Isabey, Jean-Baptiste (1767-1855, Peintre, Portraitiste et Décorateur)
Reference : 8479
(1841)
13,5 c 20,6 Le Lude 1841 "Au Lude ce vendredi 14 mai. Enfin me voilà au lude arrivé de ce matin, le premier mot du marquis de Talhouet a été Cicéri. Sait-il que vous êtes ici, sait-il que nous y restons jusqu'au premier juin. Lorsque vous lui écrirez, dites lui bien que je lui en voudrais à la mort si j'apprenais que les travaux l'appelassent au Mans et qu'il ne vint pas nous voir. Je n'ay pas voulu différer de t'en écrire. Nous sommes ici tous gens qui t'aiment, savoir ...(?)buffon, le duc de Crussol, le grand David [?], Jules Deville, M. Asselin, M. de Laboulay, August fils du marquis et 5 ou 6 encore ? moi. J'y resterais jusqu' à la fin du mois.. J'y ai une copie à faire. Cela m'a déterminé aux frais du voyage. Mille choses bonnes à toute la famille particulièrement à la bonne nolot que Eugénie doit aller voir pour la féliciter en notre nom du petit garçon que Dieu lui a envoyé en consolation. Ton bon ami. Isabey". En 1841 Jean-Baptiste Isabey est un peintre et portraitiste officiel, reconnu et fréquentant les personnalités en vue. Elève de David, il a fait carrière sous l'Empire et sous la Restauration. Le château du Lude (près du Mans, dans la Sarthe) est alors la propriété du marquis Auguste de Talhouët (1788-1842), général et baron d'Empire, qu'il tenait de sa mère. Le château apparait ici comme une résidence d'artistes et de gens de bonne compagnie. Rappelons qu'Isabey a peint dans les années 1830 le portrait de la marquise de Talhouët (1799-1854), née Alexandrine Roy, fille du comte Roy riche ministre des finances sous la Restauration. Pierre-Luc-Charles Cicéri (1782-1868) a été un peintre et décorateur de théâtre très en cour lui aussi. Les familles Isabey-Cicéri sont très liées. Cicéri, qui a travaillé avec Jean-Baptiste Isabey, a épousé sa fille Alexandrine en 1810. Leur fils est le peintre paysagiste Eugène Cicéri (1813-1890). Et le frère d'Alexandrine, Eugène Isabey (1803-1886) a été lui aussi un peintre de renom. Notons que Jean-Baptiste Isabey s'était remarié en 1829. C'est vraisemblablement sa deuxième femme Eugénie Maystre qui semble être évoquée à la fin de sa lettre. La lettre mentionne la présence de Cicéri au Mans. Rappelons qu'il a réalisé les décorations de la salle de théâtre du Mans inaugurée en 1842. Ses liens avec le Lude semblent avoir été durables, puisqu'il est également le créateur du décor d'une soirée dramatique et lyrique organisée au château du Lude en 1866. (Thèse de Ph. Brochard sur Eugène Cicéri, 2021). Enfin, La mention de la "bonne Nolot" fait-elle référence à la fille de Cicéri qui avait épousé le peintre François-Joseph Nolau (1804-1883). Marques de pliures. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
MESANGERE Pierre de la VERNET Carle & DEBUCOURT Philibert-Louis & ISABEY Jean-Baptiste & LANTE Louis-Marie & DUTAILLY
Reference : 87629
(1827)
chez l'éditeur, boulevard Montmartre, no 1 , Vassal et Essling Imprimeurs, Paris [1801-1827] ; 1827 (pour le texte), reliure : 41,2x27,8cm ; planches : 40,5x27,3cm, 24 pp., 116 pl., relié.
| L'exemplaire de la princesse Murat | Suite complète des 115 planches gravées sur cuivre et enrichie d'une planche supplémentaire (soit 116 planches), toutes imprimées sur vergé et vélin et rehaussées à l'aquarelle à l'époque. Deux planches 39 entièrement différentes se suivent, la première: « Les Titus et les cache-folies»fut publiée dans les exemplaires de 1817 et 1822, la seconde: « La Politicomanie», n'apparaît qu'en 1827. Il s'agit de la série la plus complète, qui inclut également les 11 nouvelles planchesparues de 1818 à 1822 et numérotées de105 à 115. Selon Vicaire,il est probable que les planches aient toutes été imprimées entre 1801 et 1822 et que seul le texte accompagnant les planches ait été réimprimé en 1827. Reliure demi-maroquin cerise à long grain et à coins, dos lisse orné de multiples filets longitudinaux, fers dorés au centre, titre estampé en tête et encadré de filets dorés, plats de papier à motifs, gardes et contreplats de papier à la cuve. Rousseurs principalement cantonnées aux 24 pp. de texte, les planches n'en portent que très peu, principalement aux marges et aux versos. Rare et célèbre recueil de murs, costumes et divertissements sous l'Empire et la Restauration,à très grandes marges et magnifiquement rehaussées en couleur à l'époque.Une véritable encyclopédie du frisson, du plaisir et de l'apparat, publié par le plus grand éditeur de mode en ce début de siècle: Pierre de la Mésangère. L'exemplaire se distingue par la présence des deux versions des planches 39, d'une insigne rareté. *** Ces superbes estampes, gravées au cuivre par Georges Jacques Gatine, Schenker et d'autres ont été réalisées sur des dessins des plus grands peintres de la mode parisienne: Carle Vernet, Philippe-Louis Debucourt, Jean-Baptiste Isabey, Louis-Marie Lanté, Dutailly. Elles furent initialement vendues en supplément du périodique à succès Le Journal des Modes, avant d'être éditées en recueil. Quelques planches portent le nom du graveur et plusieurs celui des dessinateurs. Cette exceptionnelle galerie de figures est singulièrement représentative d'une période de l'histoire de France au cours de laquelle furent bousculées non seulement les valeurs matérielles, mais aussi morales et intellectuelles. On y peint une partie de la société féminine, frivole et hardie, soucieuse de plaire et versée dans les jeux de l'amour. L'ensemble allie à merveille la satire sociale et le raffinement attendu des gravures de mode. Il comporte les célèbres portraits des «Merveilleuses» et des « Incroyables », demoiselles du Directoire aux tenues extravagantes - représentations qui font aujourd'hui autorité. Belles odalisques allongées sur des lits à la grecque, ou provocantes courtisanes dévêties, tout est propice à la représentation aux atours de de ces jolies coquettes, souvent accompagnées d'un aréopage de soupirants ou de domestiques. Robes, chapeaux, fourrures, côtoient d'élégantes silhouettes masculines en redingote ou même quelques travestis (Trois grâces parisiennes, n° 16). Nombre des scènes ont une connotation clairement érotique, notamment les jeux de salon propices aux embrassades et aux positions suggestives. La danse occupe une place de choix: pas moins de vingt planches figurent des danses de salon à la mode («Danse du Schall», du nom de cet accessoire qui faisait fureur, figures du quadrille comme «la Poule», « La Trénis», ou plus osées comme la Sauteuse), des ballets, ou même les célèbres danseurs de corde funambules, Ravel et Forioso... Le mouvementdes personnages se reflète dans les drapés des grandes robes de mousseline Empire, et des chevelures flottant au vent. Parmi les dizaines de planches, un très grand nombre est consacré aux lieux de loisir et activités de divertissement disponibles en ce début de XIXe siècle. Gastronomie, jeux d'adresse, sport, acrobaties, cirque, musique et même de véritables attractions à sensation: plusieurs planches représentent les toutes premières montagnes russes parisiennes, installées à Belleville, puis à l'Odéon pour le carnaval en 1817. On y voit clowns, pierrots et figures masquées danser et dévaler à toute allure de raides pentes à bords de petits chariots.Autre invention révolutionnaire, la lanterne magique, ancêtre du cinématographe, fait l'objet d'une très belle planche (n° 31). Ces vues gardent la trace iconographique de grandes figures du spectacle qui se sont produits dans la capitale sous l'Empire : jongleurs indiens de Pall Mall (2 planches), le «Grimacier» italien, l'homme-orchestre, Jacques le Polyphage qui avalait toutes sortes d'objets et animaux, ou encore le fameux duo de chiens acrobates. On y mange de la glace, boit de la limonade, joue à colin-maillard... l'abondance des détails, la finesse d'exécution et l'humour qui se dégagent des scènes en font un ensemble parfait à tout point de vue. L'exemplairese double d'une provenance prestigieuse, ayant appartenu à la princesse Eugène Murat qui avait assembléune superbe collection d'ouvrages relatifs à la mode et au costume. Notre exemplaire est cité dans Carteret, p. 100. Colas, 2240 ; Vicaire, I, 842. Provenance : Lebeuf de Montgermont (1913, n° 264) ; Princesse Eugène Murat (1921, n° 26); Marcel Lecomte. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Chez L'auteur, à Paris 1823 (S.d), In-Folio (29,5x43cm), en feuilles.
Edition originale, rare.Les 30 planches montrent des vues et des vestiges de Rome, Pratolino, Naples, Cratère du Vésuve, Pise, du Lac de Come, de Terni, Arona, Ferrare, Tivoli, Pestum, Salerne, du Lac Majeur, de Cadenabia et Florence. Les planches possèdent différentes dimensions mais la plupart : 15,5x21cm, 17x25cm. Chemise d'origine en papier fort gris-brun avec les planches libres à l'intérieur. Le plat supérieur a été employé comme page de titre. Un feuillet avec la liste des 30 lithographies. Quelques pâles rousseurs. le dos avec plusieurs déchirures, principalement sur 11cm au centre. Planche 12 avec restaurations au dos de petites déchirures en marge. Traces anciennes d'adhésif au mors intérieur. Bel exemplaire en condition d'origine, à toutes marges. Jean-Baptiste Isabey fut l'un des premiers artistes à introduire la lithographie dans l'art français. (Brunet III, 460). Il a su merveilleusement exploiter les ressources de la lithographie dans les effets de lumières et l'aspect vaporeux de certaines scènes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris s.d., 13,5x21cm, une feuille.
Lettre autographe signée du peintre Jean-Baptiste Isabey au collectionneur Alphonse Mennechet de Barival à propos de l'acquisition d'un tableau de Nicolas Lancret. Un feuillet remplié. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris s.d., 13x19,9cm, une feuille.
Lettre autographe signée du peintre Jean-Baptiste Isabey au collectionneur Alphonse Mennechet de Barival sur le transport de deux tableaux. Un feuillet remplié, multiples déchirures. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Rouen, Clovis Petiton photographe à Rouen, circa 1900. Photo sur papier contrecollée sur un carton, 280 x 180 mm. Le dessin original fait 1,24 x 1,76 m.
Dans la grande salle des métiers à tisser, le directeur de la fabrique, Lancelvée, présente au Premier Consul, le doyen des ouvriers. A gauche de Bonaparte, des ministres et les autorités départementales. Joséphine est accompagnée d'une suite. Au fond, par le portail ouvert, on aperçoit le carrosse, et des gens qui crient. Les fenêtres sont garnies de monde. PETITON Clovis. Né en 1866. 9 rue Guillaume-le-Conquérant (hôtel privé). Photographe des musées de Rouen. Médaille d'or à l'exposition nationale de Rouen de 1896. Participe à l'exposition des Arts photographiques de Rouen en 1898. Membre du Photo-Club Elbeuvien et de la Société industrielle de Rouen. Actif en 1898-1908. Etude pour le grand dessin qu'Isabey expose au Salon en 1804 sous le titre "La Visite du Premier Consul à la manufacture des Frères Sevène à Rouen en novembre 1802".
c.1808 31.5 x 20.5 cm (cuvette) - 32.5 x 25 cm (feuille) , contrecollé en partie droite sur support. Salissures. Petites taches d'encre.
Gravure espagnole figurant l'Empereur des français et roi d'Italie, dédié à François de Beauharnais, frère aîné d'Alexandre de Beauharnais, premier époux de l'impératrice Joséphine. Rallié à l'Empire, il devient ambassadeur en Étrurie puis en EspagneAvant de subir une disgrâce, pour avoir pris des intérêts auprès du prince des Asturies contre le ministre Godoy, contrairement aux poistions de Napoléon, qui le rappelle et l'exile dans ses terres en Sologne."Dibujado por Mr Ysabey - Grabado por Miguel Gamborino 1808. - Dedicado al Exmo Sr. D. Francisco Beauharnois, Embassador de Francia, Enviado extraordinario y Ministro Plenipotenciario de S.M.Y. y Rey de Italia cerca de S.M.C, Gran dignidad de la Orden de la Corona de Hierro, de la Legion de Honor, Miembro de las Academias de Tortona y Florencia &c. &c." Gravée par Miguel Gamborino (1760-1828). Elève de l'Académie de San Carlos à Valence. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), peintre, miniaturiste. L.A.S., Versailles, 31 mai 1853, 1p in-8. « Mon honorable ami, Je postule pour mon Eugène. Je croyais arriver plus tôt à bonne fin mais j'ai l'assurance que ce n'est qu'un retard. J'en éprouve double contrariété étant forcé de remettre à huitaine mon plaisir de St Martin ; ne voulant pas apporter plus de retard aux cadeaux que ma chère petite destine aux Bonnes Soeurs, Henriette confiante en votre bonté vous prie de vous en charger, à huitaine le plaisir de vous serrer la main à l'anglaise. C'est là toute mon anglomanie. Le vieil ami Isabey » Peu commun. [354]
Lithographie format 37,5 x 25,5 cm marges comprises - Paris - imprimerie Lemercier - Vers 1880 - Portrait en pied par Gavarni -
Avec une notice biographique et un autographe en fac-similé - ensemble extrait du Panthéon des Illustrations françaises du XIXéme siècle - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
...Je suis heureux de pouvoir répondre à votre honorable invitation... écrit le peintre qui témoigne à sa correspondante toute sa reconnaissance.