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‎HOLLENDER (Lieutenant-colonel).‎

Reference : 126575

(1903)

‎Le Siège de Phalsbourg en 1870.‎

‎ P., Charles-Lavauzelle, s.d. (1903), in-8°, 144 pp, 2 plans, un portrait du colonel Taillant, 3 illustrations, reliure toile havane, dos lisse, pièce de titre basane havane, couv. conservée, bon état. Rare‎


‎"La petite place de Phalsbourg fut, avec Belfort et Bitche, celle de nos forteresses de l'Est qui opposa à l'envahisseur, dans la dernière guerre, la résistance la plus tenace et la plus honorable. Le siège qu'elle soutint alors méritait bien d’être retracé, et c'est ce qu'a fait parfaitement M. le commandant Hollender, un enfant de Phalsbourg. À ses souvenirs personnels, il a joint les documents conservés dans la famille du colonel Taillant, qui était gouverneur de Phalsbourg en 1870 ; il à écrit ainsi un travail précis, clair, vivant et qui, sans la moindre phrase, sans le moindre effort de rhétorique, émeut profondément le lecteur. (...) Les moyens de défense étaient des plus pauvres : les fortifications dataient de Vauban et se trouvaient de plus en mauvais état ; l'artillerie comptait un petit nombre de pièces, presque toutes d'ancien modèle ; la garnison n'allait qu'à 1.682 hommes, dont la moitié n'avaient jamais manié un fusil, avec un seul officier du génie et trois officiers d'artillerie seulement. Et, dans ces conditions, Phalsbourg tint plus de quatre mois, du 10 août au 13 décembre, repoussa des attaques très vives, endura la famine, la variole, des bombardements répétés, et ne se rendit que faute de vivres. C'est que Phalsbourg avait ce qui manqua à Metz, un homme de cœur pour diriger la lutte. Ah ! quel brave soldat que ce colonel Taillant, alors simple commandant, et combien ferme dans son devoir ! Les Allemands lui apprennent avec soin tous nos malheurs, le désastre de Sedan, la révolution à Paris, la capitulation de Strasbourg et de Metz, et, chaque fois, ils l'invitent à leur rendre la place, en lui offrant les conditions les plus avantageuses. Toujours il refuse, et quand, enfin, il sera forcé d'ouvrir ses portes, vaincu par la faim, non par le canon, il ne le fera qu’après avoir encloué les pièces, scié les affûts, détruit les poudres et les cartouches. La garnison le seconde parfaitement : le bataillon de ligne et les isolés de divers corps qui se sont réfugiés à Phalsbourg après la défaite de Wœrth, font des sorties, toujours heureuses, surprennent et massacrent les avant-postes ennemis, et rentrent en ville en ramenant les bestiaux enlevés dans les villages voisins, qui aideront à prolonger la résistance ; les mobiles gardent les remparts, en blouse et en sabots, par ce dur hiver ; un certain nombre se font soldats du génie pour mettre les fortifications en état ; d’autres s'improvisent artilleurs pour servir les pièces, et deviennent très vite des artilleurs fort experts, dont. l’adresse ne laisse pas de répit aux Allemands. Que dire de la population civile ? Le 14 août, la ville est bombardée pendant toute la journée ; plus de 5.000 obus tombent dans cette étroite enceinte de 400 mètres de long sur 300 de large; presque toutes les maisons sont en flammes ; comme un parlementaire s'est présenté, le maire va trouver le gouverneur et le supplie de continuer la défense ! Le siège est fini qu'ils n’ont pas encore épuisé l'héroïsme et l'esprit de sacrifice : au risque d'être fusillés par les patrouilles allemandes ou de mourir dans les neiges, les jeunes gens fuient les uns après les autres pour rejoindre nos armées. Quelques-uns hésitent : les jeunes filles les apostrophent dans les rues et les obligent à s’en aller. Un enfant de dix-huit ans demande à son père la permission d’en faire autant : « Je commençais à trouver que tu tardais bien à partir », répond le père ! (...) M. le commandant Hollender a orné son livre d'un portrait du colonel Taillant, d'une reproduction de la statue du maréchal comte de Lobau, né à Phalsbourg en 1770, d’un plan de la ville et d’un croquis des environs, il l’a terminé par plusieurs appendices, entre autres une biographie de Taillant, une liste des officiers sous ses ordres, une notice historique sommaire sur Phalsbourg, enfin une série de documents sur les sièges de la place par les Alliés en 1814 et 1815." (E. Duvernoy, Annales de l'Est, 1900) — "Le Siège de Phalsbourg de M. le lieutenant-colonel Hollender, est le récit d'un épisode glorieux de la guerre de 1870, écrit d'après les papiers du colonel Taillant, le défenseur de la place. L'auteur a grossi utilement son volume de notices et d'annexes se référant à son sujet. Signalons, entre autres, celles qui ont trait au blocus de Phalsbourg en 1814 et en 1815." (Polybiblion, 1903) ‎

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