Paris, Firmin Didot. 1847. 4°. 2 f. n.ch., 56 p., 392 p., CCCXXVIII p. Avec un frontispice gravé. Reliure pleine toiile récente, titre doré. Couverture conservée.
Deuxième version révisée du premier volume de l'œuvre principale de Hoenë-Wronski avec le texte sur la réforme des mathématiques. Plusieurs feuilles avec des notes manuscrites d'une main inconnue sont jointes. Une feuille avec un portrait de Hoenë dessiné au crayon.
S.l. [Paris], [Firmin Didot frères], s.d. (1847), in-4, ccxxiv pp., demi-chagrin cerise, dos à nerfs orné de filets à froid, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Rousseurs.
Extrait d'amateur qui a isolé la seconde partie de l'ouvrage intitulé Résolution générale des équations algébriques de tous les degrés, laquelle comprend au départ 136 pages de mathématiques. L'inclusion de cette vaste réflexion en annexe d'un texte purement scientifique trouve - enfin, si l'on veut - une explication dans la notice introductive : "La présente Résolution générale des équations est extraite du second tome de notre Réforme absolue du savoir humain, nommément de la Réforme de la Philosophie, où elle est annexée au Manifeste historique qui, servant de transition de la réforme des mathématiques à la réforme de la philosophie, et offrant par la première la garantie scientifique de la seconde, forme le Supplément à cette finale Réforme de la philosophie". Où comment noyer le poisson dans une sauce obscura per obscuriora.Rien d'étonnant à cela : Hoëné-Wronski (1776-1853), mathématicien et métaphysicien polonais, et vrai fou littéraire, inspiré par la Kabbale, publia quantité d'ouvrages confus mêlant toutes les disciplines et inspirées par un désir d'élaborer une "Réforme générale du savoir humain", comprenant aussi bien la théorie du mouvement spontané que l'art de gouverner, le tout appuyé sur des démonstrations mathématiques qui furent peu reconnues par les contemporains. Il se voulait à la fois un réformateur et l'initiateur d'un nouvel avenir humain, en quelque sorte un autre Auguste Comte sous ecstasy, au lieu de la tisane partagée avec Clotilde de Vaux.Seulement deux exemplaires au CCF (Institut et Rouen). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie et Fonderie de J. Didot l'aîné, juin 1840 in-8, 127-[1] pp., bradel demi-toile verte grenue à coins, tête rouge, couv. conservées (rel. fin XIXe).
Première édition.Hoëné-Wronski (1776-1853), mathématicien et métaphysicien polonais, et vrai fou littéraire, inspiré par la Kabbale, publia notamment une Métapolitique messianique. Il y exposa les moyens de remédier à "l'anéantissement de la morale, […], de la politique […], de philosophie et de la religion causés par l'influence des doctrines révolutionnaires". Dans le présent ouvrage, extrait de cette Métapolitique, l'auteur illustre ses théories messianiques par le cas concret de l'Empire et explique comment, grâce à sa politique, Napoléon est devenu le Nouveau Sauveur et Dernier Réformateur de l'humanité.Double provenance : d'abord exemplaire de la bibliothèque de François Gerard Waller (1867-1934), sous-directeur du Cabinet royal de Peintures (Musée du Mauritshuis) à La Haye puis directeur du Cabinet des Estampes à Leyde mais aussi collectionneur multiforme — parmi les ensemble constitués, sa Bibliotheca Magica de littérature occulte fut dispersée en 1918 —, avec son ex-libris sur le premier contre-plat ; puis de celle du juriste néerlandais Karel Johannes Frederiks (1881-1961) secrétaire général du Ministère de l'Intérieur de 1931 à 1945 — il lui fut reproché après la guerre de ne pas s'être opposé à la politique allemande —et grand admirateur de Napoléon —il publia en 1922 un recueil de Maximes de Napoléon—, avec son timbre humide sur la couverture.Caillet, 11524. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT