Paris, Chez tous les libraires, dentu, libraire et l'auteur, 1855. In-12 de : un faux-titre, titre et 356 pages. Manque de papier et brunissure angulaire aux trois premiers feuillets sans atteinte au texte. Broché, papier bleu. Important manque de papier angulaire inférieur sans atteinte au texte, petites usures en tête et en pied du dos.
Les 65 premières pages de l'ouvrage sont consacrées à la création de la SPA, à son impérieuse et urgente nécessité devant les maltraitances faites aux animaux, ses débuts et ses espérances. L'association Société protectrice des animaux (ou SPA) est, en France, la plus ancienne des sociétés de protection des animaux. En septembre 1843, Pierre Dumont de Monteux, médecin, est horrifié du spectacle qui s'offre à lui : un charretier malmène un cheval épuisé attelé à une carriole dans une rue de Paris, voyant l'homme le fouetter, le battre pour quil se relève et marche. « Où est la justice, où est la pitié, où sont enfin tous les sentiments moraux qui doivent caractériser lhomme social ? » s'indigne-t-il. L'association est créée le 2 décembre 1845 par Pierre Dumont de Monteux, le préfet de police de Paris, Gabriel Delessert, le vicomte Valmer et le docteur Étienne Pariset, médecin à lhôpital de la Salpêtrière. Le docteur Étienne Pariset en est le premier président. Faisant suite à la création en Angleterre, en 1824, de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux, elle est fondée comme elle, au départ, afin de protéger les chevaux d'attelage contre les abus. Elle est reconnue d'utilité publique, par décret du 22 décembre 1860. Le sigle « SPA » symbolise la dénomination et la devise de lassociation : « sauver protéger aimer .
Lyon, aux dépens de l'auteur, 1829, 11 x 18,5, 212 pages cousues sous couverture souple imprimée.
Défraîchi ; moult rousseurs.