Hippolyte Lucas (1807-1878), poète, écrivain. L.A.S., sd [ap.1862], 2p 1/2 in-8. « Mon cher Confrère, J'ai si fâcheusement expérimenté dernièrement les sujets indiens, avec un compositeur du plus grand mérite [mot illisible], que cela ne m'encourage pas à recommencer. Tout ce que je pourrais faire, si vous avez plus de confiance que moi - et la confiance est de votre ressort -, c'est comme je l'ai fait en plusieurs circonstances de traduire (sous votre nom et sous celui de Vizentini) le sacrifice interrompu, vous laisser [?] tous mes droits d'auteurs pour une somme de 50 francs, comptée d'avance à la remise du manuscrit. Voyez si cette opération vous agrée. Tout à vous. Hippolyte Lucas. J'ai beaucoup connu Vizentini père, si c'est celui qui a été directeur de l'Odéon autrefois. Je le croyais passé dans un monde meilleur que le monde des théâtre où il n'a pas fait fortune ». Lucas fait référence à Lalla-Roukh dont il écrivit le livret avec Michel Carré et qui fut mis en musique par Félicien David (1810-1876). Il est clairement question d'Albert Vizentini (1841-1906) qui est le fils et petit-fils de deux acteurs, tous deux prénommés Augustin, dont seul son père (1811-1890) a été directeur du théâtre des Variétés (et non de l'Odéon). Le grand père (1786-1836) a, en revanche, été acteur à l'Odéon. Nous ne trouvons aucune nouvelle traduction du Sacrifice interrompu qui pourrait correspondre à ce projet. Belle lettre, peu commun. [383]