez, Herwig Turk. Tiré à 200 exemplaires, le contenu de chaque boîte varie quant au contenu.
Paris, Les Editions de Minuit, 1967. In-8 broché de 402-[2] pages, couverture imprimée.
Edition originale au tirage limité à 218 exemplaires numérotés, celui-ci un des "112"sur bouffant sélect (82). Ce roman de la mémoire familiale couvre une journée de la vie du narrateur déroulée en de longues phrases sur douze chapitres. Claude Simon, dont les précédents romans avaient été sélectionnés aux principaux prix littéraires, décroche enfin avec celui-ci le Prix Médicis. Vignes, 521. En belle condition, non coupé.
Paris, Les Editions de Minuit, 1962. Petit in-8 broché de 230-[2] pages, couverture imprimée. En belle condition, non coupé.
Edition originale au tirage limité à 499 exemplaires, celui-ci un des "412" numérotés sur vélin (82). Une évocation de la Révolution espagnole, à laquelle Claude Simon avait pris part à Barcelone en 1936. Vignes, 407.
Duc de Saint-Simon. Préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie. Textes établis, réunis et commentés par Yves Coirault.
Reference : 72010
(2000)
ISBN : 9782745302519
Paris, Honoré Champion, 2000, fort in-8, cartonnage éditeur, 1043 pages. Bon état.
Paris, Gallimard, coll. Albums de la Pléiade, 1969. In-12 pleine peau dorée à l'or fin, jaquette ornée d'un portrait, rhodoïd, étui de carton gris.
457 illustrations in-texte en noir. Edition originale hors-commerce de ce 8e volume de la collection. En parfaite condition.
Simon Moretti. Textes de Jacques Baron, Pierre Brive, Jean Cocteau, Roger Garaudy, Armand Gatti, Waldemar George, Jacques Rigaud etc..
Reference : 49322
(1973)
Zoug, Les Clefs de Temps, 1973, in-4, relié, jaquette éditeur et étui toilé., 237 pages. Bon état
[Genève], [Jacob Stoer], 1595. In-12 de 776 pages (mal chiffrées A8, A8, B4, C-Z8, AA-ZZ8, AAA-BBB8.), pleine basane maron mouchetée, dos à 5 nerfs orné de fleurons, roulettes, titre et tomaison dorés, tranches mouchetées. Coins frottés, manque à la coiffe supérieur, un mors fendu, manque la moitié de l'étiquette de titre.
Les dernières pages de ce volumes renferment le "Bref et vrai recueil des horribles carnages perpétrés de frois sang par les troupes du duc de savoye, à leur entrees tant du bailliage de Gex, que du mandement de Gaillard, des environs de Genève, sur les povres paysans [etc.]" Edifiant. L. C. Jones, "Simon Goulart, 1543-1628. Etude biographique et bibliographique", p. 599-600; GNL 3807, qui précise qu'au titre, la marque à la Paix avec l'index tendu, entre deux colonnes, est la caractéristique du tirage genevois (afin de la différentier d'un tirage exécuté à La Rochelle).
Vichy et Cusset, Bougarel Fils, sd. [1858] ; in-8, oblong (19,5 x 27,5 cm). Faux-titre - titre lithographié-titre typo.-40pp.-25 planches lithographiées en deux tons hors-texte. Pleine percaline brune, titre estampé sur le plat sup. (traces de dorures). Tranches dorées. Légère mouillure marginale sur les 4 derniers feuillets. Bel exemplaire presque exempt de rousseurs.
Les exemplaires bien complets des 25 planches et du titre lithographiés sont rares. Au verso du faux-titre on trouve la mention de l'imprimeur : Moulins, imp. C. Dresrosiers. Le titre lithographié en deux tons, a également été réalisé à Moulins par A. Champagnat, pour le compte de la Maison Enaut (Moulins). Cette première planche représente les églises de Cusset, Abrest, Vesse (Bellerive), et Hauterive. On trouve ensuite : Rue Cunin-Gridaine (Clerget) ; Vieux Vichy et pavillon Sévigné (J. Simon, Deroy lith) ; Source de l'Hôpital (Simon, Dauzat lith.) ; Parc et établissement thermal (Simon, Deroy lith.) ; Grande Grille et galerie de l'établissement (Clerget) ; Rotonde et salon de l'établissement (Clerget) ; Nouvel établissement thermal (Clerget) ; Place Verrier (Simon, Cicéri lith.) ; Fontaine de la Chaume (Simon, Dauzat lith.) ; Source des Célestins (Clerget) ; Nouvel établissement des Célestins (Clerget) ; Source Lardy (Clerget) ; moulin de Presle (Simon, Cicéri lith.) ; Sainte-marie de Cusset (Simon, Dauzats lith.) ; Casino des Justices (Th. Gué, Clerget lith.) ; Place de Cusset (Simon, Cicéri lith.) ; Le Goure Saillant (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Busset (Clerget). ; Beffroi de Châteldon (Simon, Cicéri lith.) ; Costumes des environs de Vichy (Bertrand) ; Château de Billy (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Randan, façade principale (Clerget) ; Randan façade sur jardin (Simon, Dauzats lith.) ; Château de Maulmont (Simon, Deroy lith.) ; Pont de Ris (Simon, Deroy lith.).Les planches ont été imprimées par Lemercier à Paris. Le texte est émaillé de petits bois gravés représentant des édifices vichyssois.
Vichy et Cusset, Bougarel Fils, sd. [1858] ; in-8, oblong (19,5 x 27,5 cm). Faux-titre - titre lithographié-titre typo.-40pp.-25 planches lithographiées en deux tons hors-texte. Chagrin vert sombre, titre doré sur le plat sup. Tranches dorées. Encadrement de dentelle dorées sur les contreplats. Début de fente à la charnière du plat sup. Bon exemplaire cependant, exempt de rousseurs.
Les exemplaires bien complets des 25 planches et du titre lithographiés sont rares. Au verso du faux-titre on trouve la mention de l'imprimeur : Moulins, imp. C. Dresrosiers. Le titre lithographié en deux tons, a également été réalisé à Moulins par A. Champagnat, pour le compte de la Maison Enaut (Moulins). Cette première planche représente les églises de Cusset, Abrest, Vesse (Bellerive), et Hauterive. On trouve ensuite : Rue Cunin-Gridaine (Clerget) ; Vieux Vichy et pavillon Sévigné (J. Simon, Deroy lith) ; Source de l'Hôpital (Simon, Dauzat lith.) ; Parc et établissement thermal (Simon, Deroy lith.) ; Grande Grille et galerie de l'établissement (Clerget) ; Rotonde et salon de l'établissement (Clerget) ; Nouvel établissement thermal (Clerget) ; Place Verrier (Simon, Cicéri lith.) ; Fontaine de la Chaume (Simon, Dauzat lith.) ; Source des Célestins (Clerget) ; Nouvel établissement des Célestins (Clerget) ; Source Lardy (Clerget) ; moulin de Presle (Simon, Cicéri lith.) ; Sainte-marie de Cusset (Simon, Dauzats lith.) ; Casino des Justices (Th. Gué, Clerget lith.) ; Place de Cusset (Simon, Cicéri lith.) ; Le Goure Saillant (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Busset (Clerget). ; Beffroi de Châteldon (Simon, Cicéri lith.) ; Costumes des environs de Vichy (Bertrand) ; Château de Billy (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Randan, façade principale (Clerget) ; Randan façade sur jardin (Simon, Dauzats lith.) ; Château de Maulmont (Simon, Deroy lith.) ; Pont de Ris (Simon, Deroy lith.).Les planches ont été imprimées par Lemercier à Paris. Le texte est émaillé de petits bois gravés représentant des édifices vichyssois.
Nombre de critiques considèrent cette production Philippe Pigouchet - Simon Vostre comme le plus bel incunable européen illustré du temps. 22 août 1498. Petit in-4 gothique imprimé sur peau de vélin de (72) ff., a-i8, 33 lignes par page, marque de l’imprimeur sur le titre, bordures historiées pour chaque page, 21 grandes gravures à pleine page sans compter l’homme anatomique, nombreuses petites initiales enluminées à l’or sur fond rouge ou bleu. Plein maroquin havane entièrement décoré de motifs à froid avec mosaïque de maroquin brun foncé, dos à nerfs orné, coupes décorées à froid, double encadrement de filets dorés intérieurs, tranches dorées. Élégante reliure signée de Marius Michel. 208 x 145 mm.
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/09/Video-Heures-Pigouchet.mp4"][/video] Edition incunable en partie originale achevée d’imprimer sur peau de vélin à Paris par Philippe Pigouchet pour Simon Vostre considérée par nombre de critiques comme le plus beau livre français illustré du temps. «Le verso du titre contient l’almanach de 1488 à 1508, le recto du 2ème f. l’homme anatomique, et le verso le saint Graal différent de celui de l’édition de 1497. Il y a dans le texte 21 figures, 6 de plus que dans celle de 1497, et parmi lesquelles on remarque l’Arbre de Jessé, le Combat où Uric fut tué, le Jugement dernier et la Messe de S. Grégoire. Plusieurs des anciens sujets ont été refaits sur de nouveaux dessins meilleurs que les premiers. Dans les bordures qui sont aussi fort belles, on remarque les Vertus théologales et cardinales, la Vie de J.-C. et de la Vierge Marie, Suzanne, l’Enfant prodigue, les 15 Signes, 48 sujets de la Danse des morts, et divers ornements répétés. Il y a des exemplaires qui n’ont que 18 grandes planches. Les sujets de la Dans des morts occupent les huit ff. du cahier f. Un exemplaire sur vélin est conservé dans le cabinet de M. Didot; c’est peut-être le même que celui qui a été vendu 399 fr. Le Prévost, en 1857; un autre se trouve à la Bibliothèque impériale.» (Brunet, V, 1582-1583). Peu de temps après qu’Udalric Gering et ses deux associés eurent introduit à Paris l'invention miraculeuse de Gutenberg, perfectionnée par Fust et Schoyffer et y eurent ainsi fait succéder la régularité du composteur et l'économique célérité de la presse au travail si lent, si peu exact, et surtout si dispendieux des scribes et des rubriqueurs, les libraires de cette capitale songèrent à exploiter à leur profit un art qui, en simplifiant d'une manière si sensible la fabrication des livres, leur offrait une moisson aussi abondante que facile à recueillir. Comme ils cherchèrent d'abord à appliquer la typographie à des ouvrages d'un débit rapide, il semble qu'ils auraient dû commencer par ces livres de prières à l'usage des fidèles de toutes les classes, que plus tard ils imprimèrent sous le titre d'Horæ et d'Officium, ou sous celui d'Heures et d'Office, et qui depuis longtemps formaient la principale branche de leur commerce ; mais voici la difficulté qui retarda quelque temps l'impression de ces sortes d'ouvrages. Les livres de prières dont on se servait alors étaient tous écrits sur vélin, décorés d'initiales peintes en or et en couleurs, et presque tous aussi enrichis de miniatures plus ou moins nombreuses et plus ou moins bien exécutées. Au calendrier, c'était des petits sujets délicatement peints, où figuraient les travaux, les occupations et les jeux analogues à chaque mois de l'année ; aux fêtes mobiles, au propre des saints et à l'office des morts, se trouvaient de plus grandes miniatures représentant des sujets tirés de l'Écriture sainte, ou relatifs au mystère que l'on célébrait, ou à la vie du saint qu'on invoquait ; on y voyait presque toujours figurer, par exemple, le Martyre de saint Jean l'évangéliste, la Salutation angélique, la Naissance de Jésus-Christ, la Vision des bergers, l'Adoration des mages, la Fuite en Égypte, le Massacre des innocents ordonné par Hérode, David et Betzabée, etc. On remarquait aussi dans une partie de ces manuscrits précieux des bordures plus ou moins variées, plus ou moins riches, qui en entouraient toutes les pages, et qui offraient ordinairement des fleurs, des oiseaux, des insectes et des arabesques gracieuses, où l'or se mariait habilement aux couleurs les plus vives. Ces riches volumes étaient avec raison considérés comme des bijoux de prix, et se transmettaient par succession dans les familles, de génération en génération. Accoutumé qu'on était alors à lire ses Heures dans des livres ainsi décorés, comment aurait-on pu accueillir de simples productions typographiques entièrement dépourvues de ces ornements devenus un accompagnement nécessaire de toute lecture pieuse ? Pour réussir dans ce genre de fabrication, il fallut donc emprunter le secours de la gravure sur bois qui commençait à se perfectionner, et reproduire autant que possible les dessins répandus dans les Heures manuscrites, et en décorer les imprimées. Si jusqu'ici les bibliographes n'ont pu tomber d'accord sur la véritable date du plus ancien livre d'Heures illustré qu'ait produit la presse, ils reconnaissent pourtant généralement que l’imprimeur Philippe Pigouchet et le libraire Simon Vostre furent les premiers à Paris qui surent allier avec succès la gravure à la typographie. Il est à croire que ces deux libraires avaient déjà pratiqué par eux-mêmes la taille sur bois, et qu'ils surent s'adjoindre des tailleurs assez habiles pour donner successivement à leurs petits bois le degré de perfection auquel ils les ont portés. C'est donc à des artistes anonymes de la fin du quinzième siècle, et non pas, comme l'a prétendu Papillon, à Mercure Jollat, venu trente ans plus tard, qu'il faut attribuer la principale part dans la gravure de ces Heures si remarquables par la beauté du vélin, la qualité de l'encre, et surtout par la variété des bordures, où, à des arabesques les plus agréables, à des sujets grotesques les plus singuliers, succèdent alternativement des chasses, des jeux, des sujets tirés de l’Écriture sainte, ou même de l'histoire profane et de la mythologie, et enfin ces Danses des morts, imitées de la Danse macabre des hommes et des femmes, qui était alors dans toute sa vogue, petites compositions dont on admire encore la piquante expression. Ces bordures, qui, ainsi qu'on peut en juger par les spécimens placés autour de ces pages, sont d'ailleurs plus remarquables pour le fini de la gravure que pour le dessin, se composaient de petits compartiments qui se divisaient, se changeaient, se réunissaient à volonté, selon l'étendue et le format du volume où elles devaient figurer ; en sorte que, tout en employant presque toujours les mêmes pièces, il était cependant si facile de donner aux différentes éditions qu’on publiait une apparence de variété, qu'à peine en trouve-t-on deux qui se reproduisent exactement page par page. Les grandes planches destinées à recevoir l’embellissement de la peinture sont en général moins terminées que les petites, mais on y reconnaît toujours un même faire. Laissons parler ici un bibliographe anglais, qui a consacré cent pages au moins du plus intéressant de ses ouvrages à décrire les anciennes Heures imprimées à Paris, et à en figurer, avec une exactitude scrupuleuse, les plus curieux ornements. Voici donc comme s’exprime T.-F. Dibdin, à la page 7 de la seconde journée de son Bibliographical Decameron: «Let us howerer… suppose that some spirited Collector, or a select committee of the Roxburghe Club, should unite their tastes and purses, to put forth, from the Shakespeare press, an octavo volume of prayers from the liturgy, decorated in a manner similar to what we observe in the devotional publications just alluded to – do you think the attempt would be successful? In other words, where are the ink and vellum which can match with what we see in the Missals of old? The doubtful success of such an experiment would render it extremely hazardous; even were it not attended with, what may be called, an immensity of expense. Welcome therefore, again, I exclaim, the rich and fanciful furniture which garnishes the texts of early printed books of devotion…. » « Ces impressions parisiennes, dont les étrangers sont les premiers à reconnaître toute la supériorité…». Philippe Pigouchet a non seulement imprimé presque toutes les Heures publiées par Simon Vostre de 1488 à 1502, ainsi que plusieurs autres Heures pour Pierre Regnault, libraire de Caen, et pour Guillaume Eustache, libraire de Paris, dont on trouvera plus bas l’article; mais avant d’avoir mis sa presse au service de ces trois libraires, il avait déjà publié sous son seul nom et pour son propre compte plusieurs livres d’Heures, dont l’Almanach, indiquant les dates de Pâques, commence à l’année 1488. Le nom de Simon Vostre, qui commence à paraître l’année 1488 au plus tard, ne se trouve plus après 1520. C’est dans ce genre de publication que Simon Vostre l’a emporté sur tous ses concurrents. Nous devons à son goût éclairé les charmantes bordures en arabesques qui décorent toutes ses Heures, et les jolies petites figures qu’offrent ces mêmes bordures. D’abord peu variées, mais déjà fort remarquables dans les éditions données par lui vers 1488, ces bordures présentaient dès lors une suite de petits sujets, qui, peu à peu se multiplièrent assez pour qu’il pût enfin se dispenser de répéter plusieurs fois de suite les mêmes planches, comme il avait été obligé de le faire dans l’origine, et même pour qu’il fût possible de les varier d’une édition à l’autre. Toutes ces suites sont ordinairement accompagnées d’un texte fort court, en latin, ou de quelques vers français d’une naïveté remarquable, et où se lisent des mots qu’on est fort surpris de trouver dans un livre de piété, des mots qu’on n’oserait plus imprimer en toutes lettres maintenant, même dans les ouvrages les plus mondains. Voilà peut-être ce qui contribue le plus à faire rechercher aujourd’hui ces singulières productions, et ce qui en augmentera le prix à mesure que nous nous éloignerons davantage de l’époque de leur publication. Les exemplaires les plus curieux, à notre avis, sont ceux qui renferment un plus grand nombre de ces pieux quatrains, et qui réunissent la plus grande partie des petites suites que nous venons de signaler. Pour le choix des épreuves, pour la variété des arabesques, pour la beauté du tirage, les éditions données vers 1498 l’emportent sur les dernières. C’est là un avantage que ne négligeront ni les artistes ni les amateurs d’anciennes gravures sur bois, et qu’ils trouveront surtout dans les exemplaires en grand format, que nous leur conseillons de choisir non enluminés. «Il est un fait certain, c'est que les Heures de Pigouchet, exécutées pour Simon Vostre ont fait de tout temps l'admiration des bibliophiles et des connaisseurs. Elles portent le cachet artistique de la vieille École française. Le dessinateur, dit J. Renouvier, est entré d'emblée dans le plan de l'iconographie gothique ; il place aux premières pages les représentations que le sculpteur mettait aux marches de l'église, sur les côtés du portail, et il ajoute de son gré des motifs plus familiers et plus gais, de petits sujets de mœurs dont la gentillesse nous touche d'autant plus que nous en voyons la tradition fidèlement observée par les campagnards et par les enfants. On n'a rien fait de semblable à l'étranger ; c'est de l’art français par excellence. En tournant ces feuillets, on se croirait transporté sous les nefs de nos vieilles cathédrales gothiques. On sent vibrer, dans ces images de la vie du Christ, des Sacrements, des Signes de la fin du Monde et de la Danse macabre, la foi naïve et robuste de nos pères. Outre les bordures dont nous avons présenté des échantillons, la plupart des livres d'heures exécutés pour Simon Vostre dans la seconde manière de Pigouchet, en contiennent d'autres figurant la Danse macabre des Hommes et des Femmes. Le cycle complet de la Danse des Morts se compose de soixante-six sujets ; trente scènes sont contenues dans dix bordures pour la Danse des Hommes, et trente-six scènes en douze bordures pour la Danse des Femmes. Ce sont les mêmes personnages qui figurent dans la Danse macabre de Guy Marchant. Le dessinateur dispose adroitement ses couples dans un petit espace. Il drape la Mort d'un bout de linge, lui donne pour instruments le pic et la pelle, plutôt que la faux qui tiendrait trop de place, et il la fait grimacer comme un singe en présence d'un partenaire merveilleusement signalé par son costume. C'est un vif dialogue, une mimique piquante qu'ont avec la Mort, le Bourgeois, l’Usurier, le Médecin, l'Enfant, la Reine, la Chambrière, la Mignote, la Femme de village, tous entraînés vers la danse finale.» (A. Claudin). Claudin (Histoire de l'imprimerie en France) consacre 20 pages et de nombreuses reproductions à cette édition que l’on peut considérer comme l’une des plus belles de l’imprimerie incunable d’Occident et qui constitue une date importante dans l'évolution de l'ornementation : «des personnages fantastiques accompagnent dans leur chevauchée des chimères de toutes sortes, le tout brochant sur une flore incomparable : telles sont ces bordures d'une exquise conception » Claudin 44. Superbe exemplaire imprimé sur peau de vélin de ce livre d’heures incunable si important dans l’histoire de l’imprimerie en France, entièrement rubriqué à l’or sur fond rouge et bleu alterné. La pureté de son tirage est telle qu'il entra dans la collection du grand amateur Georges Wendling avec ex-libris. En 2004, Pierre Berès décrivait et cataloguait 130 000 € les Heures de 1498 de Simon Vostre reliées au XIXe siècle. (Réf: Pierre Berès, 15-28 septembre 2004, n°2).
Les Presses Francaises , Etudes romantiques Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1925 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise In-8 1 vol. - 127 pages
1ere édition, 1925 Contents, Chapitres : Les expériences de Saint-Simon - Les écrits de Saint-Simon : De la science à l'amour - L'intuition de Saint-Simon - Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon, né à Paris le 17 octobre 1760 et mort le 19 mai 1825, est un militaire, économiste et philosophe français, fondateur du saint-simonisme. Ses idées ont eu une postérité et une influence sur la plupart des philosophes du XIXe siècle. Il est le penseur de la société industrielle française, qui était en train de supplanter la société d'Ancien Régime. L'historien André Piettre le décrit par la formule : « le dernier des gentilhommes et le premier des socialistes ». Il est le cousin éloigné du duc de Saint-Simon, célèbre mémorialiste de la cour de Louis XIV et de la Régence. - La doctrine s'appuie sur la notion de réseau et de capacité. La relation entre les êtres humains dépend de la capacité du réseau à établir le lien. Elle procède par métaphore avec les réseaux organiques des êtres humains (réseau sanguin, système nerveux...), selon les idées en vogue en physiologie à cette époque. C'est Saint-Simon qui est à l'origine de la philosophie des réseaux selon Pierre Musso. Dès les années 1820, Saint-Simon voit dans le début de l'industrialisation le moteur du progrès social. Pragmatique, il prône un mode de gouvernement contrôlé par un conseil formé de savants, dartistes, dartisans et de chefs dentreprise et dominé par le secteur primaire qu'il convient de planifier pour créer des richesses et améliorer le niveau de vie de la classe ouvrière. Il est du devoir des industriels et des philanthropes d'uvrer à l'élévation matérielle et morale des prolétaires, au nom de la morale et des sentiments. L'appellation de Nouveau Christianisme repose sur des considérations morales, le culte et le dogme n'étant là que pour fixer l'attention des fidèles sur la morale qui est axée sur la fraternité et sur le progrès matériel et spirituel de l'espèce humaine. Le Nouveau Christianisme a pour but l'accroissement du bien-être général de la société et de participer à l'avènement du paradis sur terre. C'est pourquoi on peut parler de religiosité, à l'instar d'Olivier Pétré Grenouilleau. (source : Wikipedia) bel exemplaire, frais et propre, couverture impeccable, intérieur frais et propre, exemplaire non coupé
Zurich 2008 Scheidegger & Spiess Hardcover
Hardcover, 20 x 25 cm, 498 pp., German, Illustrations, book condition: As New. Projektionen brings together frames from all of the Super-8 and video films made by the Swiss artist Roman Signer. As fractions of time, the stills mark key moments in Signers precisely choreographed work: moments of collapse, of extreme acceleration and of temporary or prolonged hiatus, of transformation, of consolidation and dispersion. The images convey Signers handling of time and space, movement and process, energy and energy conversion, chemistry and physics, experimental play and nomological consequence, reality and potential, natural science and existential philosophy. This book presents a cross-section of Signers work and contains a catalog raisonné of all his Super- 8 films and videos.
Fayard, Corpus des oeuvres de philosophie en langue française, 1984, 575 pp., relié, couverture empoussiérée, tampon sur la page de titre, bon état général.
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Paris, J.B.M. Duprat; Bachelier, 1798-1825. 5 volumes in-4 de XXXII-368; [4]-382; XXIV-303-[1]; XL-347-[1]-[2]-65-[1]-[2]-78-[2]; VIII-419-[1] pages, demi-veau brun, dos lisses ornés de filets dorés, tranches jaunes.
Bien complet de la planche dépliante au tome IV. Édition originale de l'un des ouvrages scientifiques parus les plus importants depuis les "Principia" de Newton. Durant plus d'un siècle il a été la bible de tous les astronomes, et encore aujourd'hui, en dehors des corrections relativistes, les astronomes contemporains utilisent des méthodes qui pour la plupart figurent dans l'ouvrage de Laplace. "Les deux premiers volumes - publiés en 1798 - du "Traité de mécanique céleste" divisé en cinq livres, exposent des rappels de mécanique rationnelle, la loi de la gravitation universelle, la figure des corps célestes, la théorie des marées, les mouvements des corps autours de leur centre de gravité (ainsi que la précession et la nutation). Le troisième volume - 1802 - est divisé en deux livres, le livre VI sur la théorie des mouvements planétaires et le livre VII sur la théorie de la Lune. Le quatrième - 1805 - volume est divisée en trois livres, le livre VIII sur la théorie des satellites de Jupiter, Saturne et Uranus, le livre IX sur les comètes, et le livre X qui traite de la réfraction astronomique et d'autres questions annexes. Le cinquième volume - publié en 1825 - est divisé en six livres essentiellement consacrés à des notices historiques sur des sujets traités dans les quatre premiers volumes, mais y figurent aussi des recherches originales en particuliers sur l'attraction des sphères." En Français dans le texte 201. Bien complet du "Supplément au dixième livre du traité de mécanique céleste. Sur l'action capillaire" et du "Supplément à la théorie de l'action capillaire" avec son propre titre et son faux-titre (1807); mais sans le petit supplément du tome III. Les volumes I et II sont imprimés sur un papier portant, en filigrane, "MECANIQUE CELESTE". Quelques rousseurs, plus prononcées au titre et à la table (uniquement) du volume cinq. Dibner, Heralds of Science, 14. D.S.B., XV, pp. 273-403. Horblit 63. Roberts & Trent, Bibliotheca Mechanica, pp. 197-98. Sparrow, Milestones of Science, 125.
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